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Le treizième conte
Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 08/01/2015
Éditeurs :
Plon

Le treizième conte

Claude Demanuelli (traduit par), Jean Demanuelli (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 08/01/2015

Un passionnant mystère qui s’inscrit dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné du Maurier. Une mise en abîme et une puissance romanesque remarquable parcourent le roman du début à la fin : secrets de famille, magie des livres et art de raconter des histoires.

Un passionnant mystère qui s’inscrit dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné du Maurier. Une mise en abîme et une puissance romanesque remarquable parcourent le roman du début à...

Un passionnant mystère qui s’inscrit dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné du Maurier. Une mise en abîme et une puissance romanesque remarquable parcourent le roman du début à la fin : secrets de famille, magie des livres et art de raconter des histoires.

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant...

Un passionnant mystère qui s’inscrit dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné du Maurier. Une mise en abîme et une puissance romanesque remarquable parcourent le roman du début à la fin : secrets de famille, magie des livres et art de raconter des histoires.

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida.
Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité.
Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de soeurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.

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EAN : 9782259230384
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259230384
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Luria 06/04/2024
    Vida Strange Margaret Norell Vida Winter, autrice à succès et de santé précaire, souhaite publier sa biographie avant son déclin et engage Margaret Lea, une jeune fille sortie de presque nulle part pour ce faire. Sauf que Vida n'a jamais raconté à quiconque sa vraie vie, à la place elle brode, invente, travestit. A chaque rencontre, journaliste, interview, elle crée une nouvelle histoire. Forcément Margaret va ramer velu (déjà qu'à la base elle ne voulait pas le faire) avant d'être tout autant subjuguée par ce que lui raconte l'écrivain que ses enquêtes alentours pour confirmer et étayer le témoignage qu'elle recueille. Trouvé déjà bruni, poussiéreux, jauni dans la cabane à livres du parc de l'orangerie où j'allais souvent l'an passé, je l'ai laissé décanter presque une année avant de l'ouvrir. Roman gothique parfait pour les amoureux du livre, il n'est pas tant le pendant de Rebecca comme vendu sur la quatrième de couverture mais aussi celui des sœurs Bronte, surtout Jane Eyre (citée entre les pages) que j'aurais bien vue parachutée dans le bouquin pour gérer les jumelles étranges de l'histoire (quand ce n'était pas Catherine Earnshaw qui saluait de la fenêtre). J'en attendais pas grand chose (syndrome de la boîte à livres oblige) et j'ai été rapidement happée autant par l'histoire que l'affection de l'héroïne pour les mondes de la lecture. Néanmoins on est plus dans le pot pourri medley assortiment de romans victoriens fantastiques et fantasmagoriques que d'une véritable création littéraire. Comme si Diane Setterfield s'improvisant Mary Shelley avait créé un monstre de Frankenstein de papier, un bouquin de contes et inspirations plus ou moins finement cousus. Un hommage aux lecteurs du genre. Tant et si bien qu'à la fin (enfin aux milieux), j'y croyais moyen, pensant que notre héroïne se faisait entuber velu (je vous laisse découvrir le fin mot de l'histoire vous même si vous voulez le lire), tellement c'était gros comme une maison hantéeincendiéesquattéeohunfantômeunfouunejumelle toute cette inspiration. J'ai donc calé et grappillé dès la moitié du bouquin où mon rythme de lecture habituel a considérablement baissé (mais je suis peut être juste vaincue par un gros rhume et des insomnies carabinées). Ce qui ne m'a pas empêché de continuer et d'apprécier ma lecture jusqu'au