Lisez! icon: Search engine
La Trace du serpent
Charles Bernard-Derosne (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/11/2012
Éditeurs :
Archipoche

La Trace du serpent

Charles Bernard-Derosne (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/11/2012
Le jeune Richard Marwood est injustement accusé du meurtre de son oncle et se retrouve condamné à un enfermement à vie dans l'asile d'aliénés du comté. Au bout de huit... Le jeune Richard Marwood est injustement accusé du meurtre de son oncle et se retrouve condamné à un enfermement à vie dans l'asile d'aliénés du comté. Au bout de huit ans, il s'échappe afin de retrouver les vrais coupables.Son chemin va croiser celui de Jabez North, orphelin et manipulateur voué... Le jeune Richard Marwood est injustement accusé du meurtre de son oncle et se retrouve condamné à un enfermement à vie dans l'asile d'aliénés du comté. Au bout de huit ans, il s'échappe afin de retrouver les vrais coupables.Son chemin va croiser celui de Jabez North, orphelin et manipulateur voué au crime, que rien ne semble pouvoir arrêter ; Valerie de Cevennes, une riche héritière tombé dans son piège diabolique ; et Mr Peters, un détective muet qui traduit ses brillants raisonnements dans le langage des signes...Intrigues familiales, morts suspectes, vengeance et injustice, meurtres sordides, intrigue machiavélique... Dans la plus pure tradition du roman à sensation, Sur la trace du serpent mêle habilement rebondissements, éléments mélodramatiques et une bonne dose d'ironie à la Dickens.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352873600
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 447
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352873600
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 447
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mylena 09/05/2022
    Lecture qui me laisse perplexe et très partagée. Si l’adjectif rocambolesque n’avait pas été inventé en français à partir du personnage de Rocambole il aurait fallu l’inventer à partir du personnage de Jabez North alias le comte de Marolles ! Les aventures de Rocambole datent de 1858-1859, celles de Jabez North de 1860, c’était donc bien dans l’air du temps ! Jabez North est un serpent, un orphelin dont la petite enfance est à cracher le sang, qui se rattrape ensuite sans s’arrêter à un échelon social honorable et honnêtement acquis, qui poursuit la voie vers la fortune sans aucun scrupule, saisissant, voire provoquant la moindre occasion. Ces aventures sont haletantes, car, même si côté enquête, le lecteur sait d’emblée qui est le coupable, le chemin pour que Richard Marwood prouve son innocence du crime dont il est accusé est très tortueux. Il est aidé par un personnage original, l’enquêteur Peters, sorte de détective, muet (mais pas sourd), communiquant avec ses doigts dans une langue des signes très personnelle. Peters a tout de suite compris que Richard était innocent et se met à son service. L’histoire n’a rien d’extraordinaire en soi, il s’agit d’un des tout premiers thrillers, depuis il s’en est écrit de plus palpitant. Mais quelque chose m’a plu d’entrée de jeu dans cette écriture, un peu désuète, mais pleine d’ironie et d’humour. J’ai perçu aussi, même si cela m’a lassé au bout d’un moment, en raison de ma médiocre culture anglo-saxonne ainsi que du manque de notes (et pourtant il y en avait pas mal dans mon édition!), une abondance de clins d’oeil au lecteur de l’époque (mais je ne saurai dire si c’est du niveau de Pouchkine dans Eugène Onéguine ou d’Ilf et Petrov dans les douze chaises!) Je dois avouer qu’au bout d’un moment les digressions m’ont lassée et que j’ai bien cru abandonner à une centaine page de la fin : au chapitre 44 il y en a pour dix longues pages, et tout ça pour deux malheureuses pages d’une action qui tardait à venir. Quand à la fin, c’est bien sûr un grand happy end. Heureusement que bien souvent les côtés par trop mélodramatiques sont compensés par le ton plaisant, et parfois sarcastique, de l’auteur qui interpelle très astucieusement le lecteur. J’ai bien envie de pardonner à Mary Elizabeth Braddon les défauts que j’ai trouvé à ce roman, par ailleurs si XIXème siècle, si british.Lecture qui me laisse perplexe et très partagée. Si l’adjectif rocambolesque n’avait pas été inventé en français à partir du personnage de Rocambole il aurait fallu l’inventer à partir du personnage de Jabez North alias le comte de Marolles ! Les aventures de Rocambole datent de 1858-1859, celles de Jabez North de 1860, c’était donc bien dans