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Le Pianiste
Bernard Cohen (traduit par), Andrzej Szpilman (préface de)
Date de parution : 31/10/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Pianiste

Bernard Cohen (traduit par), Andrzej Szpilman (préface de)
Date de parution : 31/10/2018

Varsovie, 1939 : Wladyslaw Szpilman, jeune et brillant pianiste d'origine juive, plonge dans les ténèbres. Six ans plus tard, à la différence de tant d'autres, il est encore là. Il...

Varsovie, 1939 : Wladyslaw Szpilman, jeune et brillant pianiste d'origine juive, plonge dans les ténèbres. Six ans plus tard, à la différence de tant d'autres, il est encore là. Il a tout perdu : sa famille, ses amis, son monde. Il a survécu à tout : le ghetto, l'insurrection de...

Varsovie, 1939 : Wladyslaw Szpilman, jeune et brillant pianiste d'origine juive, plonge dans les ténèbres. Six ans plus tard, à la différence de tant d'autres, il est encore là. Il a tout perdu : sa famille, ses amis, son monde. Il a survécu à tout : le ghetto, l'insurrection de la ville, sa destruction par les Allemands. Au dernier moment, c'est grâce au plus improbable des sauveurs que sa vie fut épargnée : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld, un homme brisé, hanté par les crimes de son peuple.
Écrit dans l'urgence par un survivant entouré de fantômes, publié aussitôt après la guerre dans des circonstances rocambolesques et oublié pendant près de cinquante ans, Le Pianiste a fini par ressurgir pour connaître enfin la consécration due à tout chefs-d'œuvre.

