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Le Dernier des écrivains
Laure Buisson (collection dirigée par)
Collection : Terres sombres
Date de parution : 10/03/2022
Éditeurs :
Presses de la cité
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Le Dernier des écrivains

Laure Buisson (collection dirigée par)
Collection : Terres sombres
Date de parution : 10/03/2022
Lauréat du prix Nobel de littérature, Pierre Le Guellec s’est volatilisé alors qu’il se rendait en avion de Rennes à Stockholm. Menée entre les remparts et les plages de Saint-Malo, l’enquête sur sa disparition révèle l’obscure personnalité du « dernier des écrivains ».
Qu’est-il arrivé à Pierre Le Guellec, nouveau lauréat du prix Nobel de littérature ? Déposé à l’aéroport de Rennes le matin du 8 décembre, il n’est jamais arrivé à Stockholm... Qu’est-il arrivé à Pierre Le Guellec, nouveau lauréat du prix Nobel de littérature ? Déposé à l’aéroport de Rennes le matin du 8 décembre, il n’est jamais arrivé à Stockholm pour recevoir sa récompense. Enlèvement d’un écrivain devenu soudainement riche et célèbre ? Règlement de comptes entre les derniers terre-neuvas... Qu’est-il arrivé à Pierre Le Guellec, nouveau lauréat du prix Nobel de littérature ? Déposé à l’aéroport de Rennes le matin du 8 décembre, il n’est jamais arrivé à Stockholm pour recevoir sa récompense. Enlèvement d’un écrivain devenu soudainement riche et célèbre ? Règlement de comptes entre les derniers terre-neuvas dont il est le descendant ? Disparition volontaire ? Inquiétante ? Définitive ? Marie Rivalain, son attachée de presse, est troublée. Contrainte de rester à Saint-Malo jusqu’au retour hypothétique du romancier, elle découvre la part d’ombre d’un homme qu’elle pensait pourtant bien connaître. Dans un hôtel particulier chargé d’histoire et sur les plages ventées de la cité de granit, Marie part à la recherche de celui que beaucoup considèrent comme « le dernier des écrivains ». Mais chaque nouvel indice ne fait qu’épaissir son mystère.

Dans la lignée des romans de Georges Simenon, Gwenaële Robert signe une intrigue captivante au cœur de la cité corsaire dont les remparts abritent de lourds secrets.
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EAN : 9782258197398
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258197398
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JIEMDE 07/11/2022
    Une première lecture appréciée d’un auteur nouvellement découvert est souvent rapidement suivie chez moi d’une deuxième. Chose faite après la découverte cet été de Gwenaële Robert via le très réussi Sous les feux d’artifice, suivi ces jours-ci de Le dernier des écrivains, polar malouin au goût iodé. Marie Rivalain, attachée de presse des éditions Brodin et notamment de Pierre Le Guellec auteur phare de la maison, débarque à Saint-Malo où celui-ci réside pour garder sa maison et son chien le temps de son voyage à Stockholm où il doit recevoir le prestigieux prix Nobel de littérature. Monté dans l’avion à Orly, il n’arrivera jamais au Konserthuset. Si certains s’en accommodent et valident la disparition volontaire, Marie a du mal à y croire. Au fil de ses explorations de l’Hôtel Surcouf acquis par l’écrivain et de ses rencontres, les indices criminels s’accumulent… Délaissant un temps le roman historique, Gwenaële Robert s’aventure en polardie avec une intrigue qui ne révolutionnera probablement pas le genre, mais qui sait rester classique et appliquée donc plaisante à suivre. Et d’ailleurs, l’essentiel n’est pas là. Car l’intérêt réside avant tout dans l’ambiance malouine restituée, véritable cri d’amour à la cité corsaire par sa résidente d’adoption. Une ambiance qui s’appuie moins... Une première lecture appréciée d’un auteur nouvellement découvert est souvent rapidement suivie chez moi d’une deuxième. Chose faite après la découverte cet été de Gwenaële Robert via le très réussi Sous les feux d’artifice, suivi ces jours-ci de Le dernier des écrivains, polar malouin au goût iodé. Marie Rivalain, attachée de presse des éditions Brodin et notamment de Pierre Le Guellec auteur phare de la maison, débarque à Saint-Malo où celui-ci réside pour garder sa maison et son chien le temps de son voyage à Stockholm où il doit recevoir le prestigieux prix Nobel de littérature. Monté dans l’avion à Orly, il n’arrivera jamais au Konserthuset. Si certains s’en accommodent et valident la disparition volontaire, Marie a du mal à y croire. Au fil de ses explorations de l’Hôtel Surcouf acquis par l’écrivain et de ses rencontres, les indices criminels s’accumulent… Délaissant un temps le roman historique, Gwenaële Robert s’aventure en polardie avec une intrigue qui ne révolutionnera probablement pas le genre, mais qui sait rester classique et appliquée donc plaisante à suivre. Et d’ailleurs, l’essentiel n’est pas là. Car l’intérêt réside avant tout dans l’ambiance malouine restituée, véritable cri d’amour à la cité corsaire par sa résidente d’adoption. Une ambiance qui s’appuie moins sur le passé corsaire que sur cette fierté locale particulière née de l’histoire des anciens qui pratiquaient le Grand Métier, partant des mois sur les bancs de Terre-Neuve. Une ville marquée par « les doris qui ne revenaient jamais, les naufrages et les crevasses, les capitaines taciturnes et les mousses de douze ans, les doigts gelés mangés par le sel, enfouis dans la chair grise des poissons ». Une histoire qui me parle forcément, y retrouvant tant de similitudes avec les livres fécampois autrefois édités dans une vie antérieure. Et puis Gwenaële Robert parle aussi de la figure du père, de ce qu’est – ou n’est pas – la réussite, de ce qu’est la vie littéraire loin des tumultes du VIe arrondissement, dans une société et un métier où les codes changent. Et enfin de l’écriture qui, saluée par le Nobel pour Le Guellec, jugée « mauvaise » quand il s’agit du père de Marie ou secrète pour l’enseignant aristocrate, reste salvatrice quand elle est pratiquée sous l’œil bienveillant de « l’anonyme » du Grand-Bé. Une bienveillance manifestement inspirante pour une auteure dont je vais assurément poursuivre la découverte des précédents livres.
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  • guillaumelebiblio 24/08/2022
    Pierre Le Guellec, grand écrivain malouin va recevoir le Prix Nobel de littérature. Marie Rivalain, son attachée de presse, vient à Saint-Malo pour emmener l’écrivain à l’aéroport et restera quelques jours dans sa maison pour s’occuper du chien de l’écrivain. Mais Pierre Le Guellec n’arrivera jamais à Stockholm. Enlèvement ou disparition volontaire ? Marie, confuse, va essayer de comprendre ce qui a pu se passer. Fouillant dans la vie de cet homme qu’elle croyait connaître, l’un des derniers descendants des Terre-neuvas, elle va découvrir, dans cette ville de Saint-Malo, chargée d’histoire et de mystères, une autre facette de celui que certains considèrent comme le dernier des écrivains. Les éditions Presses de la cité viennent de lancer une nouvelle collection, Terres Sombres, dont l’objectif est d’y publier des « écrivains qui ont un univers et une écriture qui leur sont propres et qui cultivent un attachement à une région ou à une ville au point de l’inscrire au cœur de leur intrigue en jouant sur les multiples partitions du « noir » renouvelant par là même la littérature policière. Chaque roman sera la rencontre d’une plume et d’un lieu. Gwenaële Robert inaugure cette collection avec le très beau et touchant... Pierre Le Guellec, grand écrivain malouin va recevoir le Prix Nobel de littérature. Marie Rivalain, son attachée de presse, vient à Saint-Malo pour emmener l’écrivain à l’aéroport et restera quelques jours dans sa maison pour s’occuper du chien de l’écrivain. Mais Pierre Le Guellec n’arrivera jamais à Stockholm. Enlèvement ou disparition volontaire ? Marie, confuse, va essayer de comprendre ce qui a pu se passer. Fouillant dans la vie de cet homme qu’elle croyait connaître, l’un des derniers descendants des Terre-neuvas, elle va découvrir, dans cette ville de Saint-Malo, chargée d’histoire et de mystères, une autre facette de celui que certains considèrent comme le dernier des écrivains. Les éditions Presses de la cité viennent de lancer une nouvelle collection, Terres Sombres, dont l’objectif est d’y publier des « écrivains qui ont un univers et une écriture qui leur sont propres et qui cultivent un attachement à une région ou à une ville au point de l’inscrire au cœur de leur intrigue en jouant sur les multiples partitions du « noir » renouvelant par là même la littérature policière. Chaque roman sera la rencontre d’une plume et d’un lieu. Gwenaële Robert inaugure cette collection avec le très beau et touchant Le dernier des écrivains Porté par une écriture subtile et poétique, l’auteure promène le lecteur dans un Saint-Malo mystérieux. Elle nous perd aussi bien dans son histoire que dans les petites rues historiques malouines pour mieux nous immerger dans une ambiance teintée de suspense. Avec une construction aux rebondissements inattendus, on se laisse surprendre avec délectation. Un beau roman d’atmosphère pour une belle promenade littéraire à Saint-Malo entre sombre douceur et lumineuse délicatesse !
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  • martinem 20/08/2022
    Pierre Le Guellec a disparu. Il devait se rendre à Stockholm afin de récupérer le prix Nobel de littérature. Mais voilà, il n'est jamais arrivé ! Marie, son agent, restée chez lui afin de garder son chien va alors chercher à comprendre qui était Pierre. Mais ne vous fiez pas à ce roman ! C'est bien un roman policier : il y a un mort, il y a une enquête mais vous serez surpris !! Une très belle découverte que ce roman !
  • LisaGiraudTaylor 10/08/2022
    Marie est l’attachée de presse de Pierre Le Guellec, un auteur atypique, breton, qui vient d’être consacré Prix Nobel de Littérature. Tout le monde l’attend à Stockholm pour la remise du prix et des 800.000 euros… Ses éditeurs sont au taquet, s’y rendent aussi. Marie, elle, restera à Saint-Malo pour garder le chien de l’auteur, et lit « son nouveau roman si ça lui dit ». Mais Le Guellec, malgré son embarquement pour Stockholm, est introuvable ; la maison d’édition panique, surtout pour les ventes avec bandeau rouge de Prix Nobel, et demande à Marie d’en savoir plus, elle qui le côtoie régulièrement et devenue une amie. Comme toujours chez Gwenaële Robert, ses histoires sont simples, sans fioriture, mais touchent au coeur et à l’esprit… Ce roman est atypique car il n’est ni un policier (il n’y a pas de policier malgré la disparition), ni romance… On assiste plus à un bal de mensonges, de chausses-trappes, de révélations, de gloires passées, de futur improbable, d’amours passées… et le lecteur est là, au milieu des livres, des enjeux financières, de la vie même et des réflexions de Marie. On devine ce qui est arrivé à Le Guellec, mais là n’est pas le propos, ni le point culminant… non, c’est... Marie est l’attachée de presse de Pierre Le Guellec, un auteur atypique, breton, qui vient d’être consacré Prix Nobel de Littérature. Tout le monde l’attend à Stockholm pour la remise du prix et des 800.000 euros… Ses éditeurs sont au taquet, s’y rendent aussi. Marie, elle, restera à Saint-Malo pour garder le chien de l’auteur, et lit « son nouveau roman si ça lui dit ». Mais Le Guellec, malgré son embarquement pour Stockholm, est introuvable ; la maison d’édition panique, surtout pour les ventes avec bandeau rouge de Prix Nobel, et demande à Marie d’en savoir plus, elle qui le côtoie régulièrement et devenue une amie. Comme toujours chez Gwenaële Robert, ses histoires sont simples, sans fioriture, mais touchent au coeur et à l’esprit… Ce roman est atypique car il n’est ni un policier (il n’y a pas de policier malgré la disparition), ni romance… On assiste plus à un bal de mensonges, de chausses-trappes, de révélations, de gloires passées, de futur improbable, d’amours passées… et le lecteur est là, au milieu des livres, des enjeux financières, de la vie même et des réflexions de Marie. On devine ce qui est arrivé à Le Guellec, mais là n’est pas le propos, ni le point culminant… non, c’est la réflexion de Marie, l’itinéraire, et ses rapports avec la littérature… car elle est une des rares à ne pas se penser écrivain. J’ai beaucoup aimé ma lecture, plonger dans cette vie simple, banale, mais qui donne à réfléchir, à penser, à soupirer, à se demander… et cela fait du bien !
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  • cleophas35 01/07/2022
    La fuite du Nobel de littérature avait déjà inspiré avec succès @Patrick Tudoret pour son très beau @L'homme qui fuyait le Nobel. Gwenaële Robert s'empare à nouveau de ce thème, avec un roman plus léger, mais très réussi. Par un style fluide, elle aborde avec une beaucoup de sensibilité les rapports entre l'écrivain et son image publique, ainsi qu'avec ceux qui l'entourent. La relation entre Marie, l'héroïne, et son père ne laissera personne indifférent. L'écrivain malouine en profite aussi pour faire un portrait de sa ville, Saint-Malo, seconde héroïne de ce roman. Présenté comme un roman policier, amusement d'écrivain pour satisfaire un éditeur (ou l'inverse...), @Le dernier des écrivains est beaucoup plus que cela. La quatrième de couverture le rattache à @Simenon, comparaison qui selon moi a ses limites. Il en est certes plus proche que d'un thriller, l'intrigue étant plus un prétexte qu'une fin en soi. Mais là où Simenon crée une atmosphère en s'appuyant sur un jeu social, @Gwenaële Robert creuse en finesse dans l'intimité de ses personnages. @Le dernier des écrivains est juste un excellent roman.
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