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Le Voleur de Maigret
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Le Voleur de Maigret

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Dans la gueule du loup
Un matin, sur la plate-forme d'un autobus, on vole le portefeuille de Maigret. Le matin suivant, son portefeuille lui est restitué par la poste et il reçoit un appel téléphonique... Un matin, sur la plate-forme d'un autobus, on vole le portefeuille de Maigret. Le matin suivant, son portefeuille lui est restitué par la poste et il reçoit un appel téléphonique du voleur lui demandant un rendez-vous. Maigret s'y rend et apprend de son voleur, François Ricain, que sa femme, Sophie,... Un matin, sur la plate-forme d'un autobus, on vole le portefeuille de Maigret. Le matin suivant, son portefeuille lui est restitué par la poste et il reçoit un appel téléphonique du voleur lui demandant un rendez-vous. Maigret s'y rend et apprend de son voleur, François Ricain, que sa femme, Sophie, a été assassinée.

Adapté pour la télévision italienne en 1972, sous le titre Il Ladro solitario, par Mario Landi, avec Gino Cervi (Commissaire Maigret), et pour la télévision française en 1982, dans une réalisation de Jean-Paul Sassy, avec Jean Richard (Commissaire Maigret).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258096998
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096998
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SaigneurDeLivres 09/06/2023
    C'est la première fois que je lisais un Maigret, la première fois que je lisais un Simenon d'ailleurs. Et bien j'ai beaucoup aimé. J'ai eu du mal à décrocher du livre, l'enquête était vraiment prenante, bien amené et j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture. Je pense que j'en lierai d'autres.
  • Nadouch 16/01/2020
    Pauvre Maigret, sa journée commence mal : bousculé dans l'autobus, il se fait voler son portefeuille ! Et sa plaque de police... Bougon, il doit ensuite enquêter sur un meurtre, qui lui est révélé par... son voleur lui-même ! Maigret plonge dans un milieu d'artistes, plus ou moins loupés, dans un cercle de faux amis, pour essayer de cerner la personnalité de la morte et de son mari, le "voleur"... Un très bon épisode, avec moult haltes dans les bistrots et de délicieuses pages de repas divers !
  • dido600 07/12/2016
    Ecrit en 1966 L’aspect en perspective de ce roman Le milieu cinématographique dont s’occupe Maigret est corrompu et dominé par l’arrivisme. Le héros se perd en voulant être « trop intelligent », car l’intelligence est vaine qui « ne s’appuie pas sur une certaine force de caractère ». Résumé Un matin, sur la plate-forme d'un autobus, on vole le portefeuille de Maigret. Le matin suivant, son portefeuille lui est restitué par la poste et il reçoit un coup de fil du voleur lui demandant un rendez-vous. Maigret s'y rend et apprend de son voleur, François Ricain, que sa femme, Sophie, a été assassinée. Ricain craint qu'on l'inculpe et demande à Maigret de croire à son innocence. Très nerveux, Ricain est un homme étrange, un peu prétentieux, mais Maigret lui fait confiance, le laisse libre et commence son enquête en interrogeant les connaissances du couple : Carus, qui était l'amant de Sophie Ricain ; Maki, le sculpteur pour qui Sophie a posé nue et qui a couché avec elle ; Dramin ; Huguet ; enfin, Nora, maîtresse de Carus, qui détestait Sophie. Puis, grâce aux témoignages de Huguet, Maigret apprend que quelques minutes avant le meurtre, le couple s'est disputé ; sans doute Sophie a-t-elle dit à Ricain qu'elle avait un amant, qu'il était un raté ; Ricain, blessé dans son idéalisme, n'a pu le supporter et a tiré sur sa femme. Puis il a pensé à ce plan audacieux : voler Maigret et tout lui rendre pour que celui-ci croie à son innocence. Dernier geste théâtral de Ricain : quand Maigret se rend chez lui pour l'arrêter, il s'est coupé les veines, mais pas assez pour éviter les Assises, où il va sans doute jouer le rôle de l'être exceptionnel qui