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La Société schizophrène
Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Date de parution : 18/11/2021
Éditeurs :
12-21

La Société schizophrène

Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Date de parution : 18/11/2021
Dans cet essai, Christian Godin analyse les raisons pour lesquelles le concept d’idéologie au sens marxiste du terme, est devenu problématique pour rendre compte des contenus et des finalités des... Dans cet essai, Christian Godin analyse les raisons pour lesquelles le concept d’idéologie au sens marxiste du terme, est devenu problématique pour rendre compte des contenus et des finalités des discours publics actuels. La notion d’idéologie présuppose une cohérence discursive correspondant à un ordre socio-économique déterminé qu’il s’agit de légitimer.
Or...
Dans cet essai, Christian Godin analyse les raisons pour lesquelles le concept d’idéologie au sens marxiste du terme, est devenu problématique pour rendre compte des contenus et des finalités des discours publics actuels. La notion d’idéologie présuppose une cohérence discursive correspondant à un ordre socio-économique déterminé qu’il s’agit de légitimer.
Or les sociétés actuelles sont désormais incapables de fournir une telle cohérence - même s’il est vrai que nous sommes toujours fondés à parler de « discours dominants ».
Les trois chapitres de cet essai analysent trois modes d’incohérences.
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EAN : 9782823875690
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823875690
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BurjBabil 19/12/2021
    Essai extrêmement intéressant. Articulé autour de plusieurs idées dont la substance est décrite dès le prologue : Aujourd’hui, l’individu souffre de l’injonction qui lui est faite d’atteindre la jouissance permanente. Notre culture mondialisée exalte cette jouissance, « dont la psychanalyse nous enseigne la proximité avec le malheur et la pulsion de mort ». Le maître mot de ce changement de paradigme : Liberté. Liberté comme individualisme, idéologie de notre civilisation occidentale moderne... Cette pseudo avancée risquant in fine d’être fatale à l’humanité, comme le laisse prévoir le post humanisme qui, sous couvert d’« homme augmenté » suggère la prochaine disparition de l’homme lui-même. Fini le « Weltanschauung » (conception du monde), mais on met en avant un ensemble disparate de « valeurs » parfois contradictoires dont chacun s’accommode assez bien puisque flattant au moins une partie de l’individu. Dans cette société de l’instant présent, la culture, au sens ancien du mot, est devenue simplement une marchandise ou une source de profit. Seulement, ce vide culturel aura un impact dangereux sur les nouveaux sujets de ce monde. L’homme postmoderne n’est plus caractérisé par des convictions fondamentales, auxquelles il restait fidèle toute sa vie. Ce « caractère » qui confinait à une routine, était soit inné, soit forgé au cours de la vie. Or cette cohérence est aujourd’hui méprisée, car l’individu jouissant a le sentiment de manquer quelque chose, de devoir renoncer à quelque chose, alors que le nouvel idéal est de jouir partout et tout le temps. « L’ironie de l’histoire aura voulu qu’avec la mondialisation en cours, qui aurait dû lui donner son espace de déploiement, la valeur de l’universel soit de plus en plus contestée, détestée, refoulée, détruite. Que ce soit à l’échelle globale ou singulière, l’humanité est en train de perdre en même temps le sens de l’un et celui du tout. C’est pourquoi il n’est pas excessif d’envisager la psychose comme l’avenir de l’humanité. » Essai extrêmement intéressant. Articulé autour de plusieurs idées dont la substance est décrite dès le prologue : Aujourd’hui, l’individu souffre de l’injonction qui lui est faite d’atteindre la jouissance permanente. Notre culture mondialisée exalte cette jouissance, « dont la psychanalyse nous enseigne la proximité avec le malheur et la pulsion de mort ». Le maître mot de ce changement de paradigme : Liberté. Liberté comme individualisme, idéologie de notre civilisation occidentale moderne... Cette pseudo avancée risquant in fine d’être fatale à l’humanité, comme le laisse prévoir le post humanisme qui, sous couvert d’« homme augmenté » suggère la prochaine disparition de l’homme lui-même. Fini le « Weltanschauung » (conception du monde), mais on met en avant un ensemble disparate de « valeurs » parfois contradictoires dont chacun s’accommode assez bien puisque flattant au moins une partie de l’individu. Dans cette société de l’instant présent, la culture, au sens ancien du mot, est devenue simplement une marchandise ou une source de profit. Seulement, ce vide culturel aura un impact dangereux sur les nouveaux sujets de ce monde. L’homme postmoderne n’est plus caractérisé par des convictions fondamentales, auxquelles il restait fidèle toute sa vie. Ce « caractère » qui confinait à une routine, était soit inné,...
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