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L'auberge rouge et autres récits criminels
Roger Martin (préface de)
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
Archipoche

L'auberge rouge et autres récits criminels

Roger Martin (préface de)
Date de parution : 01/10/2020
Une anthologie qui réunit les quatre romans criminels d’Honoré de Balzac, mettant en lumière un aspect peu fréquenté de son œuvre.
Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant... Comment ne pas voir un récit noir dans L’Auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Prosper Magnan, échafaudant un meurtre en... Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant... Comment ne pas voir un récit noir dans L’Auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Prosper Magnan, échafaudant un meurtre en public... pour découvrir le lendemain même que sa victime hypothétique a été assassinée? De même pour La Grande Bretèche, nouvelle... Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant... Comment ne pas voir un récit noir dans L’Auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Prosper Magnan, échafaudant un meurtre en public... pour découvrir le lendemain même que sa victime hypothétique a été assassinée? De même pour La Grande Bretèche, nouvelle qui met en scène une femme soupçonnée d’adultère par son mari, au point de lui faire commettre l’irréparable. Quant à La Vendetta, ce bref roman raconte le tragique destin de Ginevra, jeune fille corse qui brave l’interdit paternel pour épouser celui dont elle ignore... qu’il est un ennemi de la famille. Enfin, Une ténébreuse affaire s’inspire d’un fait divers historique du Premier Empire, l’enlèvement mystérieux d’un sénateur averti d’un complot ourdi par Fouché contre Napoléon. Outre la capacité de Balzac à jouer de l’enquête et du mystère, cette anthologie révèle la virtuosité avec laquelle il combine histoire et politique, roman sentimental et étude de mœurs, enquête policière et suspense judiciaire.
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EAN : 9782377358441
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 345
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377358441
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 345
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ingannmic 16/05/2022
    Si le titre de ce recueil peut surprendre -Balzac se serait frotté au polar ?!-, tout doute s’évapore d’emblée à la lecture de son premier texte : la manière d’introduire les personnages, d’énoncer certaines de leurs caractéristiques propres à faire naître chez le lecteur des images précises et concrètes, les descriptions détaillées de leur environnement, de leurs interactions, confirment que nous sommes bien en présence de la plume balzacienne. "L’auberge rouge" propose une intrigue à plusieurs niveaux : un drame du passé rapporté par le narrateur dans un premier récit y est suivi de la relation d'un autre drame qui en résulte quelques années plus tard. Le premier est évoqué à l’occasion d’un repas par Hermann, un "bon, gros et cordial" allemand qui au moment des guerres napoléoniennes, fut incarcéré par les français à la prison d’Andernach. C’est là qu’il rencontra Prosper Magnan, jeune étudiant en médecine originaire de Beauvais, envoyé sur le front avec un de ses camarades. A l’occasion d’une étape nocturne à l’auberge de la bourgade, les deux jeunes gens partagèrent leur chambre avec un négociant transportant une petite fortune, qui fut assassiné dans la nuit. Prosper Magnan, innocent mais se défendant mal, fut jugé coupable et exécuté. Cette triste histoire est pour le narrateur à l’origine d’une tragédie née d’un insoluble dilemme, puisqu’il tombe amoureux de la fille du véritable coupable -dont le lecteur connait d’emblée l’identité-. Déchiré entre amour et conscience, il se refuse à un mariage qui le ferait profiter d’une fortune qu’il sait tâchée de sang et d’infamie… La crise de conscience de son héros est l’occasion pour Balzac de questionner avec un humour cynique sur la pertinence de ce sentiment de probité qui le culpabilise et l’empêche de s’accomplir, mais ne le torture pas suffisamment pour agir dans le sens d’une véritable réparation de l’injustice que le hasard a malheureusement porté à sa connaissance. "La vendetta", tragédie à la Roméo et Juliette version corse, débute lorsque Bartholoméo di Piombo, originaire du même village que