a failli réussir un meurtre parfait en dupant un policier. Avis Se faire subtiliser son portefeuille dans l'autobus, c'est déjà rageant! Mais pour peu qu'on soit flic, c'est carrément insultant... Et si vous êtes le commissaire Maigret en personne, alors là c'est le comble de l'ironie! Eh bien, figurez-vous que c'est exactement ce qui arrive ici à ce pauvre Jules, mais alors qu'il cède à la mélancolie bien légitime d'avoir perdu sa belle médaille de la PJ (matricule 0004), voilà que la petite mésaventure de notre cher commissaire prend un tour inattendu et que celui-ci se retrouve avec un cadavre sur les bras... et conséquemment une intéressante enquête à gérer! Une de ces petites enquêtes comme on les aime, bien sûr, pleine d’allées et venues grincheuses dans le petit vieux Paris, de demis bien mousseux dégustés au hasard des troquets, de suspects interrogés la pipe au bec... Une enquête où les silences, comme d'habitude, comptent autant que les paroles, sinon davantage, et au terme de laquelle Maigret accouche son coupable plus qu'il ne le confond... Ah, quel bonheur que de suivre ce cher Jules dans ses pérégrinations et de savourer la prose si simple et pourtant unique du grand Georges... Le duo Simenon , Maigret est un regal c'est le motEcrit en 1966 L’aspect en perspective de ce roman Le milieu cinématographique dont s’occupe Maigret est corrompu et dominé par l’arrivisme. Le héros se perd en voulant être « trop intelligent », car l’intelligence est vaine qui « ne s’appuie pas sur une certaine force de caractère ». Résumé Un matin, sur la plate-forme d'un autobus, on vole le portefeuille de Maigret. Le matin suivant, son portefeuille lui est restitué par la poste et il reçoit un coup de fil du voleur lui demandant un rendez-vous. Maigret s'y rend et apprend de son voleur, François Ricain, que sa femme, Sophie, a été assassinée. Ricain craint qu'on l'inculpe et demande à Maigret de croire à son innocence. Très nerveux, Ricain est un homme étrange, un peu prétentieux, mais Maigret lui fait confiance, le laisse libre et commence son enquête en interrogeant les connaissances du couple : Carus, qui était l'amant de Sophie Ricain ; Maki, le sculpteur pour qui Sophie a posé nue et qui a couché avec elle ; Dramin ; Huguet ; enfin, Nora, maîtresse de Carus, qui détestait Sophie. Puis, grâce aux témoignages de Huguet, Maigret apprend que quelques minutes avant le meurtre, le couple s'est disputé ; sans doute Sophie...
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  • Woland 03/08/2015
    "Le Voleur de Maigret" est l'un de ces romans qui ne tient qu'à un fil pour qu'on l'écarte ipso facto, en le taxant d'impossibilité, voire d'incohérence. Mais l'affaire est si finement amenée, avec cette magie de l'atmosphère qui vous enveloppe en toute innocence avant de vous enserrer dans une étreinte insidieuse à laquelle vous ne songez plus à vous arracher tant elle vous hypnotise par l'art consommé qu'apporte Simenon d'abord à vous la dépeindre, puis à vous y tailler un habit des plus élégants, rien que pour vous, l'un de ces costumes que, quand il vous arrivera de relire ce texte, vous réenfilerez avec la certitude d'un luxe créé uniquement pour vous ! ... L'auteur belge fait de vous, en quelque sorte et rien que pour ce livre-là, un lecteur tout neuf qui fait pourtant partie de ses intimes, de ses plus proches amis, même et cela vous fait si chaud au coeur que, bien que le doute vous effleure lors de l'explication finale, vous détournez la tête et, en pleine conscience, délibérément, vous embrassez le raisonnement de l'auteur. Pourtant, pourtant, vous sentez bien que le "voleur" qui a délesté Maigret, ce beau matin-là, sur la plate-forme de l'autobus, de son portefeuille avec argent, papiers d'identités et médaille de la PJ, aurait aussi bien pu NE PAS LE FAIRE et que, du même coup, l'intrigue tout entière tombait à l'eau. Vous le percevez d'autant mieux que vous avez eu tout votre temps pour apprécier le caractère impulsif, colérique, incontrôlé en fait, du