Le cimetière de la mer - Livre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• thaisgil33 29/08/2024

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  Belle pioche avec ce cimetière de la mer d'un auteur Norvégien dont j'ignore tout. Et cette fois-ci, j'ai été conquise par ce polar qui a pour toile de fond une saga familiale. Heureusement, un arbre généalogique à la fin du récit permet de se repérer dans les deux branches familiales dont Thor Falk, à la tête d'une entreprise maritime florissante, est le patriarche. Celui-ci va disparaitre dans un naufrage en 1940. Il laisse deux femmes suite à un remariage et des enfants. Les deux branches familiales ne s'entendent pas, l'une a de l'argent et vit de manière luxueuse aux côtés d'Olav fils de la seconde femme de Thor qui s'appelle Vera, alors que l'autre branche incarnée par Hans, médecin humanitaire et petit-fils de la première femme de Thor, croule sous les dettes. Le récit commence lorsque Véra se suicide en laissant un testament qui pourrait tout changer pour l'autre famille. A partir de ce moment, les deux familles, enfants, petits-enfants, vont se croiser, se retrouver, comploter et surtout essayer de retrouver ce fameux testament d'un genre particulier mais chut. Cette chasse au testament va être l'occasion de déterrer le passé et de mettre en scène un personnage Johny Berg, journaliste et ancien des services secrets qui nous emmène au Moyen Orient. Outre cette chasse au trésor un peu particulière, le rappel de faits historiques, notamment la résistance au sein de la Norvège occupée est vraiment intéressante. J'ai vraiment aimé l'attention portée à la description du caractère de certains personnages comme Hans et sa cousine Sasha, ainsi que Sverre. Les silences, les trahisons, les mensonges ne manquent pas dans ce polar nordique qui sent la mer et les grands fonds avec ce bateau coulé, noeud de l'intrigue, ainsi que ces moult rebondissements. J'en redemande ! pas d'ennui, du suspense et une écriture fluide. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a un tome 2 les héritiers de l'ArctiqueBelle pioche avec ce cimetière de la mer d'un auteur Norvégien dont j'ignore tout. Et cette fois-ci, j'ai été conquise par ce polar qui a pour toile de fond une saga familiale. Heureusement, un arbre généalogique à la fin du récit permet de se repérer dans les deux branches familiales dont Thor Falk, à la tête d'une entreprise maritime florissante, est le patriarche. Celui-ci va disparaitre dans un naufrage en 1940. Il laisse deux femmes suite à un remariage et des enfants. Les deux branches familiales ne s'entendent pas, l'une a de l'argent et vit de manière luxueuse aux côtés d'Olav fils de la seconde femme de Thor qui s'appelle Vera, alors que l'autre branche incarnée par Hans, médecin humanitaire et petit-fils de la première femme de Thor, croule sous les dettes. Le récit commence lorsque Véra se suicide en laissant un testament qui pourrait tout changer pour l'autre famille. A partir de ce moment, les deux familles, enfants, petits-enfants, vont se croiser, se retrouver, comploter et surtout essayer de retrouver ce fameux testament d'un genre particulier mais chut. Cette chasse au testament va être l'occasion de déterrer le passé et de mettre en scène un personnage Johny Berg, journaliste et ancien des...

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• oceaneclaer 25/08/2024

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  J’ai bien aimé. Tout d’abord, je me suis promenée du sud au nord de la Norvège, Oslo, Bergen, Bodo, les îles Lofoten et Vesteralen, Trondheim, avec l’express côtier et j’y ai retrouvé ma vieille connaissance Herbjorg Wassmo. Déroutée au début avec cet enchevêtrement de sujets et de personnages : Beyrouth et Hans sauvant un bébé du massacre de Sabra et Chatilah (Hans est un personnage important, mais la scène de Beyrouth, inaugurale par ailleurs semble être déconnectée de l’histoire. Je subodore que peut-être cette scène prendra tout son sens dans le deuxième tome). De même, le rôle au Kurdistan avec Daësch du personnage tête brulée de Johnny, bien qu’important dans le déroulement de l’histoire du naufrage de l’express côtier, ne me semble pas très clair. (J’ai toujours du mal à comprendre les choses compliquées !) Je ne sens pas non plus les intrications entre cette fondation et le Kurdistan (nonobstant le fait que l’auteur est un ancien vétéran et journaliste de ces terrains de guerre.) Historiquement, les deux périodes sont bien documentées et j’ai appris sur l’occupation (et la collaboration) de la Norvège par les Allemands en 40. J’ai appris aussi la résistance des soldats Allemands anti nazis. Tout cela est vérifié. Le naufrage de l’express côtier est réel, et les stay-behind ont bien été installés par l’ OTAN. Evidemment, la personne la plus intéressante c’est Vera Lind. C’est une femme délurée, intelligente, qui a su bien mener sa vie, au risque de se perdre. Elle a tenu longtemps, jusqu’au moment où elle a fini par jeter l’éponge. Les autres personnages ne sont pas très reluisants. Je m’étais attachée un peu à Sasha, mais elle n’en valait finalement pas la peine. En résumé, un plaisir mitigé qui, me semble- t-il aura besoin du deuxième tome. J’ai bien aimé. Tout d’abord, je me suis promenée du sud au nord de la Norvège, Oslo, Bergen, Bodo, les îles Lofoten et Vesteralen, Trondheim, avec l’express côtier et j’y ai retrouvé ma vieille connaissance Herbjorg Wassmo. Déroutée au début avec cet enchevêtrement de sujets et de personnages : Beyrouth et Hans sauvant un bébé du massacre de Sabra et Chatilah (Hans est un personnage important, mais la scène de Beyrouth, inaugurale par ailleurs semble être déconnectée de l’histoire. Je subodore que peut-être cette scène prendra tout son sens dans le deuxième tome). De même, le rôle au Kurdistan avec Daësch du personnage tête brulée de Johnny, bien qu’important dans le déroulement de l’histoire du naufrage de l’express côtier, ne me semble pas très clair. (J’ai toujours du mal à comprendre les choses compliquées !) Je ne sens pas non plus les intrications entre cette fondation et le Kurdistan (nonobstant le fait que l’auteur est un ancien vétéran et journaliste de ces terrains de guerre.) Historiquement, les deux périodes sont bien documentées et j’ai appris sur l’occupation (et la collaboration) de la Norvège par les Allemands en 40. J’ai appris aussi la résistance des soldats Allemands anti nazis. Tout cela...