Napoléon, vient chercher refuge à Paris auprès du Consul après avoir tué tous les membres d’une famille rivale. Il est accompagné de sa femme et de leur fille Ginevra. Quinze ans plus tard, Bartoloméo, farouche défenseur de Bonaparte (exilé depuis un an à l’ile d’Elbe), est dorénavant le riche baron di Piombo, et Ginevra est devenue une belle jeune fille altière et rebelle, que jalousent ses camarades de l’atelier de dessin où elle démontre l’un de ses multiples talents. C’est là qu’elle fait la connaissance d’un jeune homme que dissimule le maître des lieux, un proscrit partisan de l’Empire poursuivi par le nouveau gouvernement monarchiste. Une rencontre à l’origine d’un amour interdit, et d’une intrigue que l’excessive intransigeance paternelle fait basculer dans le mélodrame, sur fond de haine et de trahison, de mort et de misère… J’enchaîne sur le dernier texte du recueil (je reviendrai en fin de billet sur le troisième), "Une ténébreuse affaire" -en réalité un roman à part entière-, parce que l’Histoire de cette première partie du XIXème siècle y joue aussi un rôle primordial. Il est d’ailleurs inspiré d’un véritable fait divers historique. C’est aussi un récit romanesque à souhait, pimenté d’épisodes rocambolesques et énigmatiques, qui se lit comme roman policier, où il est question d’espionnage et de complot politique… Les héros -dans les deux sens du terme- du roman sont des aristocrates aux convictions royalistes. Ils ont perdu une partie de leur fortune et de leur prestige au moment de la Terreur, souvent au profit d’opportunistes enrichis grâce à de douteux arrangements. Laurence de Cinq-Cygne est le symbole de cette aristocratie bafouée mais toujours fière et combative. Elle est belle, courageuse et rebelle, et ne pense qu’au renversement de Bonaparte, à qui elle doit l’exil de ses cousins de Hauteserre et des Simeuse, frères jumeaux dont elle est amoureuse. Lorsqu’ils parviennent à rentrer clandestinement en France, elle les met à l’abri, en attendant qu’ils bénéficient de la clémence de Napoléon. Mais ils sont bientôt l’objet d’une machination vengeresse, accusés à tort d’avoir ourdi l’enlèvement d’un sénateur averti d’un complot ourdi par Fouché contre l’Empereur. On se laisse porter sans peine par l’intrigue à rebondissements, malgré un contexte politique dont les subtilités nous échappent parfois. Je termine donc avec le troisième texte du recueil, "La grande Bretèche", qui en est aussi le plus court, et peut-être mon préféré. Sur les bords du Loir, à une centaine de pas de Vendôme, une maison à l’abandon, à l’étrange beauté malgré son état de grande déréliction, suscite la curiosité du narrateur. Il apprend qu’elle était la demeure de feue la comtesse de Merret, dont le testament ordonne de la laisser en l’état pendant les cinquante ans suivant sa mort. Il découvrira la raison de cette curieuse volonté à force de questionner Rosalie, l’ancienne servante de la comtesse, et une histoire cruelle, délicieusement horrifique pour le lecteur, inspirée d’une idée de vengeance machiavélique. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce recueil très vivant.Si le titre de ce recueil peut surprendre -Balzac se serait frotté au polar ?!-, tout doute s’évapore d’emblée à la lecture de son premier texte : la manière d’introduire les personnages, d’énoncer certaines de leurs caractéristiques propres à faire naître chez le lecteur des images précises et concrètes, les descriptions détaillées de leur environnement, de leurs interactions, confirment que nous sommes bien en présence de la plume balzacienne. "L’auberge rouge" propose une intrigue à plusieurs niveaux : un drame du passé rapporté par le narrateur dans un premier récit y est suivi de la relation d'un autre drame qui en résulte quelques années plus tard. Le premier est évoqué à l’occasion d’un repas par Hermann, un "bon, gros et cordial" allemand qui au moment des guerres napoléoniennes, fut incarcéré par les français à la prison d’Andernach. C’est là qu’il rencontra Prosper Magnan, jeune étudiant en médecine originaire de Beauvais, envoyé sur le front avec un de ses camarades. A l’occasion d’une étape nocturne à l’auberge de la bourgade, les deux jeunes gens partagèrent leur chambre avec un négociant transportant une petite fortune, qui fut assassiné dans la nuit. Prosper Magnan, innocent mais se défendant mal, fut jugé coupable et exécuté. Cette triste...
