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Le Pays des oubliés
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 17/01/2019
Éditeurs :
Sonatine

Le Pays des oubliés

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 17/01/2019
Une prose intense, lyrique pour le portrait d’une Amérique exsangue et désespérée. 
Plongez avec le nouveau roman de Michael Farris Smith au coeur du delta du Mississipi
Abandonné à la naissance, Jack est passé d’orphelinats en foyers, avant que Maryann, une lesbienne mise à l’écart par la bonne société de Louisiane, le prenne sous son aile. Aujourd’hui... Abandonné à la naissance, Jack est passé d’orphelinats en foyers, avant que Maryann, une lesbienne mise à l’écart par la bonne société de Louisiane, le prenne sous son aile. Aujourd’hui celle-ci vit ses derniers jours et sa propriété est menacée par les banques. Jack, qui veut à tout prix conserver... Abandonné à la naissance, Jack est passé d’orphelinats en foyers, avant que Maryann, une lesbienne mise à l’écart par la bonne société de Louisiane, le prenne sous son aile. Aujourd’hui celle-ci vit ses derniers jours et sa propriété est menacée par les banques. Jack, qui veut à tout prix conserver cet héritage, doit trouver l’argent nécessaire. Mais, le corps cassé par une vie de combats, ravagé par de multiples addictions, il ne se sent plus la force d’avancer. D’autant plus qu’il doit aussi affronter Big Momma Sweet, qui règne sur cet empire du vice qu’est le delta du Mississippi.
 
Michael Farris Smith écrit mieux que personne sur le désespoir américain. Après Nulle part sur la terre, il s’impose ici définitivement comme la voix des exclus, des survivants, des combattants, aussi. Si le portrait est noir, l’écriture est d’une poésie rare, et le lecteur ne peut lâcher ce livre, qui oscille peu à peu de l’ombre vers la lumière.



 
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EAN : 9782355847356
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 256
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355847356
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 256
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

À propos de Nulle part sur la terre (finaliste du Grand prix des lectrices de Elle) :
 
« Un roman lyrique peuplé de personnages qu’on a envie de serrer contre son cœur. »
 
