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Le Roi serpent
Caroline Bouet (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
Éditeurs :
12-21

Le Roi serpent

Caroline Bouet (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
« Quitte à vivre, autant accomplir des choses douloureuses, courageuses et belles.​»
Dill ne nourrit aucun espoir quant à sa vie future : après la fin du lycée, il travaillera – c’est sûr – à temps plein dans le supermarché du coin... Dill ne nourrit aucun espoir quant à sa vie future : après la fin du lycée, il travaillera – c’est sûr – à temps plein dans le supermarché du coin pour subvenir aux besoins des siens. Lydia, sa meilleure amie, s’envolera pour New York et l’oubliera vite.
Il s’interdit de s’imaginer...
Dill ne nourrit aucun espoir quant à sa vie future : après la fin du lycée, il travaillera – c’est sûr – à temps plein dans le supermarché du coin pour subvenir aux besoins des siens. Lydia, sa meilleure amie, s’envolera pour New York et l’oubliera vite.
Il s’interdit de s’imaginer un avenir meilleur, car le sort semble s’acharner sur sa famille, où deuils et scandales se succèdent. Dill cherche même à étouffer la petite étincelle d’espoir allumée par Lydia. Mais, petit à petit, la vie reprend ses droits et le jeune homme se laisse tenter par le rêve d’une vie plus belle, ailleurs.
Son destin sinueux lui prouvera que les nouveaux départs sont possibles et qu’ils sont aussi  synonymes de fin. Car, pour muer et enfin se trouver, il faut accepter bien des sacrifices… 
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EAN : 9782823862782
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823862782
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Booksbookmarks 03/04/2021
    "– J’ai lu quelque part que parmi les étoiles que nous voyons en ce moment, beaucoup n’existent plus, dit-il. Elles sont déjà mortes, et il a fallu des millions d’années pour que leur lumière atteigne la Terre. – Ce serait pas mal, comme façon de mourir, remarqua Lydia. Continuer à dégager de la lumière pendant des millions d’années après notre mort. " Après ma découverte de Comme un poisson dans l’eau suite aux conseils de @muffinsandbooks et son article sur ses livres PKJ les plus tristes, j’ai continué sur une autre lecture triste et entamé Le Roi Serpent. Celui-ci me tentait à sa sortie, puis au fur et à mesure des mois, je me suis dit que je n’en ferais plus trop ma priorité (j’ai dû entendre des avis négatifs à l’époque où je l’avais enlevé de ma wishlist) et ainsi je ne comptais pas me le procurer sous peu. J’ai fait confiance à Marie et l’ai acheté aussitôt son article paru. Eh bien, quelle claque ! J’ai eu un beau coup de cœur pour celui-ci alors que je ne m’y attendais vraiment pas. Je me suis dit que si à la base il ne me tentait plus, c’est qu’il y avait une raison pour laquelle je n’allais pas aimer et au final, pas du tout, je me demande même pourquoi je ne l’ai pas lu dès sa sortie en fait ! Alors, j’avertis de suite ; la religion est présente à part entière dans ce livre et si vous n’aimez pas cela, je vous conseille de fuir, quoique, je n’ai pas trouvé cela dérangeant alors que je ne suis pas « chrétienne ». J’avais comme idée de départ que les américains sont de toute façon très croyants en général et du coup, je m’attendais à en retrouver. Après avoir vu les films « I still believe (J’y crois encore) » et «Carrie», j’étais rodée là-dessus ahah ! En vrai, j’ai même trouvé tout cet aspect intéressant et très bien exploité. Pour le coup, dans ce roman, j’ai vraiment pleuré. Et à flots. Bon, avoir une playlist qui s’appelle "Life sucks" sur Spotify juste à côté n’a pas aidé mes affaires mais bordel de crotte de cheval, quelle horreur ce qu’il se passe à plus de la moitié du roman… Déjà, je tiens à préciser qu’on fait face à de la maltraitance sur un livre un peu avant le milieu du roman, j’avais déjà le cœur brisé mais ce n’est rien face au déferlement de malheur qu’il se passe vers les 280 pages… A vrai dire, j’avais été spoilée sur ce point en cherchant des avis bien détaillés sur le roman pour être sûre que ça me plaise avant de l’acheter et cela n’a pas empêché de me prendre une baffe en pleine poire… Argh, j’ai tellement envie de vous dire exactement ce qui m’a rendue triste point par point, mais tout est spoilant donc tant pis pour vous mdr. Mais ce n’est vraiment pas facile à lire à partir de là. J’ai fini ma lecture à reculons, le