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L'autre bout du fil : Le nouveau Montalbano
Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 20/05/2021
Éditeurs :
12-21
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L'autre bout du fil : Le nouveau Montalbano

Serge Quadruppani (traduit par)
Date de parution : 20/05/2021
Le premier Montalbano dicté par Andrea Camilleri après sa cécité complète
A Vigàta, tandis que l’arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l’éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter... A Vigàta, tandis que l’arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l’éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très... A Vigàta, tandis que l’arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l’éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très belle et aimable Elena et son assistante tunisienne Meriam. Tandis que la crise migratoire s’aggrave sur les côtes siciliennes, avec son lot de racisme et de violences, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur, les suspects du meurtre ont apparemment des alibis, et un coupon de tissu d’une exceptionnelle qualité recèle peut-être des révélations sur le passé de la défunte couturière…
Assisté par l’inénarrable Catarella, tombé amoureux d’un chat qui ne le lui rend guère, d’un Augello que son donjuanisme aveugle et d’un Fazio ombrageux, le commissaire Montalbano progresse vers la vérité grâce à son art du mensonge, et sans jamais oublier d’honorer son culte biquotidien à la gastronomie sicilienne…
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EAN : 9782823880977
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
12-21
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EAN : 9782823880977
Code sériel : 99999
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pat0212 10/11/2023
    Pour ne pas changer mes mauvaises habitudes, je découvre une série par la fin. Il y a longtemps que je désirais faire la connaissance du commissaire Montalbano, mais bien sûr je ne pouvais pas choisir le premier tome ! Le commissaire et son équipe sont fortement sollicités pour organiser les débarquements de migrants sauvés en mer, qui arrivent le plus souvent vers minuit. Livia, son amie, lui demande de passer dans un atelier de couture pour se faire faire un beau costume pour un renouvellement de voeux de mariage. Il fait ainsi la connaissance d’Elena, amie de Livia, dont la beauté le trouble. La routine surchargée du policier va encore s’alourdir lorsque la couturière est découverte morte dans son appartement. Personne ne la connaît vraiment et le commissaire devra trouver la clé du mystère dans son passé. J’ai beaucoup aimé ce roman, qui me donne très envie de lire le début de la série. Dans la préface, le traducteur explique ses choix en vue de restituer la langue particulière de l’auteur qui mêle italien et dialecte sicilien. Personnellement, je n’ai pas apprécié cette façon de faire, très très lourde en français, avec des tournures de phrases étranges et mon cerveau corrigeait automatiquement certains mots comme « pirsonne, pinser », ça n’apporte rien, bien au contraire, la lettre tue et l’esprit vivifie ! Si j’ai moyennement aimé la forme, j’ai beaucoup apprécié le contenu de ce livre, avec des personnages truculents et des thématiques très intéressantes. Certains policiers ne sont pas tristes avec leur langage ampoulé ou leurs investigations dirigées par la jalousie, mais heureusement Montalbano saura faire preuve de clairvoyance. Les immigrés arrivent en nombre impressionnant, la police est débordée, mais fait en sorte de les accueillir dignement. L’auteur tacle le manque d’hospitalité qu’on leur témoigne ainsi que la cruauté des passeurs, que notre héros saura démasquer et faire punir. Montalbano veille à ce qu’ils soient accueillis par des personnes parlant leur langue, que les malades soient vite transférés à l’hôpital. La police est complètement débordée et cette tâche passe au second plan à la première urgence comme le meurtre d’Elena. Tout le monde se refile la patate chaude. Les policiers sont plein d’humanité, de bonne volonté et de coeur. Même leurs égarements témoignent de leur nature chaleureuse et le chat de la victime ne sera pas oublié, J’ai beaucoup aimé ces héros au coeur d’or et je ne manquerai pas de découvrir le début de cette série. #Lautreboutdufil #NetGalleyFrance !Pour ne pas changer mes mauvaises habitudes, je découvre une série par la fin. Il y a longtemps que je désirais faire la connaissance du commissaire Montalbano, mais bien sûr je ne pouvais pas choisir le premier tome ! Le commissaire et son équipe sont fortement sollicités pour organiser les débarquements de migrants sauvés en mer, qui arrivent le plus souvent vers minuit. Livia, son amie, lui demande de passer dans un atelier de couture pour se faire faire un beau costume pour un renouvellement de voeux de mariage. Il fait ainsi la connaissance d’Elena, amie de Livia, dont la beauté le trouble. La routine surchargée du policier va encore s’alourdir lorsque la couturière est découverte morte dans son appartement. Personne ne la connaît vraiment et le commissaire devra trouver la clé du mystère dans son passé. J’ai beaucoup aimé ce roman, qui me donne très envie de lire le début de la série. Dans la préface, le traducteur explique ses choix en vue de restituer la langue particulière de l’auteur qui mêle italien et dialecte sicilien. Personnellement, je n’ai pas apprécié cette façon de faire, très très lourde en français, avec des tournures de phrases étranges et mon cerveau corrigeait automatiquement...