Le Figaro Littéraire
« Continuer à s’inquiéter pour des personnages juste après les avoir quittés signifie sans l’ombre d’un doute qu’on les a définitivement adoptés. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brooklyn_by_the_sea 22/09/2023
    "I hurt myself today to see if I still feel". Cette reprise de "Hurt" par Johnny Cash a hanté toute ma lecture de ce roman, où il est notamment question de MMA, et dont je suis sortie sonnée. On est dans le Sud des Etats-Unis, dans le delta du Mississippi. Jack est un gosse abandonné, finalement adopté à 12 ans par Maryann Boucher (prononcer "Boo-shay" à la française), artiste et propriétaire sans descendance d'un immense domaine en Louisiane. Mais Jack a la rage en lui, un feu violent qui l'embrase et le consume, et dont il se libère en se battant dans une cage grillagée, jusqu'à devenir une légende du MMA. Désormais âgé de 46 ans, brisé et couvert de cicatrices, la tête en vrac, il se retrouve acculé, couvert de dettes et sur le point de perdre le domaine -et pire, Maryann. Débute alors un ultime combat pour régler ses problèmes et sauver son âme. Oh là là, le beau roman douloureux que voilà ! le titre original, "The fighter", est bien plus adapté à cette histoire, car même s'il est question de l'Amérique des losers, ceux de Michael Farris Smith ne s'oublient pas : Jack Boucher, donc (auquel j'ai prêté les traits du beau Viggo Mortensen), le combattant lettré mais accro aux pilules rouges et bleues, à l'alcool, et toujours prompt à suivre ses pires travers ; Annette, la stripteaseuse tatouée des pieds à la tête, qui se compose sa propre religion ; Baron, l'imposant patron de fêtes foraines non autorisées ; Big Momma Sweet, la terrible organisatrice de combats clandestins très lucratifs... J'ai aimé cette farandole de Freaks qui laissent parfois briller un peu de leur âme les nuits de lune. Mais quelle violence aussi ! Pas seulement lors des combats, mais tout au long du roman, tout au long de ces vies qui ne font pas de cadeaux. Ce n'est pas une lecture sereine ; l'écriture étouffante prend au corps et la tension est telle que j'avais à la fois envie d'en terminer rapidement, mais pas envie de quitter aussi facilement. Alors, pourquoi un tel masochisme ? Parce que Michael Farris Smith excelle à se faufiler dans les méandres et recoins de l'âme, à infuser l'espoir le plus fou, à faire croire aux miracles, à donner à ceux qui ont touché le fond la force de se relever et de se regarder une dernière fois en face, et à offrir la rédemption à tous les pécheurs. (Rien que ça, oui. Michael Farris Smith est un Dieu) Et vu qu'on est dans le Sud gothique, l'auteur fait même apparaître des esprits et bruisser les arbres dans le crépuscule finissant : un pur régal irrationnel et sensoriel pour échapper un peu à la dureté de l'histoire et se fondre dans sa poésie onirique. Bon, je suis fan de Michael Farris Smith, donc il se peut que je manque d'objectivité. Mais je suis sûre de son intense talent, de son immense humanité, et de l'incroyable beauté de ce roman. Alors, envie d'entrer dans la cage à votre tour ?"I hurt myself today to see if I still feel". Cette reprise de "Hurt" par Johnny Cash a hanté toute ma lecture de ce roman, où il est notamment question de MMA, et dont je suis sortie sonnée. On est dans le Sud des Etats-Unis, dans le delta du Mississippi. Jack est un gosse abandonné, finalement adopté à 12 ans par Maryann Boucher (prononcer "Boo-shay" à la française), artiste et propriétaire sans descendance d'un immense domaine en Louisiane. Mais Jack a la rage en lui, un feu violent qui l'embrase et le consume, et dont il se libère en se battant dans une cage grillagée, jusqu'à devenir une légende du MMA. Désormais âgé de 46 ans, brisé et couvert de cicatrices, la tête en vrac, il se retrouve acculé, couvert de dettes et sur le point de perdre le domaine -et pire, Maryann. Débute alors un ultime combat pour régler ses problèmes et sauver son âme. Oh là là, le beau roman douloureux que voilà ! le titre original, "The fighter", est bien plus adapté à cette histoire, car même s'il est question de l'Amérique des losers, ceux de Michael Farris Smith ne s'oublient pas : Jack Boucher, donc (auquel j'ai prêté...
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  • LouDeBergh 02/02/2022
