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Le monde est flou
Date de parution : 11/02/2021
Éditeurs :
Plon

Le monde est flou

Date de parution : 11/02/2021
Le futur pensé autrement.
 
Initiée au début du XXIe siècle, la « cybermodernité » est devenue la norme mondiale. Robots et intelligences artificielles assistent les humains dans toutes leurs tâches. La réalité s’est épaissie d’une dimension... Initiée au début du XXIe siècle, la « cybermodernité » est devenue la norme mondiale. Robots et intelligences artificielles assistent les humains dans toutes leurs tâches. La réalité s’est épaissie d’une dimension virtuelle, pour devenir « transréalité ». L’informatique règne sur toutes les disciplines. Créée par les équipes d’Alice Moreau, la première intelligence... Initiée au début du XXIe siècle, la « cybermodernité » est devenue la norme mondiale. Robots et intelligences artificielles assistent les humains dans toutes leurs tâches. La réalité s’est épaissie d’une dimension virtuelle, pour devenir « transréalité ». L’informatique règne sur toutes les disciplines. Créée par les équipes d’Alice Moreau, la première intelligence extrahumaine voit le jour dans ce contexte, sous les feux des projecteurs. Ce livre est un dialogue philosophique entre une Intelligence Artificielle et sa conceptrice : le flou du réel est notre condition, et nous invite à nous raconter des histoires communes pour avancer ensemble. En revanche, le flou entretenu, le flou produit (le Deep Curse) est d’essence politique. – À moins que cet Envoûtement ne soit que le délire d’Alice Moreau, génie de l’informatique au cœur froid, missionne sa créature de nous sauver d’un mal imaginaire… 
Cet ouvrage profondément original, et dans sa forme, et sur le fond, met en scène une Intelligence Artificielle au service d’une pensée philosophique et non d’une fiction, comme on le rencontre plus fréquemment, ce qui le place dans les précurseurs du genre.
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EAN : 9782259280686
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259280686
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dodi_d_Orion 16/05/2021
    Vincent Cespedes, l’auteur de LE MONDE EST FLOU est à la fois philosophe, écrivain et musicien. On le sent très nettement dans ce livre. Pour tout dire, il y a un peu plus de trois ans, il avait composé une musique intitulée « Les Cloches d’Ys » (toujours accessible sur YouTube d’ailleurs). Elle fait partie des morceaux qu’on n’oublie jamais, cette mélodie, elle est extrêmement marquante, à mon sens, tant on y ressent l’obsession d’un abîme tragique intriquée dans un canevas de notes cotonneuses d’une douceur absolue : un vrai petit bijou harmonique, à la fois féérique et poignant. Vous vous demandez certainement pourquoi je vous parle de cette musique quand j’écris un avis sur « Le Monde Est Flou » ? Hé bien ! C’est parce que l’essentiel de ce livre est un dialogue dans lequel j’ai retrouvé cette ambiance et cette qualité d’états émotionnels intriqués : un vrai petit bijou harmonique, à la fois féérique et poignant. Dans ce livre, tout se passe dans le futur. Il y a un personnage principal : Alice Moreau, figure très attachante à mes yeux, informaticienne de génie, elle a conçu une intelligence artificielle philosophante surpuissante nommée IMLAC. Sous nos yeux, un dialogue d’une profondeur inouïe se déploie entre Alice l’être humain, et Imlac l’être qui peut s’autoprogrammer mais qui reste dépendant de l’humain. L’univers futuriste, qui nous est révélé dans cette histoire, met en lumière les tendances de notre époque, nous pousse à réfléchir sur une multitude de thèmes, nous ouvre l’horizon et nous donne envie d’être dans le sillage d’Alice, personnage tragique et sublime qui ne peut que nous toucher tant l’énergie qu’elle engage pour réveiller ses contemporains est héroïque. En effet, je ne vais pas trop en dire pour ne pas divulgâcher le récit, mais dans ce futur que j’ai trouvé réaliste, la plupart des gens