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L'eau que nous sommes - Un élément vital en péril
Date de parution : 07/11/2018
Éditeurs :
Presses du Châtelet

L'eau que nous sommes - Un élément vital en péril

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Date de parution : 07/11/2018
L'agriculture est la première consommatrice d'eau. Or l'océan récupère toutes les pollutions terrestres, les cours d'eau sont pollués et 30% de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable. Dans ce nouveau carnet d'alerte, une soixantaine de chercheurs, d'associations, d'agriculteurs, d'acteurs de la société civile expliquent comment gérer cette ressource vitale de façon plus écologique, équitable et locale.
Un élément vital en péril  « Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital.L’océan, l’un des poumons... Un élément vital en péril  « Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital.L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers... Un élément vital en péril  « Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital.L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers et les rivières. L’agriculture intensive, l’utilisation massive d’engrais chimiques sont la principale cause de pollution et de consommation de l’eau douce. En France, les pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau et des nappes phréatiques.Les quelque 60 chercheurs, agriculteurs et acteurs de la société civile interrogés pour ce livre le rappellent avec force : l’eau est indispensable a la vie. Chaque jour dans le monde, près de mille enfants de moins de 5 ans meurent d’avoir bu de l’eau insalubre. Objet des convoitises de sociétés multinationales, l’eau est un bien commun qui nécessité une gestion collective. Comment la consommer de façon plus sobre, écologique, équitable et locale ?Selon Pierre Rabhi, notre rapport a cette précieuse ressource doit changer : il n’est que temps de prendre conscience de son immense valeur.
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EAN : 9782845927704
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 174
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782845927704
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 174
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jefdebourges 22/05/2021
    J'adore cette collection "Carnets d'alerte". Chaque opus traite un sujet alarmant, sans alarmisme ou catastrophisme et avec des pistes de solutions. Là le sujet est l'eau. L'élément primordial de la vie telle que nous la connaissons. L'élément sans lequel la vie (enfin surtout la notre mais aussi de beaucoup d'autres espèces) ne pourrait continuer. Ce carnet aborde les océans, l'agriculture intensive et la gestion de l'eau potable dont 30% des humains n'ont pas accès. Bien sûr, pas ou peu de scoop sur les constats, mais comme bon nombre de personnes les occulte, il est toujours utile de le répéter. Nous sentons-nous coupables de déféquer dans, de laver nos voitures et remplir nos piscines avec de l'eau potable ? Clairement non. L'idée de remplacer notre modèle datant du XIXè voire XXé qui consiste à "collecter les eaux usées pour les traiter de manière industrielle" et à "distribuer l'eau potable jusqu'au robinet" me séduit (et je la découvre par cet opus). Ne serait-il pas plus intelligent de traiter les eaux usées au plus près de leur usure ? Développer les toilettes sèches. Traiter les eaux utilisées pour hygiène (douche, vaisselle, lessive...) le plus localement possible ? Macro-filtrage en amont des égouts, suivi de filtrage par mares, roseaux, flore et faune associées dans nos "jardins publics". Ce concept me semble séduisant. Même si le captage des eaux usées par l'agriculture est un chantier titanesque. Ne serait-il pas plus intelligent de distribuer l'eau "grise" (celle suffisamment dépolluée pour des usages d'hygiène, de culture, de lavage de voiture, de piscine... Mais insuffisamment pour être qualifiée de potable) ? Sachant que le réseau de distribution est vieillissant, la perte en ligne approche les 20%. Faut-il déployer ce modèle dans les pays où ces réseaux n'existent pas encore ? Doubler le réseau est inimaginable, mais distribuer autrement l'eau potable, est-ce si fou ? Cette nouvelle distribution aurait un coût, bien sûr. Mais nous n'aurions à "potabiliser" (néologisme ?) qu'une part bien moindre qu'aujourd'hui. Bref, cela mérite étude. Livresquement votreJ'adore cette collection "Carnets d'alerte". Chaque opus traite un sujet alarmant, sans alarmisme ou catastrophisme et avec des pistes de solutions. Là le sujet est l'eau. L'élément primordial de la vie telle que nous la connaissons. L'élément sans lequel la vie (enfin surtout la notre mais aussi de beaucoup d'autres espèces) ne pourrait continuer. Ce carnet aborde les océans, l'agriculture intensive et la gestion de l'eau potable dont 30% des humains n'ont pas accès. Bien sûr, pas ou peu de scoop sur les constats, mais comme bon nombre de personnes les occulte, il est toujours utile de le répéter. Nous sentons-nous coupables de déféquer dans, de laver nos voitures et remplir nos piscines avec de l'eau potable ? Clairement non. L'idée de remplacer notre modèle datant du XIXè voire XXé qui consiste à "collecter les eaux usées pour les traiter de manière industrielle" et à "distribuer l'eau potable jusqu'au robinet" me séduit (et je la découvre par cet opus). Ne serait-il pas plus intelligent de traiter les eaux usées au plus près de leur usure ? Développer les toilettes sèches. Traiter les eaux utilisées pour hygiène (douche, vaisselle, lessive...) le plus localement possible ? Macro-filtrage en amont des égouts, suivi de filtrage par mares, roseaux, flore et faune associées dans...
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  • lilicrapota 27/03/2019
    Merci à masse critique et aux éditions du chatelet pour l'envoi de ce carnet d'alerte! Cet ouvrage fait un état des lieux des usages de l'eau. Il y avait un certain nombre de choses que je connaissais déjà et qui m'alarmaient, mais j'ai appris une foule d'informations, notamment sur la gestion de l'eau hors Europe, notamment en Afrique, et sur les solutions trouvées pour la gérer plus intelligemment. Le livre est riche, très riche : des chiffres, des infos vérifiées, un vrai travail journalistique avec sources à l'appui, c'est parfois un peu pesant à lire, certes, mais on ne lit pas ce genre d'ouvrage comme une lecture "plaisir", forcément. On lit pour prendre conscience et diffuser au maximum cette conscience (car comment rester à ne rien faire après une telle lecture???), pour s'ouvrir à d'autres modes de gestion, pour découvrir la richesse et l'incroyable capacité humaine, autant à détruire et à polluer qu'à trouver des solutions pour "réparer". Il ne suffit pas d'attendre que les pouvoirs publiques fassent enfin quelque chose, même si l'essentiel se fera forcément par eux. On peut aussi agir, chacun à son échelle...! Très belle découverte que ces "carnets d'alerte". Je connaissais bien sûr déjà Pierre Rabhi, son travail, ses associations, mais ce travail de vulgarisation et de prise de conscience est rondement mené ;-)Merci à masse critique et aux éditions du chatelet pour l'envoi de ce carnet d'alerte! Cet ouvrage fait un état des lieux des usages de l'eau. Il y avait un certain nombre de choses que je connaissais déjà et qui m'alarmaient, mais j'ai appris une foule d'informations, notamment sur la gestion de l'eau hors Europe, notamment en Afrique, et sur les solutions trouvées pour la gérer plus intelligemment. Le livre est riche, très riche : des chiffres, des infos vérifiées, un vrai travail journalistique avec sources à l'appui, c'est parfois un peu pesant à lire, certes, mais on ne lit pas ce genre d'ouvrage comme une lecture "plaisir", forcément. On lit pour prendre conscience et diffuser au maximum cette conscience (car comment rester à ne rien faire après une telle lecture???), pour s'ouvrir à d'autres modes de gestion, pour découvrir la richesse et l'incroyable capacité humaine, autant à détruire et à polluer qu'à trouver des solutions pour "réparer". Il ne suffit pas d'attendre que les pouvoirs publiques fassent enfin quelque chose, même si l'essentiel se fera forcément par eux. On peut aussi agir, chacun à son échelle...! Très belle découverte que ces "carnets d'alerte". Je connaissais bien sûr déjà Pierre Rabhi, son travail,...
