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Le bilan Malétras
Romans durs
Date de parution : 14/11/2013
Éditeurs :
Omnibus

Le bilan Malétras

Romans durs

Date de parution : 14/11/2013
Un crime sans regret
Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d’après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un... Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d’après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse... Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d’après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse Lulu.

Simenon en numérique : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258098244
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258098244
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Derfuchs 06/10/2020
    Jules Malétras est un homme arrivé par la force du poignet. Issu d'une famille modeste il a réussi et, maintenant retraité, il bénéficie d'une fortune importante. Sa vie, il est marié à une forte femme, se compose de temps passé au café à regarder des joueurs de bridge, sans jouer lui même, jusqu'à l'heure où il rejoint une jeune maîtresse et ensuite rentrer chez lui. Immuablement. Sa vie n'est qu'ennui. Je voulais lire un Simenon et si j'ai choisi celui-ci c'est parce que l'histoire se situe au Havre, ma ville. Cependant la ville du Havre aujourd'hui et en 1948 ce n'est pas vraiment la même chose et Simenon en fait plus une étude de moeurs qu'un guide touristique. J'ai bien essayé certains repères cités au fil des lignes sans résultat probant. L'intéressant dans cette histoire c'est la vacuité de l'existence de cet homme, qui s'oblige à aller faire les comptes, d'office sans préalable, chez de braves commerçants qui ne demandaient rien, bref s'occuper en dérangeant et, surtout en remplissant ses journées d'une organisation similaire et répétitive. Bien entendu on pourrait se lasser d'une telle lecture, seulement voilà c'est du Simenon et Simenon en génie de la littérature qu'il est arrive sinon à passionner, du moins à attirer l'attention du lecteur par des petits rien et, surtout, par une écriture du tonnerre de justesse. Simenon en une phrase plante le décor, les personnages et l'intrigue. Ensuite le récit n'est jamais roboratif, mais à déguster par des touches de mots qui se suivent et qui se placent dans l'intrigue comme des pièces d'un puzzle que l'on construirait au fur et à mesure. On l'aura deviné le livre est intéressant et m'a intéressé même si l'époque ne l'était guère (de mon point de vue). A recommander aux fidèles de Simenon, qui ne l'ont pas lu et à ceux qui souhaitent le découvrir. Jules Malétras est un homme arrivé par la force du poignet. Issu d'une famille modeste il a réussi et, maintenant retraité, il bénéficie d'une fortune importante. Sa vie, il est marié à une forte femme, se compose de temps passé au café à regarder des joueurs de bridge, sans jouer lui même, jusqu'à l'heure où il rejoint une jeune maîtresse et ensuite rentrer chez lui. Immuablement. Sa vie n'est qu'ennui. Je voulais lire un Simenon et si j'ai choisi celui-ci c'est parce que l'histoire se situe au Havre, ma ville. Cependant la ville du Havre aujourd'hui et en 1948 ce n'est pas vraiment la même chose et Simenon en fait plus une étude de moeurs qu'un guide touristique. J'ai bien essayé certains repères cités au fil des lignes sans résultat probant. L'intéressant dans cette histoire c'est la vacuité de l'existence de cet homme, qui s'oblige à aller faire les comptes, d'office sans préalable, chez de braves commerçants qui ne demandaient rien, bref s'occuper en dérangeant et, surtout en remplissant ses journées d'une organisation similaire et répétitive. Bien entendu on pourrait se lasser d'une telle lecture, seulement voilà c'est du Simenon et Simenon en génie de la littérature qu'il est arrive sinon à passionner,...
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  • dourvach 22/01/2017
    Voici un authentique "roman dépressif" (non forcément dépressogène) de Georges SIMENON paru en 1948 , durant son exil américain. La célèbre collection "Omnibus" des romans simenoniens annonce en IVème de couverture : "Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d'après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse Lulu." Jules Malétras perd ses nerfs et étrangle sa maîtresse (qui vient de se moquer de lui puis a refusé qu'il la touche... ) ; le soi-disant frère de celle-ci - présent dans la pièce à côté - va se charger de faire disparaître le corps... Va-t-il lui demander de l'argent, encore et encore... le faire chanter jusqu'au dernier sou ? Malétras continuera sa vie habituelle au Havre où il vit et s'ennuie sous l'étiquetage social de "riche commerçant marié"... Comme si de rien n'était. On se souvient de la strangulation de "Sans issue" ou de celle de "L'assassin" : le criminel, ici, mourra de sa belle mort, ... jamais inquiété ! Tout y est gris, sans espoir. Tout y est infiniment pesant, la moindre lueur spectrale des jours gris chargée de terribles pressentiments... Un roman d'une grande force anxiogène, à la limite du soutenable. Voici un authentique "roman dépressif" (non forcément dépressogène) de Georges SIMENON paru en 1948 , durant son exil américain. La célèbre collection "Omnibus" des romans simenoniens annonce en IVème de couverture : "Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d'après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse Lulu." Jules Malétras perd ses nerfs et étrangle sa maîtresse (qui vient de se moquer de lui puis a refusé qu'il la touche... ) ; le soi-disant frère de celle-ci - présent dans la pièce à côté - va se charger de faire disparaître le corps... Va-t-il lui demander de l'argent, encore et encore... le faire chanter jusqu'au dernier sou ? Malétras continuera sa vie habituelle au Havre où il vit et s'ennuie sous l'étiquetage social de "riche commerçant marié"... Comme si de rien n'était. On se souvient de la strangulation de "Sans issue" ou de celle de "L'assassin" : le criminel, ici, mourra de sa belle mort, ... jamais inquiété ! Tout y est gris, sans espoir. Tout...
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