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L'Empire de la poussière
Lise Caillat (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 07/01/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Empire de la poussière

Lise Caillat (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 07/01/2021

Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère et une mère sublime et insaisissable. Le père est absent la plupart du temps et se contente de faire des apparitions...

Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère et une mère sublime et insaisissable. Le père est absent la plupart du temps et se contente de faire des apparitions dans la vieille maison de campagne où les trois femmes cohabitent. Ses murs sont épais et ne sont percés que...

Valentina, douze ans, a une grand-mère pieuse et sévère et une mère sublime et insaisissable. Le père est absent la plupart du temps et se contente de faire des apparitions dans la vieille maison de campagne où les trois femmes cohabitent. Ses murs sont épais et ne sont percés que de rares fenêtres, ses fondations sont imposantes mais fragiles ; dans la région, on l’appelle « la maison aveugle », un empire de poussière qui a l’air d’exister depuis toujours. C’est l’été 1996 et un événement vient troubler les longues journées de vacances : le corps de Valentina change et tout autour d’elle semble vouloir crier le secret qu’elle a choisi de garder. La mère et la grand-mère deviennent de plus en plus distantes tandis que la maison elle-même semble vibrer et s’animer d’étranges présages. Alors que grenouilles, moustiques et sauterelles envahissent les champs alentour et progressent jusqu’à la bâtisse, Valentina explore le terrain dangereux de l’adolescence, découvrant les amitiés fusionnelles et leurs points de rupture, la sensualité âpre et curieuse ainsi que l’énergie féminine et mystique de la nature, la possibilité de mentir pour conserver l’illusion que tout résiste au temps, que rien ne change jamais.
Un premier roman qui mêle avec brio réalisme social et réalisme magique dans un tourbillon qui sème perpétuellement le doute.

« Un roman dense et beau, au registre onirique et poétique, jamais macabre. » La Repubblica.