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EAN : 9782221158586
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221158586
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • livresque_ivresse 12/02/2024
    Quelle vie! Certains diront que c'est le destin, d'autres la chance. Mais la mort l'a frôlé tant de fois, trop de fois! D'ailleurs attendre la mort jour après jour devient une habitude. La résilience est tellement forte dans ce roman. "Nous ne sommes pas des héros, nous, mais des gens tout ce qu'il y a d'ordinaire ! Et c'est pourquoi nous préférons prendre le risque de garder l'espoir même dans ces dix pour cent de chances que nous avons de survivre." Certains diront que l'auteur énumère les évènements d'un air détaché. Mais après tout c'est son expérience qu'il décrit et écrit juste après la fin de la guerre, comme une urgence à vite retranscrire avant d'oublier.
  • Des_Mondes_et_des_Mots 18/01/2024
    Avec "Le Pianiste", ma première destination pour le défi "1 mois 1 pays en livres" proposé sur Bookstagram est la Pologne. J’ai été très étonnée de découvrir qu’après sa publication en 1946, il n’a ensuite été réédité qu’une cinquantaine d’années plus tard. Cela s’explique par le contexte politique d’après-guerre et par le fait que le témoignage de Wladyslaw Szpilman détonne parmi ceux des rescapés de la Shoah car il a été écrit immédiatement après les faits alors que la plupart sont rédigés des années plus tard, lorsque la société était plus à même de les entendre. Le texte s’ouvre avec la nuit du 31 août au 1er septembre 1939 lorsque l’Allemagne nazie envahit la Pologne et assiège Varsovie sept jours plus tard. Dans ce contexte chaotique, Wladyslaw Szpilman parvient à conserver son emploi de pianiste pour la radio polonaise mais la ville tombe vingt jours plus tard. Les lois limitant les droits de la population juive et les violences à son encontre se multiplient jusqu’à la création du ghetto en septembre 1940. Bien que Wladyslaw ait l’impression d’être de retour « en plein Moyen-Âge » (p. 58), la famille Szpilman refuse de fuir et tente de survivre jusqu’aux rafles de 1942 malgré la misère, la faim, le froid et les épidémies. J’ai déjà pu lire des témoignages sur les camps de concentration mais je ne connaissais rien du ghetto de Varsovie. Wladyslaw Szpilman nous plonge dans le basculement d’un pays dans la guerre, dans les espoirs vains de voir la France et le Royaume-Uni venir à son secours, dans la découverte de la haine qui structure la pensée nazie. Très peu ont réchappé du ghetto mais lui parvient à se cacher dans Varsovie jusqu’à la fin du conflit de manière quasi-miraculeuse. A la fin de son récit, j’ai découvert avec émotion quelques pages des journaux de 1942 à 1944 du capitaine Wilm Hosenfeld, un soldat de la Wehrmacht traumatisé par les atrocités commises en Pologne qui s’est mis à sauver les Juifs qui croisaient sa route.Avec "Le Pianiste", ma première destination pour le défi "1 mois 1 pays en livres" proposé sur Bookstagram est la Pologne. J’ai été très étonnée de découvrir qu’après sa publication en 1946, il n’a ensuite été réédité qu’une cinquantaine d’années plus tard. Cela s’explique par le contexte politique d’après-guerre et par le fait que le témoignage de Wladyslaw Szpilman détonne parmi ceux des rescapés de la Shoah car il a été écrit immédiatement après les faits alors que la plupart sont rédigés des années plus tard, lorsque la société était plus à même de les entendre. Le texte s’ouvre avec la nuit du 31 août au 1er septembre 1939 lorsque l’Allemagne nazie envahit la Pologne et assiège Varsovie sept jours plus tard. Dans ce contexte chaotique, Wladyslaw Szpilman parvient à conserver son emploi de pianiste pour la radio polonaise mais la ville tombe vingt jours plus tard. Les lois limitant les droits de la population juive et les violences à son encontre se multiplient jusqu’à la création du ghetto en septembre 1940. Bien que Wladyslaw ait l’impression d’être de retour « en plein Moyen-Âge » (p. 58), la famille Szpilman refuse de fuir et tente de survivre jusqu’aux rafles de 1942...
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  • CelineChaix 06/11/2023
    Lecture à 4 yeux avec mon ado de 14 ans. Pour ma part, j’ai trouvé que les deux premiers tiers du livre sont un peu difficiles à lire car l’auteur s’attache à décrire la vie des gens, la rue, et ayant déjà beaucoup lu sur ce sujet, toutes ces descriptions m’ont semblé bien longues. Pour un lecteur novice sur ce thème-là, cela relève plus du reportage que du roman. Ma fille a eu du mal à adhérer. Puis au fil des pages, du fait de la chute vertigineuse du nombre de personnes présentes dans le Ghetto, l’auteur se concentre sur sa propre destinée et évoque sa planque au milieu des allemands. Le livre devient effrayant de vérité, le récit est incroyable : dans son grand malheur, cet homme a eu une chance inouïe, il se retrouve pris au piège, sans échappatoire, et pourtant, face aux allemands et aux délateurs, il arrive toujours à s’en sortir. Le fait d’avoir été musicien l’a aidé par deux fois, comme quoi, la vie tient à peu de choses. Je retiendrai surtout la dernière partie de ce livre à lire, c’est un bon choix pour des adolescents puisqu’il finit bien, cela rend les horreurs un peu moins horribles, il faudrait à présent que je me penche sur le film. Lecture à 4 yeux avec mon ado de 14 ans. Pour ma part, j’ai trouvé que les deux premiers tiers du livre sont un peu difficiles à lire car l’auteur s’attache à décrire la vie des gens, la rue, et ayant déjà beaucoup lu sur ce sujet, toutes ces descriptions m’ont semblé bien longues. Pour un lecteur novice sur ce thème-là, cela relève plus du reportage que du roman. Ma fille a eu du mal à adhérer. Puis au fil des pages, du fait de la chute vertigineuse du nombre de personnes présentes dans le Ghetto, l’auteur se concentre sur sa propre destinée et évoque sa planque au milieu des allemands. Le livre devient effrayant de vérité, le récit est incroyable : dans son grand malheur, cet homme a eu une chance inouïe, il se retrouve pris au piège, sans échappatoire, et pourtant, face aux allemands et aux délateurs, il arrive toujours à s’en sortir. Le fait d’avoir été musicien l’a aidé par deux fois, comme quoi, la vie tient à peu de choses. Je retiendrai surtout la dernière partie de ce livre à lire, c’est un bon choix pour des adolescents puisqu’il finit bien, cela rend les horreurs un peu moins...
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  • Marina10 29/08/2023
    Le pianiste est un témoignage de Szpilman, un homme d'origine juive enfermé dans le ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale. Il raconte son parcours et son combat pendant que son peuple était poursuivi et emprisonné par les nazis. Ce livre est prenant avec un aspect psychologique fort. C'est un livre qui ne s'oublie pas tellement l'histoire est fascinante !
  • MarieVictoria 25/08/2023
    Wilm Hosenfeld n'arrive que dans les toutes dernières pages de ce témoignage haletant. Avant, il y a Wladyslaw Szpilman, pianiste, juif, déterminé; le soulèvement de la ville de Varsovie, la réduction puis destruction du ghetto, la fuite du musicien, la déportation de sa famille, les abris en saut de puce pour déjouer les contrôles et recensements allemands, le rationnement et les privations, bref, bien plus qu'un "simple" sauveur allemand venu délivrer le pianiste. Après des premiers chapitres plutôt lents nous expliquant le fonctionnement du ghetto, les amitiés de Szpilman, sa famille, la vie paisible d'un peuple qui n'imagine pas un instant ce qu'il va vivre ; une fois les Allemands installés dans Varsovie, la course folle du musicien commence. Dans un récit de plus en plus captivant au fil des pages, Wladyslaw doit lutter pour sa survie, se cacher, fouiller les décombres pour trouver de quoi tenir, quelques miettes de pain rassis et un peu d'eau trouble, esquiver les corps et attendre lentement la fin de la guerre. J'ai adoré ce témoignage. Hors des camps de la mort, c'est stupéfiant de suivre cette chasse à l'homme qui est réellement arrivé, près de chez nous, il y a quelques années seulement. Évidement on se demande toujours comment c'est possible d'en être arrivé là, mais ici j'ai vraiment eu l'impression que c'était LE juif de trop, LE juif qu'on traquait, LA cible à abattre. On tremble avec Wladyslaw, de froid, de peur, on craint le pire jusque dans les dernières lignes.Wilm Hosenfeld n'arrive que dans les toutes dernières pages de ce témoignage haletant. Avant, il y a Wladyslaw Szpilman, pianiste, juif, déterminé; le soulèvement de la ville de Varsovie, la réduction puis destruction du ghetto, la fuite du musicien, la déportation de sa famille, les abris en saut de puce pour déjouer les contrôles et recensements allemands, le rationnement et les privations, bref, bien plus qu'un "simple" sauveur allemand venu délivrer le pianiste. Après des premiers chapitres plutôt lents nous expliquant le fonctionnement du ghetto, les amitiés de Szpilman, sa famille, la vie paisible d'un peuple qui n'imagine pas un instant ce qu'il va vivre ; une fois les Allemands installés dans Varsovie, la course folle du musicien commence. Dans un récit de plus en plus captivant au fil des pages, Wladyslaw doit lutter pour sa survie, se cacher, fouiller les décombres pour trouver de quoi tenir, quelques miettes de pain rassis et un peu d'eau trouble, esquiver les corps et attendre lentement la fin de la guerre. J'ai adoré ce témoignage. Hors des camps de la mort, c'est stupéfiant de suivre cette chasse à l'homme qui est réellement arrivé, près de chez nous, il y a quelques années seulement. Évidement on se...
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