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Le Journal de Renia - Lecture journal intime ado Shoah - Dès 13 ans
Typhaine Ducellier (traduit par)
Collection : Émotions
Date de parution : 17/12/2020
Éditeurs :
Slalom

Le Journal de Renia - Lecture journal intime ado Shoah - Dès 13 ans

Typhaine Ducellier (traduit par)
Collection : Émotions
Date de parution : 17/12/2020
Le témoignage exceptionnel, et inédit, d’une jeune juive polonaise victime de la Shoah.
Renia est une jeune juive polonaise de 14 ans lorsqu’elle commence son journal en 1939. Elle veut devenir poète et quelques vers viennent souvent se glisser au cœur de ses... Renia est une jeune juive polonaise de 14 ans lorsqu’elle commence son journal en 1939. Elle veut devenir poète et quelques vers viennent souvent se glisser au cœur de ses confidences. Mais la guerre s’installe, avec elle la répression et la traque. Les premières pages pleines de vie, d’amitié et... Renia est une jeune juive polonaise de 14 ans lorsqu’elle commence son journal en 1939. Elle veut devenir poète et quelques vers viennent souvent se glisser au cœur de ses confidences. Mais la guerre s’installe, avec elle la répression et la traque. Les premières pages pleines de vie, d’amitié et d’amour de son carnet se gonflent peu à peu de peur, d’angoisse et de tristesse.
Renia n’a jamais eu la liberté de mettre un point final à ses écrits, elle est assassinée par la Gestapo à 18 ans. Son journal est sauvé par son petit ami, puis préservé par sa famille durant 70 ans. Il est aujourd’hui traduit pour la première fois en français.
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EAN : 9782375542927
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782375542927
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Coulardeau 09/12/2023
    ALWAYS REMEMBERNEVR FORGET! This book is surprising. It is the diary of a young woman, in fact, a teenager aged 15 to 18, starting on January 31, 1939, and ending on July 31, 1942. In the beginning, the war was looming up in Europe and it was declared when Germany and Russia changed the frontiers of Poland, and the eastern part went to the USSR and the western part went to Germany. Great Britain and France declared war on Germany on September 3, 1939. Renia was living in the eastern part of Poland at the time, her mother was in Warsaw, and her father was in another town. For them, the war would only start when Germany decided to attack the USSR on June 22, 1941. The first aspect of the book is the story of a young woman, in fact, a late teenager confronted with schooling, with the university in perspective, meaning that we are in a rather well-off family. Jewish of course with Jewish people around, but no real ghetto, though the schools are probably segregated. Renia Spiegel never specifies such details. This by far longer part of the book, is thus entirely centered on school, activities around school, and love desires from the sole point of view of a woman for a man. The narrative is extremely feminine, even at times naïve about what love is, though there seems to be a dominant desire to BE “loved,” “taken care of,” “touched or even caressed,” and at the end, we can wonder if Renia and her boyfriend Zygu#347; actually have some sexual intercourse. Then, sometime in the second half of 1941, there is a slow and light change that takes place in the tone of the story. The war is coming close and that will mean the invasion of this region by Germany, meaning Nazi Germany. Fear of ghettoization and deportation is starting to loom high. At the end of the diary, Renia speaks of boys who are deported, brought together, and taken away by what appears to be the Gestapo but with the collaboration of some Jewish police when the ghetto is imposed and closed up, under the threat of death if you try to get out without a proper pass. Renia speaks of one instance of 1,260 boys rounded up and taken away. “There are many victims, fathers, mothers, brothers. The sea of our blood is red, forgive us our trespasses, listen to us, Lord God! This was a terrible night, too terrible to describe.” (p. 260) The end is apparently the execution of three people. It ends with three shots in the close-by distance. But there is very little description of what is really happening. Everything is contained in the rather closing up mind of the young woman. That is in many ways surprising but yet normal because in such a situation the normal reaction is to lock up oneself and exclude what is dangerous in the immediate environment. Renia lives a lot as if nothing had changed, or nearly nothing, or so little that it can be neglected, and then the end of this short period, the end of this diary is brutally abrupt, and apart from the three shots, we don’t really know what is happening. That reveals a high level of cautious and prudent detachment from the events that are thus kept outside, the ghetto