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Le Chat et moi
Carine Bruy (traduit par)
Date de parution : 19/06/2014
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Chat et moi

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Carine Bruy (traduit par)
Date de parution : 19/06/2014

 
Pas si bête.
Nils Uddenberg, psychiatre à la retraite, s’était juré qu’il ne s’encombrerait pas d’un animal de compagnie, jusqu’au jour où…
Alors qu’il rentre d’un séjour en Afrique avec sa femme,...
Pas si bête.
Nils Uddenberg, psychiatre à la retraite, s’était juré qu’il ne s’encombrerait pas d’un animal de compagnie, jusqu’au jour où…
Alors qu’il rentre d’un séjour en Afrique avec sa femme, Nils découvre une petite chatte gris et brun sur le toit de la cabane du jardin, le fixant de ses...
Pas si bête.
Nils Uddenberg, psychiatre à la retraite, s’était juré qu’il ne s’encombrerait pas d’un animal de compagnie, jusqu’au jour où…
Alors qu’il rentre d’un séjour en Afrique avec sa femme, Nils découvre une petite chatte gris et brun sur le toit de la cabane du jardin, le fixant de ses grands yeux jaunes.
Le couple pense qu’il s’agit de l’animal d’un voisin. Mais le chat ne part pas et devient un sujet de conversation quotidien.
Nils met des affichettes dans le quartier, sans succès ; il contacte le refuge, qui ne veut pas le recueillir ; il appelle la police, qui lui conseille de ne surtout pas le nourrir… Nils avoue honteusement l’avoir déjà fait et réalise qu’il ressent de l’affection pour le félin.
 
Petit à petit, le chat prend ses aises, s’aventure dans la maison… Toute résistance des propriétaires est dès lors impossible et bientôt l’animal devient l’âme du foyer.  Avec beaucoup d’ironie et d’autodérision, Nils se demande – déformation professionnelle oblige –  si la petite chatte a de l’humour, si elle éprouve les mêmes sentiments qu’un être humain. Et si, question plus délicate, elle est consciente de l’attachement qu’il a pour elle et du temps qu’il a fallu à Nils pour l’accepter.
 
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EAN : 9782258113244
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258113244
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • florentaise 03/03/2022
    Il parait que ce livre un roman, je l'aurais mis dans la catégorie récit. L' auteur Nils Uddenberg raconte comment il s'est fait adopter par un petit chat réfugié dans sa cabane de jardin. L' écrivain qui est docteur en psychiatrie et philosophie empirique, décrit ses ressentis face à Minette, lui qui avait décidé de ne pas avoir d'animaux domestiques. Il ne peut s'empêcher d'analyser les réactions de Minette; de même, il assiste au fait de devenir accroc à cette petite bête et essaye de comprendre pourquoi. Ce récit est charmant ( un peu trop analytique) et si l'auteur s'attendrit sur Minette, J'aurais aimé plus d'espièglerie de sa part et de la part du chat. Tous maitre et maitresses de chats se reconnaîtront. Et pour conclure cette critique, ne nous faisons pas d' illusions, nous habitons tous chez notre petite boule de poils symbole de douceur mais qui peut se révéler être un véritable tyran.