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  • Florel 19/11/2020
    Quatre nouvelles. Trois très agréables, une plus ennuyeuse. Ce n’est pas si mal quand on sait le mal que j’ai avec Balzac. Au fond, ce livre confirme ce que je me doutais depuis longtemps après ma lecture de Vendetta (aussi présente dans ce livre), de Balzac je n’aime que les textes courts qui laissent peu de place aux très grandes descriptions. La quatrième nouvelle, Une ténébreuse affaire, en possède plus que les autres, ceci explique en partie pourquoi je n’ai pas accroché. La présence de trop de personnage dès l’entrée du récit a fait le reste. Ces nouvelles simples dans leur ensemble (sauf la quatrième), montre de Balzac son imagination. Ces nouvelles nous font en effet passer du meurtre cupide à la vengeance clanique, en passant par la passion assassine et le fait divers. Bien que je n’aie pas accroché à la dernière nouvelle, ces nouvelles nous montrent également le talent de Balzac à s’adapter à son support. On peut effectivement saluer la réussite de l’auteur de faire passer tant d’émotion, d’évènement, en si peu de pages. Lui qui habituellement se sentait obligé d’écrire des tartines pour immerger son lecteur dans son univers, avec ce livre on remarque qu’il savait faire sans. Ca réconcilie un peu avec l’écrivain. Un petit salut posthume à l’auteur pour ses écrits sans trop d'alourdissement littéraire, et merci à Babelio et aux éditions Archipoche.Quatre nouvelles. Trois très agréables, une plus ennuyeuse. Ce n’est pas si mal quand on sait le mal que j’ai avec Balzac. Au fond, ce livre confirme ce que je me doutais depuis longtemps après ma lecture de Vendetta (aussi présente dans ce livre), de Balzac je n’aime que les textes courts qui laissent peu de place aux très grandes descriptions. La quatrième nouvelle, Une ténébreuse affaire, en possède plus que les autres, ceci explique en partie pourquoi je n’ai pas accroché. La présence de trop de personnage dès l’entrée du récit a fait le reste. Ces nouvelles simples dans leur ensemble (sauf la quatrième), montre de Balzac son imagination. Ces nouvelles nous font en effet passer du meurtre cupide à la vengeance clanique, en passant par la passion assassine et le fait divers. Bien que je n’aie pas accroché à la dernière nouvelle, ces nouvelles nous montrent également le talent de Balzac à s’adapter à son support. On peut effectivement saluer la réussite de l’auteur de faire passer tant d’émotion, d’évènement, en si peu de pages. Lui qui habituellement se sentait obligé d’écrire des tartines pour immerger son lecteur dans son univers, avec ce livre on remarque qu’il savait faire sans....
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  • Apikrus 11/11/2020
    En préface, l'éditeur s'emploie à montrer que ces récits appartiennent au genre 'policier'. Après lecture, je n'en suis pas persuadé, malgré la présence de la plupart des ingrédients du genre : assassinats, quête d'explications… Mais peu importe la qualification, c'est le contenu qui compte. L'écriture de Balzac est toujours soignée, claire, et agréable à lire. Les nombreuses descriptions des lieux et personnages sont très précises ; mais quelques-unes étaient dispensables, faisant traîner l'histoire en longueur. Dans L'Auberge_rouge, un meurtre est commis. Quelques indices semblent désigner un coupable idéal, mais les apparences peuvent-être trompeuses… * La_Grande_Bretèche est aussi le nom d'un lieu, et le théâtre d'un crime horrible. Il est simplement dommage que l'on puisse si peu y croire. Dans La_Vendetta, la stupidité du code de l'honneur corse me semble mise en évidence, même si tel n'était peut-être pas le propos de l'auteur. Selon moi l'intérêt de cette nouvelle et du roman 'Une affaire ténébreuse' réside surtout dans la mise en scène de leur contexte historique (l'ambiance politique au début du XIXe siècle). Ceux qui aiment Balzac apprécieront, tandis que les amateurs de polars risquent d'être plus partagés. Merci à Babelio et à l'éditeur Archipoche (opération Masse Critique). .............................. * précision avec cet extrait emprunté à Wikipédia : En 1950, le comte Czarnezci, riche marchand d'armes, qui pense pouvoir tirer profit du centenaire de la mort De Balzac, propose à Claude Autant-Lara d'adapter 'L'Auberge rouge' (déjà porté à l'écran, au temps du muet, par Jean Epstein). Alors que le projet s'enlise pour des raisons financières, une nuit, le metteur en scène se réveille en sursaut : "Gardons le titre et racontons une autre histoire…". C'est ainsi qu'Autant-Lara détourne la commande, ne conservant du roman De Balzac que le titre et le décor, une auberge perdue en montagne, théâtre d'évènements sanglants et mystérieux. https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Auberge_rouge_(film,_1951)En préface, l'éditeur s'emploie à montrer que ces récits appartiennent au genre 'policier'. Après lecture, je n'en suis pas persuadé, malgré la présence de la plupart des ingrédients du genre : assassinats, quête d'explications… Mais peu importe la qualification, c'est le contenu qui compte. L'écriture de Balzac est toujours soignée, claire, et agréable à lire. Les nombreuses descriptions des lieux et personnages sont très précises ; mais quelques-unes étaient dispensables, faisant traîner l'histoire en longueur. Dans L'Auberge_rouge, un meurtre est commis. Quelques indices semblent désigner un coupable idéal, mais les apparences peuvent-être trompeuses… * La_Grande_Bretèche est aussi le nom d'un lieu, et le théâtre d'un crime horrible. Il est simplement dommage que l'on puisse si peu y croire. Dans La_Vendetta, la stupidité du code de l'honneur corse me semble mise en évidence, même si tel n'était peut-être pas le propos de l'auteur. Selon moi l'intérêt de cette nouvelle et du roman 'Une affaire ténébreuse' réside surtout dans la mise en scène de leur contexte historique (l'ambiance politique au début du XIXe siècle). Ceux qui aiment Balzac apprécieront, tandis que les amateurs de polars risquent d'être plus partagés. Merci à Babelio et à l'éditeur Archipoche (opération Masse Critique). .............................. * précision avec cet extrait emprunté à Wikipédia : En...
