Lisez! icon: Search engine
Le professeur
Catherine Rihoit (préface de), Henriette Loreau (traduit par)
Date de parution : 01/06/2016
Éditeurs :
Archipoche

Le professeur

Catherine Rihoit (préface de), Henriette Loreau (traduit par)
Date de parution : 01/06/2016
Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille.À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui... Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille.À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui mène carrière dans l’industrie. Mais les deux frères ne s’entendent pas : victime du caractère irascible d’Edward, William choisit de... Orphelin depuis l’enfance, William Crimsworth étudie dans la prestigieuse école d’Eton, grâce à l’aide financière de sa famille.À la fin de ses études, il rejoint son frère aîné Edward, qui mène carrière dans l’industrie. Mais les deux frères ne s’entendent pas : victime du caractère irascible d’Edward, William choisit de s’exiler en Belgique. Une nouvelle vie s’offre à lui dans un pensionnat pour garçons à Bruxelles, où il devient professeur d’anglais.Intègre et pragmatique, William est vite remarqué. On lui propose d’enseigner également dans le « pensionnat pour demoiselles ». Sous le charme de sa directrice, Mlle Reuter, il lui ouvre son cœur… et apprend qu’elle est sur le point de se marier.Mais lorsqu’il s’éprend par la suite de Frances Henri, la professeure de couture, c’est Mlle Reuter qui en prend ombrage. Et un matin, sans prévenir, William apprend que Mrs Henri a changé d’établissement…
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352878995
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 267
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352878995
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 267
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Naycole 28/12/2023
    SPOILERS car je n'arrive pas à masquer sans que la moitié du texte ne disparaisse Certains font le rapprochement avec Villette, oui, je vois pourquoi, mais difficile d'expliquer sans spoiler Villette. J'ai préféré Villette, mais Le Professeur est quand même un livre à part entière, avec sa propre histoire. Le personnage, 1ere personne comme pour tous les Charlotte Bronté excepté Shirley, est pour une fois un homme. C'est raffraichissant. Il est tantôt attachant, et tantôt vous avez envie de le claquer. Il a un côté 'je me sens supérieur aux autres", ce qui agace prodigieusement, et en même temps, quand vous voyez comment son frère le traite, gratuitement, sans explications, ça vous fend le coeur. La fin m'a mise un peu mal à l'aise, mais en cherchant sur le net, je suis visiblement la seule à avoir vu la possibilité de cette interprétation, alors si c'est seulement dans mon esprit par nature pessimiste, pas la peine de développer... Alors oui, je recommande, même si ce n'est pas son meilleur (il est plus court que les autres aussi). Il faut lire tout Charlotte de toutes façons.
  • LadyPeonia 28/10/2023
    Résumé détaillé : On suit l'histoire du jeune orphelin William Crimsworth, qui est contraint de quitter ses oncles chez qu'il a toujours vécu en réponse au dédain de son frère Edward, en effet selon lui, leurs oncles ont toujours maltraité et méprisé les parents d'Edward et William, et que ce dernier devait avoir honte de continuer de vivre à leurs dépens. William décide donc de rejoindre son frère pour travailler avec lui dans l'usine de leur défunt père. Mais Edward étant froid et antipathique envers lui, lui fait comprendre qu'il ne sera que simple commis, quant à son hébergement, il devrait se débrouiller pour se chercher un logement. William accepte donc de travailler pour son frère, dans les conditions les plus désagréables qui soient, il le traite de la pire des manières et ne manque pas de le pousser à bout a chaque occasion, mais celui ci arrivant a garder son calme et ne lui donnant pas réponse à ses provocations, Edward perd patience et finit par le congédier par un sale tour. Il décide alors de quitter le pays pour Bruxelles sous les recommandations d'un collègue d'Edward. Arrivé en Belgique, on lui propose le poste de professeur de langue anglaise au sein d'un établissement pour garçons, puis pour jeunes filles. William découvre donc la gente féminine pour la première fois de sa vie, il se rend compte rapidement que les jeunes demoiselles ne sont pas aussi angéliques qu'elle le paraissent. Résumé détaillé : On suit l'histoire du jeune orphelin William Crimsworth, qui est contraint de quitter ses oncles chez qu'il a toujours