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Le complot Médicis
Nicolas Véron (traduit par)
Date de parution : 05/06/2014
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Le complot Médicis

Nicolas Véron (traduit par)
Date de parution : 05/06/2014
Un mystère vieux de cinq siècles
26 avril 1478. Lorenzo de Médicis dit Laurent le Magnifique – homme fort de la république et grand mécène de la renaissance italienne – réchappe de peu à l’assassinat qui... 26 avril 1478. Lorenzo de Médicis dit Laurent le Magnifique – homme fort de la république et grand mécène de la renaissance italienne – réchappe de peu à l’assassinat qui le vise, lui et sa famille, dans la cathédrale de Florence lors de "La Conjuration des Pazzi". Cet événement, qui... 26 avril 1478. Lorenzo de Médicis dit Laurent le Magnifique – homme fort de la république et grand mécène de la renaissance italienne – réchappe de peu à l’assassinat qui le vise, lui et sa famille, dans la cathédrale de Florence lors de "La Conjuration des Pazzi". Cet événement, qui marque profondément les florentins, inspire les artistes de l’époque – Léonard de Vinci, Botticelli, Verrocchio. Cependant, seul le peintre Pierpaolo Masoni semble avoir saisi la nature véritable du crime.
De nos jours. Ana Sotomayor, étudiante en art, se rend à Florence pour ses recherches sur La Madone de Nivole de Masoni. Elle découvre alors ses manuscrits et se prend de passion pour cette sombre affaire de meurtre. Que s’est-il passé à Florence ce jour-là? Qui était dans la confidence de cette trahison ? Et surtout, qui est le "troisième homme", fomenteur du complot contre les Médicis ? Cependant, Ana est loin de se douter qu’en se lançant dans cette enquête, elle va devenir la cible d’une police parallèle et des hommes de main du Vatican.
 
Le roman, qui oscille habilement entre histoire de l'art et polar, jette des ponts entre la fastueuse période de la renaissance italienne et le monde contemporain. Une investigation haletante et fascinante sur la piste de La Conjuration des Pazzi qui entraîne le lecteur au cœur du Quattrocento.
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EAN : 9782350872872
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 290
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350872872
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 290
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • polacrit 27/03/2023
    Le Complot Médicis, Quattrocento dans la version originale parue en 2008, a été publié par les éditions Héloïse d'Ormesson en 2014. Le style est fluide, agréable à lire, tout en étant recherché..."L'homme l'observa avec étonnement. c'était un gaillard replet, la tête couverte d'un capuchon en vieux cuir. Il passa un bras par l'ouverture de sa cape usée et lui indiqua la direction à suivre, accompagnant le geste d'une litanie si compliquée que c'est à peine si le garçon en comprit un mot." (Page 22)..."Luca pila de mauvaise grâce le cinabre dans le mortier, le mêla à la poudre d'ocre brûlé comme le lui avait appris son maître, et malaxa le tout avec l'acharnement que l'on met à combattre un ennemi invisible...le gris du ciel et la pierre argentée dans le contre-jour des matins d'hiver, les toits rouges des demeures patriciennes, les coupoles étincelantes, le fleuve dont les reflets cuivrés se diluaient au crépuscule en un brouillard mauve et ténu à mesure que le soleil déclinait..." (Page 123) Fil rouge: l'histoire du tableau de Masoni la Madonna di Nievole. L'intrigue: 26 avril 1478. Jour de Pâques. Laurent de Médicis réchappe de justesse à la conjuration des Pazzi. De nos jours. Ana Sotomayor, étudiante boursière en histoire de l'art, se rend à Florence afin de rédiger sa thèse consacrée à Pierpaolo Masoni, l'un des peintres les plus énigmatiques et les plus talentueux du Quattrocento. La découverte de ses neuf cahiers, certains à peine plus grands qu'un jeu de cartes, dans lesquels le peintre consignait chaque jour le moindre événement, réoriente son axe de recherche: en effet, parmi de nombreuses précisions de toutes sortes, elle y découvre le récit de cette fameuse journée du 26 avril 1478, racontée avec force détails, restituant la violence de l'attentat qui faillit faire basculer le destin de Florence. Que s'est-il vraiment passé ce jour-là? Qui