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Le voyage de G. Mastorna
Dino Buzzati (avec la collaboration de), Brunello Rondi (avec la collaboration de), Françoise Pieri (traduit par)
Date de parution : 12/09/2013
Éditeurs :
Sonatine

Le voyage de G. Mastorna

Dino Buzzati (avec la collaboration de), Brunello Rondi (avec la collaboration de), Françoise Pieri (traduit par)
Date de parution : 12/09/2013

À l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Fellini,
découvrez enfin le synopsis inédit du film avorté le plus célèbre de l'histoire du cinéma.

C'est juste après avoir terminé un de ses chefs-d'oeuvre, 81/2, que Federico Fellini, au sommet de sa gloire, se lance dans le plus ambitieux de ses projets : Le Voyage...

C'est juste après avoir terminé un de ses chefs-d'oeuvre, 81/2, que Federico Fellini, au sommet de sa gloire, se lance dans le plus ambitieux de ses projets : Le Voyage de G. Mastorna.

Génial, mais démesuré et coûteux, le film ne verra jamais le jour et restera le grand regret de...

C'est juste après avoir terminé un de ses chefs-d'oeuvre, 81/2, que Federico Fellini, au sommet de sa gloire, se lance dans le plus ambitieux de ses projets : Le Voyage de G. Mastorna.

Génial, mais démesuré et coûteux, le film ne verra jamais le jour et restera le grand regret de Fellini. De rares traces subsistent néanmoins : des essais de Mastroianni pour le rôle-titre, quelques photos de tournage et un synopsis magnifique, écrit en collaboration avec Dino Buzzati et Brunello Rondi. On le lit comme le plus excitant des thrillers métaphysiques.

Fellini y met en scène son double fantasmé, un violoncelliste catapulté dans une sorte de ville-limbes, variante onirique et délirante de la réalité terrestre. Il nous offre une Odyssée moderne dans un au-delà laïc, « immanent » et terriblement humain, comme une réponse inspirée à Dante et à sa Divine Comédie.

Livré à lui-même, totalement perdu, G. Mastorna devra endurer les pires épreuves pour se libérer de ses interprétations erronées de la vie, retrouver une identité, une destination et, enfin, la paix.

Ce récit, inédit en France, recèle tout le génie du réalisateur et se révèle débordant de surprises et d'inventions : une hypergare avec des trains hauts comme des immeubles, un quartier composé uniquement de centaines de temples de toutes les confessions de la planète, des morts qui, à l'heure du thé, sortent de leurs tombes pour recevoir leurs parents, une fête macabre où les trépassés s'amusent à se jeter d'une terrasse pour fêter la libération de la grande peur, autant d'éléments qui font de ce synopsis l'incarnation même de la mythologie fellinienne.

Avec ce texte exceptionnel, qui évoque Le Procès de Kafka, Fellini se révèle un écrivain formidable à la langue puissante et raffinée. On sort de ce voyage vertigineux au pays des morts abasourdi et rasséréné par cette magnifique réflexion métaphorique sur l'au-delà.
 