bout, puisque je me suis nourrie des lectures du genre pendant mon adolescence, c'était comme si les personnages et amis de papier du temps jadis étaient venus en un même livre me saluer. Vida Strange Margaret Norell Vida Winter, autrice à succès et de santé précaire, souhaite publier sa biographie avant son déclin et engage Margaret Lea, une jeune fille sortie de presque nulle part pour ce faire. Sauf que Vida n'a jamais raconté à quiconque sa vraie vie, à la place elle brode, invente, travestit. A chaque rencontre, journaliste, interview, elle crée une nouvelle histoire. Forcément Margaret va ramer velu (déjà qu'à la base elle ne voulait pas le faire) avant d'être tout autant subjuguée par ce que lui raconte l'écrivain que ses enquêtes alentours pour confirmer et étayer le témoignage qu'elle recueille. Trouvé déjà bruni, poussiéreux, jauni dans la cabane à livres du parc de l'orangerie où j'allais souvent l'an passé, je l'ai laissé décanter presque une année avant de l'ouvrir. Roman gothique parfait pour les amoureux du livre, il n'est pas tant le pendant de Rebecca comme vendu sur la quatrième de couverture mais aussi celui des sœurs Bronte, surtout Jane Eyre (citée entre les pages) que j'aurais bien vue parachutée dans le bouquin pour gérer les jumelles étranges de l'histoire (quand ce n'était pas Catherine Earnshaw qui saluait de la fenêtre). J'en attendais pas grand chose (syndrome de la boîte...
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  • bdelhausse 03/09/2023
    J'ai eu l'impression de me trouver dans un film "historique" anglais. On a une vieille autrice, Vida Winter, à succès qui prétend vouloir raconter sa vie et jette son dévolu sur une jeune femme, Margaret Lea, pour écrire sa biographie. Je me suis imaginé Helen Mirren ou Judy Dench en Vida Winter. Et Saoirse Ronan en Margaret Lea... Et plein d'autres excelents acteurs dans les seconds rôles... On est dans une ambiance de vieilles demeures et de landes venteuses... Tout est dit ou presque... Le style de Diane Setterfield est très visuel. On y est... les paysages, les bibliothèques, la lande, les ruines... Tout cela est tellement vivace. Tellement ressenti. Margaret Lea va être le réceptacle du récit de Vida Winter. Mensonge ou vérité, en effet, that's the question. Quand une romancière se raconte, n'autait-elle pas tendance à modifier les passages? A embellir, ou même à inventer des épisodes. Pendant tout le roman, le lecteur est confronté à cette interrogation. On découvre peu à peu une vérité qui prend sa source dans le passé et qui devrait y rester. Toute vérité n'est pas nécessaire à dire. Et quand une révélation n'a plus d'intérêt pour personne, est-il nécessaire de la dire, au risque de faire du mal aux vivants... Voilà quelques questions existentielles auxquelles Margaret va être confrontée. Alors, elle va mener l'enquête, corroborer les souvenirs de Vida Winter, aller à la rencontre des personnes qui l'ont connue, quand elle s'appelait Adeline March... à moins que ce nom ne soit qu'un leurre également. Vida Winter va baser son récit sur les liens très forts, indéfectibles, inaltérables avec sa soeur jumelle... Margaret va alors découvrir qu'elle aussi a eu une jumelle, morte très jeune, et dont l'absence se fait toujours sentir. Diane Setterfield induit une lecture lente, une lecture propice à la réflexion. le lecteur réfléchit et mène l'enquête au même rythme que Margaret, finalement. le lecteur peut repérer les petits galets déposés par Diane Setterfield er reconstituer le puzzle. Dès lors, le lecteur arrive aux bonnes conclusions en même temps que la biographe de Vida Winter. Les pièces du puzzle sont là, il "suffit" de les manipuler dans le bon ordre. Et vu que le dénouement est entrevu par le lecteur au fur et à mesure de la lecture, c'est le style qui importe, et là, je me suis régalé. C'est so British... Récit d'initiation à une sororité forte, le roman est truffé de références littéraires classiques, principalement Jane Eyre mais aussi d'autres romans de cette époque (avec une petite incursion dans le gothique). Margaret est fille de négociant en livres anciens, et le livre