vécu en réponse au dédain de son frère Edward, en effet selon lui, leurs oncles ont toujours maltraité et méprisé les parents d'Edward et William, et que ce dernier devait avoir honte de continuer de vivre à leurs dépens. William décide donc de rejoindre son frère pour travailler avec lui dans l'usine de leur défunt père. Mais Edward étant froid et antipathique envers lui, lui fait comprendre qu'il ne sera que simple commis, quant à son hébergement, il devrait se débrouiller pour se chercher un logement. William accepte donc de travailler pour son frère, dans les conditions les plus désagréables qui soient, il le traite de la pire des manières et ne manque pas de le pousser à bout a chaque occasion, mais celui ci arrivant a garder son calme et ne lui donnant pas réponse à ses provocations, Edward perd patience et finit par le congédier par un sale tour. Il décide alors de quitter le pays pour Bruxelles sous les recommandations d'un collègue d'Edward. Arrivé en Belgique, on lui propose le poste de professeur de langue anglaise au...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Tachan 01/06/2023
    Après parcouru la bibliographie d'Anne, j'ai eu envie de me pencher sur la seconde des soeurs d'Emily : Charlotte, l'autrice du non moins célèbre Jane Eyre, mais qu'on limite souvent à cela alors qu'elle a produit trois autres romans Le Professeur, Shirley et Villette. Cependant bien qu'intéressant, je comprends pourquoi ceux-ci sont moins connus que son plus grand succès. Ils sont moins percutants. Pour commencer cette plongée dans sa bibliographie, je me suis donc intéressée au premier roman qu'elle avait écrit, bien que publié au final après sa mort : Le Professeur. Sorte d'autobiographie avec inversion de genre, elle y explore la destinée d'un jeune professeur de pension pour jeunes filles en puisant dans son expérience personnelle, puisqu'elle a elle-même été, bien que brièvement, élève dans ce type d'institution. Écrit alors qu'elle avait déjà plus de 30 ans, on ne peut pas dire que l'ouvrage souffre d'une plume juvénile, au contraire celle-ci est aboutie, plaisante et facile à lire. En revanche, le parti pris de choisir un héros masculin et de tenter de l'incarner, lui, fut une gageure que l'autrice n'a pas pleinement concrétisée et c'est là une des raisons du manque de percutant de cette oeuvre. Tout du long, j'ai eu le sentiment d'être en décalage avec la réalité et plutôt dans le fantasme d'une jeune fille qui pense que les hommes pensent et agissent ainsi. Là où elle est si juste dans Jane Eyre avec le terrible personnage de Rochester, elle est terriblement maladroite ici. Autre choix qui ne l'a pas fait avec moi, celui de suivre un William, qui a tout d'un héros à la Musset, c'est-à-dire qui incarne un certain idéal romantique d'homme en pleine dépression permanente qui se plaint de tout et peine à se relever. J'ai eu beaucoup de mal avec le côté geignard  du héros qui m'a probablement fait occulter les bons côtés qu'il a également, comme ce désir de s'en sortir par lui-même dans un monde qui est quand même un brin contre lui, tant il joue de malchance dans la vie. Mais je dois dire que c'est un trait de caractère assez rédhibitoire pour moi... Ajoutez à celui, dans l'édition que j'ai eu entre les mains, une préface de Catherine Rihoit qui, bien que très riche et intéressante, en dévoile bien trop sur l'intrigue et m'a donné des attentes qui n'ont été que bien trop tardivement comblées. En effet, elle évoque avec beaucoup de passion la façon dont Charlotte dépeint le mariage et la position de la femme dans cette institution, sujet qui m'intéresse beaucoup, mais qui n'apparaît que bien tard et de manière assez fugace. Le coeur de l'histoire était ailleurs pour moi dans ce destin que le héros tente de se bâtir pour se créer une destinée à incarner et il le trouve avec le professorat. C'est donc finalement par cette porte, enfin, que j'ai réussi à entrer et apprécier un tant soit peu l'oeuvre. Malgré tous les biais que je cite au-dessus, j'ai vraiment aimé découvrir la vie d'un professeur de pension pour jeunes filles au XIXe siècle, l'entendre parler de son goût pour l'enseignement, voir ces jeunes filles à travers ses yeux, un peu comme dans le manga Hoshi dans le jardin des fleurs de Yama Wayama, ou encore l'entendre parler de ses leçons. Je ne suis pas enseignante pour rien. J'ai également éprouvé un vrai intérêt dans la description de sa vie de galère, de ses difficultés à trouver un emploi, à se faire sa place dans sa famille, à gérer ses relations professionnelles et sentimentales. C'est un portrait riche et incisif, même si comme je le disais plus haut, on dirait parfois qu'il est issu des fantasme d'une jeune femme.  