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Le long chemin du retour
Raphaële Provost (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 20/12/2012
Éditeurs :
Robert Laffont
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Le long chemin du retour

Raphaële Provost (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 20/12/2012

Joseph Keilloran, adolescent, vient d'accomplir en quelques heures d'avion un long voyage entre la Maison de son père, l'un des Maîtres de la planète Patrie, et celle de ses nobles...

Joseph Keilloran, adolescent, vient d'accomplir en quelques heures d'avion un long voyage entre la Maison de son père, l'un des Maîtres de la planète Patrie, et celle de ses nobles hôtes, les Geften. Il y jouira de tous les privilèges de sa caste. Car Patrie, ainsi nommée depuis l'arrivée des...

Joseph Keilloran, adolescent, vient d'accomplir en quelques heures d'avion un long voyage entre la Maison de son père, l'un des Maîtres de la planète Patrie, et celle de ses nobles hôtes, les Geften. Il y jouira de tous les privilèges de sa caste. Car Patrie, ainsi nommée depuis l'arrivée des Maîtres venus de la Terre des milliers d'années plus tôt, est habitée par trois peuples différents. Il y a les Indigènes, les seuls véritables autochtones, qui vivent à l'écart. Il y a le Peuple, d'origine humaine, qui a colonisé une bonne partie de la planète dans des temps immémoriaux. Et il y a les Maïtres, les derniers venus, qui ont assujetti le Peuple – certains disent qu'ils l'ont réduit en esclavage – lors de la Conquête. Un ordre, apparemment immuable, s'est institué.

Mais une nuit, Joseph est réveillé par des explosions. Le Peuple s'est soulevé et a commencé à massacrer les Maïtres. Une servante loyale lui permet de fuir et de gagner les forêts. Et Joseph comprend qu'il va lui falloir empreunter le long chemin du retour vers la Maison Keilloran, huit ou dix mille kilomètres, à pied, sans aide ni allié. En espérant que la révolte ne s'est pas étendue jusque chez lui.

Il va lui falloir traverser un territoire hostile habité de créatures étrangères, les unes redoutables, d'autres secourables, marcher jusqu'au bout de ses forces, découvrir un monde inconnu et faire l'expérience de la vie.

