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Le Contrat Salinger
Émilie Didier (traduit par)
Date de parution : 18/08/2015
Éditeurs :
Super 8

Le Contrat Salinger

Émilie Didier (traduit par)
Date de parution : 18/08/2015

 
Signez, vous ne risquez rien, ou presque…

 Journaliste désabusé, Adam Langer retrouve un jour une vieille connaissance : Conner Joyce, auteur de thrillers en perte de vitesse en pleine promotion de son...
Signez, vous ne risquez rien, ou presque…

 Journaliste désabusé, Adam Langer retrouve un jour une vieille connaissance : Conner Joyce, auteur de thrillers en perte de vitesse en pleine promotion de son dernier roman.
Ce dernier lui confie avoir reçu une offre ahurissante : un homme d’affaires richissime, lui a proposé d’écrire un roman...
Signez, vous ne risquez rien, ou presque…

 Journaliste désabusé, Adam Langer retrouve un jour une vieille connaissance : Conner Joyce, auteur de thrillers en perte de vitesse en pleine promotion de son dernier roman.
Ce dernier lui confie avoir reçu une offre ahurissante : un homme d’affaires richissime, lui a proposé d’écrire un roman rien que pour lui moyennant une somme colossale.
Seule particularité, le contrat s’assortit de certaines clauses assez particulières :
1/ le livre rejoindra la collection privée d’exemplaires uniques de l’homme d’affaire, pour lequel ont déjà travaillé des écrivains aussi prestigieux que Thomas Pynchon, Norman Mailer ou J. D. Salinger… et n’en sortira jamais.
2/ Le propriétaire se réserve le droit d’exiger de l’auteur quelques modifications de son cru.
3/ l’accord doit rester absolument secret.

Bientôt, et tandis qu’un Conner visiblement aux abois s’obstine à tout raconter à son ami – lequel se passerait bien de ces révélations –, l’histoire prend une tournure des plus inquiétantes : l’offre n’a évidemment rien de philanthropique, et le contrat désormais signé aura des conséquences imprévues.