Il se dégage aussi de la plume de la jeune autrice qu'est encore Charlotte sur ce premier roman, un humour qui est absent de son grand succès et que je ne pensais pas trouver ici. Derrière les déboires de son héros, on sent aussi presque une douce moquerie de ce dernier et un ton de satire sociale de certains hommes et femmes qu'il rencontre via son nouveau travail, un peu comme chez Maupassant, je trouve, auteur postérieur pourtant. Mais son portrait de cette société qui se greffe autour de lui, qui cherche à l'utiliser, qui se joue de lui, n'accepte pas son rejet, mais revient vers lui ensuite est assez grinçant. Le seul reproche que je pourrais lui faire est que ça tombe toujours sur des gens de nationalité autre que britannique étrangement... Je le craignais, Le Professeur n'était pas à la hauteur de mes attentes d'une oeuvre signée Charlotte Brontë, l'autrice du torturé Jane Eyre. Pourtant malgré cette erreur de casting avec ce héros romantique plus fantasmé que réaliste, j'ai savouré la douce satire faite du métier de professeur dans une pension pour filles au XIXe siècle et de la destinée malchanceuse de ce fils cadet à la famille qui ne fait pas rêver. Ce n'est donc pas la lecture percutante escomptée mais ce fut tout de même un moment intéressant.Après parcouru la bibliographie d'Anne, j'ai eu envie de me pencher sur la seconde des soeurs d'Emily : Charlotte, l'autrice du non moins célèbre Jane Eyre, mais qu'on limite souvent à cela alors qu'elle a produit trois autres romans Le Professeur, Shirley et Villette. Cependant bien qu'intéressant, je comprends pourquoi ceux-ci sont moins connus que son plus grand succès. Ils sont moins percutants. Pour commencer cette plongée dans sa bibliographie, je me suis donc intéressée au premier roman qu'elle avait écrit, bien que publié au final après sa mort : Le Professeur. Sorte d'autobiographie avec inversion de genre, elle y explore la destinée d'un jeune professeur de pension pour jeunes filles en puisant dans son expérience personnelle, puisqu'elle a elle-même été, bien que brièvement, élève dans ce type d'institution. Écrit alors qu'elle avait déjà plus de 30 ans, on ne peut pas dire que l'ouvrage souffre d'une plume juvénile, au contraire celle-ci est aboutie, plaisante et facile à lire. En revanche, le parti pris de choisir un héros masculin et de tenter de l'incarner, lui, fut une gageure que l'autrice n'a pas pleinement concrétisée et c'est là une des raisons du manque de percutant de cette oeuvre. Tout du long, j'ai eu...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Bill_Veuzay 17/09/2022
    J'ai lu Le Professeur après avoir englouti compulsivement un best seller, et le contraste a été saisissant : quelle délicatesse, quelle poésie ! Les descriptions m'ont instantanément évoqué des aquarelles. Je suis contente d'avoir retrouvé l'écriture douce et subtile des classiques du dix-neuvième, que d'aucuns trouvent ampoulée et inaccessible (dixit mon mari lorsque, sous le charme, je lui ai lu quelques passages). Il en faut pour tous les goûts :) Que dire du Professeur ? On y retrouve beaucoup de Villette, qui a aussi la Belgique pour paysage, et cette xénophobie assez typique de l'époque : les belges "avaient la figure nationale, où l'infériorité intellectuelle est gravée de manière à ne pas pouvoir s'y méprendre ". Puis plus loin : "derrière elle étaient deux flamandes vulgaires parmi lesquelles se faisaient remarquer deux ou trois exemples de cette difformité physique et morale que l'on rencontre si fréquemment en Belgique et en Hollande, et qui semble prouver que le climat y est assez insalubre pour amener la dégénérescence de l'esprit et du corps"... Aïe. Même en remettant l'oeuvre dans son contexte, c'est dur à lire. A noter quand même que ces propos arrivent en début de récit qu'à la fin, les dignes Anglais en prennent aussi pour leur grade : Charlotte Brontë réhabilite un peu les continentaux. On la sent dans une sorte d'ambivalence, qui peut probablement s'expliquer par sa propre expérience de la Belgique... On y retrouve aussi la fameuse figure du professeur, récurrente chez Charlotte Brontë... cette vénération pour l'homme qui guide ses ouailles sur le chemin de la connaissance, malgré (ou grâce à ?) son autorité parfois tranchante, auquel elle se soumet avec reconnaissance, car elle doit tout à l'homme qui l'élève... Et