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  • CAMELIABLEU 11/08/2023
    Livia ayant lourdement insisté pour que Salvo ait un costume sur mesure pour assister aux noces d'argent d'une de ses amies, il finit par consentir à se rendre chez Elena, une couturière aussi réputée pour ses vêtements que pour son charme. Et effectivement voilà conquis notre commissaire, pourtant éreinté par les débarquements de migrants qu'il doit gérer chaque nuit, avec des situations plus sordides les unes que les autres. Mais quelques heures après lui avoir fait essayer son costume, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur. Montalbano se lance donc sur les traces de l'assassin dans une enquête qui multiplie les fausses pistes. Voilà longtemps que je ne m'étais aventurée à Vigata avec Montalbano. Grâce à la traduction de Serge Quadruppani, c'est toujours un dépaysement. Cette langue si particulière nous transporte instantanément en Sicile et, même si je n'y suis jamais allée, il suffit de quelques tournures pour que je me retrouve au moins dans celle de Camilleri, aux côtés de Mimi, Fazio et de l'ineffable Catarella, à saliver devant les plats d'Enzo ou d'Adelina. Si j'ai suivi Montalbano enquêter sur la mort d'Elena avec plaisir mais sans enthousiasme particulier, j'ai en revanche été saisie par les premiers chapitres sur les migrants, maltraités, escroqués, épuisés mais dignes, recueillis par des policiers qui n'en peuvent plus eux-mêmes. le viol de Leena m'a glacée et le flutiste beaucoup émue. J'aurais aimé les suivre davantage et j'ai été frustrée de voir l'histoire s'en détourner, marquant comme une césure au milieu du roman. Livia ayant lourdement insisté pour que Salvo ait un costume sur mesure pour assister aux noces d'argent d'une de ses amies, il finit par consentir à se rendre chez Elena, une couturière aussi réputée pour ses vêtements que pour son charme. Et effectivement voilà conquis notre commissaire, pourtant éreinté par les débarquements de migrants qu'il doit gérer chaque nuit, avec des situations plus sordides les unes que les autres. Mais quelques heures après lui avoir fait essayer son costume, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur. Montalbano se lance donc sur les traces de l'assassin dans une enquête qui multiplie les fausses pistes. Voilà longtemps que je ne m'étais aventurée à Vigata avec Montalbano. Grâce à la traduction de Serge Quadruppani, c'est toujours un dépaysement. Cette langue si particulière nous transporte instantanément en Sicile et, même si je n'y suis jamais allée, il suffit de quelques tournures pour que je me retrouve au moins dans celle de Camilleri, aux côtés de Mimi, Fazio et de l'ineffable Catarella, à saliver devant les plats d'Enzo ou d'Adelina. Si j'ai suivi Montalbano enquêter sur la mort d'Elena avec plaisir mais sans enthousiasme particulier, j'ai en revanche été saisie par les premiers chapitres sur...
