La Vie contrariée de Louise

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Papiercrepon 16/10/2021

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  Un américain en Haute-Loire. Cette arrivée dans le village du Chambon-sur-Lignon est déroutante, tant pour les habitants que pour le lecteur. Les premières pages m’ont presque rebuté, au point que j’ai pensé abandonner le roman. Puis l’intrigue prend corps. La double intrigue même : la présence de l’américain va provoquer des tensions locales ; mais lui, petit-fils d’une villageoise, ne pense qu’à lever le voile sur ses origines. Dès lors me voilà ferrée. Terrée dans les lieux clos où se concentre la narration, le bar, l’hôtel, la cave. Touchée-coulée par le destin de Louise pendant la guerre, dans ce village devenu illustre pour avoir protégé de nombreux enfants juifs. Alors certes le roman est abrupt. Il n’a pas non plus la profondeur de « Pleine Terre ». Plus encore il se disperse : les événements du présent auraient pu laisser une place plus grande à ceux du passé. Mais c’est le cœur serré, vraiment serré, que je l’ai refermé.
• LISERON43 28/04/2021

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  La vie contrariée de Louise 28/04/2021 Corinne Royer La toile de fond du livre est le village du Chambon sur Lignon, village qui a reçu la distinction de « Juste parmi les nations » en raison du sauvetage de nombreux enfants juifs recueillis par les habitants durant l’occupation. Le temps du roman est l’époque actuelle, celle d’un américain James Nicholson qui se rend au Chambon pour faire la connaissance de sa grand-mère, Louise, et aussi le temps de l’occupation où nous ramène le journal tenu par Louise sur un cahier rouge. Ce roman dit l’auteur en préambule, n’a aucune prétention d’authenticité historique, même si certains personnages et certains faits ont existé. Plusieurs histoires s’entremêlent et s’entrecoupent, rendant la lecture plutôt agréable et le suspens plus vivace. Le début du livre se situe au moment où James arrive au village, mais sa grand-mère vient de mourir et seul son journal va lui permettre d’apprendre qui elle était. Louise a 17 ans quand elle entame son journal, elle est éprise d’un soldat allemand, Franz et donnera naissance au père de James, ce qui n’est révélé au lecteur qu’en toute fin. James se fait lire le journal par la belle Nina, l’amie de Pierre. L’histoire de Pierre se mèle au récit de la vie de Louise. Très épris de Nina mais persuadée qu’elle le trompe, alors que leurs rendez-vous consistent en une lecture à voix haute pour laquelle elle est rémunérée. Tout concourt à montrer que le village n’était pas particulièrement protégé, bien que sa situation sur le plateau aride et désolé entre Haute-Loire et Ardèche ait pu représenter une cache relativement sûre. Mais l’histoire qui est ici racontée montre que malheureusement le village eut son lot de drames et d’échec dans sa résistance à l’occupant nazi. Apparait aussi le personnage de Virginia Hall une des grandes espionnes de la seconde guerre mondiale qui a effectivement résidé et œuvré au Chambon à partir de juin 1944, comme opérateur radio et chef de commando. La vie contrariée de Louise 28/04/2021 Corinne Royer La toile de fond du livre est le village du Chambon sur Lignon, village qui a reçu la distinction de « Juste parmi les nations » en raison du sauvetage de nombreux enfants juifs recueillis par les habitants durant l’occupation. Le temps du roman est l’époque actuelle, celle d’un américain James Nicholson qui se rend au Chambon pour faire la connaissance de sa grand-mère, Louise, et aussi le temps de l’occupation où nous ramène le journal tenu par Louise sur un cahier rouge. Ce roman dit l’auteur en préambule, n’a aucune prétention d’authenticité historique, même si certains personnages et certains faits ont existé. Plusieurs histoires s’entremêlent et s’entrecoupent, rendant la lecture plutôt agréable et le suspens plus vivace. Le début du livre se situe au moment où James arrive au village, mais sa grand-mère vient de mourir et seul son journal va lui permettre d’apprendre qui elle était. Louise a 17 ans quand elle entame son journal, elle est éprise d’un soldat allemand, Franz et donnera naissance au père de James, ce qui n’est révélé au lecteur qu’en toute fin. James se fait lire le journal par la belle Nina, l’amie de Pierre. L’histoire de Pierre se mèle au...