cœur serré, l’esprit en mode « ça ne sera jamais plus pareil » et pffiuu quel enfer. Mais, je l’ai cherché, je voulais une lecture triste et déprimante, voilà que j’ai été servie. D’ailleurs, si vous êtes en dépression, ce n’est pas forcément le livre vers lequel je vous dirigerais ahah. Malgré tout, ce livre est beau. C’est le mot. L’écriture est profonde, brute à la manière de Stephen King mais si touchante, émouvante et j’en passe. Je n’ai sérieusement trouvé aucun temps mort à l’intrigue, je ne me suis ennuyée à aucun moment car j’adorais suivre la vie intéressante de nos trois amis assez brisés par la vie et aux problématiques profondes. On fait face à des thèmes percutants et bien traités comme la violence domestique, le harcèlement, le deuil, la religion, la manipulation… J’ai souvent eu le cœur retourné et ai voulu crier « injustice » de nombreuses fois. "Certains tombent de manière glorieuse. Sur des champs de bataille verdoyants, en vieux guerriers, entourés de leurs amis, après s’être battus pour leur patrie, après s’être battus contre la barbarie. D’autres tombent en rampant dans la boue de Forrestville, Tennessee, dans le noir, terriblement jeunes et seuls, sans aucune bonne raison." J’ai adoré nos trois personnages ; Dill, qui n’a pas eu une vie facile depuis que son père est parti en prison et dont le foyer est ancré dans la religion chrétienne ; puis on a Lydia, une fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, au style particulier et qui évolue beaucoup sur elle-même tout au long du roman, c’était un de mes personnages préférés ; et on a Travis qui a été mon coup de cœur du livre. Sa passion dévorante pour les livres rejoignait la mienne et je me suis identifiée à lui et certains aspects de sa vie. Un truc que j’ai adoré et c’est plutôt rare dans les récits écrits par un homme de mon côté ; la romance entre Dill et Lydia. Elle est franchement bien amenée, prend son temps, et est tellement belle et pffiu, je ne sais pas. J’ai vibré pour eux, je les ai trouvés si touchants en fait que je n’ai pu que m’attacher à eux davantage. D’habitude, j’ai du mal avec les romances écrites par une plume masculine car, je ne sais pas, celles que j’ai lues ont été amenées de manière maladroite et j’aimais plus l’univers que la romance en elle-même. Et ici, j’ai absolument TOUT aimé. Bon, la romance est clairement pas le sujet principal du bouquin mais elle est là, discrète et très bien exécutée ! En bref, je vais m’arrêter là sinon je vais écrire un roman, je vous laisse avec quelques citations éparpillées dans la chronique et ne peux que vous conseiller ce chef d’œuvre qui prend aux tripes et qui est à mon sens à ne pas manquer. Une pépite littéraire abordant des sujets forts et importants (bien que certains soient déjà vus, c’était quand même bien d’avoir une piqûre de rappel face à certaines choses qui se passent réellement dans le monde). Et les petits amateurs de romance devraient y trouver leur compte pour peu que vous aimiez le slow burn (une relation qui se met en place tout doucement et qui arrive en fin de roman !) "Rien ne s’arrête après notre mort, affirma Lydia. Les saisons ne s’arrêtent pas. Cette rivière ne s’arrête pas. Les vautours continuent de voler en cercle. La vie de ceux qu’on aime ne s’arrête pas. La bobine du temps continue de se dérouler. Les histoires continuent de s’écrire.""– J’ai lu quelque part que parmi les étoiles que nous voyons en ce moment, beaucoup n’existent plus, dit-il. Elles sont déjà mortes, et il a fallu des millions d’années pour que leur lumière atteigne la Terre. – Ce serait pas mal, comme façon de mourir, remarqua Lydia. Continuer à dégager de la lumière pendant des millions d’années après notre mort. " Après ma découverte de Comme un poisson dans l’eau suite aux conseils de @muffinsandbooks et son article sur ses livres PKJ les plus tristes, j’ai continué sur une autre lecture triste et entamé Le Roi Serpent. Celui-ci me tentait à sa sortie, puis au fur et à mesure des mois, je me suis dit que je n’en ferais plus trop ma priorité (j’ai dû entendre des avis négatifs à l’époque où je l’avais enlevé de ma wishlist) et ainsi je ne comptais pas me le procurer sous peu. J’ai fait confiance à Marie et l’ai acheté aussitôt son article paru. Eh bien, quelle claque ! J’ai eu un beau coup de cœur pour celui-ci alors que je ne m’y attendais vraiment pas. Je me suis dit que si à la base il ne me tentait plus, c’est qu’il y avait une...
