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Le bouffon des rois
Date de parution : 14/02/2013
Éditeurs :
Plon

Le bouffon des rois

Date de parution : 14/02/2013

Plongez dans les souvenirs du fou en titre de Louis XII et de François 1er, celui qui inspira Victor Hugo pour le Roi s’amuse et Giuseppe Verdi pour Rigoletto, celui que les historiens nomment Le Fevrial, dit Triboulet !

Triboulet est le plus célèbre bouffon qu’ait connu la cour de France : dans les temps reculés du XVe siècle, il disait leur vérité aux puissants, se moquait ouvertement des...

Triboulet est le plus célèbre bouffon qu’ait connu la cour de France : dans les temps reculés du XVe siècle, il disait leur vérité aux puissants, se moquait ouvertement des courtisans et appelait François Ier « mon cousin », en toute simplicité.
Fils du peuple, il va vivre un étrange destin...

Triboulet est le plus célèbre bouffon qu’ait connu la cour de France : dans les temps reculés du XVe siècle, il disait leur vérité aux puissants, se moquait ouvertement des courtisans et appelait François Ier « mon cousin », en toute simplicité.
Fils du peuple, il va vivre un étrange destin qui le propulse de la cour de Louis XII, « le père du peuple », le souverain qui rêvait de conquérir l’Italie, à celle de François Ier, « le père des Lettres », le grand monarque de la Renaissance qui en fera son plus proche confident. Dans cette période d’intense création artistique et d’idées nouvelles, il côtoiera Machiavel, Léonard de Vinci, Érasme, Rabelais. Il croisera aussi les plus grands personnages, de Charles Quint à Henry VIII d’Angleterre.
Lire sa vie, c’est découvrir toute l’Europe de l’époque : du conseil d’état aux secrets d’alcôve, rien n’échappe au bouffon des rois.
Sous la plume de Francis Perrin, Triboulet revit dans ce roman à la verve toute rabelaisienne. Du Roi s’amuse de Victor Hugo au Rigoletto de Verdi, il est devenu le symbole même de la liberté de parole et de la folie faite sagesse.

Comédien et metteur en scène, Francis Perrin a déjà publié son autobiographie, Mon Panthéon est décousu, et un premier roman, Degré de lassitude aux éditions du Rocher (2003 et 2005). En 2007 a paru, aux éditions Plon, Molière, chef de troupe.