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• photomum01 09/06/2019

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  Alors que son père est sur le point de mourir, James Nicholson découvre qu'il a une grand mère française, Louise Sorlin. C'est pourquoi "l'Américain" débarque un jour au Chambon-sur-Lignon, en Haute Loire, pour faire la connaissance de sa "grand mère de France". Mais cette rencontre n'aura jamais lieu car Louise s'est éteinte le matin même de cette visite, dans son lit de la maison de retraite. Ce décès n'est d'ailleurs pas le seul au sein de cet établissement depuis un certain temps. James s'était installé à l'hôtel One Toutou, où il a croisé Nina, serveuse à l'auberge. Il va l'engager pour un temps indéterminé afin qu'elle lui lise chaque soir un chapitre du texte contenu dans le petit carnet rouge retrouvé dans les affaires de Louise. Le journal de Louise, jeune fille, se passe durant la deuxième guerre mondiale alors que son village fait de la résistance face aux Ogres qui ont envahi la France. Il relate ses sentiments pour Franz, soldat allemand, devenu son petit ami ainsi que toutes les émotions ressenties par cette jeune fille qui n'est plus une enfant et pas encore tout à fait une femme, sa colère, ses doutes, son incompréhension, ses espoirs, son désespoir... Nina quant à elle a aussi un petit copain, Pierre, jeune homme devenu bègue et un peu étrange à la suite d'un accident. Celui ci voit d'un très mauvais oeil la relation qui s'installe entre sa petite amie et James, cet américain à la recherche de ses racines... Ce roman est un bel hommage aux Justes Parmi les Nations, qui ont fait de la résistance pour rendre la liberté à la nation française. L'intérêt du roman réside dans le coté documentaire sur ce village du Chambon-sur-Lignon, aux confins de La Haute Loire et de l'Ardèche, en terre protestante, qui a protégé un grand nombre de juifs, avec une grande générosité. C'est un roman à la fois intime et de mémoire. La forme du roman par contre est un peu déconcertante. L'histoire de cette grand mère inconnue annotée dans son carnet rouge se mêle à celle des personnages contemporains, traitant de thèmes intemporels tels que la stigmatisation, la culpabilité, le mensonge, l'exil... Et le lecteur s'y perd un peu parfois, d'ailleurs certains passages semblent sans grand intérêt. Néanmoins il permet de se plonger dans la mémoire de cette région hospitalière qui a offert asile à Virginia Hall ou Albert Camus entre autres. ( Et donne soudain envie de relire cet auteur, bien qu'il ne soit que citer dans le livre )... Alors que son père est sur le point de mourir, James Nicholson découvre qu'il a une grand mère française, Louise Sorlin. C'est pourquoi "l'Américain" débarque un jour au Chambon-sur-Lignon, en Haute Loire, pour faire la connaissance de sa "grand mère de France". Mais cette rencontre n'aura jamais lieu car Louise s'est éteinte le matin même de cette visite, dans son lit de la maison de retraite. Ce décès n'est d'ailleurs pas le seul au sein de cet établissement depuis un certain temps. James s'était installé à l'hôtel One Toutou, où il a croisé Nina, serveuse à l'auberge. Il va l'engager pour un temps indéterminé afin qu'elle lui lise chaque soir un chapitre du texte contenu dans le petit carnet rouge retrouvé dans les affaires de Louise. Le journal de Louise, jeune fille, se passe durant la deuxième guerre mondiale alors que son village fait de la résistance face aux Ogres qui ont envahi la France. Il relate ses sentiments pour Franz, soldat allemand, devenu son petit ami ainsi que toutes les émotions ressenties par cette jeune fille qui n'est plus une enfant et pas encore tout à fait une femme, sa colère, ses doutes, son incompréhension, ses espoirs, son désespoir... Nina quant à...

