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Le Français
Date de parution : 18/08/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Français

Date de parution : 18/08/2015

« Les joues de Stéphanie étaient roses d’impatience quand elle a ouvert, et leur baiser a duré plus longtemps que le nôtre l’autre soir au café. Elle portait un jean...

« Les joues de Stéphanie étaient roses d’impatience quand elle a ouvert, et leur baiser a duré plus longtemps que le nôtre l’autre soir au café. Elle portait un jean bleu délavé et le même pull échancré que dans le bus. Il lui a mis la main entre les cuisses,...

« Les joues de Stéphanie étaient roses d’impatience quand elle a ouvert, et leur baiser a duré plus longtemps que le nôtre l’autre soir au café. Elle portait un jean bleu délavé et le même pull échancré que dans le bus. Il lui a mis la main entre les cuisses, le vent m’a ramené le rire étouffé de Stéphanie dans le cou de son amant, et la porte s’est refermée sur eux.
Tout ce qui était encore vivant en moi s’est envolé à ce moment-là. Si quelqu’un était passé dans la rue, il n’aurait vu que le vent, le béton de notre ville et le ciel tout blanc au-dessus du plateau comme un grand drap tiré sur nos malheurs. »
De l’ennui normand au chaos syrien, la métamorphose d’un inoffensif garçon de campagne en petit soldat du terrorisme. Un voyage au coeur des ténèbres.

"Impressionnant de maîtrise et de réalisme."
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine

"Remarquablement écrit, ce roman permet de comprendre l’incompréhensible."
Alexis Broca, Le Magazine littéraire


 