  • beatriceferon 30/11/2016
    Jeune, l'auteur a possédé une véritable ménagerie. Puis, un jour, il décide que s'occuper d'animaux représente une trop lourde responsabilité. Ce n'est pas maintenant, à l'âge de la retraite, qu'il va changer d'avis ! A lui les voyages lointains ! Sauf que... Ne dit-on pas des chats que ce sont eux qui nous adoptent ? Minette n'aime pas l'hiver. Pelotonnée dans une caisse à outils sous l'abri de jardin, elle tente d'échapper aux rigueurs du climat nordique. Est-ce vraiment raisonnable de l'abandonner dans un lieu aussi inconfortable ? Et de fil en aiguille... Ce livre est présenté comme un roman. A mon avis, ce n'est pas le cas. Les personnages en sont l'auteur et les membres de sa famille. Bien réels, donc. Nils Uddenberg observe la chatte et se livre à des réflexions, recherches, rapprochements avec des auteurs tels que Montaigne ou T.S. Eliot. Le voilà occupé à philosopher ou à noter les réflexions d'autres écrivains. Le livre est enrichi de splendides illustrations en noir et blanc, œuvres d'Ane Gustavsson. Les parents de Nils Uddenberg avaient deux chats. Il a donc dû les côtoyer et les observer. A mon avis, pourtant, il ne semble pas trop bien les connaître. Quand il parle à Minette : « Petite Puce, regarde ces belles fleurs. (…) Je ne pense pas qu'elle comprenne un traître mot de notre discours. Est-elle même capable d'interpréter notre ton correctement ? » Tandis que je recopie ces mots, les petits félins qui m'entourent rient sous cape. Bien évidemment, ils comprennent, même si les fleurs ne sont pas leur principale préoccupation. Et, sinon tous les mots, le ton de la voix, ils l'interprètent parfaitement. J'ai lu qu'entre eux, les chats miaulent très peu. C'est pour eux une façon de s'adresser à leurs humains. Ainsi, P'tit Gars a un vocabulaire étendu. Son miaulement est très différent selon qu'il m'appelle à l'aide : « Au secours ! Les chiens ne font rien qu'à m'embêter ! », veut sortir, manger, dire qu'il m'aime. Ma petite Flocon m'appelait souvent d'un cri ressemblant étonnamment à « Ma-Man ». Quand je lui demandais « Qui est ma petite fille ? » elle répondait « Moi ». Nils Uddenberg s'interroge. Minette est-elle capable d'éprouver de la gratitude ? Pour P'tit Gars, battu par son affreux maître qui l'a abandonné au cours d'un hiver glacial, aucun doute, il est reconnaissant. J'entends son ronronnement si puissant qu'il traverse la pièce. Il me fixe d'un regard plein d'amour, et, quand je suis au jardin, il pousse des cris perçants pour que je puisse le localiser. Tous quatre prodiguent leurs remerciements à ceux qui s'occupent d'eux pendant notre absence. Donc, je pense que Minette fait de même avec l'auteur. Peut-être celui-ci n'arrive-t-il pas à décrypter ses attitudes ? Quelque chose me perturbe : « si sa fourrure avait eu une autre apparence, elle m'aurait peut-être laissé indifférent. Certains chats sont vraiment laids, avec des taches de toutes les couleurs dans des endroits inopportuns. » Et quoi ? Si Minette n'avait pas été assez belle à ses yeux, elle n'aurait pas mérité d'être recueillie ? Il l'aurait laissé affronter le froid ? Pense-t-il de même à propos de ses enfants et petits-enfants ? (« Ah ben non, Patrick a le nez de travers, je ne lui offre pas de cadeau »???) Je n'aime pas tellement non plus qu'il se considère comme le « maître » de Minette. Car les chats n'ont pas de maître. Ils nous choisissent et nous font cadeau de leur affection. Quand quelqu'un les traite en « maître », souvent, ils partent et jettent leur dévolu sur une personne plus respectueuse. Avant d'être lâchement abandonné, P'tit Gars venait souvent vers moi et me tenait de longs discours en langage de chat, semblant me narrer ses misères. Voici notre auteur perplexe : « Pourquoi les chats possèdent-ils une queue ? Leur sert-elle à exprimer des sentiments ? Dans ce cas, à qui s'adressent-ils ? » En ouvrant n'importe quel ouvrage consacré à nos félins, il aurait eu sa réponse. Leur queue ne leur sert pas seulement de balancier, elle traduit tout un langage. Bien évidemment, tout ceci ne l'empêche pas d'adorer Minette et de bien s'en occuper. Pour mieux la comprendre, il fait