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Le Bon Soldat
André Simon (traduit par)
Date de parution : 04/07/2018
Éditeurs :
Archipoche

Le Bon Soldat

André Simon (traduit par)
Date de parution : 04/07/2018
Le soldat Edward Ashburnham a tout l'air d'un gentleman, et Leonora d'une parfaite épouse. Mais les apparences sont trompeuses... Un classique introuvable de la littérature britannique, le meilleur roman depuis Henry James" selon Graham Green."
John et Florence Dowell, trentenaires américains venus prendre les eaux à Nauheim, en Allemagne, y ont fait la connaissance du capitaine Edward Ashburnham et de sa jeune épouse, la belle... John et Florence Dowell, trentenaires américains venus prendre les eaux à Nauheim, en Allemagne, y ont fait la connaissance du capitaine Edward Ashburnham et de sa jeune épouse, la belle et distinguée Leonora. Au fil des ans, leur amitié est devenue plus intime. À la veille de la guerre, ils... John et Florence Dowell, trentenaires américains venus prendre les eaux à Nauheim, en Allemagne, y ont fait la connaissance du capitaine Edward Ashburnham et de sa jeune épouse, la belle et distinguée Leonora. Au fil des ans, leur amitié est devenue plus intime. À la veille de la guerre, ils forment un quatuor indestructible.Mais connaît-on vraiment ses amis, a fortiori s’ils sont anglais et ont la réputation de former un ménage modèle ? Et pourquoi John Dowell a-t-il décidé de se délivrer par écrit d’une vision qui le hante : le soudain anéantissement de leur « petit clan » ? Quatre jours ont suffi, en effet, pour que neuf années d’entente cordiale s’effondrent tel un château de cartes...Sans les confidences de Leonora, jamais Dowell n’aurait imaginé que le loyal Ashburnham, soldat d’élite, homme intègre et mondain à qui l’on eût confié la garde de sa femme, était un être vicié. À mesure qu’apparaît l’étendue de la supercherie, c’est de la bourgeoisie britannique elle-même que Ford Madox Ford écaille le vernis dans ce roman novateur.
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EAN : 9782377351787
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 232
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377351787
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 232
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • c128057 15/02/2021
    Ce roman ne m'a pas séduit. Pourtant cité parmi les 100 livres à lire (classements fallacieux souvent réalisés par des anglophones d'ailleurs), j'y suis resté hermétique. J'ai galéré pour avancer dans les 100 premières pages, avec une éclaircie par la suite et un certain intérêt sur la fin. Il m'est difficile d'expliquer ce qui m'a rebuté. L'écriture un peu ampoulée, la conception du couple et du gentleman désuète, la lenteur de l'histoire sont autant de raisons potentielles. Une littérature de l'attente ne me dérange pas, j'en veux pour preuve que j'adore Julien Gracq, mais ici, le style n'atteint pas un tel sommet que pour permettre au lecteur de faire du sur place. L'intrigue fait penser à un vieil opéra alors que ce roman date du XXème siècle. Je viens de terminer plusieurs mois de romanciers américains (Lewis, Wolfe, Fante, Robert Penn Warren, Bukowski, ...) et j'ai peut être du mal à revenir vers un certain classicisme british? J'ai mis 3 étoiles pour l'écriture qui reste quand même belle et l'intrigue qui se révèle sur la fin. Mon appréciation sur le plaisir de lecture vole bien moins haut, vous l'aurez compris...
  • Charliebbtl 30/06/2019
    Un roman des apparences Le roman se présente sous la forme d’un récit mené par John Dowell qui oscille constamment entre passé et présent. L’intérêt de ce type de narration, c’est la mise en avant constante du point de vue subjectif du narrateur qui évolue régulièrement au vu des révélations qu’il fait à son lecteur et montre ainsi la complexité des sentiments humains. Trahi par son épouse et son « meilleur » ami, John Dowell commence, comme tout un chacun, par juger (ici, Edward) avant de se lancer dans une tentative de compréhension : pourquoi n’a-t-il rien vu ? Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi Edward a-t-il trahi cette épouse remarquable et parfaite qu’est Leonora ? Edward est-il le moins irréprochable de tous ? Et c’est à cette introspection que l’on assiste tout au long du roman et qui, encore une fois, nous prouve que les apparences sont souvent trompeuses. En cela, John Dowell est un être remarquable car, avant de condamner, il accepte de rechercher cette vérité dont il sait, quoi qu’il arrive, qu’elle le fera souffrir. Malgré les apparences, Ashburnham est un faux Don Juan, terrifié par les femmes. Il séduit, certes, mais il est trop sentimental pour ne pas souffrir et finir victime lui-même de son « addiction ». C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris Florence Dowell et Leonora, son épouse. Florence se sert d’Edward comme d’un échappatoire à son histoire d’amour avec John éventée avant même qu’elle ne débute. Par « respect » pour son époux, elle joue la comédie, feint la maladie pour vivre une passion qui lui sera finalement fatale. L’épouse parfaite ne supporte pas (même pour les yeux du bel Edward) l’idée de voir le vernis de son apparente honnêteté se craqueler aux yeux d’un époux qui lui a tout sacrifié. Quant à Leonora, en bonne catholique, elle trouve dans les infidélités d’Edward son salut éternel. Face au