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Le premier vrai mensonge
Diane Ménard (traduit par)
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

Le premier vrai mensonge

Diane Ménard (traduit par)
Date de parution : 22/08/2013

Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination.


Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination. 

Agé d’une dizaine d’années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu’un matin,...


Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination. 

Agé d’une dizaine d’années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu’un matin, sa mère ne se réveille pas, le petit garçon, affolé à l’idée qu’on puisse l’envoyer dans un orphelinat, décide de...


Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination. 

Agé d’une dizaine d’années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu’un matin, sa mère ne se réveille pas, le petit garçon, affolé à l’idée qu’on puisse l’envoyer dans un orphelinat, décide de taire sa mort et de continuer à mener une existence en apparence normale. C’est son premier vrai mensonge. L’histoire qu’il livre au monde extérieur est si bien ficelée qu’il finit par se convaincre qu’il n’est pas orphelin.
Entre cruauté – celle d’une situation tragique – et légèreté – celle de l’enfance –, ce roman poignant est porté par son narrateur, Luca, un personnage inoubliable. Empreint de fraîcheur et d’inventivité, regorgeant d’expressions et de jeux de mots, son parler, véritable rempart contre la réalité, laisse sans voix.

« Un livre qu’on dévore d’une traite, en apnée, secoué de frissons. » La Repubblica

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EAN : 9782258098961
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258098961
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"Ce roman est à la fois cruel et léger. Les mots y sont un rempart contre le réel."
Ouest France

"Un livre particulièrement prenant, mais non exempt d'espérance et de tendresse."
Le Dauphiné Libéré