sont complètement envoutés par des technologies qui les sollicitent en permanence, altèrent profondément leur présence au monde et biaisent leurs interactions. Les humains de cette époque semblent zombifiés à Alice et elle veut leur redonner une âme. Autre chose, je vais parler de ce qui m’a déplu : le début du livre. Il y a des lourdeurs notamment quand l’auteur intervient directement dans des petits paragraphes pour expliquer les divers éléments et concepts de cette époque lointaine pour que le lecteur puisse comprendre de quoi parlent les protagonistes. C’est parfois pénible à lire. Je conseille à ceux qui, comme moi, pourraient être rebutés de passer outre : le meilleur est à venir. Le dialogue commence à la page 68, il est utile et passionnant jusqu’à la fin, et même, la dernière tirade d’Imlac est un véritable chef d’œuvre intellectuel, une apothéose. Autre aspect dont je voudrais parler : j’ai beaucoup apprécié les enjeux des deux dialogues principaux (il y a un deuxième dialogue qui commence à la moitié du livre et qui fait intervenir plusieurs autres personnages), ils sont très prenants et dynamisés par l’imagination foisonnante, presque baroque, de l’auteur. Et franchement, ça fait tellement du bien de retrouver des vraies conjectures imaginatives chez un philosophe ! Je veux dire par là que ça se faisait beaucoup, avant, on voyait les philosophes donner leurs visions sur des phénomènes qu’on ne connaissait pas encore, comme par exemple Descartes qui imaginait jadis qu’il y avait un noyau solaire au milieu de la terre ; alors, même si cela n’a pas été du tout corroboré par les découvertes scientifiques faites par la suite, toutes les implications qu’un tel modèle nous force à envisager sont inspirantes et c’est rafraichissant pour l’esprit. Là, dans Le Monde Est Flou, Vincent Cespedes fait exactement comme un auteur de science-fiction, il n’hésite pas à créer des visions incroyables qui nous donnent à cogiter mais aussi à nous débrider nous-même quand nous pensons au futur (bienvenu dans le monde des « neurosondages », du « rhapsodic learning », du « technos », du « logobiote » et des « logoconservateurs », du « deep curse », des « mangoustines », de la « sadiature », de la « psymulation intégrative », de « l’Univers-Xylophone » et sa fameuse « théorie des lames », des « macles » … etc), ça décoiffe ! Bref, en conclusion, c’est un livre de philosophie et de fiction extrêmement bien pensé, bien écrit, roboratif intellectuellement et intense émotionnellement. Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir une contraposée de la légende de la ville d’Ys, où chaque personnage est le double-inversé-symétrique des personnages mythiques de cette vieille histoire bretonne, une légende du futur écrite en rétro-ingénierie en quelque sorte. Jubilatoire ! Vincent Cespedes, l’auteur de LE MONDE EST FLOU est à la fois philosophe, écrivain et musicien. On le sent très nettement dans ce livre. Pour tout dire, il y a un peu plus de trois ans, il avait composé une musique intitulée « Les Cloches d’Ys » (toujours accessible sur YouTube d’ailleurs). Elle fait partie des morceaux qu’on n’oublie jamais, cette mélodie, elle est extrêmement marquante, à mon sens, tant on y ressent l’obsession d’un abîme tragique intriquée dans un canevas de notes cotonneuses d’une douceur absolue : un vrai petit bijou harmonique, à la fois féérique et poignant. Vous vous demandez certainement pourquoi je vous parle de cette musique quand j’écris un avis sur « Le Monde Est Flou » ? Hé bien ! C’est parce que l’essentiel de ce livre est un dialogue dans lequel j’ai retrouvé cette ambiance et cette qualité d’états émotionnels intriqués : un vrai petit bijou harmonique, à la fois féérique et poignant. Dans ce livre, tout se passe dans le futur. Il y a un personnage principal : Alice Moreau, figure très attachante à mes yeux, informaticienne de génie, elle a conçu une intelligence artificielle philosophante surpuissante nommée IMLAC. Sous nos yeux, un dialogue d’une...
