Lisez! icon: Search engine
Le Portrait de mariage
Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Belfond
En savoir plus

Le Portrait de mariage

Sarah Tardy (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
Après Hamnet, Maggie O’Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d’une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante.
C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour... C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
 
La mariée a quinze ans.
 
Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand...
C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
 
La mariée a quinze ans.
 
Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
 
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.
 
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714499158
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
Belfond
En savoir plus
EAN : 9782714499158
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LisaGiraudTaylor 11/04/2024
    J’avais beaucoup aimé Hamnet de cette autoresse et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de lire son dernier opus. La thématique ne pouvait que m’intriguer : renaissance italienne, roman historique, Ferrare et Médicis… J’ai aimé l’ébauche des enjeux géopolitiques, les alliances stratégiques, les préparatifs maritaux, les petits arrangements ; j’ai aimé cette duchesse, fragile qui est confrontée à un mariage non voulu, un mari qui n’est ni à son goût, ni bienveillant. Sa fragilité, son indécision, son immaturité vont la pousser dans les bras d’un autre… Fragilité qui est, il faut le préciser, très régulièrement pointée par Maggie O’Farrell. Je dois avouer que ce que j’avais aimé dans Hamnet ne m’a pas convaincu ici… Malgré les descriptions fort appuyées (et intéressantes), les méandres des états d’âme de cette duchesse m’ont laissé froide et même un peu ennuyé. J’ai attendu que la fin arrive dramatiquement, puisque la tension monte petit à petit pour la Lucrèce… Ce que j’ai le plus aimé ? Les notes de fin d’ouvrage, la réalité historique et les informations sur la Duchesse de Ferrare. Pour le reste, j’ai lu ce roman sans déplaisir mais sans réel intérêt ou avidité pour le destin de cette jeune femme lâchée aux chiens féroces du pouvoir et des manipulateurs de tout poil. J’avais beaucoup aimé Hamnet de cette autoresse et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de lire son dernier opus. La thématique ne pouvait que m’intriguer : renaissance italienne, roman historique, Ferrare et Médicis… J’ai aimé l’ébauche des enjeux géopolitiques, les alliances stratégiques, les préparatifs maritaux, les petits arrangements ; j’ai aimé cette duchesse, fragile qui est confrontée à un mariage non voulu, un mari qui n’est ni à son goût, ni bienveillant. Sa fragilité, son indécision, son immaturité vont la pousser dans les bras d’un autre… Fragilité qui est, il faut le préciser, très régulièrement pointée par Maggie O’Farrell. Je dois avouer que ce que j’avais aimé dans Hamnet ne m’a pas convaincu ici… Malgré les descriptions fort appuyées (et intéressantes), les méandres des états d’âme de cette duchesse m’ont laissé froide et même un peu ennuyé. J’ai attendu que la fin arrive dramatiquement, puisque la tension monte petit à petit pour la Lucrèce… Ce que j’ai le plus aimé ? Les notes de fin d’ouvrage, la réalité historique et les informations sur la Duchesse de Ferrare. Pour le reste, j’ai lu ce roman sans déplaisir mais sans réel intérêt ou avidité pour le destin de cette jeune femme lâchée aux chiens féroces du pouvoir...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Enlivrons_nous 09/04/2024
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lucrèce de Médicis n’aura pas vécu une longue et paisible vie. Et pour cause, Lucrèce vit à Florence à la Renaissance italienne et se retrouve promise au Duc Alfonso de Ferrare à 13 ans à peine. L’objectif de ce mariage ? Assurer une descendance à un homme dont il se murmure qu’il est pourtant incapable de concevoir. De la vraie Lucrèce, on ne sait pas grand-chose. Mariée très jeune, il n’existe qu’un seul portrait d’elle, au regard particulièrement énigmatique. Lucrèce serait morte de tuberculose à 16 ans mais un voile de mystère et un soupçon de scandale entourent son décès. Certains privilégient en effet la piste d’un empoisonnement ordonné par son mari… Qu’importe, quand Maggie O’Farrell découvre cette histoire, elle décide d’y consacrer son prochain roman. Et elle confère à Lucrèce un caractère rebelle et l’esprit d’une jeune fille libre, façonnée par une enfance solitaire et par l’indifférence de sa famille. Dès les premières pages, Lucrèce sait que son mari envisage de l’assassiner. L’issue funeste ne fait donc aucun doute, et pourtant, l’autrice nous tient en haleine d’un bout à l’autre des 416 pages à mesure qu’elle déroule le fil des événements. C’est passionnant, tant pour l’aspect historique, même si l’autrice s’est parfois accommodée avec la réalité que pour le portrait d’une jeune fille moderne, à la fois naïve et combattive.Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lucrèce de Médicis n’aura pas vécu une longue et paisible vie. Et pour cause, Lucrèce vit à Florence à la Renaissance italienne et se retrouve promise au Duc Alfonso de Ferrare à 13 ans à peine. L’objectif de ce mariage ? Assurer une descendance à un homme dont il se murmure qu’il est pourtant incapable de concevoir. De la vraie Lucrèce, on ne sait pas grand-chose. Mariée très jeune, il n’existe qu’un seul portrait d’elle, au regard particulièrement énigmatique. Lucrèce serait morte de tuberculose à 16 ans mais un voile de mystère et un soupçon de scandale entourent son décès. Certains privilégient en effet la piste d’un empoisonnement ordonné par son mari… Qu’importe, quand Maggie O’Farrell découvre cette histoire, elle décide d’y consacrer son prochain roman. Et elle confère à Lucrèce un caractère rebelle et l’esprit d’une jeune fille libre, façonnée par une enfance solitaire et par l’indifférence de sa famille. Dès les premières pages, Lucrèce sait que son mari envisage de l’assassiner. L’issue funeste ne fait donc aucun doute, et pourtant, l’autrice nous tient en haleine d’un bout à l’autre des 416 pages à mesure qu’elle déroule le fil des événements. C’est passionnant,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Encompagniedesmots 09/04/2024
    Lucrèce de Médicis, fille du duc de Toscane, est contrainte d’épouser Alfonso II d’Este, duc de Ferrare, après la mort prématurée de sa sœur aînée Maria, qui n’était autre que sa première fiancée. Cette jeune fille solitaire, fougueuse, à l’imagination débordante, dotée d’une extrême sensibilité et d’un don particulier pour le dessin et la peinture, ne connaît rien du monde extérieur. Son mariage, transférant l’autorité paternelle à celle de son époux, la transporte dans une cour, grouillant d’étrangers, d’intrigues et de complots, auprès d’un mari ambigu, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid et n’attend d’elle qu’un héritier. Rapidement, grâce à ses grandes facultés d’observation, Lucrèce pressent sa mort prochaine orchestrée par son mari. Maggie O’Farrell dresse un portrait résolument moderne de Lucrèce de Médicis, bien éloigné de l’image figée et soumise que lui impose son mari, pour son portrait de mariage. Elle donne voix à cette princesse de la Renaissance, victime de la folie des hommes et du pouvoir. Les personnages secondaires sont tout aussi fortement incarnés : les parents de Lucrèce amoureux et fusionnels, bien loin des traditionnels couples au mariage malheureux ; Sofia, la nourrice napolitaine protectrice et secrète ; Emilia, la jeune servante dévouée à sa maîtresse et sa sœur de lait ou encore Jacopo l’un des peintres du portrait de mariage au regard extralucide. L’autrice, à la plume immersive et d’une grande poésie, nous plonge dans les pensées fiévreuses de la jeune duchesse. On tremble, on rêve, on vibre intensément à ses côtés.Lucrèce de Médicis, fille du duc de Toscane, est contrainte d’épouser Alfonso II d’Este, duc de Ferrare, après la mort prématurée de sa sœur aînée Maria, qui n’était autre que sa première fiancée. Cette jeune fille solitaire, fougueuse, à l’imagination débordante, dotée d’une extrême sensibilité et d’un don particulier pour le dessin et la peinture, ne connaît rien du monde extérieur. Son mariage, transférant l’autorité paternelle à celle de son époux, la transporte dans une cour, grouillant d’étrangers, d’intrigues et de complots, auprès d’un mari ambigu, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid et n’attend d’elle qu’un héritier. Rapidement, grâce à ses grandes facultés d’observation, Lucrèce pressent sa mort prochaine orchestrée par son mari. Maggie O’Farrell dresse un portrait résolument moderne de Lucrèce de Médicis, bien éloigné de l’image figée et soumise que lui impose son mari, pour son portrait de mariage. Elle donne voix à cette princesse de la Renaissance, victime de la folie des hommes et du pouvoir. Les personnages secondaires sont tout aussi fortement incarnés : les parents de Lucrèce amoureux et fusionnels, bien loin des traditionnels couples au mariage malheureux ; Sofia, la nourrice napolitaine protectrice et secrète ; Emilia, la jeune servante dévouée à sa maîtresse et sa...