 
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EAN : 9782370560339
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782370560339
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 17/01/2021
    Voilà enfin le livre qui va réunir les amateurs de polars et les fervents admirateurs de la littérature nord américaine de l’après-guerre ! Adam Langer interprète son propre rôle dans son sixième roman (le second publié en France, après Les Voleurs de Manhattan sorti en 2012 chez Gallmeister), une fois encore satyrique sur le monde de l’édition. Langer est donc un écrivain raté, rongé par les souvenirs de ses années de rédacteur –chargé des portraits d’auteurs– dans un magazine littéraire qui a depuis fait faillite, et qui n’a publié qu’un seul livre sur l’histoire de son père inconnu, dont l’unique succès aura été de le brouiller un peu plus avec sa mère. Marié, sans emploi, il s’occupe de ses enfants tandis que sa femme enseigne les sciences politiques dans une université. Aussi quand il tombe par hasard sur Conner Joyce, auteur de romans policiers en perte de lectorat dont il avait réalisé une interview quelques années plus tôt, en pleine tournée promotionnelle de son dernier roman, il n’hésite pas à aller le saluer. L’ancien auteur à succès peine désormais et ne rassemble qu’une poignée de curieux lors de ses séances de dédicaces. Lors de sa dernière lecture publique, il fera la rencontre d’un excentrique et richissime collectionneur de livres : Dex, pour Dexter Dunford, flanqué en permanence d’un garde du corps d’Europe de l’est. Dex lui proposera un travail original contre rémunération : rédiger pour son seul plaisir un roman qui ne sera jamais publié, et qui ira retrouver sa collection personnelle déjà riche des grands noms de la littérature américaine. À la clé ? Beaucoup, beaucoup d’argent, ce qui arrangerait bien Conner dont l’éditrice vient de le lâcher. La condition ? Signer un contrat et le respecter. Conner signe alors une sorte de pacte avec le diable, et les mésaventures s’enchaîneront aussi vite que l’espoir d’une vie tranquille disparaît. À qui pourrait-il confier ses problèmes, si ce n’est à Langer… ? Le Contrat Salinger est un roman qui se lit facilement, l’histoire est vivante et on et vite happé dans l’enchaînement des rebondissements, car même quand on pense entrevoir le dénouement, un nouveau rebondissement vient tout chambouler de nouveau. Ce n’est pas mon polar de l’année mais il faut lui reconnaître une sacré imagination, le tout se déroulant dans le milieu un peu fou des livres et de l’édition.Voilà enfin le livre qui va réunir les amateurs de polars et les fervents admirateurs de la littérature nord américaine de l’après-guerre ! Adam Langer interprète son propre rôle dans son sixième roman (le second publié en France, après Les Voleurs de Manhattan sorti en 2012 chez Gallmeister), une fois encore satyrique sur le monde de l’édition. Langer est donc un écrivain raté, rongé par les souvenirs de ses années de rédacteur –chargé des portraits d’auteurs– dans un magazine littéraire qui a depuis fait faillite, et qui n’a publié qu’un seul livre sur l’histoire de son père inconnu, dont l’unique succès aura été de le brouiller un peu plus avec sa mère. Marié, sans emploi, il s’occupe de ses enfants tandis que sa femme enseigne les sciences politiques dans une université. Aussi quand il tombe par hasard sur Conner Joyce, auteur de romans policiers en perte de lectorat dont il avait réalisé une interview quelques années plus tôt, en pleine tournée promotionnelle de son dernier roman, il n’hésite pas à aller le saluer. L’ancien auteur à succès peine désormais et ne rassemble qu’une poignée de curieux lors de ses séances de dédicaces. Lors de sa dernière lecture publique, il fera la rencontre...
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  • leschroniquesdeminuit 24/05/2019
    La rencontre entre le livre dont je vais vous parler aujourd’hui et moi est le fruit d’un hasard. Je sors d’un cycle de lecture consacré à des fictions tirées de faits réels, des lectures noires, denses et très émouvantes. J’avais besoin de changement et je suis allée passer une demi-journée à la médiathèque sans but précis. Je n’avais pas de recherche en particulier à faire donc j’ai un peu erré dans les rayonnages et me suis laissée guider par l’instinct, un titre inconnu, accrocheur, et on verrait. Je me souviens de ma lecture de L’Attrappe-Coeurs de J.D. Salinger comme si c’était hier tant ce roman a résonné pour moi il y a des années, aussi quand j’ai vu ce livre de Adam Langer, je me suis dit que j’avais peut-être là ma prochaine victime. J’ai quand même lu la quatrième de couverture, ce que je fais rarement… Le charme a opéré. C’est ce qui m’amène maintenant à vous en dire plus sur ce roman énigmatique, Le contrat Salinger. « Qu’est-ce qu’on peut bien ressentir quand ce qu’on écrit - que ce soit une histoire, un roman, ou un article - a un impact sur la vie des gens, pour le meilleur ou pour le pire? » p. 45 Adam Langer est un jeune écrivain père de famille qui vit à Bloomington dans l’Indiana. Sa carrière littéraire peine à décoller et il tient plutôt un rôle de père au foyer au quotidien tandis