était dans la confidence de la trahison? Qui est le "troisième homme", fomenteur du complot contre les Médicis, qui avait ordonné de renverser le Conseil, institution dominée par la famille du Magnifique? De tous les Florentins anonymes qui se pressaient pour assister à la messe, combien étaient au courant? Combien dissimulaient une arme sous leurs vêtements? Dans un monde où la religion occupait la place d'honneur, un massacre en pleine cathédrale le jour de Pâques, dépassant en violence et en sauvagerie bien des crimes commis au nom de la religion, a dû avoir un retentissement énorme pour les témoins de l'époque. Ana se lance alors dans une enquête à rebours sur la trace des commanditaires d'un des complots les plus célèbres de l'histoire italienne, sans se douter que ses recherches vont faire d'elle la cible d'une police parallèle et des hommes de main du Vatican qui souhaitent que certains secrets ne remontent jamais à la surface. A n'importe quel prix... Florence du XVe siècle: Des descriptions soignées afin de restituer au mieux l'ambiance de la ville: "Via Mattonaia, le garçon salua familièrement Michele di Cione, assis devant son fournil, le visage noirci par la poussière de brique. Les quartiers d'artisans comme celui de Sant'Ambrogio, avec ses gouttières envahies de mauvaises herbes, l'émouvaient profondément, le réconciliaient avec son enfance paysanne. Comprimé au milieu de la foule, il se fondit dans le bouillant vacarme des vendeurs à la criée du marché de gros. Il n'y avait pas de meilleur poste d'observation pour apprendre ce qui se tramait en ville que la piazza del Mercato Vecchio..."(Pages 45-46) =>Avouez que l'on s'y croirait!! L'art de la mise en scène, dont la maîtrise permet de donner au roman un souffle supplémentaire, faisant vivre au lecteur les émotions des personnages avec plus d'intensité : "Ce fut son regard d'oiseau de proie sous ses paupières mi-closes qui le trahit. Cesare Petrucci, pressentant le traquenard, dégaina sa cinquedea à lame triangulaire et contraignit le jeune prêtre à reculer jusqu'à la porte, sans qu'aucun des soldats de sa suite n'accoure à son secours, car tous se trouvaient pris à leur propre piège dans l'aile nord du palais, dans la salle de la Chancellerie qui protégeait un labyrinthe de chicanes et de portes cadenassées, justement conçu par les architectes pour résister à n'importe quelle attaque." (Page 287) Le +: la particularité du roman Le Complot Médicis est que son intrigue repose sur la création de l'œuvre la plus controversée de Masoni, La Madonna di Nievole. L'auteur y fait revivre avec beaucoup de dynamisme et de réalisme un monde aussi beau que cruel, celui de la Florence des Médicis où régnait pouvoir, argent, sombres secrets, intrigues politiques et complots dans le but de les préserver ou les conserver. Le Complot Médicis se distingue par son érudition passionnante, riche en anecdotes et détails, comme la fabrication des pigments pas les peintres ou leurs apprentis, très bien documenté. Enrichir sa culture générale tout en se divertissant. Pari réussi.Le Complot Médicis, Quattrocento dans la version originale parue en 2008, a été publié par les éditions Héloïse d'Ormesson en 2014. Le style est fluide, agréable à lire, tout en étant recherché..."L'homme l'observa avec étonnement. c'était un gaillard replet, la tête couverte d'un capuchon en vieux cuir. Il passa un bras par l'ouverture de sa cape usée et lui indiqua la direction à suivre, accompagnant le geste d'une litanie si compliquée que c'est à peine si le garçon en comprit un mot." (Page 22)..."Luca pila de mauvaise grâce le cinabre dans le mortier, le mêla à la poudre d'ocre brûlé comme le lui avait appris son maître, et malaxa le tout avec l'acharnement que l'on met à combattre un ennemi invisible...le gris du ciel et la pierre argentée dans le contre-jour des matins d'hiver, les toits rouges des demeures patriciennes, les coupoles étincelantes, le fleuve dont les reflets cuivrés se diluaient au crépuscule en un brouillard mauve et ténu à mesure que le soleil déclinait..." (Page 123) Fil rouge: l'histoire du tableau de Masoni la Madonna di Nievole. L'intrigue: 26 avril 1478. Jour de Pâques. Laurent de Médicis réchappe de justesse à la conjuration des Pazzi. De nos jours. Ana Sotomayor, étudiante boursière en...
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  • Bibliorium 31/08/2021
    Quand une thésarde en histoire de l'art revêt l'imper de détective et se retrouve à faire dangereusement cohabiter la Florence actuelle et celle du XVe siècle. Hantée par "La Madonna di Nievole", un portrait de la Vierge qui renfermerait un terrible secret, Ana Sotomayor retrace le parcours de son auteur, un peintre oublié qui fut témoin direct de la fameuse Conjuration des Pazzi, tentative manquée d'assassinat sur les Médicis qui aboutit à un massacre sans nom en pleine cathédrale florentine. Ça, c'est ce que j'appelle "faire revivre le passé"! J'ai trouvé ce roman historique intriguant et captivant, il transporte. L'écriture est fantastique, par son style et le détail soigné des descriptions, fruit d'un minutieux travail de recherche. Comme un clin d’œil à l'objet central de l'intrigue, l'autrice joue sur les palettes de couleurs pour rendre chaque nuance des environnements dans lesquels évoluent ses personnages contemporains et ceux de la Renaissance italienne. Un livre à mettre entre les mains des démotivés du "Nom de la Rose" et son érudition poussée à l'extrême et ceux allergiques au "Da Vinci Code" et sa sauce à l'américaine.
  • Sachenka 18/04/2018
    Une autre belle découverte de l’auteure espagnole espagnole Susana Fortes. Dans son dernier roman, Le complot Médicis, une chercheuse en histoire qui prépare sa thèse, Ana Sotomayor, étudie les carnets de Pierpaolo Masoni. Ce peintre de la Renaissance a été l’un des témoins de l’attentat qui visait Laurent de Médicis et sa famille, en 1478 et ses écrits pourraient apporter un éclairage nouveau sur les événements de la conjuration des Pazzi. Mais les recherches de l’étudiante attirent l’attention d’une organisation qui, on le devine, souhaiterait que certaines informations ne soient pas rendues publiques, voire tout simplement connues. Donc, en plus de raconter les aventures modernes d’Ana Sotomayor, l’auteure donne la parole à Pierpaolo Masoni. Deux trames narratives, deux histoires, mais qui sont interreliées à plus de cinq cents ans d’écart. Susana Fortes est passée maître dans l’art de créer une ambiance appropriée. Je l’ai remarqué dans ses deux romans précédents, que j’avais adoré : En attendant Robert Capa ainsi que Le destin de Laura U. Cet autre roman, Le complot Médicis, ne fait pas exception. Tout y est décrit avec détails intéressants, donnant l’impression au lecteur d’y être. Tant dans le milieu universaire du tournant du millénaire, avec ses bibliothèques et ses cafés, que dans la Florence du XVe siècle, avec ses ruelles sombres, ses ateliers d’artistes, ses églises et ses palais. Mais il n’y a pas que des descriptions. L’amateur d’action sera également satisfait. Et tout juste comme je me disais que ce roman prenait des allures des allures de thriller et qu’Ana Sotomayer se transformait en Robert Langdon, l’auteure prend les devants et rejette du revers de la main mon hypothèse. « Ne tombe pas, surtout toi, dans le panneau du Da Vinci Code, du Protocole des Sages de Sion ou de toutes ces prophéties new age qui ne sont que pure supercherie. » (page 169). Bon, personnellement, moi, j’y vois une ressemblance quand même… Qu’est-ce qui m’a empêché de mettre cinq étoiles à ce roman ? D’abord, la protagoniste Ana, à laquelle je ne me suis jamais identifié. Le fait qu’elle partage la vedette avec Pierpaolo Masoni lui enlève du « temps d’antenne », faisant en sorte que sur environ 350 pages, je n’en passe que la moitié avec elle. Aussi, il faut bien l’admettre, la partie de l’intrigue qui la concerne est beaucoup moins dramatique et ponctuée d’action (à quelques exceptions près) que celle sur Laurent de Médicis. Il est difficile de rivaliser avec les complots meurtriers de la Renaissance…Une autre belle découverte de l’auteure espagnole espagnole Susana Fortes. Dans son dernier roman, Le complot Médicis, une chercheuse en histoire qui prépare sa thèse, Ana Sotomayor, étudie les carnets de Pierpaolo Masoni. Ce peintre de la Renaissance a été l’un des témoins de l’attentat qui visait Laurent de Médicis et sa famille, en 1478 et ses écrits pourraient apporter un éclairage nouveau sur les événements de la conjuration des Pazzi. Mais les recherches de l’étudiante attirent l’attention d’une organisation qui, on le devine, souhaiterait que certaines informations ne soient pas rendues publiques, voire tout simplement connues. Donc, en plus de raconter les aventures modernes d’Ana Sotomayor, l’auteure donne la parole à Pierpaolo Masoni. Deux trames narratives, deux histoires, mais qui sont interreliées à plus de cinq cents ans d’écart. Susana Fortes est passée maître dans l’art de créer une ambiance appropriée. Je l’ai remarqué dans ses deux romans précédents, que j’avais adoré : En attendant Robert Capa ainsi que Le destin de Laura U. Cet autre roman, Le complot Médicis, ne fait pas exception. Tout y est décrit avec détails intéressants, donnant l’impression au lecteur d’y être. Tant dans le milieu universaire du...
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  • Levant 11/09/2015
    Cet ouvrage est bien fait et bien écrit. L'alternance des chapitres, qui nous transporte tour à tour de l'époque des faits historiques à la période contemporaine de leur relation, est très réussie et ne nuit pas à la compréhension de l'intrigue. Elle y participe même avec le commentaire de la bouche de cette étudiante en thèse et de son tuteur. Ils nous préparent tous deux à la sauvagerie de cette journée d'avril 1478, au cours de laquelle le complot ourdi contre Laurent le Magnifique a trouvé son aboutissement. J'ai cependant toujours eu du mal à concevoir qu'une conjuration puisse franchir les siècles et trouver un prolongement de nos jours pour nourrir une nouvelle intrigue impliquant nos enquêteurs d'archives. Même si Susana Fortes veut nous persuader du contraire (page 319 – édition 10-18). Faut-il s'y faire ? C'est en effet de mode. En attestent les volumes à gros tirage sur fonds d'énigme historique que quelques plumes célèbres nous délivrent à grand renfort de promotion. Avec la perspective d'une adaptation cinématographique bourrée d'effets spéciaux propres à entretenir le suspens et susciter l'angoisse. L'intrigue historique n'était-elle en outre pas suffisamment sulfureuse pour la rehausser du piment d'une aventure amoureuse moderne, entre le maître et l'élève, même si elle est plutôt originale. Je n'en suis pas sûr. J'ai quand même apprécié cet ouvrage qui ne se contente pas d'une simple relation de faits historiques mais sait faire monter en puissance et mettre en scène la machination sanglante contre les Médicis, en ne tombant toutefois pas dans le piège du cours d'histoire. L'étude est sérieuse et la documentation fouillée. Le maître et son élève sont plutôt séduisants de par leur originalité. Cet ouvrage est bien fait et bien écrit. L'alternance des chapitres, qui nous transporte tour à tour de l'époque des faits historiques à la période contemporaine de leur relation, est très réussie et ne nuit pas à la compréhension de l'intrigue. Elle y participe même avec le commentaire de la bouche de cette étudiante en thèse et de son tuteur. Ils nous préparent tous deux à la sauvagerie de cette journée d'avril 1478, au cours de laquelle le complot ourdi contre Laurent le Magnifique a trouvé son aboutissement. J'ai cependant toujours eu du mal à concevoir qu'une conjuration puisse franchir les siècles et trouver un prolongement de nos jours pour nourrir une nouvelle intrigue impliquant nos enquêteurs d'archives. Même si Susana Fortes veut nous persuader du contraire (page 319 – édition 10-18). Faut-il s'y faire ? C'est en effet de mode. En attestent les volumes à gros tirage sur fonds d'énigme historique que quelques plumes célèbres nous délivrent à grand renfort de promotion. Avec la perspective d'une adaptation cinématographique bourrée d'effets spéciaux propres à entretenir le suspens et susciter l'angoisse. L'intrigue historique n'était-elle en outre pas suffisamment sulfureuse pour la rehausser du piment d'une aventure amoureuse moderne, entre le maître et l'élève, même...
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  • helaia 02/01/2015
    Le Complot Médicis est un livre qui se lit comme un roman policier, qui m'a fait voyager dans une des plus belles villes d’Europe, mais qui nous montre que derrière la beauté, quelque soit l’époque, se cachent la violence, la volonté de pouvoir, la dissimulation, le lucre.
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