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Le lion des flandres
Collection : Suspense
Date de parution : 01/04/2013
Éditeurs :
L'Archipel

Le lion des flandres

Collection : Suspense
Date de parution : 01/04/2013
1936. L'inspecteur Frémont, dit « le Lion », est promu au ministère de l'Intérieur et chargé des « affaires réservés ». Il devient le conseiller de Roger Salengro, nouveau ministre... 1936. L'inspecteur Frémont, dit « le Lion », est promu au ministère de l'Intérieur et chargé des « affaires réservés ». Il devient le conseiller de Roger Salengro, nouveau ministre de l'Intérieur. Le temps de se familiariser avec ses nouvelles fonctions, il est chargé d'une enquête délicate : Fernand Lemoine,... 1936. L'inspecteur Frémont, dit « le Lion », est promu au ministère de l'Intérieur et chargé des « affaires réservés ». Il devient le conseiller de Roger Salengro, nouveau ministre de l'Intérieur. Le temps de se familiariser avec ses nouvelles fonctions, il est chargé d'une enquête délicate : Fernand Lemoine, ancien inspecteur de police et membre du « Souvenir Jaurès », a été abattu en rentrant de Berlin. La piste du « Souvenir » le mène à un certain Paolo Gras de Boeuf, truand ch'ti qui a fourni son faux passeport à Lemoine.Séraphin Mangin, chroniqueur corrompu et créateur de Confidentiel Défiance, journal anticommuniste prisé des grands industriels nordistes, reçoit la visite d'un certain Hans Bauer, à qui il doit une dette de taille. Ce dernier l'a aidé à évacuer un cadavre, possède des clichés de la scène et lui fait aujourd'hui du chantage : il doit monter un dossier à charge contre Roger Salengro.Côté Lion, l'enquête progresse : Lemoine s'était rendu à Berlin à la demande d'un certain « Curé Rouge », membre du « Souvenir Jaurès ». Il fait suivre Mangin par un contact du Curé Rouge, mais parviendra-t-il à localiser sa planque ? Et quel avenir pour les frontières françaises avec la menace hitlérienne qui se précise ?
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EAN : 9782809810561
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 233
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809810561
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 233
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cassiopee42 09/11/2022
    Il s’appelle Roland Frémont, la trentaine, des dents blanches, une fossette en amande sur le menton (qui fait chavirer les cœurs), une chevelure abondante, rousse et flamboyante qui lui vaut le surnom de « Lion ». Il sait rougir quand il le faut pour charmer les dames, il reste en retrait juste ce qu’il faut pour qu’elles aient envie d’aller vers lui. Travailleur infatigable, dur à la tâche, il sait aussi se montrer tendre et à l’écoute. L’homme idéal ? A vous de voir….Il fume ;-( ….. et plutôt souvent… J’ai rarement vu un roman où les personnages allument sans arrêt des cigarettes et comme on est en 1936 (la loi interdisant le tabac dans les lieux publics est loin d’être passée), ils fument partout et souvent: dans les bureaux de la police, au café etc… J’avais presque l’odeur du tabac dans les narines, le brouillard cotonneux provoqué par les bouffées devant les yeux et je crains un peu…. Heureusement tout cela est resté dans le virtuel et ne m’a pas gêné dans la lecture. On est donc en 1936, à l’époque du Front Populaire, de l’installation du gouvernement. Le Lion, originaire du Nord, est promu à Paris où on lui confie la tâche délicate d’élucider la mort d’un chauffeur de taxi. Présenté comme cela, tout paraît assez simple. C’est sans compter les magouilles, le chantage, les vengeances et des protagonistes qui ont des choses à cacher… On va croiser des noms qui nous rappellent des personnages illustres : Guitry, Martin Du Gard, De Gaulle etc… On est vraiment dans l’époque et il faut reconnaître que l’atmosphère est parfaitement retranscrite, les individus ayant existé s’intercalant à merveille dans la trame du livre. Le problème, dans ce cas là, c’est souvent de se poser des questions et de savoir ce qui est vrai ou pas. Non pas sur les rencontres, car on sait ce qu’il en est avec les êtres de papier mais plutôt sur ce qui est dit des hommes ou femmes décrits qui ont existé. Est-ce qu’ils faisaient comme ceci ou est-ce pour les besoins de l’intrigue, est-ce que leur caractère était celui-là etc… L’infatigable curieuse que je