que sa femme enseigne à l’université. Quelques années plus tôt, il a toutefois écrit un livre intitulé Neuf Pères qui lui a valu une certaine notoriété. Son ouvrage traite de la quête d’un père qu’il n’a jamais connu, image qu’il n’a de cesse de rechercher. À l’époque, il travaillait également comme journaliste pour un magasine littéraire et avait cherché à se mettre en rapport avec un certain nombre d’auteurs qu’il admirait dans le but d’obtenir des entretiens pour des articles biographiques. C’est de cette manière qu’il avait connu Conner Joyce, un auteur à succès, « père » du personnage Cole Padgett, et qu’un début d’amitié est né entre eux avant qu'ils ne se perdent de vue. Au début de cette histoire, les deux hommes se retrouvent un peu par hasard lors d’une lecture publique donnée par Conner qui tente de relancer ses ventes et sa carrière en perte de vitesse… « Il décapuchonna le stylo à lume et commença à signer. - Tu as un beau stylo. Conner sourit. - Il a appartenu à Salinger » p. 102 Très surpris que celui qu’il admire tant lui accorde de l’attention, Adam est ravi de renouer un lien avec Conner. Cependant, il remarque vite que celui-ci a changé, semble préoccupé, et quand Conner insiste pour le rencontrer en toute discrétion le lendemain de leurs retrouvailles, Adam n’hésite pas à se rendre disponible. Conner lui fait part alors de son inquiétude, il a été approché par un richissime collectionneur, Dexter Dunford, qui lui a proposé une somme colossale pour lui écrire un roman sur-mesure. Conner doit concevoir un thriller dont l’idée directrice sera définie par son commanditaire, celui-ci doit intégrer un fond privé et une des closes principales du contrat serait un secret absolu sur ce travail. Le manuscrit aurait deux lecteurs uniques, Dunford et son homme de main Pavel. En se rendant dans la bibliothèque privée de Dunford, Conner a pu se rendre compte qu’elle est composée d’ouvrages écrits par les plus grands auteurs, seulement certains d'entre eux ont connu des déboires à la fin de leur vie ou de leur carrière. Conner comprend qu’il va signer un dangereux pacte et et trahit déjà sa parole, avant même d'accepter définitivement, en mettant Adam au courant. A-t-il vraiment le choix? Devant des difficultés financières et après avoir pris l’avis d’Adam, il décide de tenter le coup… « J’étais un criminel à la retraite pourrait-on dire. Je l’ai été pendant presque trente ans. - Que s’est-il passé, vous avez tout perdu? - En aucun cas, mais il s’est passé autre chose. - Quoi? - J’ai lu un livre qui s’appelait Le fusil du diable. » p. 179 Dès la première page de ce livre, le lecteur comprend qu’il va être entrainé au coeur d’une intrigue très particulière, l’auteur se mettant en scène dans la peau de son personnage principal. Il se dépeint en train d’évoluer dans un milieu où se côtoient réalité et fiction en permanence, aussi bien au niveau des situations évoquées que des personnages à qui il donne vie. Adam est le témoin et le narrateur de cette histoire terriblement bien ficelée et dans laquelle je me suis abandonnée à un très grand plaisir de lecture. Le milieu littéraire y est bien décrit, les héros attachants, charismatiques tout en restant crédibles puisqu’au départ, ils sont un peu "Monsieur tout le monde". Adam Langer a une écriture très facile à lire, simple et claire. Et heureusement au vu des situations nouées qu’il fait vivre à ses personnages, non sans de petites pointes de malices savamment distillées. Les nombreuses références à de grands auteurs américains ajoutent également au souffle de cette intrigue. Ce roman a été une vraie belle découverte pour moi. Pas de meurtres effroyables, de courses poursuites avec armes à feu à profusion ou de serial killer assoiffé de sang. Juste un récit prenant, intelligent, très original écrit avec une plume toute fine qui force à la gymnastique les neurones du lecteur. J’ai adoré ce roman qui m’a fait vivre des heures d’un suspense inattendu. Je recommande chaleureusement ce livre si vous avez la chance de le croiser. Un moment de lâcher prise réellement sympathique et intéressant. « En un sens, c’est ainsi que j’ai vécu ma vie : en posant des questions et en attendant les réponses - jusqu’à abandonner tout espoir d’en recevoir une un jour. » p. 309 La rencontre entre le livre dont je vais vous parler aujourd’hui et moi est le fruit d’un hasard. Je sors d’un cycle de lecture consacré à des fictions tirées de faits réels, des lectures noires, denses et très émouvantes. J’avais besoin de changement et je suis allée passer une demi-journée à la médiathèque sans but précis. Je n’avais pas de recherche en particulier à faire donc j’ai un peu erré dans les rayonnages et me suis laissée guider par l’instinct, un titre inconnu, accrocheur, et on verrait. Je me souviens de ma lecture de L’Attrappe-Coeurs de J.D. Salinger comme si c’était hier tant ce roman a résonné pour moi il y a des années, aussi quand j’ai vu ce livre de Adam Langer, je me suis dit que j’avais peut-être là ma prochaine victime. J’ai quand même lu la quatrième de couverture, ce que je fais rarement… Le charme a opéré. C’est ce qui m’amène maintenant à vous en dire plus sur ce roman énigmatique, Le contrat Salinger. « Qu’est-ce qu’on peut bien ressentir quand ce qu’on écrit - que ce soit une histoire, un roman, ou un article - a un impact sur la vie des gens, pour le meilleur...