l’air du temps ! Jabez North est un serpent, un orphelin dont la petite enfance est à cracher le sang, qui se rattrape ensuite sans s’arrêter à un échelon social honorable et honnêtement acquis, qui poursuit la voie vers la fortune sans aucun scrupule, saisissant, voire provoquant la moindre occasion. Ces aventures sont haletantes, car, même si côté enquête, le lecteur sait d’emblée qui est le coupable, le chemin pour que Richard Marwood prouve son innocence du crime dont il est accusé est très tortueux. Il est aidé par un personnage original, l’enquêteur Peters, sorte de détective, muet (mais pas sourd), communiquant avec ses doigts dans une langue des signes très personnelle. Peters a tout de suite compris que Richard était innocent et se met à son service. L’histoire n’a rien d’extraordinaire en soi, il s’agit d’un des tout premiers thrillers, depuis il s’en est...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Melpomene125 02/09/2016
    Charles Dickens m’a fait découvrir Wilkie Collins, un de ses amis et contemporains. De la même façon, grâce à Wilkie Collins, j’ai découvert Mary Elizabeth Braddon, tous deux auteurs des premiers romans dits « à sensation », précurseurs du thriller. La Trace du serpent est un excellent roman qui mériterait d’être davantage connu. Il offre une peinture de la société anglaise du XIXe siècle à travers le regard souvent satirique de Mary Elizabeth Braddon. Comme dans la célèbre série Colombo, qui m’a fait découvrir, enfant, le genre policier, l’identité du coupable n’est pas un mystère. L’essentiel du suspense réside dans la question suivante : comment Richard Marwood, condamné à l’enfermement à vie dans l’asile d’aliénés du comté à la place du coupable, parviendra-t-il à confondre Jabez North ? Celui-ci, criminel rusé, sans vergogne, est prêt à tout pour grimper l’échelon social et ne jamais redevenir un orphelin misérable que sa propre famille avait jeté à la rivière bébé car elle ne pouvait pas nourrir deux enfants. Cet arrière-plan ne le rend pas sympathique mais aide à mieux comprendre ses motivations. Il est le pur produit d’une époque où la misère de certains est telle qu’elle les oblige parfois à devenir cruels et sans scrupules. Le crime devient alors l’énergie du désespéré qui souhaite échapper de manière radicale aux déterminismes sociaux et combattre cette fatalité, elle aussi sans pitié. Mr Peters, le détective muet qui ne communique que grâce au langage des signes est, quant à lui, un personnage original. Il préfigure l’inénarrable Hercule Poirot d’Agatha Christie. L’introduction d’un enquêteur dans le récit, qui cherche à lever le voile sur les vices et les perversions cachés, était à l’époque novatrice et donc sujette à controverse. Ce genre de lecture pouvait pervertir les esprits, encourager à commettre des crimes. Cette problématique est toujours d’actualité, avec le cinéma notamment. Un film peut-il générer de la violence ou ne fait-il que représenter celle qui existe déjà ? J’aime beaucoup Mary Elizabeth Braddon, bien qu’elle soit peu connue en France. Femme de lettres britannique, elle parvint à gagner sa vie grâce à sa plume et au théâtre. Comme George Sand, elle fut jugée scandaleuse par ses contemporains à cause de son mode de vie anticonformiste. Charles Dickens m’a fait découvrir Wilkie Collins, un de ses amis et contemporains. De la même façon, grâce à Wilkie Collins, j’ai découvert Mary Elizabeth Braddon, tous deux auteurs des premiers romans dits « à sensation », précurseurs du thriller. La Trace du serpent est un excellent roman qui mériterait d’être davantage connu. Il offre une peinture de la société anglaise du XIXe siècle à travers le regard souvent satirique de Mary Elizabeth Braddon. Comme dans la célèbre série Colombo, qui m’a fait découvrir, enfant, le genre policier, l’identité du coupable n’est pas un mystère. L’essentiel du suspense réside dans la question suivante : comment Richard Marwood, condamné à l’enfermement à vie dans l’asile d’aliénés du comté à la place du coupable, parviendra-t-il à confondre Jabez North ? Celui-ci, criminel rusé, sans vergogne, est prêt à tout pour grimper l’échelon social et ne jamais redevenir un orphelin misérable que sa propre famille avait jeté à la rivière bébé car elle ne pouvait pas nourrir deux enfants. Cet arrière-plan ne le rend pas sympathique mais aide à mieux comprendre ses motivations. Il est le pur produit d’une époque où la misère de certains est telle qu’elle les oblige parfois à devenir...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés