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La viande des chiens le sang des loups
Date de parution : 10/11/2016
Éditeurs :
12-21

La viande des chiens le sang des loups

Date de parution : 10/11/2016
« J'avais vu tout ça dans cette môme et j'aurais aimé être comme elle.
Mais on peut s'écorcher autant qu'on veut, on change pas la viande dont on est fait. »
1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l’enfant, le sien, celui qu’il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l’importance des... 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l’enfant, le sien, celui qu’il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l’importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du... 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l’enfant, le sien, celui qu’il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l’importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du regard depuis un bon moment. Dans les soubresauts réguliers du wagon, celui qui avait échappé aux séquelles physiques de la Grande Guerre tombe sous la sauvagerie des coups de stylet.
 
2015. Rory est un vieux chien sans plus de collier qui a fui Paris la grise pour un coin paumé de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Lui et ses velléités d’auteur qui n’a jamais réussi à se faire publier, lui qui hait les débuts, qui ne sait jamais par où commencer, va raconter une histoire dingue de tendresse et de cruauté, une histoire d’humanité brute qui lui est arrivée.
Tout commence le jour où, en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec un rôdeur en train de mettre à sac son salon. Une fille surgit alors comme une furie et séquestre l’espace de sa présence. Le type se suicide. Cette fille, c’est Lupa, sorte de femme-enfant sortie des bois qui fait irruption dans la vie de Rory pour lui redonner la sensation d’exister. D’où vient-elle ? Qui sont ceux qui la traquent ? Est-elle la chasse gardée d’une confrérie d’illuminés ? Et que vient faire Rory dans cette histoire ? Lui qui cultive gentiment sa misanthropie depuis une décennie va devoir revoir sa copie.
Dans ce roman en forme de conte initiatique noir, il est question des origines dont on ne se détache jamais, d’emprise psychologique et physique, de disparitions, d’animaux et d’hommes, de valeurs fondamentales qu’il est temps de remettre au goût du jour… D’humanité prise à la gorge et qui ne demande qu’à se défaire de ses liens.
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EAN : 9782823845426
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823845426
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tinbapakk 01/10/2023
    Misha Halden. Derrière ce pseudonyme se cache en fait Justine Niogret. Et quand on a déjà lu de ses bouquins, ça crève les yeux. Son style, sa patte est bien là. C'est noir. Sale. Poisseux. Brutal. Peut-être un peu plus brut que dans ses autres romans (que j'ai presque tous lus). C'est l'histoire d'un type un peu bourru, triste, misanthrope, écrivain +/- raté (mais qui a essayé), qui vit avec ses chats et son potager loin de la civilisation. Un jour, il retrouve un gars chez lui, menaçant, qui cherche quelqu'un. Puis une femme débarque, que le gars semble tellement craindre qu'il finit par se faire sauter le caisson sur le tapis. C'est assez court, ça commence rapidement, ça termine rapidement, ça se lit bien. Par certains aspects, le côté brut, les événements qui se succèdent sans discontinuer, on pourrait penser que ça manque d'un peu de profondeur, mais pas vraiment. Ya des passages super bien écrits, et même touchants, qui "rayonnent" dans le bouquin. Bref c'était sympa à lire. De toute façon, même dans ses livres que j'ai le moins apprécié (ce qui n'est pas le cas de celui-ci), ça fait toujours un peu plaisir de lire du Niogret :)
  • MonsieurLoup 02/09/2021
    Un intrus chez soi, une fille qui débarque et on se retrouve avec un mort sur son tapis. Le début des emmerdes. Comme pour respecter la tradition du roman noir avec un homme bourru un peu connard et gueule cassée, l'autrice en fait un peu trop dans le style pour coller au cliché. Mais plus on avance et plus on comprend que ça fait partie du personnage : c'est une façade. Quand vient le déclic pour Rory, pour nous, tout se délie. C'est aussi une histoire de secte qui œuvre dans l'ombre pour tenir les rênes du pouvoir, et qui envoie leur bras armé quand le sang est nécessaire, une créature vieille de plusieurs siècles. Un truc trop dingue pour être vrai. Un truc qu'une fille te raconte, persuadée que c'est son histoire. Une histoire de folle. La vérité à démêler de la légende, s'il en reste encore quelque chose. Autre que de la poussière et de vieux os enfouis sous une stèle. C'est une histoire de rage qui bande les muscles, qui couve dans ce corps, mi-louve mi-femme, du genre qu'on a dans la peau, qui s'incruste dans la chair comme une brûlure à l'acide. Et nous, pauvre gland un peu loser, on suit comme un gentil toutou. Rien qu'un chien qui est allé se nicher dans un coin paumé, loin des gens, terré comme une bête blessée, pour mieux se lover dans sa lâcheté, son inaction, passif, une laisse autour du cou, à végéter en faisant pousser ses courges. Mais hé, un animal, ça mue. Ça se dépouille de ses peaux, mortes, ça se débarrasse des apparences et ça louvoie pour trouver sa vraie forme. Sa sincérité propre. Le style, c'est du Justine Niogret tout craché, avec ces fulgurances stylistiques sublimes et ces scènes parfaitement saisissantes. Tout comme le personnage de Lupa et de l'Archer. Et cette intimité creusée, ces questionnements, qui font vibrer quelque chose dans notre intérieur. On peut changer le nom sur le collier, apposer un pseudo sur une couverture, on reconnaît la bête dessous, elle crie son nom à chaque ligne. L'autrice est toujours sur le fil du rasoir dans sa narration, mais ça mord, ça tranche dans la chair et ça saigne, ça laisse un goût cuivré sur la langue, on en a plein la gueule, et on se rend compte qu'on aime ça. On en redemande même. C'est noir de terre et de nuit, rouge poisseux de sang et de l'intérieur vif des choses. Et c'est bon, putain.Un intrus chez soi, une fille qui débarque et on se retrouve avec un mort sur son tapis. Le début des emmerdes. Comme pour respecter la tradition du roman noir avec un homme bourru un peu connard et gueule cassée, l'autrice en fait un peu trop dans le style pour coller au cliché. Mais plus on avance et plus on comprend que ça fait partie du personnage : c'est une façade. Quand vient le déclic pour Rory, pour nous, tout se délie. C'est aussi une histoire de secte qui œuvre dans l'ombre pour tenir les rênes du pouvoir, et qui envoie leur bras armé quand le sang est nécessaire, une créature vieille de plusieurs siècles. Un truc trop dingue pour être vrai. Un truc qu'une fille te raconte, persuadée que c'est son histoire. Une histoire de folle. La vérité à démêler de la légende, s'il en reste encore quelque chose. Autre que de la poussière et de vieux os enfouis sous une stèle. C'est une histoire de rage qui bande les muscles, qui couve dans ce corps, mi-louve mi-femme, du genre qu'on a dans la peau, qui s'incruste dans la chair comme une brûlure à l'acide. Et nous, pauvre gland un peu loser, on suit...
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  • Nirmala 18/12/2020
    Les gens dans cette histoire ils ont l'air d'être fracassés, mal recollés, broyés et pour finir abandonnés dans le bas coté. Rorry et sa façon de se voir, puis sa façon aussi de voir ce monde, ça m'a remué, ça m'a bousculé. Cette sombre histoire m'a foutu le blues pour des jours et des jours. C'est entre la fascination et la peur de se reconnaitre la dedans. C'est redoutable. Si Justine NIOGRET en ressort un demain de bouquin, je pourrai pas m'empêcher de replonger dedans.
  • collectifpolar 20/10/2020
    Enorme coup de coeur pour ce bouquin hors norme et difficile à résumé : 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l'enfant, le sien, celui qu'il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l'importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du regard depuis un bon moment. Dans les soubresauts réguliers du wagon, celui qui avait échappé aux séquelles physiques de la Grande Guerre tombe sous la sauvagerie des coups de stylet. 2015. Rory est un vieux chien sans plus de collier qui a fui Paris la grise pour un coin paumé de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Lui et ses velléités d'auteur qui n'a jamais réussi à se faire publier, lui qui hait les débuts, qui ne sait jamais par où commencer, va raconter une histoire dingue de tendresse et de cruauté, une histoire d'humanité brute qui lui est arrivée. Tout commence le jour où, en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec un rôdeur en train de mettre à sac son salon. Une fille surgit alors comme une furie et séquestre l'espace de sa présence. Le type se suicide. Cette fille, c'est Lupa, sorte de femme-enfant sortie des bois qui fait irruption dans la vie de Rory pour lui redonner la sensation d'exister. D'où vient-elle ? Qui sont ceux qui la traquent ? Est-elle la chasse gardée d'une confrérie d'illuminés ? Et que vient faire Rory dans cette histoire ? Lui qui cultive gentiment sa misanthropie depuis une décennie va devoir revoir sa copie. Dans ce roman en forme de conte initiatique noir, il est question des origines dont on ne se détache jamais, d'emprise psychologique et physique, de disparitions, d'animaux et d'hommes, de valeurs fondamentales qu'il est temps de remettre au goût du jour... D'humanité prise à la gorge et qui ne demande qu'à se défaire de ses liens. Une écriture abrupte, très personnelle, un style poignant, direct mais parfois haché qui restituent à ce roman une atmosphère incroyable pesante, lourde, oppressante pour ce qui semble être avant tout une histoire d'amour. Mais on le sais " les histoire d'amour finissent mal en général". Et puis il y a aussi en toile de fond le métier d'écrivain mais aussi le mal-être des auteurs , ou encore comment écrire le réel à travers la fiction. Bref une histoire complexe qui vous emporte irrémédiablement avec elle. Un sacré bon bouquin impossible à analyser aussi. Mais un vous le disez un pur coup de coeur. Ah oui dernière chose.... Derrière Misha Halden se cache Justine Niogret, si, si ! Enorme coup de coeur pour ce bouquin hors norme et difficile à résumé : 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l'enfant, le sien, celui qu'il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l'importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du regard depuis un bon moment. Dans les soubresauts réguliers du wagon, celui qui avait échappé aux séquelles physiques de la Grande Guerre tombe sous la sauvagerie des coups de stylet. 2015. Rory est un vieux chien sans plus de collier qui a fui Paris la grise pour un coin paumé de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Lui et ses velléités d'auteur qui n'a jamais réussi à se faire publier, lui qui hait les débuts, qui ne sait jamais par où commencer, va raconter une histoire dingue de tendresse et de cruauté, une histoire d'humanité brute qui lui est arrivée. Tout commence le jour où, en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec un rôdeur en train de mettre à sac son salon. Une fille surgit alors comme une furie et séquestre l'espace de...
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  • chrisylivres 03/06/2017
    Ça ressemble à la Belle et la bête réécrit par Stephen King. La Belle : elle a une peau très blanche, des yeux verts, « quelque chose entre l’eau et la mousse d’arbre. Un truc sombre, qui te donne envie de te noyer ». C’est Lupa ! La Bête : il est vraiment laid. « j’suis trop grand, j’suis moche, j’ai des pognes à écaler des tortues comme des œufs durs…. Une gueule de chien ». Comme dans les contes de fées, Lupa semble victime d’une malédiction. Les deux héros sont tous les deux prisonniers ; un de ses peurs et l’autre de mystérieuses personnes qui semble la garder et la craindre tout à la fois. Comme dans un conte de fées, il y a une morale : « est-ce qu’il faut vivre comme tout le monde pour avoir le droit d’exister ? » Ce livre est vraiment une bonne surprise.
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