en tant qu'objet joue un rôle important dans le récit. le treizième conte qui donne son titre au roman a figuré dans une table des matières d'un recueil de Vida Winter, mais semble n'avoir jamais été écrit par Vida Winter. Il fait donc office de légende parmi les fans de l'autrice, chacun espérant que la biographie va le faire sortir de l'ombre. Ce jeu de cache-cache entre présent et passé, entre réalité et souvenirs, entre récit et vérité est une des clés du livre.J'ai eu l'impression de me trouver dans un film "historique" anglais. On a une vieille autrice, Vida Winter, à succès qui prétend vouloir raconter sa vie et jette son dévolu sur une jeune femme, Margaret Lea, pour écrire sa biographie. Je me suis imaginé Helen Mirren ou Judy Dench en Vida Winter. Et Saoirse Ronan en Margaret Lea... Et plein d'autres excelents acteurs dans les seconds rôles... On est dans une ambiance de vieilles demeures et de landes venteuses... Tout est dit ou presque... Le style de Diane Setterfield est très visuel. On y est... les paysages, les bibliothèques, la lande, les ruines... Tout cela est tellement vivace. Tellement ressenti. Margaret Lea va être le réceptacle du récit de Vida Winter. Mensonge ou vérité, en effet, that's the question. Quand une romancière se raconte, n'autait-elle pas tendance à modifier les passages? A embellir, ou même à inventer des épisodes. Pendant tout le roman, le lecteur est confronté à cette interrogation. On découvre peu à peu une vérité qui prend sa source dans le passé et qui devrait y rester. Toute vérité n'est pas nécessaire à dire. Et quand une révélation n'a plus d'intérêt pour personne, est-il nécessaire de la dire, au risque de...
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  • eugenange 21/08/2023
    Pour un premier roman, Diane Setterfield a placé la barre d’excellence très haut. D'emblée, on rentre dans cette histoire avec l'assurance dés les premieres pages, qu'on ne le lachera pas. La même capacité que Donna Tartt, l'écrivaine Américaine, à vous férer et à vous tenir. Margarett Lea, cette spécialiste du roman Victorien, se voit donc invitée par cette mystérieuse Vida Winter, grande dame du roman anglais, afin de rédiger sa biographie. Le problème, c’est que cette romancière reconnue de tous quand à la qualité de son oeuvre, a toute sa vie cherché l’incognito et a varié les versions sur son histoire, et même brouillé à souhait son identité. On rentre donc ici dans une série de chausses trappes, de portes dérobées, d’arbres généalogiques bancales, et de visions s’apparentant à la présence de fantômes. Sachant qu’on nomme fantômes, souvent, ce que l’on est incapable de nommer autrement. Vinda Winter ne serait elle pas au niveau symbolique, le point de rencontre de toutes les représentations inhérentes au roman gothique, et à tous ses mystères envoutants? Une sorte de manoir vivant, aux portes cadanassées à double tour, quoique prêt de s'effondrer, mais gardant tout de même de la superbe, allongée dans son lit, dicant ses mémoires. La biographe reçoit avec prudence les confessions de la vieille écrivaine, très malade, sachant que celle ci a toujours été une menteuse pathologique, et veut vérifier ses déclarations, en parcourant les archives, et en se rendant sur le terrain. Elle ira donc voir de visu le manoir familial, dont l’écrivaine prétend être issue, et dans lequel celle ci passa son enfance chaotique, en compagnie d'une soeur jumelle. Elle y fera d'étranges rencontres. Ce n’est plus qu’une ruine, qui a été détruite par le formidable incendie, et à travers duquel le ciel apparait à travers les étages tombés les uns sur les autres. Nous avons devant nous quelque chose qui ressemble à Manderley, ce manoir qui lui aussi finit rongé par le feu purificateur, et que Daphné du Maurier place au centre de son grand roman « Rebecca ». Le monde des sœurs Bronté n’est pas loin non plus. L’auteur elle même évoque le nom de ces romans puissants qui enflammèrent l’imagination de bien des lecteurs depuis presque deux siècles. « La dame en blanc » de Wilkie Collins, « Les hauts de Hurlevent » avec cette femme folle enfermée dans une aile du