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EAN : 9782221188613
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221188613
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • feemandine 22/06/2018
    L’auteur s’attache à la psychologie de son personnage central. Il ne tente pas de nous expliquer mais nous invite à chercher les motivations de ce jeune français. Roman assez dérangeant puisque malgré les horreurs qu’il commet, le narrateur nous touche toujours. Il pourrait s‘agir de n‘importe qui. Le personnage subit et ne bronche pas la plupart du temps par facilité, fuyant le conflit et donc obéissant. On sent qu’om est lucide pendant un bon moment même lorsqu’il est au Mali et que l’on lui rabâche els louanges d’Allah alors que lui-même est agnostique ou athée. On sent quand il est au Mali son envie de retourner en France et qu’il est en train de se faire rouler. Mais sa peur de poser des problèmes oud e ne pas faire ce que l’on attend de lui est plus grande que tout et il va se laisser manipuler. I Un étrange revirement apparaît à la fin. Tout au long du livre on a l’impression que la personne subit des contraintes, qu’il fait des choses contre sa volonté et qu’il garde l’esprit lucide. Mais dans les dernières lignes on découvre le véritable visage du personnage comme si une autre personne avait vécu avant. Ou du moins comme si tout ce qu’il avait vécu, le transformait uniquement à ce moment là. Ce qui laisse perplexe. C’est un sujet qui ne m’attire pas, je me suis laissé prendre par le roman petit à petit. Roman qui nous fait poser beaucoup de questions sur la société qui d’après ce roman crée son pire ennemi. L’auteur s’attache à la psychologie de son personnage central. Il ne tente pas de nous expliquer mais nous invite à chercher les motivations de ce jeune français. Roman assez dérangeant puisque malgré les horreurs qu’il commet, le narrateur nous touche toujours. Il pourrait s‘agir de n‘importe qui. Le personnage subit et ne bronche pas la plupart du temps par facilité, fuyant le conflit et donc obéissant. On sent qu’om est lucide pendant un bon moment même lorsqu’il est au Mali et que l’on lui rabâche els louanges d’Allah alors que lui-même est agnostique ou athée. On sent quand il est au Mali son envie de retourner en France et qu’il est en train de se faire rouler. Mais sa peur de poser des problèmes oud e ne pas faire ce que l’on attend de lui est plus grande que tout et il va se laisser manipuler. I Un étrange revirement apparaît à la fin. Tout au long du livre on a l’impression que la personne subit des contraintes, qu’il fait des choses contre sa volonté et qu’il garde l’esprit lucide. Mais dans les dernières lignes on découvre le véritable visage du personnage comme si une autre personne avait vécu avant. Ou du moins comme...
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  • EmiC 23/01/2017
    Ici, pas de nom pour un héros anonyme, français non musulman, perdu dans une ville sans lendemain et sans avenir : Évreux. Il a la vingtaine, vit chez sa mère avec Nono, son affreux beau-père violent et qui le bat dès que l'envie l'en prend. Il survit grâce à son job de livreur et rêve à une relation amoureuse avec Stéphanie, la fille de ses rêves. Un soir il accepte de monter en voiture avec Stéphanie et deux de ses amis, jusqu'à arriver sur une ancienne base militaire où un drame aura lieu. Ce drame marque un tournant dans la vie du héros. Greg, un de ses collègues est une personne sur qui il peut compter, il y a également Ali, un vieil arabe qui le soigne un soir alors que Nono vient de lui arracher une oreille... et là tout s'enclenche. Ali lui parle de religion, lui dit qu'il connaît quelqu'un qui peut l'aider, un trafiquant bosniaque à qui le héros et Greg vont revendre du matériel informatique tombé du camion. Le bosniaque lui propose un travail dans un cybercafé de Bamako, la capitale malienne, il accepte et s'envole vers un horizon qu'il pense meilleur que celui d’Évreux... L'engrenage continue jusqu'à devenir le "boucher aux yeux bleus". Le héros donne l'impression de vivre tout cela malgré lui, et effectivement se naïveté l'emmènera beaucoup trop loin... Le récit est court, prenant et incisif. Tout se déroule très vite, comme pour montrer à quel point un jeune peut vite se laisser emporter et manipuler, d'autant plus s'il vit dans une ville ou un quartier où aucun avenir n'est possible, où la réussite ne frappe jamais à la porte. Ce livre est d'actualité, pour comprendre au moins un des chemins qui peut mener vers le djihad : celui d'une jeunesse en péril en quête de repère, d'avenir et prête à croire à tout ce qu'on lui promet pour réussir sa vie. Le héros ne se retrouve pas dans l'islam, et pourtant seule cette voie semble lui apporter une certaine réussite, un certain succès, donc il s'y engouffre sans même s'en rendre compte, comme si tout cela était un processus naturel. L'écriture est belle, mais parfois il aurait été appréciable d'avoir plus de détails et un récit peut-être plus complet, plus développé et étoffé. Je pense toutefois que ce fut une volonté de Julien Suaudeau, d'adopter une écriture et un style plus percutant que ceux de son premier roman "Dawa". Un bon moment de lecture et de questionnement. Ici, pas de nom pour un héros anonyme, français non musulman, perdu dans une ville sans lendemain et sans avenir : Évreux. Il a la vingtaine, vit chez sa mère avec Nono, son affreux beau-père violent et qui le bat dès que l'envie l'en prend. Il survit grâce à son job de livreur et rêve à une relation amoureuse avec Stéphanie, la fille de ses rêves. Un soir il accepte de monter en voiture avec Stéphanie et deux de ses amis, jusqu'à arriver sur une ancienne base militaire où un drame aura lieu. Ce drame marque un tournant dans la vie du héros. Greg, un de ses collègues est une personne sur qui il peut compter, il y a également Ali, un vieil arabe qui le soigne un soir alors que Nono vient de lui arracher une oreille... et là tout s'enclenche. Ali lui parle de religion, lui dit qu'il connaît quelqu'un qui peut l'aider, un trafiquant bosniaque à qui le héros et Greg vont revendre du matériel informatique tombé du camion. Le bosniaque lui propose un travail dans un cybercafé de Bamako, la capitale malienne, il accepte et s'envole vers un horizon qu'il pense meilleur que celui d’Évreux... L'engrenage...