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EAN : 9782259221528
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259221528
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Delicesdelivres 12/08/2023
    Francis Perrin revient sur la vie de Triboulet, le bouffon royal le plus connu de France qui a accompagné Louis XII puis François Ier. Alain Triboulet est un humoriste à la dérive qui va de déception personnelle en déception professionnelle et les noie dans l’alcool. Un soir qu’il est particulièrement désabusé et alcoolisé, il trouve la vieille marionnette d’un bouffon et la fait parler… Nicolas Ferrial, dit Le Févrial, est né difforme et bossu en février 1479, près de Blois. Fuyant la maltraitance familiale quotidienne, il est recueilli dans un monastère. Pour se moquer de lui-même et accepter sa différence, Le Févrial fait le pitre et amuse les moines qui le surnomme alors Triboulet (qui vient du vieux mot français tribulé, triboulé ou tribouillé qui signifie secoué, agité, brouillé, mis sens dessus dessous). Mais il n’a aucune envie d’embrasser la vie monacale, aussi, dès qu’il apprend que le roi Louis XII viendra visiter le monastère, réputé pour sa bibliothèque, Triboulet s’arrange pour le rencontrer et le faire rire. Débute alors sa carrière de Bouffon du roi qui dura près de 40 ans. D’abord aux services de Louis XII surnommé le « Père du peuple », il mena une vie de privilégié, logé au cœur de la cour et accompagnant le roi à tout instant (sauf à la guerre qu’il répugne). A la mort de Louis XII, François Ier monte sur le trône et conserve Triboulet dans ses fonctions. Il enchaînera donc deux mandats de bouffon du roi et rencontrera ainsi Léonard de Vinci, Machiavel ou encore Érasme. -- Avis : Facile à lire, ce roman est un bon divertissement. Les parties historiques sont très intéressantes et amènent dans les moments cruciaux et principaux de ces deux rois : leurs amours, leur politique, leurs amis, leurs combats… Roman grand public sur un Fou du roi, personnage ayant peu intéressé ses contemporains mais qui ravit les lecteurs d’aujourd’hui ! C’est toujours la petite histoire qui fait la grande Histoire !Francis Perrin revient sur la vie de Triboulet, le bouffon royal le plus connu de France qui a accompagné Louis XII puis François Ier. Alain Triboulet est un humoriste à la dérive qui va de déception personnelle en déception professionnelle et les noie dans l’alcool. Un soir qu’il est particulièrement désabusé et alcoolisé, il trouve la vieille marionnette d’un bouffon et la fait parler… Nicolas Ferrial, dit Le Févrial, est né difforme et bossu en février 1479, près de Blois. Fuyant la maltraitance familiale quotidienne, il est recueilli dans un monastère. Pour se moquer de lui-même et accepter sa différence, Le Févrial fait le pitre et amuse les moines qui le surnomme alors Triboulet (qui vient du vieux mot français tribulé, triboulé ou tribouillé qui signifie secoué, agité, brouillé, mis sens dessus dessous). Mais il n’a aucune envie d’embrasser la vie monacale, aussi, dès qu’il apprend que le roi Louis XII viendra visiter le monastère, réputé pour sa bibliothèque, Triboulet s’arrange pour le rencontrer et le faire rire. Débute alors sa carrière de Bouffon du roi qui dura près de 40 ans. D’abord aux services de Louis XII surnommé le « Père du peuple », il mena une vie de privilégié, logé au cœur...
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  • ALDAMO21 15/05/2021
    Je ne présente plus Francis Perrin, pensionnaire de la Comédie-Française, comédien de cinéma et de théâtre, scénariste et metteur en scène que j'aime beaucoup. Avant de prendre ses admirateurs à contre-pied dans des rôles plus graves, Francis Perrin était un acteur de rôle comique, il était un divertisseur. Il l'est toujours. L'artiste écrit en préambule dans son livre, en faisant parler son personnage « Triboulet » qu'il est beaucoup plus difficile d'amuser que de faire pleurer. Il était pour moi d'un naturel et d'une logique de ce grand monsieur se soit intéressé au « bouffon », au « fou des rois », à « l'amuseur de galerie » et d'en écrire un excellent livre, très documenté. Déjà dans la mythologie grecque, Momos représentait la raillerie et le sarcasme dont il était le dieu. Dans la haute antiquité, certains individus qualifiés de fous ou de bouffons, se donnaient en spectacle et faisaient rire par leurs grimaces et leurs saillies. Quelques historiens parlent pour la première fois de « fou du roi » avec celui qui était au service d'Attila (v. 395+453), le roi de Huns. Ce fou avait pour but de distraire les convives du roi