château, « Jane Eyre » et l’expérience gothique de cette jeune fille devant assurer une charge de gouvernante et se perdant en conjoncture sur les intentions du maître de maison. « Le tour d’écrou » le chef d’œuvre d’Henry James, avec ses deux enfants déséquilibrés, et pervers, après avoir été témoin de choses qu’il n’aurait pas du voir, dans une histoire d’apparitions, que tente d’élucider la jeune gouvernante, est aussi au rendez vous. Tous ces livres admirables, et qu’on ne peut que recommander, sont omniprésents dans le cheminement de l’œuvre présente, et il n’y a guère de meilleure promotion pour eux, que ce très bon roman qui les évoque en écho, semblant faire des clins d’œil malicieux au lecteur et à sa mémoire . Très souvent au cœur du roman gothique, l’évocation du sort des femmes est omniprésent. Avec un statut juridique de mineur, le mariage est la grande affaire, comme le monde de Jane Austen le précise si finement dans « orgueils et préjugés ». Mais la mort du mari, ou du père remet les choses totalement en perceptive, les déshéritant totalement. Toute l’œuvre de Wilkie Collins s’est construite sur cette fatalité juridique. L’auteur n’évoque rien d’autre de plus important que le sort de ces filles, qui sans aller jusqu’à atteindre l’infortune de ces deux jumelles laissées à elle même, réalisaient à l’époque en grandissant, que leur sort était bien précaire. Le roman évoque, au delà des problèmes liés à la gémélité, autre continent inconnu, et source d'interrogation pour les autres, bien d'autres structures à l'oeuvre travaillant à la dynamique de l'histoire. Ainsi la présence si importante des " gens de maison", jardinier, cuisinière, enracinés dans l’histoire de ces demeures qui ressemblaient à des îles, mais dont la disparition montrait combien ils étaient irremplaçables. L’écrivaine leur a laissé une place de première importance, dans la dynamique de son scénario à tiroirs, enfermant des poupées gigognes!.... Le seul regret qu’on a après un tel livre, est de l’avoir fini. C’est un vrai petit chef d’œuvre. Il y a des pages d’anthologie, comme ce petit récit étrange tournant autour du tricotage d’une chaussette à deux talons, et dont l’irruption lié à l’étourderie dans les mains de la tricoteuse s’apparente toujours à une nouvelle terrible…. La force de l’écrivaine est manifeste dans sa facilité avec laquelle elle parvient à rendre singulière des choses minuscules, tel cet enfant aperçu dans les bois, un casque de chantier trouvé par terre, sur la tête, et baignant subitement dans un halo de lumière, alors que de loin, elle le prend en photo. Voilà toute la grâce et la qualité d’un bon écrivain ; parvenir à nous rendre visible les fantômes, dont nous avons tant besoin pour vivre. J’ai regardé la biographie évidemment de madame Sutterfield après avoir fermé ce livre. J’ai été étonné de découvrir qu’elle n’avait écrit que deux autres romans, en 14 ans. Les années , c’est vrai ne font rien à l’affaire, surtout qu’on on traite d’histoires liées au temps long, avec autant de talent. Pour un premier roman, Diane Setterfield a placé la barre d’excellence très haut. D'emblée, on rentre dans cette histoire avec l'assurance dés les premieres pages, qu'on ne le lachera pas. La même capacité que Donna Tartt, l'écrivaine Américaine, à vous férer et à vous tenir. Margarett Lea, cette spécialiste du roman Victorien, se voit donc invitée par cette mystérieuse Vida Winter, grande dame du roman anglais, afin de rédiger sa biographie. Le problème, c’est que cette romancière reconnue de tous quand à la qualité de son oeuvre, a toute sa vie cherché l’incognito et a varié les versions sur son histoire, et même brouillé à souhait son identité. On rentre donc ici dans une série de chausses trappes, de portes dérobées, d’arbres généalogiques bancales, et de visions s’apparentant à la présence de fantômes. Sachant qu’on nomme fantômes, souvent, ce que l’on est incapable de nommer autrement. Vinda Winter ne serait elle pas au niveau symbolique, le point de rencontre de toutes les représentations inhérentes au roman gothique, et à tous ses mystères envoutants? Une sorte de manoir vivant, aux portes cadanassées à double tour, quoique prêt de s'effondrer, mais gardant tout de même de la superbe, allongée dans...