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  • dedanso 24/03/2019
    Cet essai sur l'eau fait partie d'une collection des Presses du Châtelet* intitulée "Carnets d'alerte", que je vous invite à découvrir. Ici, Pierre Rabhi et la journaliste Juliette Duquesne nous présentent un état des lieux de l'eau dans le monde à travers trois grands chapitres. "Vers un océan sans vie" fait le point sur nos océans, et c'est glaçant : surpêche, disparition des animaux marins, pollution de l'eau par les pesticides/médicaments/micro-plastiques... On entend de plus en plus parler de la pollution de l'air et du réchauffement climatique, mais pas tellement de l'eau et lorsque cela se fait, ce n'est que pour parler de l'eau des rivières ou du robinet. On a tendance à oublier que les océans sont source de vie et qu'ils représentent les 2/3 de la planète... Pour les auteurs de cet essai, aucun doute, la pollution de l'eau est principalement le fait de l'agriculture intensive, qui fait ainsi l'objet du second chapitre. Là aussi, c'est glaçant. C'est dans ce chapitre qu'il sera question de l'agroécologie, dont Pierre Rabhi est le spécialiste. Enfin, le dernier chapitre se consacre à la gestion de l'eau, c'est-à-dire sa transformation en eau potable et sa distribution. Actuellement, le traitement de l'eau est privilégié au détriment des mesures préventives qui pourraient être mises en place. On dépense beaucoup pour rendre l'eau potable alors qu'il conviendrait plutôt de changer nos habitudes de consommateurs et notre système agricole. L'eau que nous sommes répond bien au cahier des charges de la collection "Carnets d'alerte" : l'eau y est traitée de manière non exhaustive mais l'essentiel est dit pour mettre en garde le lecteur, tout en restant très accessible. Juliette Duquesne a effectué un fabuleux travail d'investigation : beaucoup de chiffres sourcés et d'interviews de spécialistes qui enrichissent les propos de Pierre Rabhi. Il n'y a plus qu'à faire sa part du colibri pour tenter de changer le monde ! *Un grand merci à Babelio et aux Presses du Châtelet pour m'avoir fait découvrir cette collection !Cet essai sur l'eau fait partie d'une collection des Presses du Châtelet* intitulée "Carnets d'alerte", que je vous invite à découvrir. Ici, Pierre Rabhi et la journaliste Juliette Duquesne nous présentent un état des lieux de l'eau dans le monde à travers trois grands chapitres. "Vers un océan sans vie" fait le point sur nos océans, et c'est glaçant : surpêche, disparition des animaux marins, pollution de l'eau par les pesticides/médicaments/micro-plastiques... On entend de plus en plus parler de la pollution de l'air et du réchauffement climatique, mais pas tellement de l'eau et lorsque cela se fait, ce n'est que pour parler de l'eau des rivières ou du robinet. On a tendance à oublier que les océans sont source de vie et qu'ils représentent les 2/3 de la planète... Pour les auteurs de cet essai, aucun doute, la pollution de l'eau est principalement le fait de l'agriculture intensive, qui fait ainsi l'objet du second chapitre. Là aussi, c'est glaçant. C'est dans ce chapitre qu'il sera question de l'agroécologie, dont Pierre Rabhi est le spécialiste. Enfin, le dernier chapitre se consacre à la gestion de l'eau, c'est-à-dire sa transformation en eau potable et sa distribution. Actuellement, le traitement de l'eau est privilégié au détriment...
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  • Titania 06/03/2019