    Le pays des oubliés de Michael Farris Smith est un roman d'une redoutable efficacité. Admirablement construit, littéralement ciselé, il se lit d'une traite, le souffle court et la peur au ventre. Il est empli de hargne, de rage et de violence. Ses personnages, les oubliés du monde qui file droit, les laissés pour compte, les abandonnés, jouent des poings et puis du coeur. Pour survivre. Comme ils peuvent. Écorchés – dans tous les sens du terme – ils se débattent. Souffrent et négocient. Ils font les mauvais choix, si tant est que choix il y a. Ils sont ceux qu'on ne voit pas, les camés, les sauvages, les combattants. La voix de Michael Farris Smith est claire. Précise. Terrifiante. Elle dit le monde des exclus, des misérables et des survivants. le monde de ceux que le rêve américain a délaissés. Elle dit l'Amérique qui a mal et qui fait mal. Celle des combats d'hommes et de chiens, des paris à la vie à la mort, et des assassinats pour quelques centaines de dollars. Elle dit le sang-froid et la folie, Le désespoir et la fièvre. Entre les pages du Pays des oubliés, une poésie rare fait son lit. Ça pue, ça suinte, ça saigne, ainsi va la vie, ainsi va la mort. Mais au détour d'une ligne ou d'un amour naissant, une lumière se dessine, un espoir surgit. Et on s'y accroche, pour ne plus le lâcher. Le pays des oubliés de Michael Farris Smith est un roman d'une redoutable efficacité. Admirablement construit, littéralement ciselé, il se lit d'une traite, le souffle court et la peur au ventre. Il est empli de hargne, de rage et de violence. Ses personnages, les oubliés du monde qui file droit, les laissés pour compte, les abandonnés, jouent des poings et puis du coeur. Pour survivre. Comme ils peuvent. Écorchés – dans tous les sens du terme – ils se débattent. Souffrent et négocient. Ils font les mauvais choix, si tant est que choix il y a. Ils sont ceux qu'on ne voit pas, les camés, les sauvages, les combattants. La voix de Michael Farris Smith est claire. Précise. Terrifiante. Elle dit le monde des exclus, des misérables et des survivants. le monde de ceux que le rêve américain a délaissés. Elle dit l'Amérique qui a mal et qui fait mal. Celle des combats d'hommes et de chiens, des paris à la vie à la mort, et des assassinats pour quelques centaines de dollars. Elle dit le sang-froid et la folie, Le désespoir et la fièvre. Entre les pages du Pays des oubliés, une poésie rare fait son lit. Ça pue, ça suinte, ça...
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  • wooter 05/10/2021
    USH ! Onomatopée exprimée pendant un coup de poing bien placé. Ou alors après une grosse rasade avalée qui brule le gosier. Expression d’un lecteur partiellement sonné par une autre solide livraison de noir par Michael Farris Smith. Pauvre Jack, il a pas grand chose pour lui.. Ah si un prénom qui colle complètement avec le whisky qu’il les qu’il s’envoie derrière la cravate à grandes doses de sanglier pour essayer de noyer ses problèmes, mais, flute, ils veulent vraiment pas couler, alors faut bien finir la bouteille au goulot. Assommer une vie misérable de gamin orphelin bringuebalé de foyers en foyers n’ayant pour identité qu’un nom que ses vrais parents ne lui ont pas donné. Et manque de bol une fois de plus se retrouver le Mississipi. Le Mississipi. Outre être l’état qui fout le plus de confusion dans tes connaissances en orthographe quand il est prononcé par un bègue, c’est aussi un spot défavorisé ou la part de culture agricole l’emporte sur la beauté des paysages. Non mais il va nous faire rêver avec quoi l’auteur ? Eh bien avec cette bonne vieille carcasse de Jack, ses maux de corps et d’esprit, sa couenne raide de sanglochon et sa soif de whisky, d’opiacés et de justice. Le Mississipi, ses oubliés, ses combats à main nues, ses forains et sa pègre. Une atmosphère, miteuse, rêche et âpre. Un environnement triste et beau. Et cette écriture à la suie qui noircit le bouquin. J’ai aimé ce titre même si je l’ai trouvé un peu plus introspectif et moins créatif que son premier joyau d’obsidienne : Le pays des oubliés. J’y ai retrouvé avec délectation sa plume noire envoutante. Je range ce petit noiraud à coté de ses copains de David Joy. Vivement le prochain. USH ! Onomatopée exprimée pendant un coup de poing bien placé. Ou alors après une grosse rasade avalée qui brule le gosier. Expression d’un lecteur partiellement sonné par une autre solide livraison de noir par Michael Farris Smith. Pauvre Jack, il a pas grand chose pour lui.. Ah si un prénom qui colle complètement avec le whisky qu’il les qu’il s’envoie derrière la cravate à grandes doses de sanglier pour essayer de noyer ses problèmes, mais, flute, ils veulent vraiment pas couler, alors faut bien finir la bouteille au goulot. Assommer une vie misérable de gamin orphelin bringuebalé de foyers en foyers n’ayant pour identité qu’un nom que ses vrais parents ne lui ont pas donné. Et manque de bol une fois de plus se retrouver le Mississipi. Le Mississipi. Outre être l’état qui fout le plus de confusion dans tes connaissances en orthographe quand il est prononcé par un bègue, c’est aussi un spot défavorisé ou la part de culture agricole l’emporte sur la beauté des paysages. Non mais il va nous faire rêver avec quoi l’auteur ? Eh bien avec cette bonne vieille carcasse de Jack, ses maux de corps et d’esprit, sa couenne raide de sanglochon et sa soif...
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  • berbonet 15/09/2021
    Ce roman nous entraîne dans une Amérique des laissez-pour contre, de ceux qui sont à terre et qui ont tant de mal de se redresser mais aussi l’Amérique de la pègre. Jack a tout perdu dès le départ, il est élevé par une femme remarquable Maryann qui ne va pas ou ne peut pas s’opposer aux choix de celui-ci. Jack est au bout du rouleau, usé par la vie, l’alcool et les drogues. Puis il fait une rencontre qui tient du miracle. Un ange nommé Annette … Les miracles existent si l’on a la force d’y croire vraiment …
  • Selias 31/08/2021
    Jack a tiré la mauvaise carte à la naissance. Abandonné à l'âge de deux ans, après plusieurs années en foyer, il a été recueilli par Maryann qui vit maintenant ses derniers jours dans son hospice, victime de la maladie d'alzheimer. Jack n'a pas de temps à perdre, il a des dettes de jeu, et la maison de Maryann va être saisie par la banque s'il ne trouve pas rapidement 30 0000 dollars. Pour gagner de l'argent, il se livre à des combats organisés dans le delta du Mississippi et joue aux cartes aussi . Son corps, fracassé par les coups qu'il a pris, est en miettes et il a aussi des séquelles de trauma crânien qui lui ont laissé une mémoire défaillante . Il carbure aux anti douleurs et à l'alcool pour faire passer les cachets et doit tout écrire dans un carnet pour palier à ses trous de mémoire. Pour essayer de se racheter, Jack, malgré son corps meurtri et ses douleurs qui l'accablent , il doit mener un ultime combat où il risque sa vie. Il combattra dans la cage jusqu'au bout, tel un gladiateur dans une arène, sous les cris et les insultes des spectateurs, assoiffés de violence et de sang, excités par la présence hypnotique de la mort qui plane. Jack sera t'il plus chanceux cette fois ? L'auteur nous livre un roman intense sur cette Amérique des déshérités, ces petits blancs pauvres,sans travail, affaiblis par la crise, qui trouvent refuge dans la drogue et l'alcool et vivent de traffic divers et de larcins. Michael Farris Smith signe avec le pays des oubliés un roman très noir et émouvant sur ces habitants du delta du Mississippi, oubliés, exclus du rêve américain. Jack a tiré la mauvaise carte à la naissance. Abandonné à l'âge de deux ans, après plusieurs années en foyer, il a été recueilli par Maryann qui vit maintenant ses derniers jours dans son hospice, victime de la maladie d'alzheimer. Jack n'a pas de temps à perdre, il a des dettes de jeu, et la maison de Maryann va être saisie par la banque s'il ne trouve pas rapidement 30 0000 dollars. Pour gagner de l'argent, il se livre à des combats organisés dans le delta du Mississippi et joue aux cartes aussi . Son corps, fracassé par les coups qu'il a pris, est en miettes et il a aussi des séquelles de trauma crânien qui lui ont laissé une mémoire défaillante . Il carbure aux anti douleurs et à l'alcool pour faire passer les cachets et doit tout écrire dans un carnet pour palier à ses trous de mémoire. Pour essayer de se racheter, Jack, malgré son corps meurtri et ses douleurs qui l'accablent , il doit mener un ultime combat où il risque sa vie. Il combattra dans la cage jusqu'au bout, tel un gladiateur dans une arène, sous les cris et les insultes des spectateurs, assoiffés...
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