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Le Barbier de Séville
Sylvie Servoise (préface de)
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
12-21

Le Barbier de Séville

Sylvie Servoise (préface de)
Date de parution : 25/10/2012

Dès sa deuxième représentation, Le Barbier de Séville étourdit Paris de jeunesse et de gaieté. Un vieux tuteur difficile à duper, une pupille fine mouche, un aristocrate prétentieux et, pour...

Dès sa deuxième représentation, Le Barbier de Séville étourdit Paris de jeunesse et de gaieté. Un vieux tuteur difficile à duper, une pupille fine mouche, un aristocrate prétentieux et, pour mener la danse, le valet le plus insolent, rusé et spirituel de notre répertoire. Un provocateur qui ose demander, en...

Dès sa deuxième représentation, Le Barbier de Séville étourdit Paris de jeunesse et de gaieté. Un vieux tuteur difficile à duper, une pupille fine mouche, un aristocrate prétentieux et, pour mener la danse, le valet le plus insolent, rusé et spirituel de notre répertoire. Un provocateur qui ose demander, en 1775, combien de maîtres seraient capables d’être domestiques !

On peut donc s’amuser au théâtre, et ce Figaro ferait presque oublier Molière et Marivaux. Avec une intrigue italienne, des couleurs espagnoles, des souvenirs de Renart, Pathelin ou Scapin, Beaumarchais fabrique un héros national immortel, éclatant d’intelligence et de malice, dont l’impertinence reste à ce jour inégalée. Il ne faut jamais oublier Figaro, qui nous ordonne de rire, de danser, de vivre et d’être heureux.

