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L'Enfant de Loire
Date de parution : 14/04/2016
Éditeurs :
Belfond

L'Enfant de Loire

Date de parution : 14/04/2016
Au bord de la Loire, pendant et après la Première Guerre mondiale, l’amour tragique entre un homme et une femme qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
 
Sully-sur-Loire, 1914. Boris Maleroy, un pêcheur solitaire, sauve de la noyade Irène Lessager, fille de famille aisée et épouse de Baptiste Lestang, officier au front. Dans la chaleur la fin... Sully-sur-Loire, 1914. Boris Maleroy, un pêcheur solitaire, sauve de la noyade Irène Lessager, fille de famille aisée et épouse de Baptiste Lestang, officier au front. Dans la chaleur la fin de l’été, l’attirance des corps est irrésistible, et de rendez-vous buissonniers en rencontres furtives, Irène tombe enceinte de son braconnier.
Mais...
Sully-sur-Loire, 1914. Boris Maleroy, un pêcheur solitaire, sauve de la noyade Irène Lessager, fille de famille aisée et épouse de Baptiste Lestang, officier au front. Dans la chaleur la fin de l’été, l’attirance des corps est irrésistible, et de rendez-vous buissonniers en rencontres furtives, Irène tombe enceinte de son braconnier.
Mais les familles Lessager et Lestang entendent sauver leur honneur sans s’encombrer d’Aymar, fruit de ces amours illicites. Et elles mettront tout en œuvre pour faire disparaître l’enfant qui entache leur réputation. Si Irène et Serge paieront les frais de la haine que suscite leur faute, Aymar, lui, parviendra à échapper à ses agresseurs, pour revenir au pays sous la forme d’un adolescent épanoui et tout à fait au courant de son passé.
Entre jalousies, règlements de comptes et quête des origines, Gilbert Bordes nous livre un roman puissant et sensible sur la force de l’amour et des liens du sang, avec ce talent de conteur inégalable pour traduire la force de la nature et la brutalité des humains.
 
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EAN : 9782714471291
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714471291
Façonnage normé : EPUB2
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • philippedester 21/10/2023
    Voici le 17e roman que je lis de Gilbert Bordes. Je l'ai trouvé un peu long et répétitif. Pour moi, on pouvait supprimer quelques pages. Il est vrai que j'aime quand on va droit au but. L'enfant apparait, par exemple, vers la moitié du livre. Il fallait, bien sûr, expliquer ses origines, mais il n'était, à mon sens, pas nécessaire d'en faire tant ! L'enfant de Loire, c'est Aymar, appelé plus tard Jules par ses parents d'adoption. La mère d'Aymar, c'est une bourgeoise qui est tombée dans les bras d'un pêcheur pendant que son mari était au front. Personne ne lui pardonnera son acte honteux ni ses parents, ni le mari cocu revenu de la guerre estropié, ni ses beaux-parents, ni le village qui la montre du doigt. Le père d'Aymar, c'est un simple pêcheur/braconnier, le fils d'un Prussien (ce qu'on ne lui pardonne pas) qui n'est pas parti à la guerre à cause ou grâce à sa claudication. Le village ne lui pardonne pas de vivre pleinement et de fréquenter les femmes de soldats pendant que les fils du village se font tuer au front ! Le petit Aymar commence bien mal sa vie sur terre ! Sa mère a dû fuir avec son amant et se cache au fond d'une forêt où elle élève, tant bien que mal, son petit enfant. Retrouvée, envoyée dans un asile, elle ne verra plus son fils. Celui-ci sera adopté par des gens du cirque. Bien des années plus tard, il revient sur les lieux de son enfance... Loin d'être un roman à l'eau de rose, ce livre plonge dans le malheur des gens, la jalousie, la concupiscence, la guerre, le ressentiment, la vengeance et voit certains de ses héros mourir au grand dam de ses lecteurs ! Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, ni pour la mère qui ne sait vraiment pas ce qu'elle veut, ni pour le père plus amoureux de la Loire que de sa compagne et de son fils, ni pour les parents des protagonistes : des bourgeois pourris par l'argent. Seul Aymar tire son épingle du jeu et je lui aurais souhaité un bien meilleur destin. Voici le 17e roman que je lis de Gilbert Bordes. Je l'ai trouvé un peu long et répétitif. Pour moi, on pouvait supprimer quelques pages. Il est vrai que j'aime quand on va droit au but. L'enfant apparait, par exemple, vers la moitié du livre. Il fallait, bien sûr, expliquer ses origines, mais il n'était, à mon sens, pas nécessaire d'en faire tant ! L'enfant de Loire, c'est Aymar, appelé plus tard Jules par ses parents d'adoption. La mère d'Aymar, c'est une bourgeoise qui est tombée dans les bras d'un pêcheur pendant que son mari était au front. Personne ne lui pardonnera son acte honteux ni ses parents, ni le mari cocu revenu de la guerre estropié, ni ses beaux-parents, ni le village qui la montre du doigt. Le père d'Aymar, c'est un simple pêcheur/braconnier, le fils d'un Prussien (ce qu'on ne lui pardonne pas) qui n'est pas parti à la guerre à cause ou grâce à sa claudication. Le village ne lui pardonne pas de vivre pleinement et de fréquenter les femmes de soldats pendant que les fils du village se font tuer au front ! Le petit Aymar commence bien mal sa vie sur terre ! Sa mère...
