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La traque est mon métier
Date de parution : 03/09/2020
Éditeurs :
Plon

La traque est mon métier

Date de parution : 03/09/2020
Depuis des années, en toute discrétion, une petite unité de la gendarmerie nationale traque les criminels de guerre. 
Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie… La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s’allonger. Mais la trentaine de femmes et d’hommes, regroupés... Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie… La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s’allonger. Mais la trentaine de femmes et d’hommes, regroupés au sein de l’Office chargé de la lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), ne manque ni d’énergie ni de... Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie… La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s’allonger. Mais la trentaine de femmes et d’hommes, regroupés au sein de l’Office chargé de la lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), ne manque ni d’énergie ni de volonté pour faire aboutir les enquêtes et confondre les auteurs des pires atrocités.
À leur tête, le colonel Éric Emeraux lève le voile, pour la première fois, sur le quotidien de ces enquêteurs confrontés à l’insoutenable. La retranscription des témoignages recueillis sur les terrains de guerre est une épreuve particulièrement redoutable. Massacres de masse, exécutions sommaires, tortures, les récits des survivants dépassent l’entendement. Mais ils sont nécessaires à la procédure pouvant mener à la mise en cause du ou des auteurs, et à leur arrestation.
Le colonel Emeraux raconte les auditions hallucinantes de celles et ceux revenus de l’enfer. Lejla, la Bosniaque, qui verra son mari et son fils emmenés pour toujours par les milices serbes, et tant d’hommes et de femmes de son village fusillés sous ses yeux. Désirée, la Rwandaise tutsie, réfugiée dans une église avec ses enfants pour échapper aux tueurs hutu, qui les voit se faire découper à la machette avant d’être elle-même laissée pour morte dans une fosse commune. Darius et Steve, les Libériens, contraints d’assister aux séances de torture infligées par les troupes rebelles en lutte contre le pouvoir, avec ingurgitation forcée d’huile bouillante, éviscération et actes de cannibalisme. Al Ahmar, le Syrien, rescapé des geôles de Bachar Al-Assad, qui dit les coups, les plaies à vif et les chairs brûlées par des tortionnaires hilares.
Pour chaque dossier, ce sont des heures et des heures d’enquête, de recueil d’informations, de recoupement, de planques, de filatures, pour aboutir enfin à des arrestations, parfois bien des années après ces crimes odieux. Mais peu importe. « Hora fugit, stat jus. » Le temps passe, mais la justice demeure – la devise de l’OCLCH.
Profondément convaincu de la nécessité de justice face aux pires exactions, Éric Emeraux partage avec les lecteurs le combat quotidien de ses équipes, pour le droit face à la force, pour l’humanité face à la terreur.
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EAN : 9782259277747
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259277747
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Diabolau 06/11/2021
    Pendant trois ans, le colonel Émeraux a été le patron de l'OCLCH (Office Central de Lutte contre les Crimes contre l'Humanité). Quel service peut être plus indispensable que celui-ci ? Et pourtant, ils sont peu nombreux à en faire partie. Las, c'est toujours mieux que rien, et à la lecture de ce livre, la France, avec quelques-uns de ses voisins et alliés européens comme l'Allemagne, semble bien seule à s'en préoccuper encore, quand d'autres comme la Chine ou la Russie passent leur temps à faire valoir leur véto au conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher les poursuites contre Bachar El-Assad. C'est un livre complet que nous livre là Eric Emeraux, entre considérations personnelles et théoriques sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité, explications techniques (pas toujours faciles à suivre pour un non initié) et étude concrète de cas qu'il a eu à traiter en Bosnie, au Rwanda, au Libéria et en Syrie. C'est sans conteste la partie la plus passionnante, mais aussi la plus éprouvante de l'ouvrage. Lorsqu'un génocide a lieu, c'est que toute l'humanité a failli. Les crimes contre l'humanité sont par définition irréparables, mais les gendarmes de l'OCLCH s'attachent à réparer ce qui peut encore l'être. Parce que la justice est la seule manière d'accéder au pardon et à la guérison pour les victimes encore en vie, et parce que les crimes impunis sont le lit fécond de ceux de demain, il est plus essentiel encore de lutter contre l'impunité pour les crimes les plus graves qui soient, et c'est ce que ces hommes et femmes s'attachent à faire chaque jour, courageusement, humblement, avec des moyens bien modestes et toutes les limites légales liées à l'exercice. Un livre qui a flatté ma fierté d'être français et ravivé la flamme des expressions "pays des droits de l'homme" ou "pays des Lumières" parfois bien galvaudées... Ce n'est pas si souvent que cela m'arrive.Pendant trois ans, le colonel Émeraux a été le patron de l'OCLCH (Office Central de Lutte contre les Crimes contre l'Humanité). Quel service peut être plus indispensable que celui-ci ? Et pourtant, ils sont peu nombreux à en faire partie. Las, c'est toujours mieux que rien, et à la lecture de ce livre, la France, avec quelques-uns de ses voisins et alliés européens comme l'Allemagne, semble bien seule à s'en préoccuper encore, quand d'autres comme la Chine ou la Russie passent leur temps à faire valoir leur véto au conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher les poursuites contre Bachar El-Assad. C'est un livre complet que nous livre là Eric Emeraux, entre considérations personnelles et théoriques sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité, explications techniques (pas toujours faciles à suivre pour un non initié) et étude concrète de cas qu'il a eu à traiter en Bosnie, au Rwanda, au Libéria et en Syrie. C'est sans conteste la partie la plus passionnante, mais aussi la plus éprouvante de l'ouvrage. Lorsqu'un génocide a lieu, c'est que toute l'humanité a failli. Les crimes contre l'humanité sont par définition irréparables, mais les gendarmes de l'OCLCH s'attachent à réparer ce qui peut encore l'être. Parce que la...
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  • Bazart 30/12/2020
    Institutions internationales, ONG, Cour pénale, renseignement français et bien d'autres travaillent de concert avec l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), où à officié le colonel Eric Emeraux, jusque tout récemment. Ce responsable de cette petite unité de gendarmerie nationale a, pendant plusieurs années, coordonné la traque de génocidaires et criminels de guerre depuis Paris. Dans La traque est mon métier, il dévoile en détail les filatures, les surveillances téléphoniques, les interpellations et les auditions de ces criminels de guerre recherchés pour des faits de la plus haute gravité. Comment traque-t-on les criminels de guerre ? comment devient on un genocidaire ? Quels en sont les mécanismes ? Autant de questions abordées dans ce passionnant essai qui se lit comme un thriller et qui met en lumière une mission aussi méconnue qu'indispensable.
  • Scribe 24/11/2020
    La traque est mon métier Colonel Eric Emeraux Un officier de Gendarmerie, sur les traces des criminels de guerre c'est un livre que je ne pouvais pas ne pas avoir lu et je peux vous dire que je l'ai dévoré en quelques soirées. Ce livre n'est pas un roman, c'est l'histoire d'une galaxie composée de gendarmes, policiers, magistrats, assistants spécialisés, travailleurs humanitaires, psychologues, journalistes, membres d'ONG , chercheurs de preuves, plaidoyers ou lanceurs d'alerte, membres des organisations internationales . Tous agissent pour dénoncer, prouver, juger, réparer ou tenter de réparer par la justice, le pardon et la réconciliation. Leurs cibles des personnes suspectes de génocides, de crimes de guerre et contre l'humanité, qui tentent de se faire oublier, en se construisant une nouvelle vie sur notre territoire, dit il. Qu'elles soient nationalisées ou exclues du droit d'asile, elles doivent être démasquées et jugées pour que notre patrie celle des droits de l'homme, ne soit jamais le refuge de ces criminels. Il s'agit poursuit-il de préserver notre droit d'asile, afin qu'uniquement ceux qui le méritent soient protégés dite vous. Depuis des années en toute discrétion L'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité créé en 2013 met en œuvre pour pister les auteurs de ces atrocités. Bosnie-Herzogovine, Rwanda, Libéria Syrie c'est en suivant le pas de ces enquêteurs professionnels aguerris , hommes et femmes animés d'une même conviction : quels que soient le crime, le bourreau, l'époque, la Justice doit être à l’œuvre. Contrairement à certaines idées reçues dit le Colonel Eric Emeraux c'est au profit de la justice Française que les enquêtes qui concernent les crimes internationaux les plus graves sont diligentées et ensuite, seulement au profit de la justice pénale internationale ou de justices étrangères au titre de l'entraide judiciaire. Vous serez témoin du quotidien des enquêteurs à Paris, mais aussi sur le terrain, confrontés à l'insoutenable et l'indicible à la poursuite de ces criminels qui peuvent avoir agi dans un contexte de guerre civile, de génocide, ou d'agissement pour un état. Qui peuvent avoir été capturé ou en fuite, Vous serez confrontés aux massacres de masse aux exécutions sommaires aux tortures dont les récits de ces survivants dépassent l'entendement. Sans voyeurisme sur les atrocités énoncées, vous appréhenderez auprès de ces hommes et ces femmes de l' OCLCH bien qu’éloignés de la scène des faits, de leur commission, la difficulté humaine et psychologique de leur travail pour rechercher laborieusement à reconstituer les faits dans sa plus cruelle vérité. Vous penserez longtemps lorsque vous aurez refermé ce livre à Lejla la Bosniaque, Désirée la Rwandaise Tutsi, à Darius à Steve libériens, mais aussi à Nazim le Syrien. Pour chaque dossier le Colonel Eric Emeraux, vous conduit au cœur de l'enquête, au cœur du système mis en place pour rechercher et confondre les auteurs de ces crimes, au cœur du recueil de la parole des témoins survivants au cœur du processus judiciaire et extra-judiciaire avec une fine analyse des comportements humains que ce soit ceux des auteurs des faits, que des victimes, que des instances policières et de coopérations internationales. Tenu comme un agenda vous suivrez ces enquêtes au jour le jour voir à l'heure. Un livre essentiel sur le travail effectué en toute discrétion par des hommes et des femmes qui méritent notre plus grand respect. Merci à vous mon Colonel Eric Emeraux de ces témoignages forts et édifiants toujours d'actualité avec ces massacres organisés, ces viols collectifs, ces transferts forcés de population dont les derniers épisodes en date, l'Etat islamique ou les massacres des Rohingas n'échappent ni à la règle, ni à la mécanique morbide. Bien à vous. La traque est mon métier Colonel Eric Emeraux Un officier de Gendarmerie, sur les traces des criminels de guerre c'est un livre que je ne pouvais pas ne pas avoir lu et je peux vous dire que je l'ai dévoré en quelques soirées. Ce livre n'est pas un roman, c'est l'histoire d'une galaxie composée de gendarmes, policiers, magistrats, assistants spécialisés, travailleurs humanitaires, psychologues, journalistes, membres d'ONG , chercheurs de preuves, plaidoyers ou lanceurs d'alerte, membres des organisations internationales . Tous agissent pour dénoncer, prouver, juger, réparer ou tenter de réparer par la justice, le pardon et la réconciliation. Leurs cibles des personnes suspectes de génocides, de crimes de guerre et contre l'humanité, qui tentent de se faire oublier, en se construisant une nouvelle vie sur notre territoire, dit il. Qu'elles soient nationalisées ou exclues du droit d'asile, elles doivent être démasquées et jugées pour que notre patrie celle des droits de l'homme, ne soit jamais le refuge de ces criminels. Il s'agit poursuit-il de préserver notre droit d'asile, afin qu'uniquement ceux qui le méritent soient protégés dite vous. Depuis des années en toute discrétion L'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité créé en 2013 met en œuvre pour...
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