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  • Sylviegeo 08/03/2023
    Grâce au merveilleux talent de Serge Quadruppani qui sait si bien nous rendre toujours aussi pétillante et fleurie la langue de Camilleri, c'est toujours un plaisir que de se retrouver en Sicile. Encore une fois, Salvo Montalbano est adroit, sympathique, bienveillant et amène. Sa brigade et lui, sont demandés toutes les nuits, pour accueillir les bateaux de migrants arrivant sur les côtes de la Sicile. Camilleri nous fait le portrait, heureusement, de gens charitables, aidants et aimants pour soutenir les policiers et les organismes prenant en charge les nouveaux arrivants. En plus d'être bouleversés par ces drames humains qu'ils ne peuvent résoudre, les hommes de Montalbano sont épuisés. le travail de jour et de nuit est éreintant et minant. Cerise sur le gâteau, Livia, la fiancée de Montalbano, lui demande d'aller se faire faire un costume chez une couturière de ses amies pour le renouvellement des voeux d'un couple d'amis. On comprend que Montalbano ira de reculons chez le tailleur et trouvera presque ridicule parler de nouveau de cet engagement marital. Mais bon... La couturière chez qui il ira pour son costume est assassinée à coup de ciseaux de tailleur. Voilà que l'enquête démarre. Qui était véritablement cette femme qu'il vient tout juste de rencontrer? Que connaît-on de son passé? Montalbano devra remonter bien des pistes présentes et passé afin de résoudre cet assassinat. Le plaisir de retrouver Montalbano réside non pas nécessairement dans les enquêtes mais dans tout ce qui est autour de l'enquête. Ses collègues, le délicieux Catarella, le fidèle Fazio, l'anxieux Mimi. La gourmandise de Montalbano qui nous fait également saliver à toutes les pages. La mer si présente, apaisante, importante. C'est encore une fois un grand cru que ce titre de Camilleri. Partir avec un sujet lourd et humainement désolant qu'est le sort des migrants et nous amener sur un ton plus léger à retrouver les habitudes du commissaire et les habitudes parfois drôlatiques de sa gestion de brigade et de ses relations avec celle-ci pour résoudre un meurtre, c'est tout simplement réjouissant. Malgré la tristesse de certains propos, malgré le fait qu'il est parfois difficile de garder l'esprit ouvert, c'est toujours jubilatoire de se retrouver à Vigata avec cet atypique Montalbano. Merci tellement pour #Lautreboutdufil #NetGalleyFrance Grâce au merveilleux talent de Serge Quadruppani qui sait si bien nous rendre toujours aussi pétillante et fleurie la langue de Camilleri, c'est toujours un plaisir que de se retrouver en Sicile. Encore une fois, Salvo Montalbano est adroit, sympathique, bienveillant et amène. Sa brigade et lui, sont demandés toutes les nuits, pour accueillir les bateaux de migrants arrivant sur les côtes de la Sicile. Camilleri nous fait le portrait, heureusement, de gens charitables, aidants et aimants pour soutenir les policiers et les organismes prenant en charge les nouveaux arrivants. En plus d'être bouleversés par ces drames humains qu'ils ne peuvent résoudre, les hommes de Montalbano sont épuisés. le travail de jour et de nuit est éreintant et minant. Cerise sur le gâteau, Livia, la fiancée de Montalbano, lui demande d'aller se faire faire un costume chez une couturière de ses amies pour le renouvellement des voeux d'un couple d'amis. On comprend que Montalbano ira de reculons chez le tailleur et trouvera presque ridicule parler de nouveau de cet engagement marital. Mais bon... La couturière chez qui il ira pour son costume est assassinée à coup de ciseaux de tailleur. Voilà que l'enquête démarre. Qui était véritablement cette femme qu'il vient tout...