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  • encoredunoir 29/11/2016
    La vingtaine, trimant dans un entrepôt pour une société de livraison dans une petite ville grise, il n’a guère autre chose à faire que s’ennuyer. Entre la maison où, quand son beau-père violent n’est pas là, il ne peut que se confronter à la douleur de sa mère au chômage, et cette vie morne, il n’a même plus vraiment de rêves. Alors quand les circonstances, nécessairement mauvaises, se jouent de lui, il a tôt fait de glisser. De se laisser porter par la lueur fugace de la possibilité de vivre autre chose et par l’espoir de trouver finalement sa voie. C’est comme ça que d’Évreux à la Syrie en passant par le Mali, il va devenir un des visages des exécuteurs d’otages de l’État Islamique. Deuxième roman de Julien Suaudeau après Dawa qui s’intéressait déjà de près au phénomène de radicalisation et à ses mécanismes, Le Français se fait plus intime en plongeant le lecteur dans la tête et les tripes de ce grand blond passif, guère intéressé par la religion mais totalement en rupture avec une société incapable de lui offrir un semblant d’espoir de s’extraire de sa condition. La vacuité d’une existence qu’il faut remplir avec ce que l’on trouve et qui, quand l’amour glisse entre les doigts, quand l’amitié demeure superficielle, finit par se remplir avec autre chose et, pourquoi pas la haine. De soi d’abord, et d’un monde dans lequel on ne sait plus vivre ensuite. Attention, Julien Suaudeau n’est pas un moraliste. Pas question de développer de grandes thèses, pas de généralisation hâtive et encore moins de recherche d’une excuse. Il s’agit ici de comprendre les ressorts qui agitent un individu parmi d’autres. Et la rencontre avec un autre djihadiste occidental montre d’ailleurs bien combien le chemin qui mène dans un camp du désert syrien peut être différent selon les individus. Il n’en demeure pas moins que l’auteur touche quelque chose du doigt : qu’a donc à offrir aujourd’hui notre société à un enfant d’une France périphérique secouée par une crise économique mais aussi sociale et plus largement morale ? Que fait-on quand, une fois que l’on ne peut plus se payer les loisirs que l’on nous vend en masse et que l’on est seul face à soi-même sans pouvoir s’aimer ? Quand le désir de mort l’emporte sur l’espoir de vivre mieux ? En cela et même s’il met à jour quelques rouages de l’endoctrinement – en particulier ici un inextinguible désir « canin », comme le qualifie le personnage du roman, de se plier aux ordres pour se faire aimer – Le Français parle moins de djihadisme que du cheminement intime d’un jeune homme incapable de trouver sa place dans un système qui l’ignore et de la manière dont l’accumulation de déceptions, d’échecs, d’humiliations, le pousse à lâcher prise. Celui-ci s’est laissé porter vers le djihad, d’autres choisiront d’autres voies, certainement pas moins tragiques. Il y a là-dedans, finalement, toute la banalité du mal, le besoin d’avoir une cause à servir, quelle qu’elle soit, pour combler un vide et la plongée dans une âme qui, sous le vernis de la passivité, bout. Jusqu’à l’explosion. La vingtaine, trimant dans un entrepôt pour une société de livraison dans une petite ville grise, il n’a guère autre chose à faire que s’ennuyer. Entre la maison où, quand son beau-père violent n’est pas là, il ne peut que se confronter à la douleur de sa mère au chômage, et cette vie morne, il n’a même plus vraiment de rêves. Alors quand les circonstances, nécessairement mauvaises, se jouent de lui, il a tôt fait de glisser. De se laisser porter par la lueur fugace de la possibilité de vivre autre chose et par l’espoir de trouver finalement sa voie. C’est comme ça que d’Évreux à la Syrie en passant par le Mali, il va devenir un des visages des exécuteurs d’otages de l’État Islamique. Deuxième roman de Julien Suaudeau après Dawa qui s’intéressait déjà de près au phénomène de radicalisation et à ses mécanismes, Le Français se fait plus intime en plongeant le lecteur dans la tête et les tripes de ce grand blond passif, guère intéressé par la religion mais totalement en rupture avec une société incapable de lui offrir un semblant d’espoir de s’extraire de sa condition. La vacuité d’une existence qu’il faut remplir avec ce que...
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  • SophieLesBasBleus 13/03/2016