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EAN : 9782266225199
Code sériel : 13047
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225199
Code sériel : 13047
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gaphanie 12/01/2024
    Le Comte Almaviva soupire à la fenêtre de la belle Rosine, qu'il croit dans un premier temps mariée au vieux Docteur Bartholo. Figaro, anciennement à son service et devenu barbier du fameux Docteur pour rembourser une dette de cent écus, le détrompe : Rosine est sa pupille, et il souhaite l'épouser, mais rien n'est encore fait ! Le Comte n'a pas révélé sa véritable identité à Rosine, car il veut être aimé pour lui et non pour son argent, et s'est présenté sous el nom de Lindor. Il va alors entreprendre une opération de sauvetage-séduction au nez et à la barbe du vieux Bartholo, aidé par Figaro, de son plein gré, et par le maître de musique Bazile, bien malgré lui ! Le tout bien sûr au nez et à la barbe du vieux jaloux - là-dessus reposant tout l'humour de la pièce - qui verra toutes les précautions qu'il prend pour se garder Rosine bien… inutiles ! J4ai bien aimé, c'est drôle et léger, en même temps, on sent bien que la vocation de cette pièce est uniquement la distraction et on connaît évidemment la fin avant de commencer. Mais bon, au niveau comique de situation, difficile de faire mieux à mon avis !Le Comte Almaviva soupire à la fenêtre de la belle Rosine, qu'il croit dans un premier temps mariée au vieux Docteur Bartholo. Figaro, anciennement à son service et devenu barbier du fameux Docteur pour rembourser une dette de cent écus, le détrompe : Rosine est sa pupille, et il souhaite l'épouser, mais rien n'est encore fait ! Le Comte n'a pas révélé sa véritable identité à Rosine, car il veut être aimé pour lui et non pour son argent, et s'est présenté sous el nom de Lindor. Il va alors entreprendre une opération de sauvetage-séduction au nez et à la barbe du vieux Bartholo, aidé par Figaro, de son plein gré, et par le maître de musique Bazile, bien malgré lui ! Le tout bien sûr au nez et à la barbe du vieux jaloux - là-dessus reposant tout l'humour de la pièce - qui verra toutes les précautions qu'il prend pour se garder Rosine bien… inutiles ! J4ai bien aimé, c'est drôle et léger, en même temps, on sent bien que la vocation de cette pièce est uniquement la distraction et on connaît évidemment la fin avant de commencer. Mais bon, au niveau comique de situation, difficile de faire mieux à mon...
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  • MertellD 11/07/2023
    Je ne suis vraiment pas fan du théâtre du siècle des Lumières, mais alors vraiment pas. Alors quand, en seconde, cette pièce était une lecture obligatoire je n'étais pas ravi. Et sans que je n'en sache jamais la raison, j'ai apprécié ! J'ai hâte de découvrir les deux suites !
  • mxart_litt 31/05/2023
    Le Barbier de Séville est une pièce de théâtre en quatre actes. Les personnages sont peu nombreux. Figaro, le comte Almaviva, Rosine, Bartholo, Don Bazile. L’intrigue se résume aisément. Le comte Almaviva est tombé sous le charme de Rosine qui s’est très rapidement envolée. Après six mois à la chercher, il la retrouve à Séville, auprès de son tuteur le médecin Bartholo qui compte l’épouser avec l’aide de Don Bazile. Le comte Almaviva va donc devoir user de stratagèmes pour parler avec Rosine sans être vu, ce que Figaro va l’aider à faire. J’ai adoré lire cette pièce de théâtre. Le rythme est rapide, les actions se succèdent les unes aux autres. On n’a nul le temps de s’ennuyer, les pages se tournent toutes seules. Les jeux de scènes et les répliques sont très drôles, on y décèle parfois une dénonciation sociale, notamment au travers des propos de Figaro. Les personnages ont tous leur particularité. Rosine se révolte comme elle le peut de sa condition de « prisonnière », Bartholo est jaloux et possessif, Don Bazile est loyal mais corruptible, le comte Almaviva est amoureux et déterminé, et enfin Figaro est espiègle et rusé. Je ne peux que vous recommander de lire (ou relire) cette pièce !Le Barbier de Séville est une pièce de théâtre en quatre actes. Les personnages sont peu nombreux. Figaro, le comte Almaviva, Rosine, Bartholo, Don Bazile. L’intrigue se résume aisément. Le comte Almaviva est tombé sous le charme de Rosine qui s’est très rapidement envolée. Après six mois à la chercher, il la retrouve à Séville, auprès de son tuteur le médecin Bartholo qui compte l’épouser avec l’aide de Don Bazile. Le comte Almaviva va donc devoir user de stratagèmes pour parler avec Rosine sans être vu, ce que Figaro va l’aider à faire. J’ai adoré lire cette pièce de théâtre. Le rythme est rapide, les actions se succèdent les unes aux autres. On n’a nul le temps de s’ennuyer, les pages se tournent toutes seules. Les jeux de scènes et les répliques sont très drôles, on y décèle parfois une dénonciation sociale, notamment au travers des propos de Figaro. Les personnages ont tous leur particularité. Rosine se révolte comme elle le peut de sa condition de « prisonnière », Bartholo est jaloux et possessif, Don Bazile est loyal mais corruptible, le comte Almaviva est amoureux et déterminé, et enfin Figaro est espiègle et rusé. Je ne peux que vous recommander...
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  • JBLM 06/01/2023
    Je reste un peu sur ma faim avec cette œuvre. Le sujet est léger, les traits d'esprit efficaces et les médecins sont rhabillés pour l'hiver ; mais j'ai pris beaucoup moins de plaisir qu'avec Molière. L'acte III est particulièrement difficile à suivre, on est dans un enchevêtrement assez confus de quiproquos et de stratégies bouleversées, avec des apartés en permanence et une Rosine girouette au possible. J'ai préféré la lecture de la longue préface de l'auteur, qui en dit long sur la violence et la mauvaise foi des cabales médiatiques de l'époque, et où se déploie plus librement son génie de la répartie.
  • Diabolau 15/11/2022
    Pas inintéressante à lire, cette vieille pièce célébrissime de la fin du règne de Louis XV, mais elle ne prend tout son sens que quand on se renseigne sur son contexte historique, son inspiration et son background, sans quoi on passe à côté de plein de choses, et on s'ennuie parfois devant des passages lourds et surannés. À vrai dire, je ne pensais pas que Beaumarchais avait carotté à ce point sur Molière et son École des femmes. C'est quand même assez criant, et ça ne l'a pas empêché de devenir un grand classique, comme quoi ! Naturellement, on y voit encore un peu plus l'esprit des Lumières, à travers la satire de la Noblesse et du pouvoir, mais Molière lui-même n'en était parfois pas avare, même au temps du Roi Soleil. Bartholo, le vieux barbon, se montre méfiant, teigneux et assez difficile à berner, sans doute plus qu'Arnolphe de l'École des femmes, et certainement plus que M. Jourdain du Bourgeois Gentilhomme. La pièce préfigure également, outre les idées révolutionnaires, le vaudeville du XIXe.
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