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  • Bigmammy 16/12/2022
    Andrea Camilleri nous a quittés en juillet 2019, à l'âge de 93 ans. Je n'ai pas encore tout lu de sa production mais je me régale à chaque occasion de me replonger dans l'ambiance particulière de la petite cité de Vigatà, dans les pas de son commissaire Salvo Montalbano. Ce roman figure parmi les derniers qu'il ait dicté à son assistante Valentina Alferj puisqu'il était devenu aveugle. L'ouvrage commence par un court hommage de son traducteur-fétiche au héros de ces enquêtes : Serge Quadrupanni, qui a inventé un langage spécifique – le camillerese – pour transposer en français les couleurs de ce parler sicilien si particulier. C'est une histoire bien sombre et complexe, qui mobilise toutes les ressources mentales d'un Montalbano désormais sexagénaire, qui n'a toujours pas résolu sa complexe relation amoureuse avec sa compagne Livia qui vit loin de lui au nord. Il travaille en symbiose efficace avec son équipe de collaborateurs dont on connaît déjà tous les attachants travers. L'époque est cruelle : sur les rives de la Méditerranée sont recueillis chaque nuit des centaines et des centaines de migrants récupérés en pleine mer et que la police locale doit canaliser dans des centres de rétention. Les équipes sont sollicitées toutes les nuits à la limite de la résistance humaine, d'autant que parmi ces fugitifs se touvent parfois des criminels … Un crime sanglant vient perturber la ville : une créatrice de mode est assassinée dans son atelier à coup de ciseaux. Salvo vient juste de la rencontrer pour lui commander un costume sur mesure. Il avait été emballé par son aisance et sa beauté, elle dont la vie privée est un tissu de mystères. On retrouve ici les mille et uns détails d'une enquête complexe, toujours avec le même plaisir. C'est un format idéal pour un court voyage ... ou une séance de chimiothérapie … avec l'assurance que les rebondissements (pistes qui se referment, découvertes d'indices …) se succèdent allègrement. Un plaisir de lecture jamais pris en défaut.Andrea Camilleri nous a quittés en juillet 2019, à l'âge de 93 ans. Je n'ai pas encore tout lu de sa production mais je me régale à chaque occasion de me replonger dans l'ambiance particulière de la petite cité de Vigatà, dans les pas de son commissaire Salvo Montalbano. Ce roman figure parmi les derniers qu'il ait dicté à son assistante Valentina Alferj puisqu'il était devenu aveugle. L'ouvrage commence par un court hommage de son traducteur-fétiche au héros de ces enquêtes : Serge Quadrupanni, qui a inventé un langage spécifique – le camillerese – pour transposer en français les couleurs de ce parler sicilien si particulier. C'est une histoire bien sombre et complexe, qui mobilise toutes les ressources mentales d'un Montalbano désormais sexagénaire, qui n'a toujours pas résolu sa complexe relation amoureuse avec sa compagne Livia qui vit loin de lui au nord. Il travaille en symbiose efficace avec son équipe de collaborateurs dont on connaît déjà tous les attachants travers. L'époque est cruelle : sur les rives de la Méditerranée sont recueillis chaque nuit des centaines et des centaines de migrants récupérés en pleine mer et que la police locale doit canaliser dans des centres de rétention. Les équipes sont sollicitées toutes les nuits...
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  • Baluzo 08/12/2022
    sans doute pas le meilleur Camilleri car l'histoire est un peu légère et tarde à démarrer ( ce qui est rare) ...On ne perd pas son temps pour autant car l'auteur consacre les 80 pages à la mise en situation du commissaire et son équipe avec les débarquements d'exilés nord africains arrivant par bateau entier....le bon sens du commissaire mis au service de la gestion la plus humaine possible de ces pauvres gens....c'est inattendu et interessant et donc, après l'histoire commence....Ce livre marque également un tournant puisque c'est le premier dicté et non écrit par Cammilleri , devenu aveugle....
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