personnage. Et cependant, vous marchez avec Maigret. Fidélité au personnage ? Fidélité à l'auteur ? Quand vous en arrivez au tome VIII des aventures du célèbre commissaire, vous êtes, et depuis longtemps, un vrai mordu de l'un comme de l'autre. Emettrait-on désormais devant vous des doutes sur la faculté de François, dit Francis, Ricain, à sauter sur l'occasion qui va lui permettre de retourner à son avantage une situation qui se décompose à vue d'oeil, que vous monteriez sans hésiter au créneau, prêt à batailler pour Simenon et pour la logique de son roman. D'un autre côté, et l'on en revient à ce que j'écrivais au tout début de cette fiche, le fil si ténu auquel se rattache toute l'intrigue peut peut aussi être réel, comme la Tour Eiffel sur le Trocadéro. Certes, sa finesse encourage à le tenir pour improbable mais la Vie est bourrée, que dis-je, elle déborde, elle explose ! de ce genre d'improbabilités. Après tout, le grand Sherlock Holmes, autre fumeur de pipe renommé celui-là, ne l'a-t-il pas exprimé, oui ou non, en d'autres circonstances : "Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable soit-il, est nécessairement la vérité." Dans "Le Voleur de Maigret", notre commissaire se fait dérober son portefeuille sur la plate-forme d'un autobus. Portefeuille qu'on lui renvoie dès le lendemain, par la poste, sans qu'il y manque une seule coupure, une seule carte : même la médaille, si symbolique, est intacte. Peu après, coup de fil de l'auteur du vol qui s'excuse mais qui affirme qu'il était dans un tel état que ... D'ailleurs, il serait heureux de pouvoir entretenir le commissaire d'un problème qui ... A moins que le fameux commissaire Maigret ne le juge trop menu fretin pour accepter de le rencontrer ... Le ton est donné. Et l'on sait bien que Maigret va se rendre à la rencontre de son "voleur." Celui-ci, un certain François Ricain, que ses amis parisiens préfèrent appeler Francis, lui raconte alors une histoire incroyable. En rentrant chez lui l'avant-veille, il a trouvé son épouse, assassinée d'un coup de revolver. Paniqué, il s'est enfui et comme il voulait, sur le coup, prendre un train pour il ne sait plus où, il a subtilisé le portefeuille que Maigret porte toujours - sa femme la lui reproche-t-elle assez souvent, cette détestable habitude ! - dans sa poche revolver. Parce que, question argent, Ricain est plutôt mal embarqué. Découvrant, avec l'effarement qu'on devine, l'identité de celui qu'il vient ainsi de détrousser, il s'arrête et se prend à réfléchir. Maigret, on ne le répètera jamais assez, aime les histoires qui sortent de l'ordinaire : il accompagne donc Ricain jusque chez lui où, de fait, il constate que la Nature a commencé depuis un certain temps déjà son douloureux et peu ragoûtant travail de recyclage ... Evidemment, Ricain jure, sacre, hurle, proteste qu'il n'est pour rien dans le meurtre de sa femme, Sophie. Et le lent processus se met en route : Maigret, qui croit assez à son histoire, le laisse en liberté et se met à interroger à droite, à gauche ... Le schéma habituel. Disons-le sans exagération : on est captivé. Vérité criante des personnages, crédibilité des "visions" qu'ils échangent entre eux sur tel ou tel des leurs, des dialogues haute-couture pour chacun d'eux, ambiance énorme de puissance, on passe de lame en lame, sur l'océan déchaîné par un Simenon au maximum de sa verve et de sa ruse, inspiré à fond par Ricain et l'univers bohème où il se complaît, ou encore on s'abandonne avec confiance, tout au haut des trapèzes, au porteur qui vous attend et vous entraîne dans un tourbillon auquel, malgré le danger que vous percevez derrière lui, vous ne tenez pas à vous soustraire. Vous voulez savoir ... C'est si facile d'écrire cela, à propos de Simenon et de son oeuvre. Dans chacun de ses romans, policier ou pas, on s'acharne à connaître le fin mot de l'histoire et plus il sera noir, plus on restera épaté par l'aisance et le naturel de l'ensemble. Plus on lit Simenon, plus on se dit que cet homme descendait d'une lignée