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EAN : 9782221130193
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
Robert Laffont
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EAN : 9782221130193
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SChaptal 13/12/2022
    Chez certains auteurs, même les œuvres mineures sont des purs moments d’évasion et découvertes. Tel est le cas de nombreux livres de Robert Silverberg. Notamment Le Long Chemin de retour, un roman de 2002 abordant un thème connu et reconnu : le passage à l’âge adulte. Notre histoire commence sur Patrie où Joseph Maître Keilloran est en voyage d’agrément chez ses lointains cousins à des milliers de kilomètres et un continent au nord du domaine dont il héritera. Une nuit, son monde s’effondre : le Peuple, les premiers humains qui ont colonisé Patrie se révoltent contre les Maîtres (la deuxième vague de colonisation, une histoire similaire à celle servant de base à Wombs) et tout le domaine où il se trouve est détruit et tous les Maîtres sont morts. Joseph va donc fuir et tenter de regagner sa propre demeure. Commence alors pour cet adolescent de 15 ans un périple ardu et une découverte de son monde natal sous des angles qu’il n’avait jamais connu. Patrie est un monde où les deux ethnies humaines — le Peuple et les Maîtres — ont chacun leurs langues et leurs propres coutumes, leurs propres versions de l’histoire de la planète. C’est également un monde où plusieurs races sentientes indigènes avec elles aussi leurs langages, leurs croyances et leurs histoires existent. Et Joseph qui, en bon futur chef de Maison, a appris les trois langues principales (le maître, le peuple et l’indigène commun), mais n’ai connu que la version maître de la colonisation et de l’histoire de Patrie va au fur et à mesure de ses rencontres perdre peu à peu ses illusions sur son univers. Les espèces natives de la planète sont tellement indifférentes aux humains qu’elles continuent à vivre leurs vies et mener leurs affaires en réduisant au minimum leurs contacts. Quitte à utiliser Joseph comme un outil médical et une monnaie d’échange entre eux. Et quand il finira par tomber sur des humains, ceux-ci appartiennent au Peuple et il va découvrir comment ceux-ci vivent et que ceux-ci ne sont pas si différents que l’ethnie d’où il vient. Et si la fin est rapide et l’égaré rentre au bercail, elle est suffisamment ouverte pour se dire qu’il va faire évoluer les relations dans son petit coin du monde. Comme tous les romans de passage à l’âge adulte, le principal intérêt de Le Long Chemin de retour est l’évolution de Joseph lui-même, aussi bien de la façon dont il perd peu à peu ses illusions, que sur la façon dont il se débrouille pour survivre seul ou en demandant et acceptant l’aide de personne hors de sa caste. Le monde de Patrie lui-même est également intéressant avec les différentes créatures qui le peuplent et leurs coutumes. Avec une mention spéciale pour les noctambulos et leur double personnalité (une diurne et une nocturne) qui mériteraient presque leurs propres histoires. Ce roman m’a néanmoins laissé un goût d’inachevé au sens où j’aurais voulu peut être un ou deux chapitres sur la façon dont Joseph a intégré son expérience une fois de retour dans son rôle de maître. Néanmoins, j’ai pris énormément de plaisir à le lire, et je le relirai surement.Chez certains auteurs, même les œuvres mineures sont des purs moments d’évasion et découvertes. Tel est le cas de nombreux livres de Robert Silverberg. Notamment Le Long Chemin de retour, un roman de 2002 abordant un thème connu et reconnu : le passage à l’âge adulte. Notre histoire commence sur Patrie où Joseph Maître Keilloran est en voyage d’agrément chez ses lointains cousins à des milliers de kilomètres et un continent au nord du domaine dont il héritera. Une nuit, son monde s’effondre : le Peuple, les premiers humains qui ont colonisé Patrie se révoltent contre les Maîtres (la deuxième vague de colonisation, une histoire similaire à celle servant de base à Wombs) et tout le domaine où il se trouve est détruit et tous les Maîtres sont morts. Joseph va donc fuir et tenter de regagner sa propre demeure. Commence alors pour cet adolescent de 15 ans un périple ardu et une découverte de son monde natal sous des angles qu’il n’avait jamais connu. Patrie est un monde où les deux ethnies humaines — le Peuple et les Maîtres — ont chacun leurs langues et leurs propres coutumes, leurs propres versions de l’histoire de la planète. C’est également un monde où plusieurs races...
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  • Henri-l-oiseleur 16/09/2020