voilà Rochester, et voilà M. Paul Emmanuel. Mais le sec et rigoureux Crimsworth n'est pas pour autant un avatar de Mr Rochester qui est, lui, habité par la passion. Crimsworth, justement, est le narrateur. Et il ne m'a pas semblé sympathique. Froid et implacable, dominateur, un rien cruel... C'est pourtant un homme amoureux, mais il n'exprime pas le moindre élan affectif, tout est intellectualisé, rationalisé. Il est difficile de se prendre d'amitié pour lui. Charlotte Brontë, par la bouche de son personnage masculin principal, n'a pas su faire naître d'émotions. Frances n'est pas beaucoup mieux, quoi qu'il soit moins difficile de s'y attacher car elle est toute tendresse et bienveillance. Mais elle est plutôt incolore. On retrouve en elle l'héroïne sans grande beauté mais dotée de qualités morales, plus ou moins vouée à l'enseignement... alter ego de son auteure, à l'image d'une Jane Eyre ou d'une Lucy Snowe. Il est quand même intéressant de voir apparaître dans ce roman la question de la condition féminine et le fait que les femmes puissent continuer à travailler après leur mariage. Zoraïde est une maitresse femme, mais pas dans son aspect le plus reluisant puisqu'elle semble mener son affaire par la ruse. Frances, elle, a le souhait d'assurer seule sa subsistance et cela la pousse à continuer à travailler après son mariage, pour ne pas dépendre de son mari. Dans ce bref passage, on sent une position de l'auteure. C'est dit, timidement mais c'est dit. Position renforcée par la réponse de Crimsworth. La question de tendre à l'égalité des salaires apparaît aussi ! Pour autant malgré cet éclair, on n'ira pas dire que Le Professeur est un roman féministe. Frances reste bien un personnage de son époque, relativement soumise à son mari, son "seigneur et maître"... Un petit mot quand même sur un personnage qui détonne dans le roman : Mr Hunsden. Haut en couleur, il vient balancer la rigidité de Crimsworth et la fadeur de Frances... en permettant d'ailleurs à cette dernière de s'animer un peu, par esprit de contradiction. On adore le détester. Ses apparitions réveillent le récit... et le lecteur. Malgré les défauts que je lui ai trouvé, j'ai aimé Le Professeur. Pour son écriture superbe - sa plus grande qualité. Mais aussi parce que ce roman, tout comme Villette, est une projection de l'âme tourmentée de son auteure. Ce n'est peut-être pas flatteur pour Charlotte Brontë que de dire à propos de son livre qu'on ne peut l'apprécier que lorsque l'on connaît sa vie à elle, c'est nier une partie de son talent. Mais pourtant c'est un peu ce que je ressens : si Jane Eyre est un bijou, une oeuvre géniale qui se suffit à elle-même, les autres romans de Charlotte Brontë semblent plus flous, moins inspirés, quoique toujours délicieux pour la beauté de la plume avec laquelle ils ont été écrits ; et on les apprécie d'autant mieux que l'on peut faire des parallèles avec la vie de leur auteure. C'est une source d'émotion certes indirecte, mais c'est une source d'émotion. Et pour moi c'est tout ce qui compte. J'ai lu Le Professeur après avoir englouti compulsivement un best seller, et le contraste a été saisissant : quelle délicatesse, quelle poésie ! Les descriptions m'ont instantanément évoqué des aquarelles. Je suis contente d'avoir retrouvé l'écriture douce et subtile des classiques du dix-neuvième, que d'aucuns trouvent ampoulée et inaccessible (dixit mon mari lorsque, sous le charme, je lui ai lu quelques passages). Il en faut pour tous les goûts :) Que dire du Professeur ? On y retrouve beaucoup de Villette, qui a aussi la Belgique pour paysage, et cette xénophobie assez typique de l'époque : les belges "avaient la figure nationale, où l'infériorité intellectuelle est gravée de manière à ne pas pouvoir s'y méprendre ". Puis plus loin : "derrière elle étaient deux flamandes vulgaires parmi lesquelles se faisaient remarquer deux ou trois exemples de cette difformité physique et morale que l'on rencontre si fréquemment en Belgique et en Hollande, et qui semble prouver que le climat y est assez insalubre pour amener la dégénérescence de l'esprit et du corps"... Aïe. Même en remettant l'oeuvre dans son contexte, c'est dur à lire. A noter quand même que ces propos arrivent en début de récit qu'à la fin, les dignes Anglais...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Carole94p 09/09/2022
