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L'acteur qui voulait tuer Staline
Caroline Nicolas (traduit par)
Date de parution : 13/10/2016
Éditeurs :
Sonatine

L'acteur qui voulait tuer Staline

Caroline Nicolas (traduit par)
Date de parution : 13/10/2016
Entre Le Roi Lear et Inglourious Basterds, un premier roman de politique-fiction jubilatoire.
 
URSS, février 1953. Alors que les purges antisémites font rage, trois émissaires du gouvernement soviétique débarquent au beau milieu de la nuit chez le vieux Solomon Shimonovich Levinson, ancien acteur... URSS, février 1953. Alors que les purges antisémites font rage, trois émissaires du gouvernement soviétique débarquent au beau milieu de la nuit chez le vieux Solomon Shimonovich Levinson, ancien acteur du défunt théâtre yiddish de Moscou. À leur grande surprise, Solomon s’avère un adepte hors pair du close-combat et sa... URSS, février 1953. Alors que les purges antisémites font rage, trois émissaires du gouvernement soviétique débarquent au beau milieu de la nuit chez le vieux Solomon Shimonovich Levinson, ancien acteur du défunt théâtre yiddish de Moscou. À leur grande surprise, Solomon s’avère un adepte hors pair du close-combat et sa réaction est aussi inattendue que douloureuse.
En fuite, notre homme imagine la solution qui lui permettrait d’arranger ses affaires, et par la même occasion celles de son pays : en finir avec Staline. Il décide donc de réunir un petit groupe d’acteurs et d’intellectuels dans le but d’assassiner le « petit père des peuples ».
Il faut dire que depuis quelque temps déjà ce dernier a sombré dans la folie. Le complot juif fait à nouveau la une des journaux. On parle de convois de déportés juifs vers la Sibérie, d’un nouvel holocauste. Solomon, entouré d’un médecin, d’une femme et d’un ingénieur noir américain, arrivera-t-il à mener sa mission à bien ? Le 5 mars 1953, Joseph Staline meurt officiellement des suites d’une hémorragie cérébrale. Que s’est-il réellement passé ?
 
Le genre pourtant éprouvé du roman historique est parcouru d’un nouveau frisson. Avec un récit Iconoclaste, anachronique, provocateur, Paul Goldberg bouleverse en effet avec une audace inédite et un humour ravageur les fondamentaux du genre et nous offre une remarquable réflexion sur notre monde doublée d’un rare plaisir de lecture.
 