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  • Lune 02/11/2020
    La préface de Roger Martin précise la notion de « policier » qui permet de « classer » ces quatre nouvelles et /ou romans de Balzac dans cette catégorie. La première proposée est « L’Auberge rouge ». Avec une observation pointue, Honoré de Balzac nous relate des faits qui, sur fond d’occupation française en Allemagne, éveillent la réflexion. Un certain romantisme dû à l’époque n’empêche aucunement de réfléchir sur ce cas de conscience Plus loin que l’histoire, Balzac provoque des interrogations et si un tel choix nous était soumis? La deuxième : « Vendetta » et ce mot soulève des images de Corse, de rivalités, d’un monde dans le monde. Mais ici nous sommes à Paris et cette histoire aborde la question de l’honneur placé au-dessus de l’amour filial, de l’amour paternel jusqu’à l’extrême. Cette nouvelle offre une étude de moeurs basée sur l’observation fine voire piquante de la société de l’époque. Certes il y a des moments mélodramatiques désuets qu’il faut dépasser afin de percevoir l’ambiance, le climat de ce début du XIXème siècle. La notion de « policier » pour cette nouvelle reste à démontrer en ce qui me concerne. La troisième s’intitule « La Grande Bretèche ». Histoire édifiante où soupçons, chantage et solution monstrueuse se partagent ce suspense balzacien. La quatrième a pour titre « Une ténébreuse affaire » et s’inspire d’un fait divers historique du Premier Empire. Lecture faisant appel à une connaissance politique et historique de l’époque rend la lecture moins aisée qu’il n’y paraît. Quelques recherches permettront de mieux cerner les situations des uns et des autres et de comprendre les tenants et aboutissants de la justice dont Balzac se méfiait quelque peu. Raison et sentiments sont développés (justice-jurés). L’ombre napoléonienne plane au-dessus de ce roman. Découverte d’un Balzac dit « policier » ( la couverture annonce « Balzac mène l’enquête ») et nous y trouvons « dans ce miroir de la société de son temps » matière à surprendre, frémir, inquiéter… En fait, livres sur fond politique, justice, sociétal,historique etc… et dont la forme est admirable, d’une langue riche et châtiée. Merci à Babelio et aux Editions Archi Poche pour ce livre et le joli carnet qui l’accompagne. La préface de Roger Martin précise la notion de « policier » qui permet de « classer » ces quatre nouvelles et /ou romans de Balzac dans cette catégorie. La première proposée est « L’Auberge rouge ». Avec une observation pointue, Honoré de Balzac nous relate des faits qui, sur fond d’occupation française en Allemagne, éveillent la réflexion. Un certain romantisme dû à l’époque n’empêche aucunement de réfléchir sur ce cas de conscience Plus loin que l’histoire, Balzac provoque des interrogations et si un tel choix nous était soumis? La deuxième : « Vendetta » et ce mot soulève des images de Corse, de rivalités, d’un monde dans le monde. Mais ici nous sommes à Paris et cette histoire aborde la question de l’honneur placé au-dessus de l’amour filial, de l’amour paternel jusqu’à l’extrême. Cette nouvelle offre une étude de moeurs basée sur l’observation fine voire piquante de la société de l’époque. Certes il y a des moments mélodramatiques désuets qu’il faut dépasser afin de percevoir l’ambiance, le climat de ce début du XIXème siècle. La notion de « policier » pour cette nouvelle reste à démontrer en ce qui me concerne. La troisième s’intitule « La Grande Bretèche ». Histoire édifiante où soupçons, chantage et solution monstrueuse se partagent ce suspense balzacien. La quatrième a pour titre « Une ténébreuse affaire » et s’inspire...