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  • nathlie93100 04/03/2021
    Je ne crois pas me tromper en disant que Le Roi Serpent est la parution PKJ que j’attendais avec le plus d’impatience cette année. Et je n’ai pas du tout été déçue de la découverte ! Il faut dire que je l’ai lu sans rien connaître de l’histoire, sur une pure recommandation de Madame la Voix PKJ. Dill, Lydia et Travis sont meilleurs amis et vivent leur dernière année de lycée. Se posent à eux plusieurs perspectives d’avenir et on les vois évoluer au travers de leurs différents cadres et problèmes familiaux. Les familles de Dill et Travis sont particulièrement horribles à plusieurs…. Le Roi Serpent est un roman aux thèmes très forts : l’adolescence, le deuil, la dépression, le courage, la reconstruction de soi, la rédemption… et bien d’autres encore ! Sans oublier le regard des autres, thème très important pour ces adolescents qui vivent dans le Sud des États-Unis. L’auteur traite avec brio l’entrée dans l’âge adulte de ces personnages auxquels il est impossible de ne pas s’attacher ! Dill, Lydia et Travis sont trois jeunes en proie au doute et en quête de liberté, avec une forte envie d’ailleurs, un besoin presque désespéré de de fuir leur ville du Sud des États-Unis et de donner un sens à leur vie. Le seul point avec lequel j’ai eu un peu de mal à été toute la dimension religieuse, qui fait partie intégrante de la vie de Dill, ses parents étant des fanatiques religieux… Je n’en dirais pas plus à ce sujet mais ça aura été le seul point « négatif » de ma lecture. Le Roi Serpent est une très belle leçon de vie qui ne laisse pas le lecteur indemne. Je suis passée très près du coup de coeur avec cette lecture bouleversante ! J’ai pris le parti de ne pas en dévoiler beaucoup car c’est un livre qui se découvre plus qu’il ne se raconte.Je ne crois pas me tromper en disant que Le Roi Serpent est la parution PKJ que j’attendais avec le plus d’impatience cette année. Et je n’ai pas du tout été déçue de la découverte ! Il faut dire que je l’ai lu sans rien connaître de l’histoire, sur une pure recommandation de Madame la Voix PKJ. Dill, Lydia et Travis sont meilleurs amis et vivent leur dernière année de lycée. Se posent à eux plusieurs perspectives d’avenir et on les vois évoluer au travers de leurs différents cadres et problèmes familiaux. Les familles de Dill et Travis sont particulièrement horribles à plusieurs…. Le Roi Serpent est un roman aux thèmes très forts : l’adolescence, le deuil, la dépression, le courage, la reconstruction de soi, la rédemption… et bien d’autres encore ! Sans oublier le regard des autres, thème très important pour ces adolescents qui vivent dans le Sud des États-Unis. L’auteur traite avec brio l’entrée dans l’âge adulte de ces personnages auxquels il est impossible de ne pas s’attacher ! Dill, Lydia et Travis sont trois jeunes en proie au doute et en quête de liberté, avec une forte envie d’ailleurs, un besoin presque désespéré de de fuir leur ville du...