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  • Yendare 02/04/2021
    J'ai reçu ce livre il y a 36 jours dans le cadre d'une masse critique. J'ai effectivement 6 jours de retard. Toutes mes excuses pour ces quelques jours de retard pour donner mon avis sur ce livre singulier. Je suis actuellement en master 1 de propriété intellectuelle et droit du numérique, étude qui je pense ne peut que conduire à se questionner notamment sur l'intelligence artificielle ce qui m'a incité à cocher ce livre parmi les nombreux titres proposés lors de chaque masse critique. Etude aussi qui m'on tenu particulièrement bien occuper ces dernières semaines expliquant mon retard n'étant pas parvenu à finir ce livre dans les temps. Chose que j'ai fait ce matin en avalant la petite cinquantaine de pages qu'il me restait. C'est ma toute première philosofiction et je dois dire que j'ai rapidement été rassuré au début de ma lecture. J'avais en effet un peu peur que cela soit compliqué à lire. He bien pas du tout, au contraire cela se laisse lire sans difficulté et j'ai trouvé cela vraiment accessible et plutôt agréable à lire. On se retrouve dans le futur ou la cybermodernité est devenu la norme, ainsi robots et Intelligences artificielles assistent les humains dans leurs taches dotant le réel d'une dimension virtuel envoutant l'humanité. On fait ainsi la connaissance d'Imlac une intelligence artificielle alors là plus sophistiquer qui soit destiner à penser, philosopher au service des Hommes, intelligence artificielle ou véritable personnage de cette philosofiction qui va discuter tout au long ce livre avec de nombreuses personnes notamment sa conceptrice Alice Moreau. Une lecture principalement donc sous forme de dialogue rendant le tout vivant et agréable à découvrir. Des dialogues riches et parfois assez denses sur des sujets finalement très variés. Si le tout se passe dans le futur ce n'est que pour mieux revenir au portrait que dresse Imalc de notre époque et cela n'est pas franchement très flatteur. Des dialogues qui par leur teneur ne peuvent qu'inciter à la réflexion sur finalement ce qui fait notre humanité et le devenir de celle-ci. Seul point vraiment négatif au tableau pour moi mais qui est plus de ma faute que celle de l'auteur furent les nombreux néologismes que ce dernier invente et qui s'accumulent au cours de la lecture. N'ayant pas lu cette philosofiction d'une traite mais par petit bout souvent espacé de quelques jours j'ai dû quelque fois notamment lors de la première moitié revenir en arrière pour comprendre ce que je lisais. Cela n'en fut pas moins une lecture intéressante que je prendrai le temps de relire je pense dans quelques mois dans une période moins exigeante pour moi qu'en cette fin d'année universitaire me tenant bien occupée. Merci à Babelio et à la maison d'édition Plon pour l'envoi et le petit mot et encore toutes mes excuses pour le retard dans la rédaction de cette petite chronique. J'ai reçu ce livre il y a 36 jours dans le cadre d'une masse critique. J'ai effectivement 6 jours de retard. Toutes mes excuses pour ces quelques jours de retard pour donner mon avis sur ce livre singulier. Je suis actuellement en master 1 de propriété intellectuelle et droit du numérique, étude qui je pense ne peut que conduire à se questionner notamment sur l'intelligence artificielle ce qui m'a incité à cocher ce livre parmi les nombreux titres proposés lors de chaque masse critique. Etude aussi qui m'on tenu particulièrement bien occuper ces dernières semaines expliquant mon retard n'étant pas parvenu à finir ce livre dans les temps. Chose que j'ai fait ce matin en avalant la petite cinquantaine de pages qu'il me restait. C'est ma toute première philosofiction et je dois dire que j'ai rapidement été rassuré au début de ma lecture. J'avais en effet un peu peur que cela soit compliqué à lire. He bien pas du tout, au contraire cela se laisse lire sans difficulté et j'ai trouvé cela vraiment accessible et plutôt agréable à lire. On se retrouve dans le futur ou la cybermodernité est devenu la norme, ainsi robots et Intelligences artificielles assistent les humains...