de colporteurs qui, à la veillée, dans les villages esseulés, racontaient, au bénéfice de tous, de ces histoires qui, longtemps, très longtemps, restaient à serpenter parmi les rêves et les cauchemars de la maisonnée, bien après que le colporteur s'en fût allé dans le froid, sur la route, au petit jour qui se levait ... Sincèrement, il ne peut y avoir d'autre explication logique. Livre dont l'intrigue repose sur un "à peu-près", "Le Voleur de Maigret" est aussi, paradoxe incompréhensible propre au génie, l'un des romans les plus magistraux de la série. Fascination, hypnose littéraire, absorption volontaire et contrôlée dans les méandres d'une histoire pour laquelle on comprend bien que l'auteur ne s'est pas assuré toutes les garanties habituelles mais qui n'en demeure pas moins une merveilleuse, une inégalable acrobatie réalisée sans filet. C'est cette absence de filet qui capture le regard, qui donne le grand frisson : va-t-on suivre Simenon ? Va-t-on lui faire confiance pour rattraper au vol tout à la fois l'affaire - et notre foi en lui et en son art ? Avec lui, j'ai sauté dans le vide et ... tout en sachant désormais ce que je sais, je suis prête à recommencer : "Le Voleur de Maigret" est un vrai chef-d'oeuvre, qui virevolte et nous fait prendre des vessies pour des lanternes, où l'auteur demande à son lecteur, avec une rare impudence : "Chiche ?" et où, tous en choeur, nous répondons : "Chiche !" C'est le spectacle d'un prestigieux prestidigitateur dont les spectateurs sont à la fois les complices et les victimes - mais des victimes joyeusement, pleinement consentantes. A lire, à lire et à relire. Parce que c'est grand, provocateur, inégalable et machiavélique en Diable. "Le Voleur de Maigret", ou le roman de Simenon qui vous fait franchir la ligne de son Equateur personnel - la boucle d'oreille bien gagnée que vous arborez fièrement à votre oreille droite parce que, la "Ligne de Simenon", en le suivant ici jusqu'au bout, vous avez bien gagné le droit d'en porter la marque à jamais. "Votre" médaille de Maigret, en somme. ;o) "Le Voleur de Maigret" est l'un de ces romans qui ne tient qu'à un fil pour qu'on l'écarte ipso facto, en le taxant d'impossibilité, voire d'incohérence. Mais l'affaire est si finement amenée, avec cette magie de l'atmosphère qui vous enveloppe en toute innocence avant de vous enserrer dans une étreinte insidieuse à laquelle vous ne songez plus à vous arracher tant elle vous hypnotise par l'art consommé qu'apporte Simenon d'abord à vous la dépeindre, puis à vous y tailler un habit des plus élégants, rien que pour vous, l'un de ces costumes que, quand il vous arrivera de relire ce texte, vous réenfilerez avec la certitude d'un luxe créé uniquement pour vous ! ... L'auteur belge fait de vous, en quelque sorte et rien que pour ce livre-là, un lecteur tout neuf qui fait pourtant partie de ses intimes, de ses plus proches amis, même et cela vous fait si chaud au coeur que, bien que le doute vous effleure lors de l'explication finale, vous détournez la tête et, en pleine conscience, délibérément, vous embrassez le raisonnement de l'auteur. Pourtant, pourtant, vous sentez bien que le "voleur" qui a délesté Maigret, ce beau matin-là, sur la plate-forme de l'autobus, de son...
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  • nilebeh 10/02/2015
    Quand il se rend compte que le jeune fuyard lui a volé son portefeuille, Maigret est surtout vexé, un commissaire qui se fait détrousser dans l'autobus comme un quelconque touriste ! Mais quand il retrouve le jeune homme et doit enquêter sur la mort de sa femme, la belle Sophie, il s'attache à ce jeune artiste en mal de réussite, fauché, qui essaie de taper copains et connaissances. La vie nocturne de Paris, les milieux artistiques forment le décor de l'enquête. Le plus étrange, et sympathique, est l'attachement du vieil enquêteur bougon pour ce jeune marginal déboussolé. La part d'humanité de Maigret s'exprime là agréablement.
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