barbare. C'est à partir du 10e siècle sous le règne d'Hugues le Grand, qu'apparurent les bouffons attitrés au roi. Saint Louis ou encore de Philippe Auguste se sont aussi mis à en avoir un en titre. Mais l'âge d'Or des Bouffons, commence avec celui du roi Louis XII (1498+1515). le fou de ce roi nommé « Caillette », ouvre donc la première lignée des bouffons de cour. Son successeur sera le plus célèbre d'entre eux, en la personne de Triboulet. Les femmes n'ont pas été oubliées, avec l'exemple de Catherine dite « Cathelot ». C'était une naine très redoutable par son franc-parler et désignée la « Folle » de la reine Eléonore (v.1529), qui officia après chez Marguerite de France de Savoie. Il y eu d'autres « folles » par la suite. Le livre de Francis Perrin est très plaisant à lire, avec beaucoup humour et contenant des proses qui seraient sorties de la bouche du fol Triboulet. C'est avec beaucoup de fantaisie que l'auteur commence son livre. Il est un artiste en perte de vitesse qui un soir, alors qu'il rentre saoul chez lui, regarde sa collection de marionnettes. Parmi elles, il y a celle de Triboulet, qui va alors s'animer et raconter à l'homme enivré, sa vie de bouffon. Bien sûr que Francis Perrin a brodé sur la vie de ce personnage hors du commun qu'était Triboulet, puisqu'il fut « le fou » du roi Louis XII pendant 11 ans et celui de son successeur, le roi François 1er pendant 24 ans. Cette longévité est tout à fait exceptionnelle et elle est contestée par certains historiens. Il n'en demeure pas moins que Triboulet est le bouffon le plus connu de l'histoire de France. Nicolas Ferrial, alias « Triboulet » est né dans les faubourgs de la ville de Blois. Il n'avait pas un physique avantageux et ses déformations faisaient de lui, le bouffon-type. Il avait une bosse dans le dos, un gros nez crochu et deux énormes yeux globuleux. Mais ce personnage avait une grande vivacité d'esprit et beaucoup de répartie. Il avait aussi de grands talents de comédien perturbateur, d'un brouilleur de cartes et qui surjouait la folie. Grâce aux différents précepteurs qu'il a eu, Triboulet a acquis une belle culture générale, ce qui lui permis d'être très à l'aise à la cour de ses deux rois. Il a surtout reçu une stricte éducation pour la fonction très importante qu'il allait prendre à la cour royale, celle de distraire et de faire rire par le langage mais aussi pas des attitudes, celle de se moquer sans risque, celle d'être constamment dans l'impertinence et l'insolence. Mais il y avait certains codes de conduite à respecter. le bouffon pouvait se moquer et rire de tout. Tous les sarcasmes étaient permis, tous les quolibets étaient acceptés. Les rois encourageaient souvent leur bouffon à les « désacraliser. » Le seul interdit était de faire une quelconque allusion aux maitresses et favorites du roi, les conquêtes féminines étant l'apanage des monarques et entre autres de Louis XII et de François 1er, un roi très réputé pour être un séducteur et coureur de jupons. Le bouffon avait aussi des codes vestimentaires à respecter. Triboulet avait son propre costume lorsqu'il apparaissait à la cour des rois. Il était coiffé d'un bonnet à grelots, vêtu d'une jaquette en bandes jaune et verte et ses chausses étaient en harmonie avec le haut de son habit, une jambe jaune et l'autre verte. Il est intéressant de s'attarder sur le pourquoi de ces deux couleurs. Le jaune au Moyen-âge, autre que le signe de la prostitution, était la marque de la félonie, de la fausseté, du mensonge. C'est ainsi que déjà au XIIIe siècle et par ordonnances royales, les Juifs furent contraints au port d'une rouelle jaune pour les différencier des autres hommes. Le vert quant à lui, toujours au Moyen-âge, était la marque de la flétrissure, était la couleur du diable, des fous, des sorcières et de la maladie. La vie de « Bouffon du roi » n'avait rien d'enviable. le « fol » pouvait, pour ne plus faire rire le roi, très vite tomber en disgrâce ou pour une petite blague sur une favorite, être châtié. Il était surtout craint pour ses moqueries sur les courtisans, ceux qui faisaient partie de la cour des deux rois. C'est pour cette raison, que des seigneurs ont attenté plusieurs fois à la vie de Triboulet et que le roi François 1er, lui avait accordé un garde du corps personnel. Certains courtisans par craintes de railleries, achetaient les faveurs de Triboulet, même parfois son silence. Ce qui permit au Fou de se laisser corrompre et d'amasser un petit pécule. C'est le roi François 1er qui instaura une « école de bouffon ». Elle marquera ainsi une évolution dans le rôle du « Fou », car non seulement