    Un direct à l'estomac qui m'a laissée KO, sonnée pour un long moment ! Ce "Français", le narrateur, est un jeune homme de 20 ans, à peine sorti de l'adolescence. A Evreux, où il vit chez sa mère malade et son beau-père violent,la grisaille enveloppe autant le ciel, la ville, les immeubles, les gens que l'avenir. L'avenir ? Comment envisager un avenir lorsque le présent et la présence font défaut ? De désir d'être aimé en déceptions, de recherche de sens en engrenages absurdes, le narrateur se retrouve sourire aux lèvres, sabre à la main, sur des milliers d'écrans... Plus je repense à ce livre et plus je l'interroge : peut-on comprendre l'inacceptable ? Certes l'on compatit face à ce que subit ce jeune homme, l'écrasement de ses rêves, somme toute banals, les humiliations, les sévices qu'il endure. L'histoire qu'il nous raconte de l'intérieur, son histoire, est effroyable, insupportable et nous incline à la mansuétude. Mais le roman, bien après sa fin, continue de saper toutes nos certitudes. Les images épouvantables qu'il suggère ne cessent de nous hanter et l'empathie ressentie au moment de la lecture alterne constamment avec un rejet instinctif, viscéral. Et l'on passe de l'un à l'autre en se disant finalement que l'on ne sait rien. Rarement un roman m'a causé un tel choc. Un choc salutaire, sans doute, car il empêche toute simplification, tout manichéisme. Il refuse d'expliquer et d'excuser et nous laisse là, pantelants, démunis, dépouillés de nos a-priori. Oui, un roman salutaire à lire l'esprit et le coeur ouverts, même si ça fait mal. Un direct à l'estomac qui m'a laissée KO, sonnée pour un long moment ! Ce "Français", le narrateur, est un jeune homme de 20 ans, à peine sorti de l'adolescence. A Evreux, où il vit chez sa mère malade et son beau-père violent,la grisaille enveloppe autant le ciel, la ville, les immeubles, les gens que l'avenir. L'avenir ? Comment envisager un avenir lorsque le présent et la présence font défaut ? De désir d'être aimé en déceptions, de recherche de sens en engrenages absurdes, le narrateur se retrouve sourire aux lèvres, sabre à la main, sur des milliers d'écrans... Plus je repense à ce livre et plus je l'interroge : peut-on comprendre l'inacceptable ? Certes l'on compatit face à ce que subit ce jeune homme, l'écrasement de ses rêves, somme toute banals, les humiliations, les sévices qu'il endure. L'histoire qu'il nous raconte de l'intérieur, son histoire, est effroyable, insupportable et nous incline à la mansuétude. Mais le roman, bien après sa fin, continue de saper toutes nos certitudes. Les images épouvantables qu'il suggère ne cessent de nous hanter et l'empathie ressentie au moment de la lecture alterne constamment avec un rejet instinctif, viscéral. Et l'on passe de l'un à l'autre en se...
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  • ComiteromansPoissy 16/02/2016
    Second roman choc de Julien Suaudeau après Dawa, qui décrivait la préparation par une cellule terroriste de six attaques à Paris prévues un vendredi 13, le tout sur fond de campagne électorale… En s’attaquant une seconde fois au sujet du djihadisme, l’auteur tente d’apporter des éléments de réflexion sur les raisons du basculement vers la terreur, en cherchant à faire voler en éclat tous les préjugés et préconçus. C’est notre voisin de palier qui devient un bourreau, et son parcours est finalement plus une affaire de circonstances, de mauvaises rencontres que de convictions, religieuses ou autres. Dans la forteresse djihadiste se trouvent des hommes de toutes origines, dont un des points communs est le vide total, et l’idée d’une absence de perspectives offertes dans leurs pays d’origine. Mais ils ne répondent à aucuns stéréotypes. Le roman dénonce la pauvreté, la misère sociale et affective, et surtout le vide culturel comme terreau de l’islam radical. Pour le personnage, le djihad n’est même pas une façon de donner un sens à sa vie, ce n’est en rien un engagement, plutôt une façon de montrer « sa vie de mort ». Certaines parties de l’histoire ne m’ont pas toujours semblé crédibles. Le personnage, qui évoque son histoire à la première personne, semble avoir une vraie capacité d’analyse et un recul sur lui-même qui semble difficilement compatible avec son engagement aveugle et froid dans la terreur. Il m’a donc semblé que c’était l’auteur qui parlait à travers son personnage. Au-delà de ça, des phrases qui interpellent et qui interrogent les évènements actuels : « Vous ne pouvez pas nous faire la guerre puisque nous sommes vous » « Moi et tous les autres, Nono, les copains du fils Bianconi, mon père, ma mère, nous étions morts à la naissance parce que nous étions d’ici. Je voulais qu’ils sachent que j’étais parti me faire pendre ailleurs ; je voulais que tous se sentent morts et défaits en pensant à moi et qu’ils n’aient plus que leurs yeux pour pleurer dans leurs vies de morts. » Florence (Le Vésinet)Second roman choc de Julien Suaudeau après Dawa, qui décrivait la préparation par une cellule terroriste de six attaques à Paris prévues un vendredi 13, le tout sur fond de campagne électorale… En s’attaquant une seconde fois au sujet du djihadisme, l’auteur tente d’apporter des éléments de réflexion sur les raisons du basculement vers la terreur, en cherchant à faire voler en éclat tous les préjugés et préconçus. C’est notre voisin de palier qui devient un bourreau, et son parcours est finalement plus une affaire de circonstances, de mauvaises rencontres que de convictions, religieuses ou autres. Dans la forteresse djihadiste se trouvent des hommes de toutes origines, dont un des points communs est le vide total, et l’idée d’une absence de perspectives offertes dans leurs pays d’origine. Mais ils ne répondent à aucuns stéréotypes. Le roman dénonce la pauvreté, la misère sociale et affective, et surtout le vide culturel comme terreau de l’islam radical. Pour le personnage, le djihad n’est même pas une façon de donner un sens à sa vie, ce n’est en rien un engagement, plutôt une façon de montrer « sa vie de mort ». Certaines parties de l’histoire ne m’ont pas toujours...
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