de nombreuses recherches et cite des passages significatifs. Mais toutes ses lectures ne sont pas recommandables ! Qui est ce crétin de Sven Nilsson, professeur de biologie du XIXe siècle, qui pense que des chats ont « assassiné des enfants sans défense dans leur berceau » ou « gravement blessé des personnes âgées » ? Il argumente : « lorsque la bête voyait la carotide battre sous la peau du cou, cela la poussait à attaquer ; elle griffait ou mordait l'artère et le maître imprudent risquait alors de succomber à une hémorragie. » Comment peut-on écrire de telles sottises ? Si c'était vrai, bien des gens qui dorment avec leur petit compagnon seraient morts depuis longtemps ! Heureusement, pour contrer de telles inepties, il existe des auteurs tels Montaigne qui, trois siècles plus tôt, se moque de ceux qui croient « savoir ce qui se passe dans la tête des animaux » et, se prenant eux-mêmes pour des dieux, les jugent stupides. Ou T.S. Eliot, prix Nobel de littérature, qui « affirme qu'un chat doit avoir trois noms : un pour le quotidien, un plus personnel et un que lui seul connaît. » Au final, ce livre m'a beaucoup plu, même s'il ne m'a rien appris et j'ai aimé suivre l'évolution de l'auteur. Si, au début, en découvrant Minette, il espérait qu'elle serait partie le lendemain, à la fin, il hésite s'absenter de peur de la laisser seule ! Une lecture agréable, donc.Jeune, l'auteur a possédé une véritable ménagerie. Puis, un jour, il décide que s'occuper d'animaux représente une trop lourde responsabilité. Ce n'est pas maintenant, à l'âge de la retraite, qu'il va changer d'avis ! A lui les voyages lointains ! Sauf que... Ne dit-on pas des chats que ce sont eux qui nous adoptent ? Minette n'aime pas l'hiver. Pelotonnée dans une caisse à outils sous l'abri de jardin, elle tente d'échapper aux rigueurs du climat nordique. Est-ce vraiment raisonnable de l'abandonner dans un lieu aussi inconfortable ? Et de fil en aiguille... Ce livre est présenté comme un roman. A mon avis, ce n'est pas le cas. Les personnages en sont l'auteur et les membres de sa famille. Bien réels, donc. Nils Uddenberg observe la chatte et se livre à des réflexions, recherches, rapprochements avec des auteurs tels que Montaigne ou T.S. Eliot. Le voilà occupé à philosopher ou à noter les réflexions d'autres écrivains. Le livre est enrichi de splendides illustrations en noir et blanc, œuvres d'Ane Gustavsson. Les parents de Nils Uddenberg avaient deux chats. Il a donc dû les côtoyer et les observer. A mon avis, pourtant, il ne semble pas trop bien les connaître. Quand il parle à Minette : « Petite Puce, regarde...
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  • BillyJane 04/11/2015
    Un roman pour les amoureux des chats. C’est l’histoire d’un psychiatre, qui c’était juré de ne jamais avoir de chat. Jusqu’au jour ou Minette entre dans sa vie et ainsi devenir un membre à part entière de la famille. L’auteur observe et analyse le comportement de l’animal. Ce livre est centré sur la relation qu’entretiennent cet homme et sa femme avec ce chat. Un roman touchant, doux et tendre. Un bon moment de lecture.
  • asnico 24/10/2015
    Ce livre raconte la relation qu'un psychiatre a construite avec un chat alors qu'il s'était juré de ne pas en avoir... Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé: Nils Uddenberg a laissé le chat "faire sa vie" pour ainsi dire dans une sorte de grange. Mais l'hiver est arrivé. Et l'hiver en Suède, il est rude! Et puis un chat, c'est quand même des contraintes: qu'est-ce qu'on en fait pendant les vacances par exemple? Plus les soins quotidiens à apporter... Mais finalement, le psychiatre a "craqué" et il nous en explique les raisons dans ce petit livre de 150 pages que je recommanderais à tous les amoureux des chats et à ceux qui aiment les histoires pleines de tendresse.
  • sweetie 04/08/2015
    Un court récit sans prétention sur l'amour des chats et leur apport bénéfique dans la vie des humains. Le narrateur, psychiatre, raconte l'intrusion, dans son abri de jardin, de Minette, une chatte errante, laquelle va chambouler complètement son quotidien.
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