suis passe donc beaucoup de temps avec son encyclopédie pour vérifier et contrôler ce qu’elle lit. Pas du tout pour juger ce qu’évoque l’auteur mais surtout pour ma gouverne personnelle parce que « j’aime bien savoir »…. Je peux donc confirmer que la vie de Roger Salengro, telle qu’elle est présentée, colle assez bien à la réalité. Des chapitres courts, parfois trop car les situations sont, de fait, survolées et pas assez creusées composent cet opus. De plus, on passe ainsi, très rapidement, d’un endroit à l’autre, d’un groupe de personnages à un autre. J’ai trouvé qu’au lieu de donner du rythme, cela le « cassait » car il était difficile de se fixer dans un contexte pour se retrouver dans un autre deux ou trois pages après. Cela peut donner l’impression d’une pléthore de premiers et seconds rôles, pas très fouillés sur leur côté psychologique, manquant d’étoffe et de profondeur et en parallèle embrouiller le lecteur qui a besoin d’une trame plus linéaire. Malgré ce bémol; c’est un livre qui se lit bien car l’écriture est fluide, simple à aborder avec de nombreux dialogues qui apportent de la légèreté. Il s’appelle Roland Frémont, la trentaine, des dents blanches, une fossette en amande sur le menton (qui fait chavirer les cœurs), une chevelure abondante, rousse et flamboyante qui lui vaut le surnom de « Lion ». Il sait rougir quand il le faut pour charmer les dames, il reste en retrait juste ce qu’il faut pour qu’elles aient envie d’aller vers lui. Travailleur infatigable, dur à la tâche, il sait aussi se montrer tendre et à l’écoute. L’homme idéal ? A vous de voir….Il fume ;-( ….. et plutôt souvent… J’ai rarement vu un roman où les personnages allument sans arrêt des cigarettes et comme on est en 1936 (la loi interdisant le tabac dans les lieux publics est loin d’être passée), ils fument partout et souvent: dans les bureaux de la police, au café etc… J’avais presque l’odeur du tabac dans les narines, le brouillard cotonneux provoqué par les bouffées devant les yeux et je crains un peu…. Heureusement tout cela est resté dans le virtuel et ne m’a pas gêné dans la lecture. On est donc en 1936, à l’époque du Front Populaire, de l’installation du gouvernement. Le Lion, originaire du Nord, est promu à Paris où on lui confie...
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  • Pecosa 07/04/2019
    Un polar sur le Front Populaire et Roger Salengro…ce Lion des Flandres a de quoi attirer le chaland. En 1936, le jeune inspecteur Frémont, surnommé le lion à cause de sa chevelure, se voit promu aux « affaires réservées » du ministère de l'Intérieur. Sympathisant socialiste originaire de Lille comme Roger Salengro, le nouveau ministre de l'Intérieur, il doit mener l'enquête sur l'assassinat de l'ancien inspecteur Lemoine, membre du « Souvenir Jaurès ». Ce réseau, monté après l'assassinat de Jaurès par des policiers socialistes et d'anciens anarchistes pour recueillir des renseignements à titre préventif, touche de près Roland Frémont puisqu'il apprend que son frère aîné Arthur, assassiné en 1934, en était membre. Le lion des Flandres est un polar qui relègue au second plan tous ses personnages pour se concentrer sur le portrait d'une France divisée, d'une République menacée, en son sein par les opposants au Front Populaire, et à l'extérieur par l'Allemagne qui place ses pions sur tout le territoire national. La guerre d'Espagne vient d'éclater, et la question d'une intervention divise à la fois les Français et les Européens. Le sort des personnages -assez schématiques il faut le reconnaître- ne nous intéressent plus, car tout le sel du roman réside dans la radioscopie des forces politiques, socialistes, communistes, PSF, PPF, et groupuscules, Croix-de-Feu, Cagoule, services secrets allemands.. Roger Facon dépeint un gouvernement menacé, revient sur la tentative de lynchage dont fut victime Blum en février 36. A travers le personnage de Mangin, journaliste à scandale et trafiquant d'armes, Facon dépeint les manoeuvres de la droite pour faire tomber le gouvernement, en calomniant Blum et Salengro. Tous les moyens sont bons, rumeurs, montages photos, pornographie.. le résultat de ces campagnes aboutira au suicide en novembre 1936 du ministre de l'Intérieur, accusé d'avoir déserté en 1915 par le journal Gringoire. On retrouve donc dans le lion des Flandres des personnalités qui ont