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  • LesChasseusesDeLivres 09/10/2020
    Le mois d’octobre est propice aux récits sanglants alors quoi de mieux que L’auberge rouge de Honoré de Balzac publié aux éditions l’Archipel dans la collection « Archipoche ». Entre récits criminels et analyse du genre humain comme l’apprécie tant cet auteur que l’on ne présente plus, le lecteur découvre des récits balzaciens inédits. Un grand merci à Mylène pour cet envoi. ____________________________________________________________ Résumé de l’éditeur Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant… Comment ne pas voir un récit noir dans L’auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Proposer Magnan, échafaudant un meurtre en public… pour découvrir le lendemain même qua sa victime hypothétique a été assassinée ? De même pour La Grande Bretèche, nouvelle qui met en scène une femme soupçonnée d’adultère par son mari, au point de lui faire commettre l’irréparable. Quant à la Vendetta, ce bref roman raconte le tragique destin de Ginevra, jeune fille corse qui brave l’interdit paternel pour épouser celui dont elle ignore… qu’il est un ennemi de la famille. Enfin, Une ténébreuse affaire s’inspire d’un fait divers historique du Premier Empire, l’enlèvement mystérieux d’un sénateur averti d’un complot ourdi par Fouché contre Napoléon. ____________________________________________________________ J’ai immédiatement été séduite par cette idée de découvrir un auteur classique sous un autre angle. C’est le genre littéraire dans lequel je ne m’attendais pas à lire du Balzac et pourtant ce fut une belle surprise. Il ne faut pas croire que ces récits nous éloignent du genre balzacien, bien au contraire, je trouve que c’est un bon complément à son œuvre La Comédie humaine. On peut proposer plusieurs lectures de ces récits criminels, une première en somme assez simple, on suit l’histoire de plusieurs personnes qui sont confrontées à la mort et au crime et la seconde comme une sorte d’essai philosophique sur la conscience et la morale humaine. Un schéma se dessine rapidement lors de notre lecture, outre le ou les crimes commis, Balzac s’intéresse d’avantage à l’âme humaine qu’à l’acte commis. Un peu à la manière d’un criminologue moderne, c’est l’intention et le point de départ du crime qui est mis à l’honneur. C’est d’une manière brillante que l’auteur nous mène sur le cheminement de l’âme humaine. Les thèmes sont bien définis dès le début de notre lecture, entre roman philosophique, roman policier, politique et justice de l’homme et justice de l’âme, Balzac nous emporte vers une œuvre riche que l’on pourrait presque qualifier de roman d’anticipation. D’un point de vue stylistique, nous sommes assez proches de ce que le lecteur connaît des œuvres de Balzac. On retrouve dans chaque texte ce que l’on apprécie chez cet auteur, de nombreuses descriptions riches en détails, les campagnes françaises mises à l’honneur et des personnages toujours friands de dîners mondains. On remarque que la majorité de ces récits proviennent de sources orales et cela ajoute de la vraisemblance à l’ensemble du recueil. De plus, le lecteur se sent d’autant plus investit dans sa lecture car il se retrouve autour de la table avec les autres protagonistes et il attend avec impatience que le récit débute. Ce fut une étonnante découverte, on ne pense jamais assez aux autres récits que les grands auteurs classiques nous ont laissés. C’est un roman qui se lit aisément et qui nous emporte dans le monde Balzac avec ravissement. Bonne lecture à tous,Le mois d’octobre est propice aux récits sanglants alors quoi de mieux que L’auberge rouge de Honoré de Balzac publié aux éditions l’Archipel dans la collection « Archipoche ». Entre récits criminels et analyse du genre humain comme l’apprécie tant cet auteur que l’on ne présente plus, le lecteur découvre des récits balzaciens inédits. Un grand merci à Mylène pour cet envoi. ____________________________________________________________ Résumé de l’éditeur Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant… Comment ne pas voir un récit noir dans L’auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Proposer Magnan, échafaudant un meurtre en public… pour découvrir le lendemain même qua sa victime hypothétique a été assassinée ? De même pour La Grande Bretèche, nouvelle qui met en scène une femme soupçonnée d’adultère par son mari, au point de lui faire commettre l’irréparable. Quant à la Vendetta, ce bref roman raconte le tragique destin de Ginevra, jeune fille corse qui brave l’interdit paternel pour épouser celui dont elle ignore… qu’il est un ennemi de la famille. Enfin, Une ténébreuse affaire s’inspire d’un fait divers historique du Premier Empire, l’enlèvement mystérieux d’un sénateur averti d’un complot ourdi par Fouché contre Napoléon. ____________________________________________________________ J’ai immédiatement été séduite par cette idée de découvrir un auteur classique sous un...
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