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EAN : 9782355845208
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355845208
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cvd64 08/11/2019
    Roman, pièce de théâtre, Paul Goldberg a écrit ses premières pages alors qu'il est encore enfant . c'est suite à la lecture d'une légende urbaine , aux souvenirs biens réels et aux 'histoires et contes racontées par son grand-père qu'il va créer l'Acteur qui voulait tuer Staline. humour noir, humour juif, ironie, caricature, des ingrédients qui rendent l'écriture récréative mais où on se perd parfois.
  • sevm57 11/04/2017
    L'acteur qui voulait tuer Staline, c'est Levinson. Venant d'échapper à une rafle et comprenant ce qui est en train de tramer à plus grande échelle contre les juifs de Russie, il en déduit que le seul moyen d'empêcher Staline de commettre un génocide est de le tuer avec l'aide de quelques uns de ses amis tout aussi originaux et hauts en couleurs que lui. Je suis assez partagée au moment d'écrire la critique de ce livre. J'ai adoré le début, je me suis enlisée au milieu et la fin n'a pas réussi à compenser ce sentiment bizarre d'être passée à côté de quelque chose. Il y a cependant des passages excellents et surtout une galerie de personnages mémorables. A découvrir.
  • encoredunoir 11/12/2016
    Américain d’adoption, Paul Goldberg a quitté l’URSS à quatorze ans riche d’histoires sur la Révolution russe, la Grande guerre patriotique ou le complot des blouses blanches récoltées auprès de son grand-père ainsi qu’il l’explique dans la postface de L’Acteur qui voulait tuer Staline. Il aura fallu quarante ans à ce journaliste d’investigation pour que ces anecdotes glanées durant son enfance prennent la forme d’un roman. L’acteur du titre est Levinson. Membre d’une troupe de théâtre yiddish, il est par ailleurs un vétéran de la Révolution de 1917 et de la Grande guerre patriotique contre les Allemands, conflits durant lesquels il a fait montre d’un grand courage et surtout d’une capacité exceptionnelle à tuer. C’est ce dont ne vont pas vraiment avoir le temps de s’apercevoir les soldats venus l’arrêter dans son appartement communautaire un soir de février 1953. Avec trois cadavres sur les bras, le vieil acteur encore alerte regroupe autour de lui compagnons de routes et anciens camarades de lutte pour dissimuler les corps et porter la contre-attaque. Car, ainsi que ne va pas tarder à s’apercevoir cet équipage d’acteurs, vétérans, médecins ou ingénieur noir américain converti au marxisme, Staline a décidé de purger l’URSS de ses juifs et le complot des blouses blanches n’était que le point de départ et le prétexte à une extermination massive. Pour eux, une seule solution : tuer Staline. De ce point de départ pour le moins original, Paul Goldberg tire un ouvrage qui tient à la fois de la réflexion philosophique, du roman historique, du roman noir et de la farce politique. Un éclectisme qui fait de L’Acteur qui voulait tuer Staline un roman séduisant mais aussi, parfois, tend à l’affaiblir en le rendant certainement un peu trop bavard, au risque de faire perdre le fil au lecteur. Réserve qui n’ôte cependant pas au roman de Goldberg son intérêt. D’abord parce qu’on y voit en filigrane le fonctionnement absurde d’un régime autoritaire qui dissimule bien mal ses exactions avec l’assurance que personne n’aura l’idée de relever les incohérences des alibis : « -Zeitlin a été exécuté en 1938, dit Lewis, dont la mémoire a aussi de la place pour les statistiques de la terreur. Et sa mère ? -Morte de façon mystérieuse en 1942. La plupart des gens qui se font sauter la cervelle ne peuvent pas s’empêcher de laisser un pistolet près d’eux… -Pas elle ? -Non. Et son mot d’adieu était une copie carbone. » Ensuite, parce que la manière dont Goldberg intervient dans son récit, notamment pour éclairer des points de langue, est bien souvent amusante et renforce l’impression d’écouter un conte au coin du feu. Conte cruel et chargé d’humour noir où les situations rocambolesques le disputent à la tragédie, L’Acteur qui voulait tuer Staline n’est certainement pas parfait, mais il est audacieux et sincère. Pour cela, il vaut que l’on s’y intéresse. Américain d’adoption, Paul Goldberg a quitté l’URSS à quatorze ans riche d’histoires sur la Révolution russe, la Grande guerre patriotique ou le complot des blouses blanches récoltées auprès de son grand-père ainsi qu’il l’explique dans la postface de L’Acteur qui voulait tuer Staline. Il aura fallu quarante ans à ce journaliste d’investigation pour que ces anecdotes glanées durant son enfance prennent la forme d’un roman. L’acteur du titre est Levinson. Membre d’une troupe de théâtre yiddish, il est par ailleurs un vétéran de la Révolution de 1917 et de la Grande guerre patriotique contre les Allemands, conflits durant lesquels il a fait montre d’un grand courage et surtout d’une capacité exceptionnelle à tuer. C’est ce dont ne vont pas vraiment avoir le temps de s’apercevoir les soldats venus l’arrêter dans son appartement communautaire un soir de février 1953. Avec trois cadavres sur les bras, le vieil acteur encore alerte regroupe autour de lui compagnons de routes et anciens camarades de lutte pour dissimuler les corps et porter la contre-attaque. Car, ainsi que ne va pas tarder à s’apercevoir cet équipage d’acteurs, vétérans, médecins ou ingénieur noir américain converti au marxisme, Staline a décidé de purger l’URSS de ses juifs et...
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