marqué l'époque, De Gaulle alors colonel, Pétain, Blum, Loustaunau-Lacau... Les dessous de l'Histoire m'ont beaucoup intéressée, j'en ai oublié les personnages, et l'enquête. Le roman fait écho au roman de Thomazeau, Les anneaux de la honte, publié dans la même collection, et qui se déroule la même année.Un polar sur le Front Populaire et Roger Salengro…ce Lion des Flandres a de quoi attirer le chaland. En 1936, le jeune inspecteur Frémont, surnommé le lion à cause de sa chevelure, se voit promu aux « affaires réservées » du ministère de l'Intérieur. Sympathisant socialiste originaire de Lille comme Roger Salengro, le nouveau ministre de l'Intérieur, il doit mener l'enquête sur l'assassinat de l'ancien inspecteur Lemoine, membre du « Souvenir Jaurès ». Ce réseau, monté après l'assassinat de Jaurès par des policiers socialistes et d'anciens anarchistes pour recueillir des renseignements à titre préventif, touche de près Roland Frémont puisqu'il apprend que son frère aîné Arthur, assassiné en 1934, en était membre. Le lion des Flandres est un polar qui relègue au second plan tous ses personnages pour se concentrer sur le portrait d'une France divisée, d'une République menacée, en son sein par les opposants au Front Populaire, et à l'extérieur par l'Allemagne qui place ses pions sur tout le territoire national. La guerre d'Espagne vient d'éclater, et la question d'une intervention divise à la fois les Français et les Européens. Le sort des personnages -assez schématiques il faut le reconnaître- ne nous intéressent plus, car tout le sel du roman réside dans la radioscopie des...
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  • Apikrus 30/03/2013
    En juin 1936, Fernand, un jeune inspecteur, se voit confier une mission délicate au sein d'une équipe de police autour de Roger Salengro, le Ministre de l'Intérieur de Léon Blum (Président du Conseil issu des récentes élections). Il s'agit pour Fernand, appelé Le Lion, d'aider à élucider l'assassinat de Roger Lemoine, autre policier lié au pouvoir socialiste. L'ambiance politique de l'époque et les difficultés du nouveau pouvoir en place sont parfaitement bien restituées. On y voit le gouvernement français d'alors confronté à l'ascension des régimes fascistes, en Allemagne et en Espagne, et à une frange active de la droite française tentée par l'autoritarisme et teintée d'antisémitisme. Le journal Gringoire, qui joue un rôle important dans le roman (dont Joseph Kessel a été l'un des fondateurs), est une parfaite illustration de cette dérive fascisante. J'ai trouvé l'écriture simple et plutôt agréable, mais je déplore que l'intrigue politico-policière soit si complexe à suivre, et que ses personnages, seulement esquissés, y manquent autant d'épaisseur, de crédibilité. Le principal intérêt de ce roman aura été de m'amener à découvrir la vie de Roger Salengro, dont je ne connaissais que le nom. Ce personnage et les années ayant précédé la seconde guerre mondiale méritent en effet qu'on s'y attarde. En juin 1936, Fernand, un jeune inspecteur, se voit confier une mission délicate au sein d'une équipe de police autour de Roger Salengro, le Ministre de l'Intérieur de Léon Blum (Président du Conseil issu des récentes élections). Il s'agit pour Fernand, appelé Le Lion, d'aider à élucider l'assassinat de Roger Lemoine, autre policier lié au pouvoir socialiste. L'ambiance politique de l'époque et les difficultés du nouveau pouvoir en place sont parfaitement bien restituées. On y voit le gouvernement français d'alors confronté à l'ascension des régimes fascistes, en Allemagne et en Espagne, et à une frange active de la droite française tentée par l'autoritarisme et teintée d'antisémitisme. Le journal Gringoire, qui joue un rôle important dans le roman (dont Joseph Kessel a été l'un des fondateurs), est une parfaite illustration de cette dérive fascisante. J'ai trouvé l'écriture simple et plutôt agréable, mais je déplore que l'intrigue politico-policière soit si complexe à suivre, et que ses personnages, seulement esquissés, y manquent autant d'épaisseur, de crédibilité. Le principal intérêt de ce roman aura été de m'amener à découvrir la vie de Roger Salengro, dont je ne connaissais que le nom. Ce personnage et les années ayant précédé la seconde guerre mondiale méritent en effet qu'on...
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