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• LightandSmell 08/07/2016

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  J’ai apprécié de retrouver le Chambon-sur-Lignon et de découvrir un peu mieux l’histoire de ce village qui protégea des milliers de réfugiés pendant la seconde guerre. J’ai en outre été intriguée par la plume de l’auteure qui est à la fois abrupte comme pour souligner la dureté de l’époque et à certains moments, plus douces comme pour rappeler que la lumière n’est jamais loin des ténèbres. Elle m’a semblé coller parfaitement à l’histoire. Je suis restée néanmoins sur ma faim, car l’histoire a pris une tournure à laquelle je ne m’étais pas attendue. La présentation de l’éditeur m’avait fait attendre un roman où le passé de Louise ne serait pas qu’une trame de fond mais l’intrigue principale. J’avais espéré en apprendre beaucoup sur cette dernière, découvrir de manière approfondie voire historique la vie dans ce village en pleine Seconde Guerre Mondiale. Je m’étais attendue à côtoyer les petits réfugiés que Louise et le village se sont évertués à sauver. Au final, si le passé de Louise est abordé et son lot de malheurs exprimé, je regrette qu’il soit dilué dans l’histoire des personnages du présent. Le fait que le livre soit assez court nuit, à mon sens, à l’intérêt du livre : en si peu de pages, Corinne Royer a essayé d’aborder tellement de thèmes que l’ensemble me laisse un goût d’inachevé. L’histoire de James Nicholson ne m’a pas émue ni intéressée, car elle est seulement effleurée. On saisit son besoin quasi viscéral de nouer avec sa propre histoire à travers celle de Louise mais on ne la ressent pas ; le personnage étant à peine ébauché. Je n’ai d’ailleurs eu aucune empathie pour ce personnage et sa quête d’identité. Enfin, j’ai eu l’impression d’être sur des montagnes russes avec des passages marqués quasiment par l’inertie et a contrario, des événements qui se déroulent très vite comme s’ils coulaient de source. Certains passages auraient largement mérité d’être développé mais nous revenons au principal point qui m’a chagrinée : le caractère trop succinct de l’ouvrage. En conclusion, La vie contrariée de Louise me laisse une impression mitigée : si l’idée de départ me semble très intéressante, le choix du format m’a paru quant à lui porter préjudice à son déroulement. Je pense que j’aurais apprécié ce livre s’il avait comporté plus de pages de manière à traiter convenablement chaque protagoniste.J’ai apprécié de retrouver le Chambon-sur-Lignon et de découvrir un peu mieux l’histoire de ce village qui protégea des milliers de réfugiés pendant la seconde guerre. J’ai en outre été intriguée par la plume de l’auteure qui est à la fois abrupte comme pour souligner la dureté de l’époque et à certains moments, plus douces comme pour rappeler que la lumière n’est jamais loin des ténèbres. Elle m’a semblé coller parfaitement à l’histoire. Je suis restée néanmoins sur ma faim, car l’histoire a pris une tournure à laquelle je ne m’étais pas attendue. La présentation de l’éditeur m’avait fait attendre un roman où le passé de Louise ne serait pas qu’une trame de fond mais l’intrigue principale. J’avais espéré en apprendre beaucoup sur cette dernière, découvrir de manière approfondie voire historique la vie dans ce village en pleine Seconde Guerre Mondiale. Je m’étais attendue à côtoyer les petits réfugiés que Louise et le village se sont évertués à sauver. Au final, si le passé de Louise est abordé et son lot de malheurs exprimé, je regrette qu’il soit dilué dans l’histoire des personnages du présent. Le fait que le livre soit assez court nuit, à mon sens, à l’intérêt du livre : en...

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• prune42 25/09/2015

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  James Nicholson, un Américain, se rend au Chambon-sur-Lignon, petit village de Haute Loire, car sa grand-mère est en train de mourir. Il arrive trop tard mais reçoit de sa part un cahier qui raconte son histoire, celle de Louise Sorlin pendant la guerre. Elle vivait au Chambon et était tombée secrètement amoureuse de Franz, un soldat allemand. Celui-ci lui révèle une prochaine rafle d'enfants Juifs cachés dans le village mais alors qu'ils sont censés être en sécurité, le lendemain ils ont disparu. Que s'est-il passé ? Louise est accusée par son père d'avoir collaboré avec l'ennemi, elle est rejetée par sa famille et accouchera seule d'un bébé qu'elle fera adopter peu après alors que Franz a disparu. Nina, qui travaille à l'hôtel où est descendu James Nicholson et qui est chargée de lui lire les mémoires de sa grand-mère, avouera t'elle à l'Américain ce qui est arrivé aux enfants ? La vie contrariée de Louise est un roman présenté par ma bibliothèque. Je l'ai choisi car j'aime beaucoup ce qui a trait à cette période de l'Histoire et je connais le village du Chambon-sur-Lignon qui n'est pas très loin de chez moi, célèbre car il a accueilli de très nombreux enfants Juifs durant la guerre (voir le film "La colline aux mille enfants"). Cependant j'ai été un peu déçue par ce roman car à l'intrigue principale se mélangent beaucoup d'histoires secondaires qu'il est parfois difficile de suivre. Certains passages sont aussi très violents et durs à lire. Corinne Royer utilise parfois un vocabulaire recherché, compliquant la lecture. Bref une page d'Histoire qui aurait dû me séduire mais m'a laissée une impression mitigée....James Nicholson, un Américain, se rend au Chambon-sur-Lignon, petit village de Haute Loire, car sa grand-mère est en train de mourir. Il arrive trop tard mais reçoit de sa part un cahier qui raconte son histoire, celle de Louise Sorlin pendant la guerre. Elle vivait au Chambon et était tombée secrètement amoureuse de Franz, un soldat allemand. Celui-ci lui révèle une prochaine rafle d'enfants Juifs cachés dans le village mais alors qu'ils sont censés être en sécurité, le lendemain ils ont disparu. Que s'est-il passé ? Louise est accusée par son père d'avoir collaboré avec l'ennemi, elle est rejetée par sa famille et accouchera seule d'un bébé qu'elle fera adopter peu après alors que Franz a disparu. Nina, qui travaille à l'hôtel où est descendu James Nicholson et qui est chargée de lui lire les mémoires de sa grand-mère, avouera t'elle à l'Américain ce qui est arrivé aux enfants ? La vie contrariée de Louise est un roman présenté par ma bibliothèque. Je l'ai choisi car j'aime beaucoup ce qui a trait à cette période de l'Histoire et je connais le village du Chambon-sur-Lignon qui n'est pas très loin de chez moi, célèbre car il a accueilli de très nombreux enfants...

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