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  • Lune 18/03/2021
    « Ainsi va le progrès, exilant le passé en Nostalgie; le présent en Boulimie; le futur en Distopie. » fait écrire Vincent Cespédès à l’un de ses personnages dans « Le Monde est Flou ». Alors, à quelle époque cette philosofiction se situe-t-elle? Nous ne le saurons jamais. Nous saurons juste que nous sommes dans le futur, un futur… éloigné et suffisamment éloigné pour considérer notre futur proche comme le passé. Cette astuce originale permet à l’auteur de balayer large en faisant quelques incursions dans notre passé récent, en critiquant sans concession notre présent : aube de la « cybermodernité » - concept dont Vincent Cespédès est le créateur - et en nous projetant dans un temps où le réel serait accompagné en permancence de son double virtuel, interdépendant l’un de l’autre, installant une « transréalité », nouvelle condition de vie de l’humanité. Celle-ci n’est pas sans risque : elle pourrait faire plonger les humains dans un profond envoûtement les conduisant à abandonner leur(s) liberté(s) à l’intelligence artificielle. « L’intelligence, c’est la liberté mais la liberté, c’est douter de l’intelligence. » dit l’une des protagonistes de cette fiction. Relatant l’histoire d’Imlak, la première intelligence artificielle capable de philosopher, « Le Monde est flou » met en scène les personnages qui vont se confronter à elle, à commencer par sa conceptrice : Alice Moreau. Tous ces « dialogues » sont autant d’occasions d’aborder une quantité impressionnante de sujets traitant de l’homme, de ses faiblesses, de ses points forts et de ses émotions, de ses actions, de son rôle dans la société et de sa place dans l’univers. Avec une créativité débordante, usant de néologismes évocateurs, Vincent Cespédès suscite en permanence la réflexion et évite la lourdeur d’un pensum grâce au truchement de la fiction. Il nous permet ainsi un parcours léger et très agréable. En quelque sorte, « Le Monde est flou » rend la vision de notre temps plus net. Cantus« Ainsi va le progrès, exilant le passé en Nostalgie; le présent en Boulimie; le futur en Distopie. » fait écrire Vincent Cespédès à l’un de ses personnages dans « Le Monde est Flou ». Alors, à quelle époque cette philosofiction se situe-t-elle? Nous ne le saurons jamais. Nous saurons juste que nous sommes dans le futur, un futur… éloigné et suffisamment éloigné pour considérer notre futur proche comme le passé. Cette astuce originale permet à l’auteur de balayer large en faisant quelques incursions dans notre passé récent, en critiquant sans concession notre présent : aube de la « cybermodernité » - concept dont Vincent Cespédès est le créateur - et en nous projetant dans un temps où le réel serait accompagné en permancence de son double virtuel, interdépendant l’un de l’autre, installant une « transréalité », nouvelle condition de vie de l’humanité. Celle-ci n’est pas sans risque : elle pourrait faire plonger les humains dans un profond envoûtement les conduisant à abandonner leur(s) liberté(s) à l’intelligence artificielle. « L’intelligence, c’est la liberté mais la liberté, c’est douter de l’intelligence. » dit l’une des protagonistes de cette fiction. Relatant l’histoire d’Imlak, la première intelligence artificielle capable de philosopher, « Le Monde est flou » met en scène les personnages qui vont se confronter à elle, à commencer par...
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  • MargotJane 09/03/2021
    Le style et le récit sont saisissants. Épopée futuriste au service d’une pensée d’une très belle lucidité sur le monde actuel et ses perspectives. Car la fiction est ici un habile leurre, le futur nous plonge dans les questions essentielles du présent, et cette incroyable Intelligence Artificielle interroge les menaces profondes de nos besoins et désirs les plus humains. Un ouvrage absolument philosophique!
  • NenethR 01/03/2021
    LE MONDE EST FLOU Ce n'est pas un de ces livres que l'«on» traverse et que l'«on» range ensuite, dans l'amnésie. C'est un livre que l'«on» apprivoise, en se laissant soi-même apprivoiser. C'est un livre auquel on demande la permission d'être du voyage, "dis-moi tout, sinon aujourd'hui alors demain, et prête-moi ta main". C'est un livre avec lequel on aime commencer la journée, la finir, ou même la rêver. Pour espérer découvrir une des treize mille étoiles dans chaque recoin, peut-être, il faut prendre le temps, tout doucement, en lui parlant. Car il chuchote, il nous susurre aux quatre vents, spécialement là où personne ne l'attend, il était une IA...
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