mensonge, elle se pense dotée d’une mission : celle de ramener cet homme à elle en rachetant ses péchés. Leonora, faute d’être respectée en tant qu’épouse, veut, au moins, acquérir le statut de sainte aux yeux du monde… et ce quels que soient les moyens utilisés. On peut, en effet, lui reconnaître un atout : elle est géniale pour fomenter des complots afin d’atteindre son objectif. Là, il n’est plus question de féminisme outragé, ses consœurs deviennent à ses yeux de simples moyens pour parvenir à ses fins. Au fur et à mesure des pages, ce n’est plus la femme trompée qui agit mais son ego au point que même ses directeurs de conscience n’arrivent plus à la contrôler voire « condamnent » ses intentions. Elle ne cherche plus à être aimée d’Edward, elle veut simplement qu’il lui appartienne corps et âme, telle une marionnette ou « un bon soldat » dont elle est la seule à décider du destin. Et elle y parviendra, abandonnant sans scrupules derrière elle quelques « âmes » sacrifiées. Au final, un très beau roman introspectif, sans doute pas assez connu en France.Un roman des apparences Le roman se présente sous la forme d’un récit mené par John Dowell qui oscille constamment entre passé et présent. L’intérêt de ce type de narration, c’est la mise en avant constante du point de vue subjectif du narrateur qui évolue régulièrement au vu des révélations qu’il fait à son lecteur et montre ainsi la complexité des sentiments humains. Trahi par son épouse et son « meilleur » ami, John Dowell commence, comme tout un chacun, par juger (ici, Edward) avant de se lancer dans une tentative de compréhension : pourquoi n’a-t-il rien vu ? Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi Edward a-t-il trahi cette épouse remarquable et parfaite qu’est Leonora ? Edward est-il le moins irréprochable de tous ? Et c’est à cette introspection que l’on assiste tout au long du roman et qui, encore une fois, nous prouve que les apparences sont souvent trompeuses. En cela, John Dowell est un être remarquable car, avant de condamner, il accepte de rechercher cette vérité dont il sait, quoi qu’il arrive, qu’elle le fera souffrir. Malgré les apparences, Ashburnham est un faux Don Juan, terrifié par les femmes. Il séduit, certes, mais il est trop sentimental pour...
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  • Insideyourbooks 25/10/2018
    Le narrateur, John Dowell, nous fait vivre l’histoire de l’intérieur mais en même temps est tellement en retrait et s’est tellement laissé biaiser qu’on reste en quelque sorte dans une totale découverte des secrets de son mariage et de ses relations amicales. Il s’interroge beaucoup et j’ai aimé ces réflexions sur l’âme humaine après qu’on l’ait trahi ! Sa manière de raconter est très spéciale : beaucoup de digressions avant de revenir à son propos initial (un peu proustien quand on y pense), mais on s’y fait vite et cela permet de découvrir tant de souvenirs du personnage ! J’adore cette façon originale de passer d’une pensée à une autre qui est très riche, mais j’avoue je ne suis pas très objective puisque c’est exactement la mienne… Comme le dénouement des deux couples est annoncé dès le départ, on s’attend sans cesse à arriver à la cassure, mais elle n’arrive pas de suite, ce qui peut amener à des quiproquos assez drôles et très sûrement voulus par l’auteur : je n’avais jamais vu ça auparavant et le concept m’a séduit ! On a quelques propos assez familier également, ils m’ont beaucoup amusés puisque je ne les imagineais pas du tout dans un tel contexte de bourgeoisie anglo-saxonne.. On découvre vraiment ses dessous et non-dits comme l’annonce le résumé ! On a également droit à plusieurs retours en arrière pour expliquer le mariage de John et Florence ainsi que quelques mises au point sur certains événements mis aux lumières des révélations que vient d’avoir John.. Passionnant mais je n’en dis pas plus ! Manipulation, souvenirs maintenant entâchés, rélfexions sur l’âme humaine et ses penchants.. Un roman absorbant qui m’a conquise et que je recommande les yeux fermés, tant il est original pour l’époque (d’après mes maigres connaissances), et toujours entraînant à l’heure actuelle !Le narrateur, John Dowell, nous fait vivre l’histoire de l’intérieur mais en même temps est tellement en retrait et s’est tellement laissé biaiser qu’on reste en quelque sorte dans une totale découverte des secrets de son mariage et de ses relations amicales. Il s’interroge beaucoup et j’ai aimé ces réflexions sur l’âme humaine après qu’on l’ait trahi ! Sa manière de raconter est très spéciale : beaucoup de digressions avant de revenir à son propos initial (un peu proustien quand on y pense), mais on s’y fait vite et cela permet de découvrir tant de souvenirs du personnage ! J’adore cette façon originale de passer d’une pensée à une autre qui est très riche, mais j’avoue je ne suis pas très objective puisque c’est exactement la mienne… Comme le dénouement des deux couples est annoncé dès le départ, on s’attend sans cesse à arriver à la cassure, mais elle n’arrive pas de suite, ce qui peut amener à des quiproquos assez drôles et très sûrement voulus par l’auteur : je n’avais jamais vu ça auparavant et le concept m’a séduit ! On a quelques propos assez familier également, ils m’ont beaucoup amusés puisque je ne les imagineais pas du tout dans un...
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