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  • verobenjiorphee 08/06/2020
    Le 16 Septembre 1914, la victoire rapide annoncée se transforma en débâcle. Boris Maleroy, un rustre pêcheur boiteux, pêchait comme tous les matins en bordure de la Loire. Un matin, il entendit comme un appel au secours. La Loire était un fleuve meurtrier pour ceux qui ne la connaissait pas bien. Boris vit au loin une silhouette s’agiter. Prisonnière de la boue, une femme appelait. A ses risques et péril, il alla la chercher. Elle était prisonnière des sables mouvants. Il reconnut que cette femme était la femme d’un officier, propriétaire d’un immense domaine, Mme Irène Lestang. Une fois sauvée, Boris l’emmena en bordure, afin de la débarrasser du sable. Irène qui n’avait pas vu son mari depuis deux ans, réagit tout de suite lorsque les mains de Boris nettoyaient son corps du sable. Boris répondit à l’appel du corps d’Irène. Quand elle prit conscience de ce qu’ils firent, elle fut gênée, même si son corps avait enfin connu le bonheur. Elle avait déshonoré son mari, Baptiste. Irène vivait au château de ses beaux-parents. Elle s’y ennuyait à mourir. Les lettres de Baptiste étaient toujours les mêmes. Mais ce jour-là, elle s’y intéressa encore moins. Son corps semblait réclamer quelque chose d’interdit. Boris n’était pas aimé des villageois. Pour eux, ce ‘’fils de prussien’’, ennemi de la France, aurait dût aller défendre son pays. Bien souvent, il retrouvait ses filets vides. Ses ennemis rendaient ainsi justice à ceux qui étaient sur le front. Alors qu’il était au même endroit que la veille, il vit Irène Lestang arriver sur son cheval. Elle était venue le remercier. Elle se revit dans ses bras, la veille. Il ne fallait plus qu’elle revît cet homme. Irène voulait redevenir une bonne épouse. Elle partit chez ses parents, de l’autre côté du fleuve, mais, elle fut toujours aussi nostalgique, ne pensant qu’à ce Boris. Ses balades à cheval la conduisaient sans cesse du côté de la Loire. Elle ne savait pas pourquoi cet homme l’attirait, ainsi. Elle céda à nouveau à cet homme. Le père d’Irène, Edmond possédait une fabrique de porcelaine, qui lui reviendrait ainsi qu’à Baptiste. Edmond avait besoin d’elle. Il ne voulut plus qu’elle retournât chez ses beaux-parents. Cela arrangea Irène. Ce travail lui changerait l’esprit. Mais, d’un autre côté, elle avait peur que son corps le menât encore plus souvent vers cet homme sauvage à la voix rude. Les lettres pleines d’amour, qu’elle recevait de son mari, lui paraissaient, désormais, étrangères. Elle s’abstint d’aller voir son pêcheur durant la semaine. Puis n’en pouvant plus, elle guida son cheval vers Boris. Irène tourna définitivement le dos à la femme honnête qu’elle aurait dû être. Quelque temps plus tard, elle se sentit fatiguée, et fit un malaise dans l’atelier de son père. Celui-ci, inquiet, appela son ami médecin, qui lui apprit que sa fille était enceinte de trois mois. Edmond fut sous le choc. C’était impossible. Baptiste était parti depuis plus de 5 mois. Il pensa aussitôt à un viol. Irène le sut depuis le premier jour de ses symptômes. Elle pensa à la honte qui s’abattrait sur sa famille. Elle pensa à mourir. Son père lui somma de lui dire le nom de son agresseur. Irène garda le silence. Celui-ci l’emmena de force chez une sage-femme pour la faire avorter. Irène réussit à s’enfuir. Cet enfant lui donnerait peut-être la liberté qu’elle avait quand elle était jeune fille. De retour chez lui, Edmond demanda à sa fille de porter plainte. Elle refusa catégoriquement. Son père sut, alors, qu’elle avait été consentante à cette relation. Edmond