    Après le très célèbre Jane Eyre puis, plus récemment Shirley, il était grand temps que je découvre enfin Le professeur. Un roman de Charlotte Brontë qui ne fait pas l'unanimité. Et pourtant, j'étais vraiment curieuse de le découvrir. Dans Le professeur, nous ne suivons pas un personnage féminin, comme habituellement, mais William Crimsworth. Alors qu'il termine ses études à Eton, il retourne auprès de sa famille et notamment son frère, Edward avec lequel les relations sont houleuses. Finalement, poussé par un autre personnage, il décide de quitter l'Angleterre pour la Belgique et devient professeur dans un pensionnat, ou plutôt deux pensionnats. Un pour garçons et un pour demoiselles. Entre différences culturelles, amours, amitiés et trahisons, William va devoir démêler le vrai du faux. Ce roman de Charlotte Brontë démarre assez lentement. Comme bon nombre de classiques, les auteurs prennent le temps de poser les bases de leur histoire et notamment les personnages que nous allons rencontrer. Ainsi, nous faisons la connaissance de William, assez hautain (surtout au début) mais bien plus attachant que son frère ainé, aux manières cruelles à la langue acerbe. Finalement, Hunsden, son "mentor" et celui qui le poussera à changer de vie va à la fois l'aider et le bousculer (je suis toujours en délibération quant à son personnage qui m'a plu par moment et pas du tout à d'autres). Passée cette introduction, nous nous retrouverons donc en Belgique où clairement, on sent que l'autrice à l'œil critique. Belges, Français et autres en prennent pour leur grade. Mais notre personnage est certes assez critique face à ceux qu'il rencontre mais, l'est également avec lui même. Ainsi, il est conscient de ses défauts, de ses qualités et de ses erreurs de jugement. Ce qui permet d'équilibrer un peu le tout. Il est intéressant de le voir faire ses nouvelles rencontres, notamment Mlle Reuter (la directrice du pensionnat pour demoiselles) qui ne manquera pas de fourberie et causera bien des soucis à William ou encore sa rencontre avec Frances Henri, l'élue de son cœur. Clairement, ce récit est semé de quelques longueurs. Je me serais sans aucun doute passé des passages sur les devoirs rédigés et autres. Mais bon. Des sœurs Brontë, j'ai une préférence pour Anne dont je trouve le style plus entrainant, mais Le professeur a tout de même su me tenir en haleine jusqu'au bout. Il faut dire que l'histoire entre Frances et lui démarrant assez tardivement, j'avais bien envie de voir cette relation évoluer. Frances est certes un peu trop parfaite par certains points, quoique, c'est surtout une impression puisque William la place bien au-dessus des autres mais en même temps, elle reste attachante et casse un peu les codes. Désireuse d'apprendre, réservée, ne cherchant pas à briller et toujours d'une grande gentillesse, elle fera preuve de pas mal de retenue. Ainsi, leur relation sera d'abord purement professionnel et avec une certaine distance pour finalement évoluer par la suite. La conclusion du Professeur est à la hauteur de mes attentes, en termes d'histoire. J'ai apprécié l'évolution de la relation Frances/William et l'est trouvé à leur image, simple, pleine de bons sentiments même si, assez prévisible. En revanche, elle tirait un peu en longueur, le dernier chapitre étant extrêmement long, mais cela reste malgré tout une bonne conclusion et permet d'avoir un épilogue plus que complet.Après le très célèbre Jane Eyre puis, plus récemment Shirley, il était grand temps que je découvre enfin Le professeur. Un roman de Charlotte Brontë qui ne fait pas l'unanimité. Et pourtant, j'étais vraiment curieuse de le découvrir. Dans Le professeur, nous ne suivons pas un personnage féminin, comme habituellement, mais William Crimsworth. Alors qu'il termine ses études à Eton, il retourne auprès de sa famille et notamment son frère, Edward avec lequel les relations sont houleuses. Finalement, poussé par un autre personnage, il décide de quitter l'Angleterre pour la Belgique et devient professeur dans un pensionnat, ou plutôt deux pensionnats. Un pour garçons et un pour demoiselles. Entre différences culturelles, amours, amitiés et trahisons, William va devoir démêler le vrai du faux. Ce roman de Charlotte Brontë démarre assez lentement. Comme bon nombre de classiques, les auteurs prennent le temps de poser les bases de leur histoire et notamment les personnages que nous allons rencontrer. Ainsi, nous faisons la connaissance de William, assez hautain (surtout au début) mais bien plus attachant que son frère ainé, aux manières cruelles à la langue acerbe. Finalement, Hunsden, son "mentor" et celui qui le poussera à changer de vie va à la fois...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés