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Le Petit Troquet des brèves de comptoir
Date de parution : 20/10/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Petit Troquet des brèves de comptoir

Date de parution : 20/10/2015

« Pendant trente ans, les Brèves auront été ma musique. Mon obsession. Mon bonheur. Les comptoirs ! Les gens qui parlent en buvant un verre. Qui rient. Qui pleurent. Qui...

« Pendant trente ans, les Brèves auront été ma musique. Mon obsession. Mon bonheur. Les comptoirs ! Les gens qui parlent en buvant un verre. Qui rient. Qui pleurent. Qui rêvent. Qui déraisonnent. Qui déconnent. Pour moi, la vie est là. Je continuerai toute ma vie à traîner dans les...

« Pendant trente ans, les Brèves auront été ma musique. Mon obsession. Mon bonheur. Les comptoirs ! Les gens qui parlent en buvant un verre. Qui rient. Qui pleurent. Qui rêvent. Qui déraisonnent. Qui déconnent. Pour moi, la vie est là. Je continuerai toute ma vie à traîner dans les bars. À écouter les gens. À les aimer. Mais désormais, ces mots resteront là où ils sont nés. Dans le bar. Collés sur les murs. Tombés au sol. Finie, la cueillette.
En 1985, elles naissaient dans la grande salle commune de rédaction de Hara-Kiri et Charlie Hebdo, où nous avions un comptoir. J'y ai entendu ma première Brève : "Est-ce qu'une plante carnivore peut être végétarienne ?" Choron, Cavanna, Reiser, Gébé, Wolinski, Cabu riaient ! Leurs visages illuminaient le coeur et l'esprit du jeune homme que j'étais. Aujourd'hui, ils sont tous morts, et ils me manquent. Ce livre de Brèves est le dernier de la série. Je ne ramasserai plus le raisin des mots. Ce qui n'empêchera pas la belle vigne de pousser. Entrez dans les cafés. Enivrez-vous ! Tout est là ! »

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EAN : 9782221189955
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221189955
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Breizh29livres 27/04/2023
    Profitons, profitons ! Il s'agit des dernières. Les dernières petites phrases glanées dans les bars, ces petites tranches de vie saisies au vol. Des opinions bien tranchées, des assertions improbables, des petites phrases assassines, rigolotes ou pleines de bon sens, on s'amuse d'un bout à l'autre du bouquin. La morosité ambiante disparait devant tant de poésie, d'ingénuité ou de rosserie. Le mieux est encore l'exemple, n'est-ce pas ? Allons-y ! Rigolons ! - Ca me gêne pas de me contredire, de toute façon, le contraire, c'est pareil. - Christiane Taubira ?! Déjà, Christiane, ça fait pas ministre ! - Je préfère les poissons plats, même pour la viande, je préfère le jambon. - Si tous les mômes avaient fait des cabanes dans les arbres, y aurait moins de problèmes en banlieue. - Le soleil passe derrière la montagne dans les Alpes et il plonge dans la mer en Bretagne, fort ! - On a voulu sortir en mer, on a pas pu, force neuf ! Du coup on est restés au bar, force dix ! - L'été, je marche pieds nus, comme les plantes. - Pour se lever le matin, l'Indien, il mettait le serpent à sonnette à sonner ! Réjouissant, jubilatoire : on se marre comme des baleines et c'est bon !Profitons, profitons ! Il s'agit des dernières. Les dernières petites phrases glanées dans les bars, ces petites tranches de vie saisies au vol. Des opinions bien tranchées, des assertions improbables, des petites phrases assassines, rigolotes ou pleines de bon sens, on s'amuse d'un bout à l'autre du bouquin. La morosité ambiante disparait devant tant de poésie, d'ingénuité ou de rosserie. Le mieux est encore l'exemple, n'est-ce pas ? Allons-y ! Rigolons ! - Ca me gêne pas de me contredire, de toute façon, le contraire, c'est pareil. - Christiane Taubira ?! Déjà, Christiane, ça fait pas ministre ! - Je préfère les poissons plats, même pour la viande, je préfère le jambon. - Si tous les mômes avaient fait des cabanes dans les arbres, y aurait moins de problèmes en banlieue. - Le soleil passe derrière la montagne dans les Alpes et il plonge dans la mer en Bretagne, fort ! - On a voulu sortir en mer, on a pas pu, force neuf ! Du coup on est restés au bar, force dix ! - L'été, je marche pieds nus, comme les plantes. - Pour se lever le matin, l'Indien, il mettait le serpent à sonnette à...
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  • ProfesseurDan 05/06/2019
    Après avoir refermé ce dernier recueil de Brèves de comptoir qui, comme je le disais est une véritable institution de la philosophie de bistrot, on regrette déjà le génie de Jean-Marie Gourio et de tous ces quidams dont il a recensé les perles ! Sur environ 500 pages, on rit de bon coeur et on s'interroge. Ces brèves sont pour la plupart à mourir de rire ou de par leur absurdité, ou de par leur logique implacable (et peut-être involontaire). Malheureusement, comme chaque médaille, cette philosophie de comptoir a son revers : parfois, elle sort des clous, avec quelques brèves à tendance raciste, misogyne, homophobe…mais ces brèves d'une qualité un peu moindre n'occupent qu'une part relativement minime de l'ouvrage qui reste un recueil de l'expression d'un certain génie français.
  • karaokepda 24/11/2015
    Jubilatoire !!! http://www.carnetsvie.blogspot.fr/2015/11/les-entre-deux-de-la-lecture-breves-de.html
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