devait trouver une solution avant que le drame n’éclatât. Il jugea que les beaux-parents d’Irène devaient, maintenant, être au courant. Les Lestang furent offusqués par cette terrible nouvelle. Beaux-parents et parents s’accusèrent, quand sa belle-mère apprit à Edmond que sa fille allait souvent se promener en bordure de Loire. Le nom de Boris Maleroy fut nommé. Irène retravailla avec son père, devenu étrangement calme. Malgré cela, elle retourna voir Boris et lui avoua qu’elle était enceinte de lui. Celui-ci eut peu de réaction, alors qu’Irène pensait que cette nouvelle les unirait définitivement. De toute façon, elle avait décidé de garder l’enfant. En fait, ce Boris Maleroy aimait Irène à sa façon. Il lui promit de trouver un solution. Edmond, son père, cherchait toujours un solution, afin qu’Irène n’ait pas son bébé. Sa belle-mère donna une potion miracle à Edmond afin de provoquer une fausse couche. Irène fut malade, mais elle se remit assez vite. Tant pis, il garderait sa fille, puis l’enverrait chez une tante quelques mois avant l’accouchement. Le bébé sera, alors, mis à l’adoption. Irène ne revit plus Boris. Edmond et des chasseurs se mirent à fouiller la forêt, afin de trouver ce Boris. Un soir, elle entendit du bruit sous sa fenêtre. Boris Maleroy était là. Il lui expliqua qu’il viendrait la chercher avant l’aube. A 5 h du matin, il arriva avec un véhicule. Il l’aida à descendre par la fenêtre de sa chambre et l’emmena dans sa camionnette. Ce fut à ce moment qu’Irène se rendit compte qu’elle n’avait pas pris d’affaires personnelles et qu’elle ne connaissait pas bien Boris. Qu’allait-elle devenir maintenant ? Celui-ci lui expliqua qu’il l’emmenait chez une vieille tante à Orléans, et qu’elle travaillerait en attendant d’accoucher. Ceci ne correspondait pas du tout aux attentes d’Irène. Avait-elle vraiment fait le bon choix ? Et qu’allait devenir son enfant ? Roman très bien écrit avec beaucoup de rebondissements sur deux familles bourgeoises, qui se déchirent quand arrive cette terrible nouvelle : Irène est enceinte, alors que son mari est à la guerre. L’intrigue familiale s’installe. Les deux familles se déchirent pour sauver leur honneur. L’écriture simple mais bien écrite de ce roman tient en haleine son lecteur, car la fin est assez émouvante. C’est le premier livre de Gilbert Bordes que je lis. Ma curiosité me fait envie d’en lire un autre. Donc affaire à suivre... Le 16 Septembre 1914, la victoire rapide annoncée se transforma en débâcle. Boris Maleroy, un rustre pêcheur boiteux, pêchait comme tous les matins en bordure de la Loire. Un matin, il entendit comme un appel au secours. La Loire était un fleuve meurtrier pour ceux qui ne la connaissait pas bien. Boris vit au loin une silhouette s’agiter. Prisonnière de la boue, une femme appelait. A ses risques et péril, il alla la chercher. Elle était prisonnière des sables mouvants. Il reconnut que cette femme était la femme d’un officier, propriétaire d’un immense domaine, Mme Irène Lestang. Une fois sauvée, Boris l’emmena en bordure, afin de la débarrasser du sable. Irène qui n’avait pas vu son mari depuis deux ans, réagit tout de suite lorsque les mains de Boris nettoyaient son corps du sable. Boris répondit à l’appel du corps d’Irène. Quand elle prit conscience de ce qu’ils firent, elle fut gênée, même si son corps avait enfin connu le bonheur. Elle avait déshonoré son mari, Baptiste. Irène vivait au château de ses beaux-parents. Elle s’y ennuyait à mourir. Les lettres de Baptiste étaient toujours les mêmes. Mais ce jour-là, elle s’y intéressa encore moins. Son corps semblait réclamer...
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  • lolols28 28/08/2019
    Magnifique histoire comme toujours avec bordes. On apprend beaucoup sur la Loire et le monde des petits pêcheurs . Une épopée grave, triste, humaine qui couvre la 1ere guerre mondiale et ses conséquences sur l'homme. Une leçon d'humilité a une époque où la liberté d'aimer s'arrêtait aux réputations, des vies gâchées par la peur de la honte. Un très beau livre avec une vraie fin. On le dévore !
  • clauclau28 29/10/2018
    Boris Maleroy,pêcheur, sauve la vie d'une femme de la noyade, Irêne Lessager, issue d'une famille aisée, résiste à Boris. Mais pas très longtemps. Elle se donne à lui avec un plaisir encore inconnu avant lui, un plaisir intense. Pourtant, elle voudrait s'en défaire. Mais même son mari, Baptiste Lestang, parti au front ne lui donnait rien à éprouver comme Boris. Va-t-elle attendre le retour de son mari ou aller retrouver Boris ? Elle est enceinte et elle sait qui est le père de son enfant. Baptiste revient du front et apprend par hasard que Irêne est partie. Baptiste est prêt à s'attendre au pire. Quand il apprend qu'elle est enceinte, il veut retrouver celui qui a fait cela ! Baptiste repart à la guerre qui n'en finit pas. D'un autre côté, Irêne en veut de plus en plus à Boris, car celui-ci a des idéaux qui, selon lui, devraient tout changer : le monde des ouvriers gagnera, ils deviendront ceux qui dirigeront face aux "bourgeois". Mais Irêne n'est pas d'accord avec lui.. Elle le trouve lâche et égoïste car il ne veut pas partir au front. Puis, l'enfant d'irêne, Aymar, a une vie virevoltante, connaissant joies et peines à cause d'Adrien qui reste funeste jusqu'au bout. Mais, j'en ai déjà trop dit… J'ai trouvé ce roman du terroir bon et beau du début à la fin grâce à beaucoup de thèmes abordés : l'amour bien sûr qu'il soit en couple ou filial, mais aussi le mensonge, la trahison et la haine qui mène au meurtre. Gilbert Bordes devient, au fil de mes lectures l'un de mes auteurs favoris. Il me touche à travers de ses personnages très humains pour certains et la découverte de la beauté et de la puissance de la nature.Boris Maleroy,pêcheur, sauve la vie d'une femme de la noyade, Irêne Lessager, issue d'une famille aisée, résiste à Boris. Mais pas très longtemps. Elle se donne à lui avec un plaisir encore inconnu avant lui, un plaisir intense. Pourtant, elle voudrait s'en défaire. Mais même son mari, Baptiste Lestang, parti au front ne lui donnait rien à éprouver comme Boris. Va-t-elle attendre le retour de son mari ou aller retrouver Boris ? Elle est enceinte et elle sait qui est le père de son enfant. Baptiste revient du front et apprend par hasard que Irêne est partie. Baptiste est prêt à s'attendre au pire. Quand il apprend qu'elle est enceinte, il veut retrouver celui qui a fait cela ! Baptiste repart à la guerre qui n'en finit pas. D'un autre côté, Irêne en veut de plus en plus à Boris, car celui-ci a des idéaux qui, selon lui, devraient tout changer : le monde des ouvriers gagnera, ils deviendront ceux qui dirigeront face aux "bourgeois". Mais Irêne n'est pas d'accord avec lui.. Elle le trouve lâche et égoïste car il ne veut pas partir au front. Puis, l'enfant d'irêne, Aymar, a une vie virevoltante, connaissant joies et peines à cause d'Adrien qui...
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  • LesLecturesDeCledesol 10/05/2016
    J’ai découvert la belle plume de Gilbert Bordes, il y a quelques année avec Le chant du papillon, un excellent roman, dont je garde encore aujourd’hui un excellent souvenir. J’ai eu l’occasion grâce aux Editions Belfond, que je remercie, de recevoir son tout dernier roman, L’enfant de Loire. Ce roman, c’est l’histoire tragique, d’un couple mais aussi d’une famille, qui va tout sacrifier pour sauvegarder les apparences et surtout sa fierté. Au début du roman, nous faisons la connaissance d’Irène Lessager, une jeune femme de bonne famille, jeune mariée. Mais cette dernier se languit de son mari parti à la guerre. Elle s’ennuie dans la propriété de sa belle famille, et elle doit surtout supporter sa belle mère acariâtre. Alors qu’elle se baladait sur les bords de la Loire, Irène se retrouve en fâcheuse position, prisonnière des sables mouvants. Elle ne doit sa survie qu’à Boris, un homme de la région, qui vit de la pèche et du braconnage. Bref, un homme qu’elle devrait fuir à tout prix, puisqu’il n’est pas de sa condition. Boris n’est pas aimé dans la région, on le jalouse, car il n’est pas parti à la guerre, on le surnomme le Prussien, car il est blond et son père était un étranger. On le voit comme un ennemi. Si l’idylle entre nos deux héros est bien cachée malheureusement, ils se feront très vite rattrapés par le destin, quand Irène tombe enceinte. C’est alors la honte qui s’abat sur sa famille. Tout est fait pour qu’Irène perde le bébé, pour les séparer. Tout est fait jusqu’à l’irréparable… Quelques années plus tard, la seconde partie du roman s’attarde sur le jeune Jules, qui n’est autre que le jeune Aymar, le fruit des amours de Boris et d’Irène. Qu’est-il devenu ? Connait-il son passé ? Je ne vous en dirai pas beaucoup. Mais sachez que ce fameux passé va le rattraper, et le mettre face à sa famille d’origine, celle qu’il n’a pas connu. Et si certains sont prêts à faire amende honorable, ça n’est pas le cas de tout le monde. Aymar sera alors en danger. Tout d’abord, le gros point fort de ce roman, c’est encore une fois la plume fantastique de Gilbert Bordes. Il a un vrai talent de conteur. Il a su m’emporter encore une fois. Ce roman possède un gros côté dramatique et tragique, mais il est tout à fait conforme aux tourments de l’époque noire dans laquelle les personnages évoluent. J’ai aimé les personnages, également, et la psychologie est bien maîtrisée. On sent Irène tourmentée. D’un côté, elle aime son amant, mais ils ne viennent pas du même milieu et ça va énormément peser sur leur idylle. Boris est un homme avec de grandes convictions et ses points de vues ne seront pas appréciés par la population qui souffre le martyre de voir partir tous les hommes valides vers les boucheries que sont les tranchées. Les familles sont presque toutes endeuillées, et celles qui ont encore quelqu’un au front, redoutent chaque jour de voir arriver la fameuse petite enveloppe bleue annonçant la mort. C’est dans ce contexte que naîtra Aymar, un enfant de l’amour, mais un enfant également qui dérange. Arrivera-t-il à prendre sa revanche ? Par contre, je ne sais pas si c’est une coquille, où si j’ai loupé quelque chose dans ma lecture, mais qui est ce Serge Lainan mentionné en quatrième de couverture ? Normalement il s’agit de Boris… Mystère… A découvrir aux éditions Belfond depuis le 7 avril 2016.J’ai découvert la belle plume de Gilbert Bordes, il y a quelques année avec Le chant du papillon, un excellent roman, dont je garde encore aujourd’hui un excellent souvenir. J’ai eu l’occasion grâce aux Editions Belfond, que je remercie, de recevoir son tout dernier roman, L’enfant de Loire. Ce roman, c’est l’histoire tragique, d’un couple mais aussi d’une famille, qui va tout sacrifier pour sauvegarder les apparences et surtout sa fierté. Au début du roman, nous faisons la connaissance d’Irène Lessager, une jeune femme de bonne famille, jeune mariée. Mais cette dernier se languit de son mari parti à la guerre. Elle s’ennuie dans la propriété de sa belle famille, et elle doit surtout supporter sa belle mère acariâtre. Alors qu’elle se baladait sur les bords de la Loire, Irène se retrouve en fâcheuse position, prisonnière des sables mouvants. Elle ne doit sa survie qu’à Boris, un homme de la région, qui vit de la pèche et du braconnage. Bref, un homme qu’elle devrait fuir à tout prix, puisqu’il n’est pas de sa condition. Boris n’est pas aimé dans la région, on le jalouse, car il n’est pas parti à la guerre, on le surnomme le Prussien, car il est blond et son...
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