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EAN : 9782221252635
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221252635
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sophronie 20/02/2021
    Dans une maison aux fenêtres étroites comme des meurtrières, 3 générations de femmes cohabitent. On est dans un milieu rural, quasi en autarcie. La grand-mère imposent ses règles, sa piété. Sa fille a eu une fille Valentina, très jeune. Elle s'est émancipée mais est revenue élever Valentina dans cette maison isolée. Valentina a désormais 12 ans, devient pubère et garde le secret. Elle découvre son corps et les relations amoureuses. Son père s'est éloigné de ce matriarcat. Peu à peu, cet été là, les moustiques, puis les grenouilles et les sauterelles envahissent les alentours et la maison. La maison se fissure, tombe en ruine. Le village traite ces femmes de sorcières et les tient à l'écart. Ce roman, c'est le poids de l'héritage familial, la difficulté d'être une femme, les choix de donner la vie ou pas. La fin est une délivrance, les masques tombent. L'empire de la poussière manque d'un soupçon de puissance à mon goût.
  • Michel69004 06/02/2021
    L#x2019empire de la poussière c#x2019est aussi l#x2019empire des sens. Francesca Manfredi nous livre là un premier roman bien étrange. Été 1996 en Émilie Romagne. La jeune Vale est bouleversée par ce qui se passe dans son corps et les fléaux bibliques qui s#x2019abattent sur sa maison. Maison aveugle, maison de femmes , maison des secrets. L#x2019auteure nous brûle au regard de l#x2019adolescente qui transgresse, l#x2019 ambiance est un peu « sapienzienne » , c#x2019est profondément léger. On se dit que le meilleur reste à lire. Merci Babelio sans lequel je n#x2019aurais peut-être jamais connu Francesca Manfredi.
  • Zephirine 30/01/2021
    « D’abord arriva le sang » Ainsi commence l’histoire de Valentina, qui, à l’aube de ses douze ans, refuse de quitter l’enfance. Elle est la fille de « la maison aveugle » nommée ainsi « à cause de ses petites fenêtres, présentes sur trois côtés et absentes sur le quatrième qu’on voyait en arrivant de la route » Elle vit là, entre sa mère, belle et versatile, et sa grand-mère, autoritaire et pieuse à l’excès. L’aïeule est la matriarche de cette maison où les hommes ne restent jamais longtemps. Ne dit-on pas au village qu’elles sont sorcières ? Valentina nous raconte avec l’imagination d’une enfant élevée au milieu des animaux de la ferme et dans la religion de l’aïeule, cette découverte de la puberté et ces émois qui la bouleversent. Elle n’a qu’une amie, Ilaria, mais son amitié sera mise à rude épreuve. Ce roman pourrait n’être qu’une histoire d’apprentissage, celle d’une enfant qui découvre dans le secret les pulsions du sexe mais veut retarder le moment d’entrer dans le monde des adultes. Mais il y a une autre dimension où nous entraîne l’auteur, un registre merveilleux. Des phénomènes inexpliqués frappe la « maison aveugle », Après le sang qui s’infiltre jusque dans la maison, il y a l’invasion des grenouilles, la maladie des moutons, les sauterelles qui envahissent tout, les mouches, la grêle…tout cela nous ramène à la Bible et aux dix plaies d’Egypte. Et puis, ce mystère de la transmission entre ces femmes où la mort n’est jamais loin, cette faute originelle qu’il faut expier par des prières incessantes, pèsent sur leur existence. Avec ce parti pris de donner la parole à Valentina, Francesca Manfredi nous plonge avec une candeur, une simplicité qui s’avèrent d’une redoutable efficacité dans une histoire forte. Les personnages féminins sont denses à côté d’une figure paternelle évanescente. Je me suis particulièrement attachée au personnage de Valentina qui fait ses premiers pas dans l’adolescence et j’ai aimé suivre sa métamorphose durant cet été 1996. Le style, très fluide, teinté de poésie, participe à la beauté de ce récit initiatique teinté de merveilleux. Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio pour cette belle découverte. « D’abord arriva le sang » Ainsi commence l’histoire de Valentina, qui, à l’aube de ses douze ans, refuse de quitter l’enfance. Elle est la fille de « la maison aveugle » nommée ainsi « à cause de ses petites fenêtres, présentes sur trois côtés et absentes sur le quatrième qu’on voyait en arrivant de la route » Elle vit là, entre sa mère, belle et versatile, et sa grand-mère, autoritaire et pieuse à l’excès. L’aïeule est la matriarche de cette maison où les hommes ne restent jamais longtemps. Ne dit-on pas au village qu’elles sont sorcières ? Valentina nous raconte avec l’imagination d’une enfant élevée au milieu des animaux de la ferme et dans la religion de l’aïeule, cette découverte de la puberté et ces émois qui la bouleversent. Elle n’a qu’une amie, Ilaria, mais son amitié sera mise à rude épreuve. Ce roman pourrait n’être qu’une histoire d’apprentissage, celle d’une enfant qui découvre dans le secret les pulsions du sexe mais veut retarder le moment d’entrer dans le monde des adultes. Mais il y a une autre dimension où nous entraîne l’auteur, un registre merveilleux. Des phénomènes inexpliqués frappe la « maison aveugle »,...
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  • Bazart 12/01/2021
    Valentina a douze ans, une grand-mère pieuse et sévère, une mère sauvage, sublime et insaisissable. C'est l'été 1996 et un événement décisif s'invite à la fête : le corps de Valentina change et tout autour d'elle semble vouloir crier le secret qu'elle a choisi de garder pour elle. La mère et la grand-mère deviennent de plus en plus distantes et énigmatiques, tandis que la maison elle-même semble vibrer et s'animer d'étranges présages, au rythme du sang qui s'écoule de ses murs et des mystères qu'elle abrite.? Une nouvelle et très intrigante voix de la littérature italienne arrive en France en cette rentrée de l'hiver littéraire de 2021 : il s'agit de Francesca Manfredi . Cette jeune romancière italienne nous propose un récit d'apprentissage a priori classique mais dont les inspirations, entre Goliarda Sapienza et William Faulkner, donnent une vraie plus-value et une poésie , gothique, voire mystique, assez étonnante . Dans ce récit à la fausse simplicité, l'auteur laisse par petites touches deviner les secrets et mystères qui hantent le lieu . Une dimension biblique teinte ce parcours initiatique de passage à l'age adulte d'une jeune femme entourée quasi exclusivement de figures maternelles fortes et un peu étouffantes. Entre découverte de la sensualité et des premiers bouleversements hormonaux, et avec une nature qui ne cesse de surprendre, entre grenouilles et sauterelles envahissantes, L'empire de la poussière fait s'entrecroiser surnaturel et réalisme social avec une maîtrise qui force l'admiration. Une plume assurément à suivre ! Valentina a douze ans, une grand-mère pieuse et sévère, une mère sauvage, sublime et insaisissable. C'est l'été 1996 et un événement décisif s'invite à la fête : le corps de Valentina change et tout autour d'elle semble vouloir crier le secret qu'elle a choisi de garder pour elle. La mère et la grand-mère deviennent de plus en plus distantes et énigmatiques, tandis que la maison elle-même semble vibrer et s'animer d'étranges présages, au rythme du sang qui s'écoule de ses murs et des mystères qu'elle abrite.? Une nouvelle et très intrigante voix de la littérature italienne arrive en France en cette rentrée de l'hiver littéraire de 2021 : il s'agit de Francesca Manfredi . Cette jeune romancière italienne nous propose un récit d'apprentissage a priori classique mais dont les inspirations, entre Goliarda Sapienza et William Faulkner, donnent une vraie plus-value et une poésie , gothique, voire mystique, assez étonnante . Dans ce récit à la fausse simplicité, l'auteur laisse par petites touches deviner les secrets et mystères qui hantent le lieu . Une dimension biblique teinte ce parcours initiatique de passage à l'age adulte d'une jeune femme entourée quasi exclusivement de figures maternelles fortes et un peu...
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  • louiz_bc26 29/11/2020
    Dans ce roman, on voit grandir le personnage principale, une adolescente nommée Valentina. Entourée exclusivement de femmes (sa mère et sa grand mère), Valentina apprend à vivre de cette façon. On décortique ses peines, ses chagrins mais aussi ses amitiés et ses amours. Un beau livre sur l'adolescence, sa réalité et sa complexité.
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