    Lire la suite
    En lire moins
  • missk_paris 15/03/2024
    Lucrèce de Médicis est un des filles du grand-duc de Toscane, une des familles les plus riches de l’époque. Très tôt, elle semble dotée d’un esprit frondeur, ne comprend pas pourquoi elle ne peut étudier, dessiner comme ses frères. Un esprit féministe au temps de la Renaissance, qui résistera tant bien que mal au destin promis à des jeunes filles de ce rang : se marier pour lier des alliances (la dot de Lucrèce représentait l’équivalent de 50 millions de dollars d’aujourd’hui), peu importe l’âge. Et l’amour me demanderez-vous ? Mais qu’est-ce donc que cette chose entre deux êtres destinés à s’unir afin de réarmer démographiquement les terres de ces seigneurs (euh pardon je m’égare, mais je bloque toujours sur ce truc !) ? Les noces seront donc célébrées l’année de ses quinze ans. Elle mourra un an plus tard. J’ai beaucoup aimé le portrait de cette jeune femme artiste, libre, intelligente, à l’intuition mystique mais enfermée dans les conventions d’une époque qui n’était pas faite pour elle. Et au fur et à mesure que sa personnalité s’étiole, son mari, Alfonso II, duc de Ferrare, dévoile son vrai visage et il n’est pas des plus séduisant. Si l’autrice a quelque peu remanié certains faits historiques pour fluidifier le récit ou combler les vides de cette existence (elle l’explique elle-même à la fin du roman), il n’en reste pas moins un roman très agréable, à la plume élégante et envoutante.Lucrèce de Médicis est un des filles du grand-duc de Toscane, une des familles les plus riches de l’époque. Très tôt, elle semble dotée d’un esprit frondeur, ne comprend pas pourquoi elle ne peut étudier, dessiner comme ses frères. Un esprit féministe au temps de la Renaissance, qui résistera tant bien que mal au destin promis à des jeunes filles de ce rang : se marier pour lier des alliances (la dot de Lucrèce représentait l’équivalent de 50 millions de dollars d’aujourd’hui), peu importe l’âge. Et l’amour me demanderez-vous ? Mais qu’est-ce donc que cette chose entre deux êtres destinés à s’unir afin de réarmer démographiquement les terres de ces seigneurs (euh pardon je m’égare, mais je bloque toujours sur ce truc !) ? Les noces seront donc célébrées l’année de ses quinze ans. Elle mourra un an plus tard. J’ai beaucoup aimé le portrait de cette jeune femme artiste, libre, intelligente, à l’intuition mystique mais enfermée dans les conventions d’une époque qui n’était pas faite pour elle. Et au fur et à mesure que sa personnalité s’étiole, son mari, Alfonso II, duc de Ferrare, dévoile son vrai visage et il n’est pas des plus séduisant. Si l’autrice a quelque peu remanié...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Isambour 07/03/2024
    J' avais gardé un très bon souvenir du roman Hamnet de Maggie O'Farrel. De ce fait, j' ai mis vraiment longtemps à entrer dans ce roman. C'est bien écrit pourtant, mais il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour être pleinement sous le charme. L' histoire met du temps à démarrer, c'est très (trop ?) lent et contemplatif, mais plus la fin approche, plus la tension monte, et à ce moment-là, j' ai été davantage saisie par l'histoire. Les portraits psychologiques sont très fins, le monde de la peinture vraiment bien décrit. C'est donc un beau roman, même s'il ne m'a pas convaincue tout à fait. Je m'y suis un peu ennuyée, en fait.
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Prix littéraires : ces titres qui font la rentrée

    Ils ont su séduire les coeurs et captiver les esprits : ces livres ont été primés ou sont en lice pour recevoir un prix littéraire. Découvrez la crème de la crème de cette rentrée littéraire 2023.

    Lire l'article
  • Focus
    Lisez

    La Minute Lecture : Le Portrait de mariage de Maggie O'Farrell

    Il lui a fallu bien du talent, bien des recherches aussi, pour écrire ce Portrait de mariage. Maggie O’Farrell, on le sait depuis longtemps, a le goût des intrigues tumultueuses, des récits troublants et ce livre n’échappe pas à la règle. En contemplant le seul portrait existant de Lucrèce de Médicis on comprend qu’elle ait voulu imaginer cette ahurissante histoire, à la frontière du thriller. Un portrait inhabituel tant il est sombre, effrayant, moderne aussi.

    Lire l'article