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  • Adoptalibrarian 10/02/2021
    "Le Roi Serpent" de Jeff Zentner est un roman fort et bouleversant qui aborde la période de questionnements et d’angoisses que représentent la fin du lycée et de l’adolescence ainsi que l’inévitable perspective de l’entrée dans la terrifiante vie adulte. Cette lecture était pleine d’émotions, elle m’a fait sourire, m'a mise mal à l'aise et m’a même fait verser une petite larme. L’écriture est puissante, juste et très touchante. La force de ce récit initiatique ce sont clairement les personnages : Dill, Travis et Lydia. Le trio d’amis est attachant et authentique, ils ont chacun une réelle profondeur et surtout une belle évolution au fil des chapitres. J’ai beaucoup aimé la répartie et l’humour de Lydia, cette meneuse déterminée qui essaye sans cesse de remonter le moral de ces deux compères qui n’ont pas une vie ni une famille faciles, contrairement à elle. C’est un roman sombre par bien des aspects et notamment par les diverses thématiques qui y sont abordées : la mort, le deuil, la dépression, le harcèlement scolaire, le cadre familial anxiogène et violent. Mais cette histoire est aussi porteuse d’espoir et l’auteur montre que la vie n’est pas que noirceur, qu’elle est même faite de petits bonheurs insoupçonnés, qu’il existe des moyens pour aller mieux : pour Dill c’est la musique, pour Travis la littérature fantasy et pour Lydia la mode."Le Roi Serpent" de Jeff Zentner est un roman fort et bouleversant qui aborde la période de questionnements et d’angoisses que représentent la fin du lycée et de l’adolescence ainsi que l’inévitable perspective de l’entrée dans la terrifiante vie adulte. Cette lecture était pleine d’émotions, elle m’a fait sourire, m'a mise mal à l'aise et m’a même fait verser une petite larme. L’écriture est puissante, juste et très touchante. La force de ce récit initiatique ce sont clairement les personnages : Dill, Travis et Lydia. Le trio d’amis est attachant et authentique, ils ont chacun une réelle profondeur et surtout une belle évolution au fil des chapitres. J’ai beaucoup aimé la répartie et l’humour de Lydia, cette meneuse déterminée qui essaye sans cesse de remonter le moral de ces deux compères qui n’ont pas une vie ni une famille faciles, contrairement à elle. C’est un roman sombre par bien des aspects et notamment par les diverses thématiques qui y sont abordées : la mort, le deuil, la dépression, le harcèlement scolaire, le cadre familial anxiogène et violent. Mais cette histoire est aussi porteuse d’espoir et l’auteur montre que la vie n’est pas que noirceur, qu’elle est même faite de petits bonheurs insoupçonnés,...
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  • RebelleReader 17/11/2020
    Puisque ce roman a évoqué pour moi bien des sentiments opposés, j'ai décidé de me lancer et d'écrire mon avis "à chaud". Et bien qu'il m'est encore difficile de trouver les mots pour partager avec vous ce que fut cette lecture, j'espère que je trouverai un moyen d'être claire et fidèle à mon ressenti. L'ambiance dans laquelle ils vivent leur dernière année de lycée est très anxiogène, comme elle l'est pour beaucoup d'adolescents qui traversent cette période de questionnement et de lourdes responsabilités. Avec l'amertume et la dépression que cela peut incomber, ce récit de l'adolescence m'a parfois mise dans une position pénible de malaise, sur la première partie notamment lors de la découverte des situations familiales et personnelles de chacun. Dillard vit avec sa très pieuse mère, pour qui Jésus est le seul à mériter de consacrer son temps et son bonheur. Loin d'aborder avec son fils ses rêves et ses envies, elle lui fait endosser toute la culpabilité du monde depuis que son mari, le père de Dillard, fut emprisonné. Lydia est le seul rayon de soleil dans la vie du jeune homme, mais elle qui tient un blog de mode et qui s'est vue offrir dans la vie tout ce qui est nécessaire au bonheur de toute adolescente, ne rêve que d'une chose : partir étudier à la fac de New York. Travis quant à lui est un membre très discret du groupe, son activité principale est la lecture de roman de fantasy, rien ne l'inspire plus que la saga du Règne du sang dont il est fan, mais qui ne fait qu'une raison de plus pour son père pour lui faire subir humiliation et brimade. De ces trois personnages, il est certain que