il était utilisé pour divertir le roi et la cour, mais il sera aussi utilisé à des fins politiques, des intrigues et parfois à de l'espionnage. Après de si longues années à côtoyer François 1er, le fou Triboulet semblait très proche du roi. Il en était même son confident et assistait aussi à tous les Grands Conseils. Francis Perrin ne s'est pas arrêté à la vie et au parcours de Triboulet, dont on ignore tout de sa vie après avoir été le « le bouffon officiel » et de sa mort. A mon grand plaisir, l'auteur s'est admirablement bien documenté sur l'Histoire de France pendant le règne des deux rois ; Louis XII et François 1er. L'auteur nous conte avec ferveur, un pan de la vie des deux rois, de leurs guerres d'Italie, de la capture de François Ier par Charles Quint et des différents traités qu'ils ont signés, de ce qu'était aussi la cour au château de Blois ou d'Amboise. Francis Perrin parle longuement du roi Louis XII, surnommé le « Père du peuple », de son premier mariage annulé et d'Anne de Bretagne sa deuxième femme. Une reine infortunée qui a fait de nombreuses fausses couches, qui a eu de nombreux enfants décédés en bas âge et qui n'a jamais pu donner un descendant mâle à son mari. L'auteur raconte aussi le mariage arrangé dès le plus jeune âge, de sa fille Claude de France que son père Louis XII destinait à son successeur et cousin François 1er, à la grande colère d'Anne de Bretagne. A l'histoire parfois fictive, par manque de document sur Triboulet, Francis Perrin entoura le bouffon de beaucoup de personnages, de seigneurs petits et grands qui ont réellement existé à la cour des deux rois, dont même un certain Léonard de Vinci. Une cour remplie souvent d'intrigues, de conspirations, de trahisons et de jalousies entre les favorites et les multiples maitresses qui n'avaient plus de secret pour ce bouffon et cet homme de compagnie, nommé Triboulet. Félicitations Francis Perrin pour cette superbe page d'Histoire qui a habilement mélangé l'histoire de ces deux rois et de leur bouffon et qui a su mêler le réel à l'imaginaire. Oops ! J'ai été très long. Merci à celles et ceux qui auront le courage de me lire jusqu'au bout. Je ne présente plus Francis Perrin, pensionnaire de la Comédie-Française, comédien de cinéma et de théâtre, scénariste et metteur en scène que j'aime beaucoup. Avant de prendre ses admirateurs à contre-pied dans des rôles plus graves, Francis Perrin était un acteur de rôle comique, il était un divertisseur. Il l'est toujours. L'artiste écrit en préambule dans son livre, en faisant parler son personnage « Triboulet » qu'il est beaucoup plus difficile d'amuser que de faire pleurer. Il était pour moi d'un naturel et d'une logique de ce grand monsieur se soit intéressé au « bouffon », au « fou des rois », à « l'amuseur de galerie » et d'en écrire un excellent livre, très documenté. Déjà dans la mythologie grecque, Momos représentait la raillerie et le sarcasme dont il était le dieu. Dans la haute antiquité, certains individus qualifiés de fous ou de bouffons, se donnaient en spectacle et faisaient rire par leurs grimaces et leurs saillies. Quelques historiens parlent pour la première fois de « fou du roi » avec celui qui était au service d'Attila (v. 395+453), le roi de Huns. Ce fou avait pour but de distraire les convives du roi barbare. C'est à partir du 10e siècle sous le règne d'Hugues...
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  • yves_loire_france 25/08/2015
    Un livre où la dérision trouve sa place entière à côté d'un homme souvent seul pour décider : le roi.Dans la complicité amusée et burlesque du roi avec son bouffon, il y a toujours la recherche d'une vérité qui dérange.Faire rire est un art, et Francis Perrin a réussi à nouveau dans l'écriture de ce livre à trouver des drôleries par les pensées et les paroles qu'il donne à ses personnages
  • angel29 10/08/2015
    Un livre qui nous ramène au temps de Louis XII et de François 1er, très intéressant et qui m'a permis d'apprendre beaucoup sur le métier de bouffon. Il donne à réfléchir sur cette "fonction" si nécessaire et nous interroge sur ce rôle aujourd'hui ! Je connaissais Monsieur Francis Perrin par son talent d'acteur, je suis ravie de le découvrir comme auteur !
  • Tostaky0 25/01/2015
    Je ne connaissais pas Francis Perrin l'écrivain, c'est donc avec ce livre que je l'ai découvert. Il nous raconte Triboulet, personnage (bouffon des rois) ayant réellement existé. Sa vie, ses mœurs, ses royales rencontres. Attachant. Bien écrit. Francis Perrin est aussi écrivain, je le confirme.
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