becoming something like a nest or a cocoon. “But Zygu#347; was here, my sweet one, sweet and loving.” (page 260) This sure is an interesting book about the period, and frightfully worrying in this December 2023. Dr. Jacques COULARDEAU VERSION FRANÇAISE Ce livre est surprenant. C'est le journal d'une jeune femme, en fait une adolescente âgée de 15 à 18 ans, commençant le 31 janvier 1939 et se terminant le 31 juillet 1942. Au début, la guerre se profilait en Europe et elle fut déclarée lorsque l’Allemagne et la Russie ont changé les frontières de la Pologne, et la partie orientale est revenue à l’URSS et la partie occidentale à l’Allemagne. La Grande-Bretagne et la France ont déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Renia vivait à l'époque dans l'est de la Pologne, sa mère était à Varsovie et son père dans une autre ville. Pour eux, la guerre ne commencerait que lorsque l’Allemagne déciderait d’attaquer l’URSS le 22 juin 1941. Le premier aspect du livre est l'histoire d'une jeune femme, en fait une adolescente avancée en âge confrontée à la scolarité, avec l'université en perspective, ce qui veut dire qu'on est dans une famille plutôt aisée. Juive bien sûr avec des Juifs autour, mais pas de véritable ghetto, même si les écoles sont probablement ségréguées. Renia Spiegel ne précise jamais de tels détails. Cette partie du livre, bien plus longue, est donc entièrement centrée sur l'école, les activités autour de l'école et les désirs amoureux du seul point de vue d'une femme pour un homme. Le récit est extrêmement féminin, voire parfois naïf sur ce qu'est l'amour, même s'il semble y avoir un désir dominant d'ÊTRE « aimée », « prise en charge », « touchée ou même caressée », et à la fin, on peut se demander si Renia et son petit ami Zygu#347; ont une vraie relation sexuelle. Puis, dans la seconde moitié de 1941, un changement lent et léger se produit dans le ton de l’histoire. La guerre approche et cela signifiera l’invasion de cette région par l’Allemagne, c’est-à-dire l’Allemagne nazie. La peur de la ghettoïsation et de la déportation commence à se faire sentir. A la fin du journal, Renia parle de garçons déportés, rassemblés et emmenés par ce qui semble être la Gestapo mais avec la collaboration de quelques policiers juifs lorsque le ghetto est imposé et fermé, sous la menace de mort. si vous essayez de sortir sans un laissez-passer approprié. Renia parle d'un cas où 1 260 garçons ont été arrêtés et emmenés. « Il y a beaucoup de victimes, des pères, des mères, des frères. La mer de notre sang est rouge, pardonne-nous nos offenses, écoute-nous, Seigneur Dieu ! Ce fut une nuit terrible, trop terrible pour être décrite. » (p. 260) La fin est apparemment l'exécution de trois personnes. Cela se termine par trois coups de feu à une courte distance du locuteur. Mais il y a très peu de descriptions de ce qui se passe réellement. Tout est contenu dans l'esprit qui plutôt se referme sur lui-même de la jeune femme. C'est à bien des égards surprenant mais néanmoins normal car dans une telle situation la réaction normale est de s'enfermer et d'exclure ce qui est dangereux dans l'environnement immédiat. Renia vit beaucoup comme si rien n'avait changé, ou presque, ou si peu qu'on peut le négliger, et puis la fin de cette courte période, la fin de ce journal est brutalement abrupte, et à part les trois coups de feu, on ne sait pas vraiment ce qui se passe. Cela révèle un haut niveau de détachement prudent et circonspect par rapport aux événements qui sont ainsi maintenus à l'extérieur, le ghetto devenant une sorte de nid ou de cocon. "Mais Zygu#347; était là, mon chéri, doux et aimant." (page 260) Voilà certainement un livre intéressant sur cette période, et terriblement d’actualité en décembre 2023. Dr Jacques COULARDEAU ALWAYS REMEMBERNEVR FORGET! This book is surprising. It is the diary of a young woman, in fact, a teenager aged 15 to 18, starting on January 31, 1939, and ending on July 31, 1942. In the beginning, the war was looming up in Europe and it was declared when Germany and Russia changed the frontiers of Poland, and the eastern part went to the USSR and the western part went to Germany. Great Britain and France declared war on Germany on September 3, 1939. Renia was living in the eastern part of Poland at the time, her mother was in Warsaw, and her father was in another town. For them, the war would only start when Germany decided to attack the USSR on June 22, 1941. The first aspect of the book is the story of a young woman, in fact, a late teenager confronted with schooling, with the university in perspective, meaning that we are in a rather well-off family. Jewish of course with Jewish people around, but no real ghetto, though the schools are probably segregated. Renia Spiegel never specifies such details. This by far longer part of the book, is thus entirely centered on school, activities around school,...