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EAN : 9782355842313
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355842313
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marti94 06/05/2019
    Ce livre est une sorte de pépite. Il s'agit du scénario du film que Federico Fellini n'a jamais réalisé. Il semblerait que ce soit un film maudit qu'il a tenté de tourner sans succès. Dans « le voyage de G. Mastorna » on n'est pas au paradis, on n'est pas en enfer ni au purgatoire et pourtant on va se retrouver chez les morts, dans un univers propre au génial réalisateur italien. Cela commence par un orage suffisamment violent pour qu'il oblige l'avion dans lequel se trouve Giuseppe Mastorna à un atterrissage forcé. Un atterrissage assez étrange, en réalité. Sur une place, en plein centre-ville. Tandis que l'on annonce le crash à la télévision, le violoncelliste est acheminé avec les autres passagers dans un hôtel. Alors qu'il doit se rendre à Florence pour un concert il se retrouve dans une comédie absurde, ne sachant pas vraiment où il est. Ainsi débute son errance dans une ville inquiétante : les lignes téléphoniques ne fonctionnent pas, les employés de l'hôtel refusent de prendre un télégramme parce qu'ils sont en train de manger, le porteur s'en va avec ses bagages, le portier qui ne le réveille pas à temps et le bureau des renseignements est assez hostile. Mastorna va faire des rencontres improbables et devient sujet aux hallucinations. D'ailleurs, il ne fait plus faire la part du rêve et de la réalité. J'imagine bien les décors des scènes felliniennes d'autant plus que je suis allée voir la pièce mise en scène par Marie Rémond au Théâtre du Vieux-Colombier à Paris. le parti pris de cette pièce burlesque n'est pas de jouer le film mais le tournage du film. L'équipe s'active donc à préparer les essais du tournage tandis que Fellini doit faire face aux déconvenues de son producteur et à la malédiction proférée par un mage. Il semblerait que cela se soit effectivement passé comme cela dans la réalité. Certes, on a plutôt envie de voir les images de Fellini, pour autant, il reste un livre retraçant le voyage de G. Mastorna, personnage sympathique et naïf qui ne veut pas du bonheur éternel. Ce livre est une sorte de pépite. Il s'agit du scénario du film que Federico Fellini n'a jamais réalisé. Il semblerait que ce soit un film maudit qu'il a tenté de tourner sans succès. Dans « le voyage de G. Mastorna » on n'est pas au paradis, on n'est pas en enfer ni au purgatoire et pourtant on va se retrouver chez les morts, dans un univers propre au génial réalisateur italien. Cela commence par un orage suffisamment violent pour qu'il oblige l'avion dans lequel se trouve Giuseppe Mastorna à un atterrissage forcé. Un atterrissage assez étrange, en réalité. Sur une place, en plein centre-ville. Tandis que l'on annonce le crash à la télévision, le violoncelliste est acheminé avec les autres passagers dans un hôtel. Alors qu'il doit se rendre à Florence pour un concert il se retrouve dans une comédie absurde, ne sachant pas vraiment où il est. Ainsi débute son errance dans une ville inquiétante : les lignes téléphoniques ne fonctionnent pas, les employés de l'hôtel refusent de prendre un télégramme parce qu'ils sont en train de manger, le porteur s'en va avec ses bagages, le portier qui ne le réveille pas à temps et le bureau des renseignements est...
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  • ATOS 09/02/2015
    Perception – Décision ...Action !!!!!! Ceci n'est pas film. Ceci n'est pas un roman. Ceci est un scénario. L'incubation féconde d'une œuvre. Un fœtus féllinien ! Hors norme, démesuré, dévorant, hallucinant et totalement poétique. Champs visuels monumentaux, déroulement infini. Presque un impossible. Mais pas inatteignable. Et pourtant ce film n'existe pas. Pas dans l'espace que nous connaissons. Cette œuvre existe dans la pensée phénoménale de son auteur. Dans l'au delà du réalisable. Et c'est là que se trouve la réalisation même du rêve de Fellini. L'imagination de Fellini est si puissante et d'une telle acuité qu'elle nous projette dans profondeur visuelle de l’œuvre. Le voyage de G.Mastorna n'est pas la vie. Mais est ce pour autant la mort ? Celle que nous méritons ? Et, est ce que la mort n'est que le reflet de nos vies ? Dans quels enfers plongeons nous notre vie ? Dans quel paradis voudrions nous faire entrer notre mort ? Quel visage aimerions nous lui donner ? Celle d'une récompense ? d'un sens ? D'une réponse ? D'un espoir ? Celui d'un nom peut être ? Savoir qui nous étions pour pouvoir revêtir la peau de ce que nous deviendrons ? Entre mensonge et trahison, entre rêve et illusion, la scène, les coulisses, où dans la salle ? Souvenirs plantés à l'entrée de tous les mirages . A Quel rôle nous nous tenons ? Enfer, ...paradis, tout reste affaire de superstitions, de soutanes effarouchées, de maîtres à préjuger, de sectes expiratoires, de fanfares, de médailles, de galons,.... bouffonneries...., mensonges et fumigations. En vérité tout reste