j'aurai un agréable souvenir. Leur personnalité est approfondie, surprenante, riche. Je dois néanmoins avertir qu'un étrange sentiment de malaise et d'oppression peut vous faire hésiter, c'est ce que j'ai pu ressentir en tout cas. Bien qu'habituée aux romans qui traitent de l'adolescence, Le Roi Serpent a pour spécificité qu'il aborde des thèmes profonds, mais aussi très rarement aussi bien injectés dans le récit. On y traite des difficiles questionnements sur l'avenir, de l'espoir que laisse un contexte familial difficile et si vous cherchez à vous expliquer l'expression "nous ne sommes pas tous nés sous la même étoile" ce roman est pour vous. Leurs adolescences dans ce petit village qu'est Forrestville laisse à penser que rien dans leur vie n'a vraiment été sympa, surtout que les deux garçons ont des histoires bien difficiles, un passé lourd à porter et aucune de leur famille respective n'est l'exemple idéal du bonheur et de l'amour. Outre ces sujets déjà plutôt laborieux, l'auteur investit aussi les épreuves de la dépression, de la mort, du suicide, des difficultés financières qui amènent à une perte totale d'espoir et de goût pour la vie. S'il m'a été difficile de m'attacher à la noirceur que dégageaient Dillard dans un premier temps, au fur et à mesure ce roman s'est révélé troublant et sans m'en rendre compte il m'avait happé. La seconde moitié fut tellement riche en émotions, en rebondissements. Une fois que le contexte de vie des personnages avait été installé, il ne m'en a pas fallu plus pour m'investir pleinement dans le chemin vers le bonheur de ses trois amis. Je pense à regret qu'il y avait des longueurs qui auraient pu être éviter. Des parties de ce roman avaient le don de me faire hésiter à le lâcher, tandis que d'autres pouvaient m'accaparer et me donner envie d'explorer plus encore leur odyssée pubertaire. Pour conclure Le Roi Serpent est un roman autant sinistre et sérieux que réconfortant pour moi, il montre que l'adolescence a autant de perspectives qu'il est possible de s'en imaginer, mais qu'elles vont des plus ténébreuses aux plus optimistes. Il en est même la meilleure représentation en littérature jeunesse que j'ai pu découvrir. Pour autant, ce roman m'a mise dans un état à la fois nostalgique et à la fois pleine d'espoir. C'était les montagnes russes avec Dill, Lydia et Travis. Cela vous a-t-il donné envie de lire cette terrible et fantastique histoire de Jeff Zentner ?Puisque ce roman a évoqué pour moi bien des sentiments opposés, j'ai décidé de me lancer et d'écrire mon avis "à chaud". Et bien qu'il m'est encore difficile de trouver les mots pour partager avec vous ce que fut cette lecture, j'espère que je trouverai un moyen d'être claire et fidèle à mon ressenti. L'ambiance dans laquelle ils vivent leur dernière année de lycée est très anxiogène, comme elle l'est pour beaucoup d'adolescents qui traversent cette période de questionnement et de lourdes responsabilités. Avec l'amertume et la dépression que cela peut incomber, ce récit de l'adolescence m'a parfois mise dans une position pénible de malaise, sur la première partie notamment lors de la découverte des situations familiales et personnelles de chacun. Dillard vit avec sa très pieuse mère, pour qui Jésus est le seul à mériter de consacrer son temps et son bonheur. Loin d'aborder avec son fils ses rêves et ses envies, elle lui fait endosser toute la culpabilité du monde depuis que son mari, le père de Dillard, fut emprisonné. Lydia est le seul rayon de soleil dans la vie du jeune homme, mais elle qui tient un blog de mode et qui s'est vue offrir dans la vie tout...
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  • MathildeLitteraire 10/10/2020
    Il s'agit d'un des services presses que j'ai reçu lors de la présentation du catalogue PKJ en janvier dernier ^^ Merci encore pour la réception de ce livre ! Dans ce livre, nous suivons trois adolescents d'une petite ville du Tennessee. Ils sont amis, chacun a ses rêves, ses espoirs, ses problèmes, sur fond de religion. Un roman jeunesse vraiment prenant, magique et beau. On y parle des difficultés de l'adolescence, de religion, d'amitié, de deuil, de pardon, d'acceptation de soi ... Autant de thèmes qui peuvent plaire aux adolescents et les aider à appréhender le monde. Le tout écrit pour la jeunesse. Un bon livre pour la jeunesse.
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