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  • Virgule-Magazine 15/09/2021
    En 1939, Renia, juive polonaise de quatorze ans, commence son journal. Elle veut faire de lui son confident et note à la fois ce qui lui arrive, ce qu’elle ressent, mais également ses poèmes. Hébergée par ses grands-parents, Renia raconte par petites touches seulement la guerre et l’antisémitisme. Son journal s’interrompt brutalement : Renia a été assassinée par les nazis alors qu’elle n’avait que dix-huit ans… L’avis de Colette, 13 ans : Ce que j’ai aimé dans le journal de cette jeune fille, c’est la manière dont est abordé un sujet si violent. Il y a tant de tendresse et de poésie que parfois on arrive à oublier la guerre. Même dans ce contexte, ce journal reste celui d’une adolescente, avec ses joies et ses peines. L’avis de la rédaction : Colette a raison, c’est assez étonnant de lire ce journal et d’avoir si peu d’informations sur la guerre. Les commentaires de la sœur de Renia, à la fin, sont très intéressants.
  • duprez 31/01/2021
    Voici le journal de ma " anne frnck polonaise " Renia se sent seul et nostalgique, elle ne vit plus avec sa mere au bord du fleuve du Dniestr, alors qu elle etait si heureuse , mais chez sa grand mere . Son journal est un ami, un confident à qui renia dit tout, avec naturel et sincerite elle lui raconte la vie quotidienne d une adolescente ; ses cours, ses préocupations journalieres, sa famille; ses amis mais surtout ses amours!! de ci de la, fleurissent des poemes de l écrivaine naissante.Mais la grande histoire s invite de plus en plus au fil du recit. Nous vivons aux cotés de renia, la declaration de guerre, l exil , l invasion de la pologne par les russes et les nazis, les rafles, le guetto... jusqu au drame. LE prologue et l épilogue redigés par sa soeur , maintenant agé de presque 9O ans sont bouleversants, un texte nécéssaire
  • leBoudoirdulivre 19/01/2021
    Très touchée par ce livre qui a été un coup de cœur, beaucoup d’informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu’on ne connaît pratiquement pas), sur l’intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa sœur complète l’histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante. Un témoignage à lire pour essayer de comprendre ce qui ne l’est pas… La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies. Préface de la sœur de Renia. Brève histoire de la vie d’Ariana Spiegel, de sa vie d’enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents. C’est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande. A travers un journal, c’est l’histoire d’une élève de 3ème, du quotidien d’une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours. A ceci près que la Seconde Guerre mondiale se profile, mettant en danger la vie calme et paisible des Polonais. Renia est déchirée par la séparation de son foyer, se sentant orpheline, privée de sa mère. La vie de Renia est parsemé de poèmes, de tristesse et de ses rêves, celui d’aller en France. Plus qu’un journal, le témoignage puissant d’une jeune Polonaise au cœur de la Pologne en guerre. La séparation de la Pologne, le communisme, les rafles, les déportations, le marché noir, la Pologne sous domination allemande et russe, le port du brassard avec l’étoile de David, les faux papiers, les bombes, les destructions, les restrictions, les confiscations, l’éducation interdite… sont les sujets vécus par Renia et ceux de la Shoah. Dès le 27 juillet 1942, les habitants du ghetto qui n’avaient pas de permis de travail sont envoyés dans les camps de concentration. Malheureusement, l’étau