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Le coup de lune
Romans durs
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Le coup de lune

Romans durs

Date de parution : 14/06/2012
Sortilèges africains
Parti plein d'enthousiasme pour les colonies, Joseph Timar ressent, dès son arrivée au Gabon, un malaise indéfinissable qui n'est pas seulement dû à la moiteur accablante du climat. Il s'est... Parti plein d'enthousiasme pour les colonies, Joseph Timar ressent, dès son arrivée au Gabon, un malaise indéfinissable qui n'est pas seulement dû à la moiteur accablante du climat. Il s'est installé dans l'unique hôtel européen du port de Libreville, tenu par les Renaud et, dès le premier jour, la plantureuse... Parti plein d'enthousiasme pour les colonies, Joseph Timar ressent, dès son arrivée au Gabon, un malaise indéfinissable qui n'est pas seulement dû à la moiteur accablante du climat. Il s'est installé dans l'unique hôtel européen du port de Libreville, tenu par les Renaud et, dès le premier jour, la plantureuse patronne Adèle, dont le mari agonise lentement, s'est offerte à lui.
Adapté pour le cinéma en 1983, sous le titre Equateur, par Serge Gainsbourg, avec Barbara Sukowa (Adèle), Francis Huster (Timar), François Dyrek (le commissaire), Jean Bouise (le procureur), Julien Guiomar (Bouilloux), Roland Blanche (le borgne), et pour la télévision en 1999, sous le titre Adela, par Eduardo Mignona, avec Eulalia Ramon (Adèle), Grégoire Colin (Timar), Martin Lamote (Eugène).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096196
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096196
Façonnage normé : EPUB3
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tyresias 14/10/2023
    Climax Je n'ai pas fini de lire, rien à foutre Je ne considère pas que c'est un chef d'œuvre, rien à foutre non plus Avis à tous les poivrots, les allumés, les endimanchés, en bref, nous tous qui à un moment donné avons du mal à redescendre.. Nul besoin de revenir d'Afrique pour comprendre ce qu'il y a de profonde humanité dans la difficulté à quitter un état d'ivresse généralisé, de torpeur maladive pourtant entretenue avec soin afin que chacun puisse y succomber à nouveau comme le poison nécessaire d'idéaux plus alambiqués (Je laisse sciemment de côté la question de la colonisation, de la misogynie.., elle suit tranquillement son cours de nos jours et à moins d'une sobriété absolue de notre part ne risque pas de devenir un jour inactuelle..)
  • Reynisson 20/09/2023
    Le Simenon reporter nous transporte au Gabon. Le Simenon anticolonialiste nous raconte une histoire édifiante, terrifiante, à décourager tout désir d'émigration. C'est un petit texte qui force l'admiration, c'est percutant, troublant. Du grand Simenon.
  • Corboland78 24/07/2023
    Georges Simenon est un écrivain belge francophone (1903-1989). L'abondance et le succès de ses romans policiers (notamment les « Maigret ») éclipsent en partie le reste d'une œuvre beaucoup plus riche. Simenon est en effet un romancier d’une fécondité exceptionnelle, on lui doit 192 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes ! Roman ne s’inscrivant pas dans la série des Maigret, Le Coup de lune date de 1933. Libreville au Gabon. Grâce à son oncle, Joseph Timar jeune homme de vingt-trois ans, est engagé pour un poste dans une exploitation forestière en Afrique. A peine arrivé sur le continent et installé au Central l'unique hôtel européen du port de Libreville, Adèle, la patronne, dont le mari agonise lentement, s'offre à lui. Peu de temps après, son boy est assassiné non loin de l’hôtel, le même homme que celui avec lequel Adèle s’était accrochée et Joseph l’avait vue le poursuivre… Quand Adèle convaincra Joseph de racheter la plantation dans laquelle il était engagée mais qui va faire faillite, il accepte et tous deux partent la rejoindre à l’intérieur des terres par le fleuve. Vont-ils vivre le parfait amour, loin de tout, et s’enrichir rapidement de la vente de bois rares avant de pouvoir retourner en Europe ? Une question toute rhétorique bien évidemment car comment imaginer que cela puisse marcher entre ces deux-là ? Lui n’est qu’un gamin, ignorant des choses de la vie, à peine débarqué dans un pays trop étranger pour lui, aux conditions climatiques pénibles et au contexte social qui le dépasse ; elle, a roulé sa bosse, avec son époux ils sont interdits de séjour en France pour traite des blanches et ici, elle a fait son trou en usant de ses charmes auprès des colons ayant quelques pouvoirs. Le gamin tombé amoureux immédiatement va dès lors en baver pour la vie : jalousie et suspicion pour l’esprit, maladie tropicale et chaleur pour le corps, sans compter sur ce poids terrible qui va l’accabler quand un Noir est accusé du meurtre du boy à la place d’Adèle. C’en est trop, Joseph explose, veut hurler la vérité, sombre dans la folie… Un roman critique sur l'administration coloniale française pendant les années trente, où les Blancs abusent de leurs pouvoirs et privilèges sur les locaux. Et quand l’un des leurs est compromis, ils font bloc pour le défendre, l’enquête est truquée, le coupable désigné résulte d’une magouille sordide, le procès est bâclé. Physiquement épuisé, moralement effondré, trop tendre pour vivre ces péripéties, Joseph ne peut trouver la fuite que dans la folie. Très bon roman. Georges Simenon est un écrivain belge francophone (1903-1989). L'abondance et le succès de ses romans policiers (notamment les « Maigret ») éclipsent en partie le reste d'une œuvre beaucoup plus riche. Simenon est en effet un romancier d’une fécondité exceptionnelle, on lui doit 192 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes ! Roman ne s’inscrivant pas dans la série des Maigret, Le Coup de lune date de 1933. Libreville au Gabon. Grâce à son oncle, Joseph Timar jeune homme de vingt-trois ans, est engagé pour un poste dans une exploitation forestière en Afrique. A peine arrivé sur le continent et installé au Central l'unique hôtel européen du port de Libreville, Adèle, la patronne, dont le mari agonise lentement, s'offre à lui. Peu de temps après, son boy est assassiné non loin de l’hôtel, le même homme que celui avec lequel Adèle s’était accrochée et Joseph l’avait vue le poursuivre… Quand Adèle convaincra Joseph de racheter la plantation dans laquelle il était engagée mais qui va faire faillite, il accepte et tous deux partent la rejoindre à...
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  • MpiMlire 24/06/2023
    J’ai trouvé ce petit livre sur une brocante, j’ai eu la main heureuse. Je l’ai lu presque d’une traite sans piocher de renseignements sur son écriture par Georges Simenon. J’ai appris ensuite qu’il avait été écrit en 1933, ce qui explique un certain vocabulaire « colonial ». Joseph Timar embarque de La Rochelle pour prendre un poste dans une société française de découpe de bois au Gabon. Très enthousiaste, il pense s’intégrer et devenir rapidement un colon français. Evidemment, rien ne se passera comme il l’aurait souhaité. Georges Simenon nous décrit une ambiance lourde, humide, à la chaleur étouffante, dans laquelle notre héros va s’engluer dans une langueur moite au point de subir un coup de lune sévère (coup de blues). Arrivant à Libreville, il prend ses quartiers à l’hôtel Central géré par un étrange couple, Adèle et Eugène. Le charme d’Adèle opère et le voilà pris dans ses filets, ou plutôt ses moustiquaires, dans ce pays de soleil écrasant et brûlant. Survient alors le meurtre d’un Noir, le boy d’Adèle. A qui profite le crime ? A Georges Simenon bien sûr, il va s’en servir pour nous dépeindre, avec ses phrases simples qui en disent long, le colonialisme français, les relations des colons entre eux et avec les communautés noires, la différenciation entre les Noirs de la ville, et les hommes noirs vivants dans les forêts équatoriales. J’ai trouvé ce petit livre sur une brocante, j’ai eu la main heureuse. Je l’ai lu presque d’une traite sans piocher de renseignements sur son écriture par Georges Simenon. J’ai appris ensuite qu’il avait été écrit en 1933, ce qui explique un certain vocabulaire « colonial ». Joseph Timar embarque de La Rochelle pour prendre un poste dans une société française de découpe de bois au Gabon. Très enthousiaste, il pense s’intégrer et devenir rapidement un colon français. Evidemment, rien ne se passera comme il l’aurait souhaité. Georges Simenon nous décrit une ambiance lourde, humide, à la chaleur étouffante, dans laquelle notre héros va s’engluer dans une langueur moite au point de subir un coup de lune sévère (coup de blues). Arrivant à Libreville, il prend ses quartiers à l’hôtel Central géré par un étrange couple, Adèle et Eugène. Le charme d’Adèle opère et le voilà pris dans ses filets, ou plutôt ses moustiquaires, dans ce pays de soleil écrasant et brûlant. Survient alors le meurtre d’un Noir, le boy d’Adèle. A qui profite le crime ? A Georges Simenon bien sûr, il va s’en servir pour nous dépeindre, avec ses phrases simples qui en disent long, le colonialisme français, les relations des colons entre eux...
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  • ecceom 13/01/2022
    L'ambiance intestine du monde des colons On pourrait croire que le cadre des romans de Simenon est invariablement gris et humide, étroit et désespérément terne. "Le Coup de lune" balaie ces préjugés. Dans ce roman, l’action se déroule au Gabon, dans la lumière aveuglante et la chaleur étouffante. Joseph Timar ne connaît rien de l’Afrique quand il débarque à Libreville, pressé de prendre ce poste à la compagnie coloniale Sacova, obtenu par l’entremise d’un oncle influent. Les choses se présentent rapidement assez mal : le poste est occupé par un vieux fou qui refuse de partir et le bateau qui pourrait le conduire sur place après 10 jours de voyage, est inutilisable. Alors, il décide de rester en ville, à l’hôtel Central, lieu de rencontre des célibataires du coin. Il faut dire qu’au réveil de sa première nuit passée là-bas, Adèle, la patronne sensuelle, nue sous sa robe de soie noire, est venue lui souhaiter la bienvenue de manière on ne peut plus accorte. Alors il paresse, lisant et relisant les magasines, jouant au billard, écoutant les coupeurs de bois exposer la meilleure façon de frapper les ouvriers indigènes… L’assassinat de Thomas, l’un des serveurs noirs du Central, suivi du décès du mari d’Adèle va bouleverser la petite vie coloniale. Une enquête est ouverte, Adèle est soupçonnée, mais les Français sont solidaires. Timar lui, amoureux obsédé par Adèle, s’enfonce dans la brousse et dans le délire. Avec ce roman, Simenon poursuit son chemin vers ce qu’il considère comme la grande littérature, hors Maigret donc. "Le Coup de lune" doit être rapproché des "Fiançailles de Mr Hire" qu’il suit et de "La Maison du Canal" et "L’Ane-Rouge", qu’il précède. Simenon maintient encore une légère ambiance de mystère (qui a tué l’employé d’Adèle ?), mais s’intéresse surtout au fonctionnement du microcosme colonial. Timar est en décalage constant avec ce milieu où se côtoient personnalités officielles (commissaires, juges…) et laissés pour compte (les coupeurs de bois, les marginaux...). Il est une sorte de greffon qui ne prend pas, un homme faible et romantique qui a rêvé d’une Afrique qu’il ne retrouve pas. Car elle n’existe pas. Comme toujours, le style est remarquable et le roman contient des passages d’anthologie, notamment quand les deux mondes se croisent au fond des cases dans une atmosphère quasi surréaliste, assommés de chaleur et d’alcool. Économie de mots, mais précision maximale. Un grand Simenon. Un de plus. L'ambiance intestine du monde des colons On pourrait croire que le cadre des romans de Simenon est invariablement gris et humide, étroit et désespérément terne. "Le Coup de lune" balaie ces préjugés. Dans ce roman, l’action se déroule au Gabon, dans la lumière aveuglante et la chaleur étouffante. Joseph Timar ne connaît rien de l’Afrique quand il débarque à Libreville, pressé de prendre ce poste à la compagnie coloniale Sacova, obtenu par l’entremise d’un oncle influent. Les choses se présentent rapidement assez mal : le poste est occupé par un vieux fou qui refuse de partir et le bateau qui pourrait le conduire sur place après 10 jours de voyage, est inutilisable. Alors, il décide de rester en ville, à l’hôtel Central, lieu de rencontre des célibataires du coin. Il faut dire qu’au réveil de sa première nuit passée là-bas, Adèle, la patronne sensuelle, nue sous sa robe de soie noire, est venue lui souhaiter la bienvenue de manière on ne peut plus accorte. Alors il paresse, lisant et relisant les magasines, jouant au billard, écoutant les coupeurs de bois exposer la meilleure façon de frapper les ouvriers indigènes… L’assassinat de Thomas, l’un des serveurs noirs du Central, suivi du décès du mari d’Adèle va bouleverser la petite...
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