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  • VeroClaire 12/07/2023
    Londres, Margaret est une jeune femme travaillant dans la librairie familiale avec son père. Son quotidien se passe au milieu des livres anciens dont elle prend soin et qu’elle dévore depuis sa plus tendre enfance. A ses heures perdues, elle s’emploie à écrire des biographies d’auteurs célèbres de façon amateur, qui sont publiées pour certaines dans des revues spécialisées. Un jour, elle reçoit une missive bien intrigante de la plus célèbre romancière britannique#8239;: Vida Winter, aujourd’hui âgée, dont la vie est enrobée du mystère le plus complet. Celle-ci invite Margaret chez elle pour lui raconter la vérité sur son histoire afin que celle-ci soit enfin révélée. Margaret n’a jamais rien lu de cette auteure. Elle va alors emprunter à son père un exemplaire rare des «#8239;treize contes#8239;» et c’est avec surprise qu’elle va s’apercevoir que celui-ci n’en compte que douze. Intriguée par la lettre et ce roman incomplet, Margaret va accepter l’invitation de Vida Winter C’est dans une ambiance sombre, froide et gothique, que l’auteure nous dévoile peu à peu l’histoire peuplée de mystères de l’écrivaine. C’est une histoire sombre, marquée par des secrets de famille, une histoire de gémellité et de quêtes des origines. Margaret va en parallèle de ces entretiens avec Vida, mener son enquête pour démêler le vrai du faux dans ce que lui dévoile son hôte. J’ai été happée par l’intrigue extrêmement bien ficelée de ce roman captivant. La plume de l’auteure est agréable, ses personnages sont bien travaillés et deviennent très vite attachants. La description inquiétante des différents lieux est finement ciselée et participe à rendre une atmosphère toujours plus intrigante et mystérieuse. Néanmoins, le mystère s’est révélé à moi bien avant d’être dévoilé par l’auteure ce qui m’a un peu gâché la surprise du dénouement de l’intrigue. Ce roman est toutefois une belle découverte, un roman parlant d’auteurs, de livres, et de secrets, un page-turner efficace. Je vous le recommande avec entrain. Londres, Margaret est une jeune femme travaillant dans la librairie familiale avec son père. Son quotidien se passe au milieu des livres anciens dont elle prend soin et qu’elle dévore depuis sa plus tendre enfance. A ses heures perdues, elle s’emploie à écrire des biographies d’auteurs célèbres de façon amateur, qui sont publiées pour certaines dans des revues spécialisées. Un jour, elle reçoit une missive bien intrigante de la plus célèbre romancière britannique#8239;: Vida Winter, aujourd’hui âgée, dont la vie est enrobée du mystère le plus complet. Celle-ci invite Margaret chez elle pour lui raconter la vérité sur son histoire afin que celle-ci soit enfin révélée. Margaret n’a jamais rien lu de cette auteure. Elle va alors emprunter à son père un exemplaire rare des «#8239;treize contes#8239;» et c’est avec surprise qu’elle va s’apercevoir que celui-ci n’en compte que douze. Intriguée par la lettre et ce roman incomplet, Margaret va accepter l’invitation de Vida Winter C’est dans une ambiance sombre, froide et gothique, que l’auteure nous dévoile peu à peu l’histoire peuplée de mystères de l’écrivaine. C’est une histoire sombre, marquée par des secrets de famille, une histoire de gémellité et de quêtes des origines. Margaret va en parallèle...
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  • Lecteur_75015 08/05/2022
    Une fois le roman commencé, difficile de le reposer : l’auteur manie le suspense brillamment. Des les premières pages, j’ai su que le roman allait me plaire : écrivain, librairie, mystère autour de la filiation, livre inachevé, Angleterre. Plus la lecture avance, plus l’hypothèse fantastique paraît plausible, jusqu’à la révélation finale. Une deuxième lecture paraît alors nécessaire pour analyser l’emploi de la première personne du singulier par la conteuse, pronom qu’elle n’utilise pas au départ.
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