se resserre. Renia et les parents de Zigmunt seront assassinés le 31 juillet 1942 par la Gestapo. Seul Zigmunt et un ami de Renia eurent ce tampon même si cela n’a pas empêché Zigmunt d’être déporté. Zigmunt, le petit-ami de Renia a essayé de la sauver de la déportation et a contribué à son journal. Après la fin du journal de Renia, il y a celui d’Elizabeth qui retrace ses souvenirs et comment elle a réussi à survivre, échappant ainsi à la mort. Son témoignage éclaire et est complémentaire avec le journal de sa sœur. Beaucoup de détails historiques apportent des informations intéressantes sur la Seconde Guerre mondiale en Pologne mais aussi sur ceux qu’elles ont du faire pour survivre avec des renseignements sur ceux qui ont survécu. Le journal de Renia d’environ 700 pages a survécu grâce à son petit-ami qui l’a remis à quelqu’un avant d’être déporté. Retrouvé aux Etats-Unis, il a passé 70 ans dans le coffre-fort d’une banque tandis que le journal d’Anne Frank était mis en lumière, celui de Renia était caché aux yeux du monde jusqu’à aujourd’hui. A priori, le texte est le même pour la version jeunesse et adulte, les seules différences étant les dossiers pédagogiques inclus dans l’édition jeunesse. Personnellement, j’ai été très surprise de découvrir une version aussi complète et riches en informations. Renia était une virtuose des mots et de l’écriture avec une grande lucidité pour son âge. Il est vrai que l’année 1941 m’a parue longue à lire, Renia décrivant son quotidien, celui d’une jeune fille amoureuse de 16 ans, avec ses amours, sa jalousie… Le journal de Renia est un témoignage puissant dans lequel on ne peut ressortir indemne et qui connaît enfin la mise en avant qu’il mérite. Très touchée par ce livre qui a été un coup de cœur, beaucoup d’informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu’on ne connaît pratiquement pas), sur l’intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa sœur complète l’histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante. Un témoignage à lire pour essayer de comprendre ce qui ne l’est pas… La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies. Préface de la sœur de Renia. Brève histoire de la vie d’Ariana Spiegel, de sa vie d’enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents. C’est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande. A travers un journal, c’est l’histoire d’une élève de 3ème, du quotidien d’une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours....
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  • VirginieCM 30/12/2020
    Renia est une jeune fille polonaise et juive, qui commence à rédiger un journal intime dans lequel elle consigne ses journées , ses sentiments et ... surtout l’amour… L’invasion de la Pologne par les Nazis, leurs exactions, arrestations, les camps, ne sont que très peu abordés dans le journal de Renia, en tout cas par Renia elle-même ; c’est la sœur de Renia, qui est à l’origine de la découverte de ce journal, qui nous en donne le déroulement. J’avoue avoir souffert de mes « a priori » en lisant ce livre : oui, pour moi, qui dit journal intime à cette période me renvoie à Anne Franck… et de fait, je m’imaginais autre chose, pour le Journal de Renia. La progression est un peu décousue, néanmoins, le langage utilisé, le style sont très poétiques, c’est plein de douceur, et tellement en décalage avec l’époque que vit Renia. Donc un avis mitigé, notamment en terme de source historique. Merci aux éditions Slalom et Netgalley pour cette lecture.
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