    Un parfait petit dossier qui fait le tour de la question de l'eau . Il est vrai que c'est plutôt de l'air et son réchauffement dont on nous parle le plus souvent. On oublie toutefois que notre planète est un océan, et que l'un ne va pas sans l'autre. Ce livre fort sérieux, bien étayé en faits et en chiffres n'est pas un discours politique vague. Avec cet ouvrage, et les prolongements qu'il propose, on fait le tour d'une question au coeur d'enjeux citoyens. On se demande avec les auteurs comment sortir d'un usage prédateur de la nature, changer de logiciel ...dur challenge, mais c'est plutôt vital, nous alerte Pierre Rabhi, toujours triste et perplexe devant la capacité autodestructrice de l'espèce Humaine. Pierre Rabhi pose sur toutes ces questions un regard de sage éclairé exprimé avec une poésie à laquelle le lecteur ne peut être insensible. Son propos encadre les interventions de divers spécialistes qui avec des chiffres et de nombreux exemples nous rappellent comment le danger qui menace l'humanité peut venir aussi de la surexploitation des océans, et des ressources en eau douce. La liste des intervenants figure en fin d'ouvrage avec une bibliographie, un lexique , des statistiques et une sitographie. Entre ceux qui manquent d'eau salubre et ceux qui gaspillent et arrosent des gazons d'agrément dans le désert, les inégalités sont scandaleuses. Pourtant le propos ne fait pas que dénoncer, il appelle à d'autres usages plus responsables... Bon , alors c'est quoi votre petit geste pour l'eau ? Couper le robinet quand vous vous brossez les dents, ne pas arroser l'herbe de votre jardin en été ? Arrêter d'acheter de l'eau en bouteille ? Acheter du poisson issu de pêches responsables...manger moins de viande. Tout le monde peut faire quelque chose, il suffit d'être convaincu qu'en faisant des économies, on fait quelque chose d'utile pour notre survie d'espèce. Un petit livre utile à tous, une approche scientifique rigoureuse, à recommander particulièrement aux jeunes qui font des études . Je remercie Babelio et les Presses du Châtelet pour cette découverte d'une collection instructive, à l'occasion d'une opération masse critique Un parfait petit dossier qui fait le tour de la question de l'eau . Il est vrai que c'est plutôt de l'air et son réchauffement dont on nous parle le plus souvent. On oublie toutefois que notre planète est un océan, et que l'un ne va pas sans l'autre. Ce livre fort sérieux, bien étayé en faits et en chiffres n'est pas un discours politique vague. Avec cet ouvrage, et les prolongements qu'il propose, on fait le tour d'une question au coeur d'enjeux citoyens. On se demande avec les auteurs comment sortir d'un usage prédateur de la nature, changer de logiciel ...dur challenge, mais c'est plutôt vital, nous alerte Pierre Rabhi, toujours triste et perplexe devant la capacité autodestructrice de l'espèce Humaine. Pierre Rabhi pose sur toutes ces questions un regard de sage éclairé exprimé avec une poésie à laquelle le lecteur ne peut être insensible. Son propos encadre les interventions de divers spécialistes qui avec des chiffres et de nombreux exemples nous rappellent comment le danger qui menace l'humanité peut venir aussi de la surexploitation des océans, et des ressources en eau douce. La liste des intervenants figure en fin d'ouvrage avec une bibliographie, un lexique , des statistiques et...
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  • perrinemoreauvie 27/11/2018
    Intéressant car beaucoup de personnes interrogées! Les chiffres vérifiés. C'était un sujet que je connaissais peu. Etat des lieux alarmants mais il y a des solutions.

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    Presses du Châtelet

    Immense gratitude et reconnaissance à Pierre Rabhi qui nous a quittés

    Immense gratitude et reconnaissance à Pierre Rabhi qui nous a quittés hier à l’âge de 83 ans. Penseur, poète, écrivain, philosophe, Pierre Rabhi était -avant tout-  un homme d’action. Pionnier de l’agroécologie, il  a formé des milliers de paysans, notamment en Afrique, et a participé à  lutter contre la faim dans le monde. 

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    Pourquoi des Carnets d'Alerte ?

    Nous faisons des projets sur la comète alors que les fondements de la survie sont, chaque jour, un peu plus sapésL’avenir est entre nos mains.  

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