à faire. L'odyssée ne fait que commencer. Alors armons nous d'impatience, d'intelligence et de perception. Le blasphème nous sera salutaire. Son rayon d'action balaie les miasmes divinatoires qui infectent la liberté de l'homme. Ce film devra se dérouler à l'infini dans la cité des hommes jusqu'à ce que nous reposions. C'est dantesque, cauchemardesque. Parfois. Et d'une urgence follement nécessaire. Le pire pour finir n'est peut être ni la vie, ni la mort, le pire c'est le sommeil dans lequel continuellement nous sombrons. Et alors peut être pour en finir, au delà de tout, il ne restera que ce que nous réaliserons. Une libération. Astrid Shriqui Garain Perception – Décision ...Action !!!!!! Ceci n'est pas film. Ceci n'est pas un roman. Ceci est un scénario. L'incubation féconde d'une œuvre. Un fœtus féllinien ! Hors norme, démesuré, dévorant, hallucinant et totalement poétique. Champs visuels monumentaux, déroulement infini. Presque un impossible. Mais pas inatteignable. Et pourtant ce film n'existe pas. Pas dans l'espace que nous connaissons. Cette œuvre existe dans la pensée phénoménale de son auteur. Dans l'au delà du réalisable. Et c'est là que se trouve la réalisation même du rêve de Fellini. L'imagination de Fellini est si puissante et d'une telle acuité qu'elle nous projette dans profondeur visuelle de l’œuvre. Le voyage de G.Mastorna n'est pas la vie. Mais est ce pour autant la mort ? Celle que nous méritons ? Et, est ce que la mort n'est que le reflet de nos vies ? Dans quels enfers plongeons nous notre vie ? Dans quel paradis voudrions nous faire entrer notre mort ? Quel visage aimerions nous lui donner ? Celle d'une récompense ? d'un sens ? D'une réponse ? D'un espoir ? Celui d'un nom peut être ? Savoir qui nous étions pour pouvoir revêtir la peau de ce que nous deviendrons ? Entre mensonge et trahison, entre rêve et illusion, la scène, les coulisses, où dans la salle ?...
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  • Bazart 17/10/2013
    Selon le célèbre mage Turinois Gustavo Rol, ami de l'immense Fédérico Fellini, le tournage du film « Le voyage de G.Mastorna » aurait entrainé la mort du cinéaste. Finalement cette prédiction pourrait très bien se trouver dans un film de Fellini tant son œuvre n’est que questionnement sur le sens de la vie et donc sur celui de la mort. Un conflit avec le producteur Dino de Laurentiis et surtout une mystérieuse maladie qui frappa le réalisateur la veille de tournage en Avril 1967 précipitèrent l’abandon du projet. Comme tous les jeunes lycéens italiens Fellini a étudié « la divine comédie », après la palme d’or pour « La dolce vita » et l’oscar du meilleur film étranger pour « Huit et demi » il décide de s’attaquer à ce monument national qu’est le livre de Dante. Ce sera « le voyage de G.Mastorna » ,une divine comédie, Fellinienne, bien sure, humaniste, moraliste et libre : une divine comédie où Dieu est absent mais où la question d’un Dieu est omniprésente. Les géniales Editions Sonatine, véritables mémoires du cinéma, ont eu la bonne idée de publier le scénario du film que Federico Fellini n’a jamais réalisé. Au fil de ces pages, écrites avec l’aide du romancier Dino Buzzati, les images défilent. Marcello Mastroianni, l’acteur, le double, l’alter ego de Fellini se débat dans un purgatoire de Cinecitta.Des scènes plus spectaculaires les unes que les autres se succèdent et le lecteur cinéphile se dit que le scénario de ce film ,qui n’a jamais été fait, est devenu la matrice de tous les films suivants de Fellini .Satyricon, Roma, Amarcord, Casanova, Répétition d’orchestre, La cité des femmes ,Et vogue le navire, Ginger et Fred, toutes ces œuvres sont dans ce texte foisonnant ,dense et riche. Magie du cinéma et de la littérature, vingt ans après la mort du cinéaste, je viens de lire un film de Fellini ; je viens de voir un livre de Fellini.Selon le célèbre mage Turinois Gustavo Rol, ami de l'immense Fédérico Fellini, le tournage du film « Le voyage de G.Mastorna » aurait entrainé la mort du cinéaste. Finalement cette prédiction pourrait très bien se trouver dans un film de Fellini tant son œuvre n’est que questionnement sur le sens de la vie et donc sur celui de la mort. Un conflit avec le producteur Dino de Laurentiis et surtout une mystérieuse maladie qui frappa le réalisateur la veille de tournage en Avril 1967 précipitèrent l’abandon du projet. Comme tous les jeunes lycéens italiens Fellini a étudié « la divine comédie », après la palme d’or pour « La dolce vita » et l’oscar du meilleur film étranger pour « Huit et demi » il décide de s’attaquer à ce monument national qu’est le livre de Dante. Ce sera « le voyage de G.Mastorna » ,une divine comédie, Fellinienne, bien sure, humaniste, moraliste et libre : une divine comédie où Dieu est absent mais où la question d’un Dieu est omniprésente. Les géniales Editions Sonatine, véritables mémoires du cinéma, ont eu la bonne idée de publier le scénario du film que Federico Fellini n’a jamais réalisé. Au...
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