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  • Pietro38 13/07/2017
    Imaginons que vous soyez très riche, riche au point de pouvoir vous payer les services d'un écrivain célèbre. Pourquoi? Pour que celui-ci écrive un livre, bien sûr. Mais ce livre, vous en seriez le seul et unique lecteur. Un livre écrit pour vous. Qui restera dans votre bibliothèque, un pur inédit, ce serait quand même super non ? Et bien, c'est ce qu'a imaginé Adam Langer, qui se met lui-même en scène dans ce très bon suspense psychologique, devenu un bestseller dès sa sortie aux Etats-Unis en 2013. Dans Le contrat Salinger, Adam Langer raconte l'incroyable histoire de l'écrivain Conner Joyce, qui doit donc écrire un polar pour le compte du mystérieux Dex Dunford. Un contrat à plusieurs millions de dollars, ça ne se refuse pas, d'autant que Conner ne vend plus beaucoup de polars, dans une Amérique en crise qui lit de moins en moins. Et Conner a une maison à payer, et un fils à élever, alors il accepte l'offre de Dex, sorte de pacte avec le diable. Les ennuis ne font que commencer pour le pauvre écrivain, pris dans un engrenage infernal. J'ai été embarqué dès les premières pages dans ce très bon thriller psychologique, plein de suspense et de rebondissements. L'auteur laisse libre cours à son imagination débordante, et fait preuve d'une formidable énergie créatrice. On suit médusés les aventures de Conner et d'Adam, jusqu'à l'ultime rebondissement, de toute beauté. Sur la forme, c'est un roman assez court (moins de trois cent pages dans la version poche), bien écrit, dans un style limpide, alerte, percutant. Au final, une histoire stupéfiante mettant en scène des personnages attachants auxquels on peut s'identifier. Avec en filigrane, un portrait au vitriol du monde de l'édition. Où l'on apprend que les librairies ferment les unes après les autres aux Etats-Unis. Où un éditeur survit à condition d'avoir dans son écurie un écrivain à succès, la vache à lait qui va payer les salaires de tout le monde, un Dan Brown, un Harlan Coben, ou un Douglas Kennedy. Enfin, l'auteur dresse également un constat effrayant sur la situation économique du Midwest américain, frappé de plein fouet par le chômage. L'Amérique profonde sinistrée, qui a du mal à boucler les fins de mois, et qui votera quelques années plus tard pour un certain .. Donald Trump. Imaginons que vous soyez très riche, riche au point de pouvoir vous payer les services d'un écrivain célèbre. Pourquoi? Pour que celui-ci écrive un livre, bien sûr. Mais ce livre, vous en seriez le seul et unique lecteur. Un livre écrit pour vous. Qui restera dans votre bibliothèque, un pur inédit, ce serait quand même super non ? Et bien, c'est ce qu'a imaginé Adam Langer, qui se met lui-même en scène dans ce très bon suspense psychologique, devenu un bestseller dès sa sortie aux Etats-Unis en 2013. Dans Le contrat Salinger, Adam Langer raconte l'incroyable histoire de l'écrivain Conner Joyce, qui doit donc écrire un polar pour le compte du mystérieux Dex Dunford. Un contrat à plusieurs millions de dollars, ça ne se refuse pas, d'autant que Conner ne vend plus beaucoup de polars, dans une Amérique en crise qui lit de moins en moins. Et Conner a une maison à payer, et un fils à élever, alors il accepte l'offre de Dex, sorte de pacte avec le diable. Les ennuis ne font que commencer pour le pauvre écrivain, pris dans un engrenage infernal. J'ai été embarqué dès les premières pages dans ce très bon thriller psychologique, plein de suspense...
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  • AnneNY 24/02/2017
    J'avais l'impression de voir un film plutôt que de lire une livre. Il faut dire qu'en ce moment j'ai l'impression que les auteurs écrivent des scénarii au lieu de romans .... mais ce n'est qu'un avis personnel. L'écriture donne envie de le lire d'une traite : chapitres courts, des actions en suspens. On se dit allez encore quelque pages, encore un petit chapitre. L'histoire en elle même est assez plaisante, la relation des deux écrivains est intéressante, la vision du monde de l'édition est prévisible. Mais dans l'ensemble ça fonctionne bien. Un bon divertissement entre 2 lectures plus sérieuses. C'est bien foutu. (Juste un petit truc que j'ai trouvé très ridicule : un petit secret divulgué sur le narrateur à la fin du roman. C'était un peu too much, à mon goût .... mais bon pourquoi pas !)
  • sweetie 15/10/2016
    Adam Langer propose dans ce roman étrange une réflexion sur la profession d'écrivain en cette époque où le livre est de plus en plus délaissé au profit d'autres loisirs moins exigeants intellectuellement. L'intrigue, originale et bien construite, pousse à dévorer le livre rapidement mais la finale m'a laissée sur ma faim. Malgré cela, j'ai apprécié l'écriture de l'auteur, son regard morose sur le monde de l'édition et son analyse du travail d'écriture. En prime, une théorie intéressante sur l'éloignement social de certains écrivains reconnus.
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