    Un bon petit roman de Silverberg vite lu, agréable produit de consommation, qui mérite à peine d'être catalogué dans la science-fiction, même si l'action se déroule sur une autre planète que la Terre. Fort peu de science et de technologie mirifiques, mais un rude retour à la nature. Un jeune homme de l'aristocratie en visite chez des amis de la famille, sur un autre continent, échappe de peu au massacre général de sa caste et à la révolution qui renverse l'ordre social. Ce roman raconte comment le héros, qui n'a pas plus de quinze ans, se débrouille pour survivre dans les bois et les montagnes, et pour rentrer chez lui, dans l'espoir que la révolution n'ait pas détruit son pays et sa famille. Lors de ce voyage (nécessairement) initiatique, il croise de nombreuses espèces non humaines indigènes de cette planète, et son lent trajet de retour à la maison est une découverte douloureuse de l'existence et de soi-même. Rien que de très banal, un récit agréable, et moins de clichés que d'habitude. L'auteur prend plaisir à inventer une faune et une flore étranges, comme dans la série de Majipoor.
  • Fifrildi 06/04/2020
    Quand je me suis lancée dans la lecture de ce roman hier, je ne m’attendais pas à l’avoir terminé en un jour. Cela étant dit, je ne l’ai pas lu d’une traite car j’ai fait quelques pauses « siestes au soleil » dans mon jardin. Le long chemin du retour est un très bon planet opera. L’histoire débute par une insurrection du Peuple envers les Maîtres. Joseph, un jeune Maître de 15 ans n’a pas beaucoup le choix : il doit fuir. Pour échapper à la mort il n’a qu’une seule option, tenter de renter chez lui à pied. En arrondissant, c’est approximativement l’équivalent d’un aller-retour Moscou-Vladivostok. Au fil de son périple, il va apprendre à survivre en nous faisant découvrir Patrie, sa planète : quelques bribes de son histoire (juste assez pour imaginer le contexte) mais surtout une belle description des autres espèces intelligentes. Joseph va voir quelques-unes de ses certitudes voler en éclat et va prendre conscience des réalités de la vie. Elles sont souvent difficiles à accepter. Au fond, dans ce voyage ce n’est pas qu’il arrive à destination qui compte mais le chemin intérieur qu’il va parcourir. J’ai trouvé la fin poignante même si j’avais imaginé autre chose. Un excellent moment de lecture. Club Robert Silverberg Challenge mauvais genre 2020Quand je me suis lancée dans la lecture de ce roman hier, je ne m’attendais pas à l’avoir terminé en un jour. Cela étant dit, je ne l’ai pas lu d’une traite car j’ai fait quelques pauses « siestes au soleil » dans mon jardin. Le long chemin du retour est un très bon planet opera. L’histoire débute par une insurrection du Peuple envers les Maîtres. Joseph, un jeune Maître de 15 ans n’a pas beaucoup le choix : il doit fuir. Pour échapper à la mort il n’a qu’une seule option, tenter de renter chez lui à pied. En arrondissant, c’est approximativement l’équivalent d’un aller-retour Moscou-Vladivostok. Au fil de son périple, il va apprendre à survivre en nous faisant découvrir Patrie, sa planète : quelques bribes de son histoire (juste assez pour imaginer le contexte) mais surtout une belle description des autres espèces intelligentes. Joseph va voir quelques-unes de ses certitudes voler en éclat et va prendre conscience des réalités de la vie. Elles sont souvent difficiles à accepter. Au fond, dans ce voyage ce n’est pas qu’il arrive à destination qui compte mais le chemin intérieur qu’il va parcourir. J’ai trouvé la fin poignante même si j’avais imaginé autre chose. Un excellent...
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  • Srafina 21/10/2019
    Après « Roma Aeterna », je continue dans un autre style Robert Silverberg. « Un si long chemin de retour » nous raconte Joseph Maître Keilloran, adolescent de la race des maîtres qui a été envoyé dans la maison Geften, à l'autre bout de ce monde rural nommé Patrie, pour parachever sa formation. Mais voilà c'est pile le moment où se déclenche une immense révolte du Peuple, humains soumis aux Maîtres. Ces deux races d'humains ont débarqué en deux fois de l'ancienne Terre sur cette planète déjà habitée par d'autres Indigènes. Tous les Maîtres sont supprimés, massacrés et Joseph se retrouve seul à vouloir retrouver le chemin de son domaine qui se trouve sur une autre partie de la planète. Retour qui se transforme comme une quête bien sûr du retour, mais aussi en transformation total de l'adolescent en homme ayant vécu les expériences nécessaires à lui former l'esprit à autre chose que ce qui lui a été inculqué depuis sa plus tendre enfance. Il découvre les autres races d'Indigènes qui peuplent la planète avec leurs modes de vie, de religion, de philosophie de vie. Indigène qu'il considérait auparavant comme des animaux domestiques et qui lui prouvent le contraire. Ce