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • diablotin0 13/07/2019
    Ce n'est jamais évident de faire le pari que les lecteurs arriveront à entrer dans la tête d'un enfant, ici un enfant de 10 ans qui découvre un matin sa maman morte dans son lit. Ayant peur d'être envoyé dans un orphelinat, il va faire le choix de taire ce drame. Il va essayer de penser comme un adulte pour ne pas commettre d'impairs et ainsi dévoiler son secret le plus terrible. Je disais donc que ce n'est pas évident de penser comme si nous avions 10 ans.Marina Mander ne s'en sort pas trop mal mais malgré tout, je n'ai pas complètement adhéré. La litanie de grossièretés n'était peut-être pas nécessaire. Par ailleurs, le thème est grave et aurait dû m'émouvoir mais j'ai lu ce roman sans aucune émotion. Je ne pense pas être insensible mais la façon dont s'est écrit ne m'a convaincue. Désolée pour cet avis peu enthousiaste.
  • ZeroJanvier79 01/09/2018
    Un roman qui se lit rapidement. L'histoire de ce petit garçon qui décide de cacher à son entourage la mort de sa mère est assez étrange mais prenante et émouvante par moment.
  • Celiandre 19/11/2013
    Ce que nous en disent Les Presses de la cité sur la quatrième page de couverture: Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination. Agé d'une dizaine d'années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu'un matin sa mère ne se réveille pas, le petit garçon, affolé à l'idée qu'on puisse l'envoyer dans un orphelinat, décide de taire sa mort et de continuer à mener une existence en apparence normale. C'est son premier vrai mensonge. L'histoire qu'il livre au monde extérieur est si bien ficelée qu'il finit par se convaincre qu'il n'est pas orphelin. L'histoire de Luca était à la fois suffisamment tragique et inventive pour que le livre me fasse de l'œil. D'autant qu'a priori, il s'agissait d'un livre rapide et court : grands caractères, 199 pages aérées, des chapitres bien découpés. La lecture sur Amazon des premières pages du roman m'a confortée dans cette première impression positive : l'auteur s'exprime avec beaucoup de maîtrise, le style est agréable. Oui mais voilà, si Luca m'a fait sourire au départ, son long monologue intérieur a fini par me lasser. Car de contacts avec le monde extérieur, le petit garçon n'en a pratiquement pas. Le lecteur a droit à une ou deux crises d'angoisse lorsque le gamin doit trouver des excuses pour justifier l'absence de sa mère mais en fin de compte, il interagit rarement avec son entourage. Et cela rend le livre peu crédible. Un garçon de cet âge a une vie scolaire, des amis. Sa mère, bien qu'isolée, a une bonne amie mais qui s'en va justement en vacances au moment du drame, comme c'est commode pour ne plus avoir par la suite à répondre au téléphone! Et donc de mensonges, il n'en est que très peu question. Quant à "l'histoire si bien ficelée", je n'en ai pas vu le bout du nez. Luca a peur d'être placé en orphelinat. Il tait le décès de sa mère. Et c'est tout. Du coup, les 199 pages bien aérées deviennent bien trop longues pour ce qui aurait pu constituer une excellente nouvelle au contenu bref mais intense. Parce qu'il y a dans tout ce fatras un potentiel énorme lorsque Luca s'aventure à nous montrer les difficultés réelles qu'il doit assumer : " Deux semaines ou presque ont passé. Et tout continue de façon automatique. A vrai dire j'ai des difficultés avec mes tee-shirts - je n'en ai plus -, avec mes chaussettes - je les ai déjà toutes mises - et avec mes slips que je ne peux plus changer chaque matin. Alors, je les retourne, comme ça, ils durent plus longtemps, sous mes vêtements, on ne voit pas s'ils sont propres ou sales." Là, oui, j'accroche. Ou encore plus loin, ce qui -malgré les reproches que j'adresse au livre - vaut sa lecture : "Je pose la soucoupe par terre. La petite bougie éclaire la cérémonie dune lumière indécise et tremblotante comme si elle allait s'éteindre d'un moment à l'autre, moi aussi je suis indécis, j'hésite à tout laisser là ou à souffler à la place de maman qui n'a plus de souffle." Luca est un petit garçon dont l'auteur a voulu faire un philosophe qui nous informe des difficultés des adultes. Et ce n'est que lorsqu'elle oublie cette "adultitude" que le roman fonctionne pour devenir ce qu'il aurait dû être en permanence : le cauchemar d'un bambin qui a perdu sa maman... Ce que nous en disent Les Presses de la cité sur la quatrième page de couverture: Confronté à un événement trop grand pour lui, un enfant se raccroche à son imagination. Agé d'une dizaine d'années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu'un matin sa mère ne se réveille pas, le petit garçon, affolé à l'idée qu'on puisse l'envoyer dans un orphelinat, décide de taire sa mort et de continuer à mener une existence en apparence normale. C'est son premier vrai mensonge. L'histoire qu'il livre au monde extérieur est si bien ficelée qu'il finit par se convaincre qu'il n'est pas orphelin. L'histoire de Luca était à la fois suffisamment tragique et inventive pour que le livre me fasse de l'œil. D'autant qu'a priori, il s'agissait d'un livre rapide et court : grands caractères, 199 pages aérées, des chapitres bien découpés. La lecture sur Amazon des premières pages du roman m'a confortée dans cette première impression positive : l'auteur s'exprime avec beaucoup de maîtrise, le style est agréable. Oui mais voilà, si Luca m'a fait sourire au départ, son long monologue intérieur a fini par me lasser. Car de contacts avec le monde extérieur, le petit garçon n'en a pratiquement...
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  • stephanieplaisirdelire 29/08/2013
    Marina Mander écrit ici un récit aussi doux que douloureux. Le premier vrai mensonge est un roman sinistre et touchant, d’une grande justesse dans la tragédie. Le deuil est abordé à travers les yeux d’un enfant de manière totalement différente, brutale et délicate à la fois. Parce qu’il lui est impossible d’annoncer la mort de sa mère, elle reste présente (peut être autant qu’elle ne l’était avant) dans l’appartement et dans son esprit. Même s’il a néanmoins conscience de devenir un véritable orphelin, et d’être alors différent, il tente de faire bonne figure et surmonte la traumatisme par son besoin de normalité. L’intrigue trouve doucement sa place entre les pensées de Luca et, sans tomber dans le morbide, Marina Mander construit avec lucidité l’histoire d’un gamin rendu trop vite à l’âge adulte.....
  • mimipinson 22/08/2013
    « On te répète toujours qu’il ne faut pas dire des mensonges, mais sans mensonges, je serais déjà à l’orphelinat. » Marina Mander, dans ce relativement court ouvrage, nous invite dans les méandres de la psychologie d’un enfant d’une dizaine d’année confronté à la mort de sa mère qu’il tente de cacher par tous les moyens tant il redoute de se retrouver à l’orphelinat. Luca est un enfant sans papa, et vit avec sa mère et son chat qui prend une place non négligeable au sein de cette famille monoparentale. Dans ce texte, Marina Mander a su redonner corps à toute la complexité de l’enfance. Les mots et la syntaxe révèlent la maturité, les fragilités, l’innocence, le côté désinvolte, et facétieux, et la spontanéité d’un enfant confronté à l’implacable, conscient, mais pas tout à fait non plus, cherchant à l fois l’esquive, l’oubli, le déni, et la vérité. Cet enfant se pose mille et une question, parvient à faire sourire (parfois), à émouvoir (souvent). C’est surtout le naturel de son expression qui fait mal. Donner la parole à l’enfant s’avère difficile, tant il faut trouver le ton juste, le format idéal. Sans pour autant, comme l’indique l’éditeur, lire en apnée et secoué de frisson (ce n’est pas mon genre), l’ouvrage un poil trop long à mon goût, et au final trop nébuleux, n’est pas dénué d’intérêt, et malgré les réserves, a su me captiver, mais pas, et faut-il sans désoler…, me faire frissonner. « On te répète toujours qu’il ne faut pas dire des mensonges, mais sans mensonges, je serais déjà à l’orphelinat. » Marina Mander, dans ce relativement court ouvrage, nous invite dans les méandres de la psychologie d’un enfant d’une dizaine d’année confronté à la mort de sa mère qu’il tente de cacher par tous les moyens tant il redoute de se retrouver à l’orphelinat. Luca est un enfant sans papa, et vit avec sa mère et son chat qui prend une place non négligeable au sein de cette famille monoparentale. Dans ce texte, Marina Mander a su redonner corps à toute la complexité de l’enfance. Les mots et la syntaxe révèlent la maturité, les fragilités, l’innocence, le côté désinvolte, et facétieux, et la spontanéité d’un enfant confronté à l’implacable, conscient, mais pas tout à fait non plus, cherchant à l fois l’esquive, l’oubli, le déni, et la vérité. Cet enfant se pose mille et une question, parvient à faire sourire (parfois), à émouvoir (souvent). C’est surtout le naturel de son expression qui fait mal. Donner la parole à l’enfant s’avère difficile, tant il faut trouver le ton juste, le format idéal. Sans pour autant, comme l’indique l’éditeur, lire en apnée et secoué de...
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