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Le nouvel art de la guerre
Collection : Histoire
Date de parution : 01/06/2010
Éditeurs :
L'Archipel

Le nouvel art de la guerre

Collection : Histoire
Date de parution : 01/06/2010
À l'échelle internationale, les XXe et XXIe siècles sont le théâtre de guerres et de conflits territoriaux, ethniques et religieux. Depuis le 11 septembre 2001, Bush a déclaré les États-Unis... À l'échelle internationale, les XXe et XXIe siècles sont le théâtre de guerres et de conflits territoriaux, ethniques et religieux. Depuis le 11 septembre 2001, Bush a déclaré les États-Unis en guerre contre le terrorisme. Or, les clivages et les violences d'aujourd'hui puisent le plus souvent leurs racines dans des... À l'échelle internationale, les XXe et XXIe siècles sont le théâtre de guerres et de conflits territoriaux, ethniques et religieux. Depuis le 11 septembre 2001, Bush a déclaré les États-Unis en guerre contre le terrorisme. Or, les clivages et les violences d'aujourd'hui puisent le plus souvent leurs racines dans des dissensions séculaires. Mais, pour autant, fait-on la guerre aujourd'hui comme hier, et pour les mêmes raisons ?Dans cet essai qui retrace la généalogie des conflits armés, Gérard Chaliand pose la question de ce qu'il nomme les guerres « irrégulières » ou « asymétriques », quand les forces en présence sont déséquilibrées d'un point de vue matériel et technique. De nouveaux facteurs, à l'échelle démographique et civilisationnelle, sont apparus. Ainsi, les récentes guerres menées en Irak et en Afghanistan se sont soldées par un cuisant échec (pertes humaines, démantèlement du pays attaqué, etc.). Contrairement à l'époque des guerres d'Algérie et du Vietnam, l'opinion publique occidentale se révolte désormais contre les morts au combat et s'interroge sur le sens, les visées et le bien-fondé de ces interventions militaires massives.L'auteur mène une réflexion sur les facteurs et les principes généraux qui déterminent l'action belliciste. Qu'est-ce qui a changé ? Quand ? Pourquoi ? Pourquoi les forces armées occidentales qui l'emportaient jadis le plus souvent s'embourbent désormais dans des conflits incertains, alors même que leur supériorité technologique n'a jamais été si importante ? Une nouvelle stratégie est-elle à penser ? Avant tout, parce que la guerre, jusque dans ses victoires, est toujours une défaite politique, ce livre appelle à une méditation sur son bien-fondé et ses enjeux.
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EAN : 9782809810950
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 109
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809810950
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 109
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Charybde2 10/12/2015
    Les guerres irrégulières depuis trente ans changent-elles l’art de la guerre ? Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/12/10/note-de-lecture-le-nouvel-art-de-la-guerre-gerard-chaliand/
  • SCOman 22/10/2013
    En parallèle à la baisse progressive du nombre de guerres interétatiques depuis 1945, Gérard Chaliand s’interroge sur la difficulté des troupes occidentales à l’emporter dans un contexte de guerres irrégulières. Alors que la supériorité de l’armement est systématiquement du côté des troupes régulières, ces dernières essuient des défaites cinglantes lorsqu’elles se voient confrontées à des guérillas. Comment expliquer ce paradoxe ? Pour l’auteur il faut d’abord retracer l’évolution historique de l’art de la guerre, ce qui amène à deux constats. Premièrement, et en corrélation avec la nature même de la guérilla, les populations sont aujourd’hui partie prenante des guerres asymétriques. Deuxièmement, un conflit ne peut être gagné que grâce à une volonté politique supérieure à celle de l’adversaire. S’emparer du pouvoir ne se limite donc plus à déposer par la force tel souverain ou tel leader politique, il correspond désormais à un incessant travail politique de mobilisation et d’encadrement. On le voit bien en Afghanistan ou en Irak, où la guerre ne pourra être gagnée par les occidentaux qu’en obtenant l’adhésion tacite d’une majorité de la population. Et Gérard Chaliand de pointer le concept de « dyssimétrie décisive » mis en exergue par le général français André Beaufre au début des années 1970 : un avantage stratégique, logistique et matériel, quel qu’il soit, ne peut à long terme l’emporter sur une idéologie politique exhortant à tous les sacrifices. La victoire militaire devient vaine si, au bout du compte, le vaincu n’admet pas sa défaite. Cette « dyssimétrie décisive » des guerres asymétriques découle deux grandes mutations : le renversement du poids démographique entre Nord et Sud, et, processus encore plus récent, le refus de plus en plus affirmé de la mort par les sociétés occidentales. La démarche discursive de l’auteur s’avère pertinente dans la mesure où il appuie son analyse sur une rétrospective historique. Il revient sur l’antagonisme fondamental qui caractérisait la période située entre le IVe siècle av. J.-C. et le XVIe siècle ap. J.-C., qui n’était autre que celui entre nomades et sédentaires. De fait, c’est le foyer perturbateur issu des steppes centre-asiatiques qui déterminera pendant longtemps l’éclosion et la formation des grandes puissances caucasiennes. Le retour sur la période coloniale permet également de nous éclairer sur les stratégies indirectes employées par les insurgés. Les guerres coloniales de l’époque victorienne introduisent l’apparition de la guérilla, et le parcours à travers le monde d’un Garnet Wolseley témoigne d’un empire colonial déjà en proie aux pressions centrifuges. En redonnant à la polémologie son « épaisseur historique », Gérard Chaliand s’affirme comme un spécialiste crédible des problèmes politiques et stratégiques des conflits armés.En parallèle à la baisse progressive du nombre de guerres interétatiques depuis 1945, Gérard Chaliand s’interroge sur la difficulté des troupes occidentales à l’emporter dans un contexte de guerres irrégulières. Alors que la supériorité de l’armement est systématiquement du côté des troupes régulières, ces dernières essuient des défaites cinglantes lorsqu’elles se voient confrontées à des guérillas. Comment expliquer ce paradoxe ? Pour l’auteur il faut d’abord retracer l’évolution historique de l’art de la guerre, ce qui amène à deux constats. Premièrement, et en corrélation avec la nature même de la guérilla, les populations sont aujourd’hui partie prenante des guerres asymétriques. Deuxièmement, un conflit ne peut être gagné que grâce à une volonté politique supérieure à celle de l’adversaire. S’emparer du pouvoir ne se limite donc plus à déposer par la force tel souverain ou tel leader politique, il correspond désormais à un incessant travail politique de mobilisation et d’encadrement. On le voit bien en Afghanistan ou en Irak, où la guerre ne pourra être gagnée par les occidentaux qu’en obtenant l’adhésion tacite d’une majorité de la population. Et Gérard Chaliand de pointer le concept de « dyssimétrie décisive » mis en exergue par le général français André Beaufre au...
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