sont des êtres différents et intelligents avec qui il peut engager des conversations intéressantes. Bonne lecture de SF, intéressante sur le fond, un peu longue dans le périple de Joseph. Les moments cruciaux sont à chaque changement de ses conditions de vie et ses rencontres avec les autres peuples. J'ai bien aimé ses moments ainsi que les questionnements et l'évolution du jeune homme, sa pugnacité à vouloir arriver à son but. L'écriture de Silverberg est très prenante et agréable, il faut que je continue à le lire pour notre challenge Silverberg, sans lui je ne l'aurais jamais découvert ^^ Après « Roma Aeterna », je continue dans un autre style Robert Silverberg. « Un si long chemin de retour » nous raconte Joseph Maître Keilloran, adolescent de la race des maîtres qui a été envoyé dans la maison Geften, à l'autre bout de ce monde rural nommé Patrie, pour parachever sa formation. Mais voilà c'est pile le moment où se déclenche une immense révolte du Peuple, humains soumis aux Maîtres. Ces deux races d'humains ont débarqué en deux fois de l'ancienne Terre sur cette planète déjà habitée par d'autres Indigènes. Tous les Maîtres sont supprimés, massacrés et Joseph se retrouve seul à vouloir retrouver le chemin de son domaine qui se trouve sur une autre partie de la planète. Retour qui se transforme comme une quête bien sûr du retour, mais aussi en transformation total de l'adolescent en homme ayant vécu les expériences nécessaires à lui former l'esprit à autre chose que ce qui lui a été inculqué depuis sa plus tendre enfance. Il découvre les autres races d'Indigènes qui peuplent la planète avec leurs modes de vie, de religion, de philosophie de vie. Indigène qu'il considérait auparavant comme des animaux domestiques et qui lui prouvent le contraire. Ce sont des êtres différents...
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  • Millencolin 29/08/2019
    Une petite promenade dans la nature, voilà ce que Silverberg nous a concocté ici, ou une fantastique métaphore sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte. En effet, le héros quitte son petit monde, sa petite sphère protégée de privilégié pour se retrouver bien malgré lui livré à lui-même sur une planète pas franchement très hospitalière. Il va devoir s'adapter rapidement s'il ne veut pas mourir là dans l'indifférence et la solitude. Il va faire quelques rencontres très spéciales qui vont lui prouver à quel point chaque communauté prône une philosophie de vie bien différente de la sienne. Se dégage de l'ensemble une certaine monotonie et impression de déprime comme un après-midi gris dans la campagne profonde quand on a toujours vécu dans une grande ville. Si ce n'était un instinct de survie à toute épreuve, notre bon Joseph se serait depuis longtemps abandonné dans la paix d'une mort reposante. Mais il garde espoir de retrouver ses terres et sa famille. Pourtant rien ne pourra plus être comme avant. Il découvre progressivement la vérité sur les sentiments et les émotions des populations autochtones et asservies. Il se découvre un humanisme et un respect de la nature. Un livre qui pousse à la réflexion sur le respect des différences d'autrui, sur le besoin de ne pas imposer notre façon de penser comme la norme universelle, de comprendre que chaque personne, chaque communauté a une vision du bonheur qui lui est propre. Pas le meilleur Silverberg, mais une qualité d'écriture indéniable et une histoire prenante malgré une certaine lenteur.Une petite promenade dans la nature, voilà ce que Silverberg nous a concocté ici, ou une fantastique métaphore sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte. En effet, le héros quitte son petit monde, sa petite sphère protégée de privilégié pour se retrouver bien malgré lui livré à lui-même sur une planète pas franchement très hospitalière. Il va devoir s'adapter rapidement s'il ne veut pas mourir là dans l'indifférence et la solitude. Il va faire quelques rencontres très spéciales qui vont lui prouver à quel point chaque communauté prône une philosophie de vie bien différente de la sienne. Se dégage de l'ensemble une certaine monotonie et impression de déprime comme un après-midi gris dans la campagne profonde quand on a toujours vécu dans une grande ville. Si ce n'était un instinct de survie à toute épreuve, notre bon Joseph se serait depuis longtemps abandonné dans la paix d'une mort reposante. Mais il garde espoir de retrouver ses terres et sa famille. Pourtant rien ne pourra plus être comme avant. Il découvre progressivement la vérité sur les sentiments et les émotions des populations autochtones et asservies. Il se découvre un humanisme et un respect de la nature. Un livre qui pousse à...
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