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• Mari_onlit 18/08/2024

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  Vous pensez assurément à un énième polar scandinave. Détrompez-vous... C'est LE roman scandinave qu'il faut lire si vous voulez plonger dans les eaux troubles norvégiennes. Une puissante famille, les Falck, règne sur l'économie du pays. Un clan soudé dans lequel les enjeux sont énormes et où la famille passe avant tout sauf quand il s'agit de la 2ème branche du pays, basée à Bergen et non à Oslo. La matriarche meurt en emportant ses secrets liés à son activité d'écrivaine et son statut de survivante de l'explosion d'un express côtier durant la 2nde guerre mondiale. Je n'en dirai pas plus : lisez la quatrième de couverture. Je dirai par contre que j'ai savouré cette lecture malgré un rythme effréné. Tout était parfait. Un thriller qui m'a tenue en haleine entre sauts dans le passé proche ou lointain et ancrages dans un présent cruellement d'actualité. Une des immenses forces de ce roman est l'incarnation de la société norvégienne à travers les personnages. L'auteur égratigne l'image propre et sans vague que l'on a (souvent) des pays scandinaves. En opposition à nos pays du sud de l'Europe qui font du bruit, qui réagissent parfois sans nuance... Dans ce roman, l'ambiguïté et l'ambivalence sont de mise. Et c'est excellemment réalisé. L'auteur nous fait plonger dans les abîmes de l'occupation allemande en Norvège pendant la seconde guerre mondiale. Quand la grande Histoire englobe les petites histoires...Vous pensez assurément à un énième polar scandinave. Détrompez-vous... C'est LE roman scandinave qu'il faut lire si vous voulez plonger dans les eaux troubles norvégiennes. Une puissante famille, les Falck, règne sur l'économie du pays. Un clan soudé dans lequel les enjeux sont énormes et où la famille passe avant tout sauf quand il s'agit de la 2ème branche du pays, basée à Bergen et non à Oslo. La matriarche meurt en emportant ses secrets liés à son activité d'écrivaine et son statut de survivante de l'explosion d'un express côtier durant la 2nde guerre mondiale. Je n'en dirai pas plus : lisez la quatrième de couverture. Je dirai par contre que j'ai savouré cette lecture malgré un rythme effréné. Tout était parfait. Un thriller qui m'a tenue en haleine entre sauts dans le passé proche ou lointain et ancrages dans un présent cruellement d'actualité. Une des immenses forces de ce roman est l'incarnation de la société norvégienne à travers les personnages. L'auteur égratigne l'image propre et sans vague que l'on a (souvent) des pays scandinaves. En opposition à nos pays du sud de l'Europe qui font du bruit, qui réagissent parfois sans nuance... Dans ce roman, l'ambiguïté et l'ambivalence sont de mise....

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• alaubeellelit 16/08/2024

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  La famille Falck est divisée en deux, ceux d'Oslo et ceux de Bergen. La matriarche se suicide et son testament disparait. On navigue entre les deux familles et plusieurs périodes historiques. Il y a beaucoup de flashback vers la Seconde Guerre Mondiale et les années 2010-2020. J'ai aimé ma lecture même si ça manquait un peu d'action. Beaucoup de pages mais assez peu de révélations et de rebondissements. Il s'agit plus d'une saga familiale genre "Dallas, ton univers impitoyable", qu'un roman policier.
• DelleCL 11/08/2024

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  Le décès de Vera Lind, la matriarche d’une très puissante famille norvégienne, et la disparition de son testament exacerbe les tensions entre deux branches de la famille. Sasha, sa petite fille, part sur les traces du testament disparu. La vérité semble se cacher dans un récit autobiographique écrit par Véra et violemment censuré par la famille pendant plusieurs décennies. Qu’est ce que cache la fondation SAGA, dirigée par la famille Falck ? Sasha s’adjoint l’aide d’un journaliste, ancien membre des services secrets pour remettre la main sur le manuscrit. Le roman est un polar historique, tout autant qu’une saga familiale, qui flirte avec les codes du roman d’espionnage mettant en scène un contexte géopolitique instable au Moyen-Orient. Les périodes et les conflits résonnent très bien entre eux, le récit est riche et bien documenté… mais tellement riche que j’ai pu, par moments, le trouver assez indigeste.