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L'épuration des intellectuels
Collection : Tempus
Date de parution : 16/03/2017
Éditeurs :
Perrin

L'épuration des intellectuels

Collection : Tempus
Date de parution : 16/03/2017
Châtiments et crimes.
Peut-on et doit-on tout écrire ? C’est la question cardinale posée par Pierre Assouline en filigrane de cet ouvrage classique, devenu introuvable depuis des années, sur l’épuration des figures de proue... Peut-on et doit-on tout écrire ? C’est la question cardinale posée par Pierre Assouline en filigrane de cet ouvrage classique, devenu introuvable depuis des années, sur l’épuration des figures de proue de l’écriture et de la pensée compromises avec Vichy et le IIIe Reich durant l’occupation. Après avoir raconté avec le... Peut-on et doit-on tout écrire ? C’est la question cardinale posée par Pierre Assouline en filigrane de cet ouvrage classique, devenu introuvable depuis des années, sur l’épuration des figures de proue de l’écriture et de la pensée compromises avec Vichy et le IIIe Reich durant l’occupation. Après avoir raconté avec le talent qu’on lui connaît le procès et le sort des Maurras, Brasillach, Hérold-Paquis, Luchaire et de nombreux autres d’août 1944 à décembre 1945, l’auteur interroge « Les intellectuels face à leurs responsabilités » et ose un dernier chapitre intitulé : « Qu’est-ce qu’une épuration réussie ? »
 
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EAN : 9782262072278
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262072278
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmarcio 01/11/2022
    Ce n'est pas le premier ouvrage que je lis de Pierre Assouline. Toujours une écriture facile et agréable. La lecture de ce livre suppose une connaissance préalable du contexte : les écrivains et journalistes, les tendances politiques des journaux pendant la période d'occupation mais aussi celle d'avant. L'auteur le dit clairement dès le départ. L'épuration des intellectuels (journalistes, écrivains, éditeurs, ...) a été la première a démarrer dès la libération de la France au deuxième semestre 1944. La première partie est un récit des jugements, mois par mois, cas par cas : les prévenus, le déroulement, les décisions de justice. La deuxième partie, est une réflexion sur cet épuration, tenant compte de ce qui s'est passé en dehors des tribunaux - la vie des écrivains, leurs relations, le CNE (Comité National des Écrivains), ... Je mets cette partie en parallèle avec le livre "Des mots qui tuent" de Giselle Sapiro. Ce livre ci est d'un abordage plutôt factuel et romancé tandis que celui de Sapiro est plutôt philosophique. Il y a une dernière partie, plus courte où l'auteur se pose la question "Qu'est-ce une épuration réussie ?". Et c'est tout le sens de ce livre ainsi que celui de Sapiro. On a constaté qu'il n'y a eu une homogénéité dans les décisions de justice en même temps que ces décisions ont été, avec le temps, de moins en moins sevères. Tout cela pour diverses raisons. Pour compliquer encore le fonctionnement de la justice, il n'y avait pas de jurisprudence et certains délits ou crimes ont été appliqués de façon rétroactive, c'est à dire, des crimes ont été définis en tant que tel après que les actes ont été commis. Mais, il y avait urgence, il fallait que les personnes incriminées soient jugées et il ne fallait pas attendre. Ce livre a écrit dans les années 1990, soit quarante ans après les faits. Celui de Sapiro, en 2011. Il est possible, avec le temps et avec l'ouverture des archives de l'époque, avoir une vision et une réponse plus objective de ce qu'aurait été une épuration réussie sans dire pour autant que celle des années 40 n'a pas été réussie. La justice a fonctionné comme elle a pu le faire sur le moment, avec toutes les défaillances déjà connues ou pas. Ce n'est pas le premier ouvrage que je lis de Pierre Assouline. Toujours une écriture facile et agréable. La lecture de ce livre suppose une connaissance préalable du contexte : les écrivains et journalistes, les tendances politiques des journaux pendant la période d'occupation mais aussi celle d'avant. L'auteur le dit clairement dès le départ. L'épuration des intellectuels (journalistes, écrivains, éditeurs, ...) a été la première a démarrer dès la libération de la France au deuxième semestre 1944. La première partie est un récit des jugements, mois par mois, cas par cas : les prévenus, le déroulement, les décisions de justice. La deuxième partie, est une réflexion sur cet épuration, tenant compte de ce qui s'est passé en dehors des tribunaux - la vie des écrivains, leurs relations, le CNE (Comité National des Écrivains), ... Je mets cette partie en parallèle avec le livre "Des mots qui tuent" de Giselle Sapiro. Ce livre ci est d'un abordage plutôt factuel et romancé tandis que celui de Sapiro est plutôt philosophique. Il y a une dernière partie, plus courte où l'auteur se pose la question "Qu'est-ce une épuration réussie ?". Et c'est tout le sens de ce livre ainsi que celui de Sapiro. On a constaté qu'il n'y a...
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  • Blok 24/05/2021
    Livre clair, précis et synthétique, peut-être un peu trop. Quelques développements sur la vie intellectuel des années trente et les différents courants de la collaboration auraient été les bienvenus pour ceux qui connaissent mal la période. Pour les autres, c'est un précieux aide-memoire, qui rassemble des renseignements souvent dispersés
  • lehibook 11/10/2020
    L’Occupation,la Collaboration , la Résistance, l’Epuration ce quatuor a structuré mon histoire familiale et les récits de ces évènements que j’ai entendus par ceux qui les ont vécus. Devenu adulte j’ai essayé de me faire une idée dépassionnée (mais est-ce possible ?) de ce qui s’est passé dans ces années « noires ». Ce petit livre de la très bonne collection « La mémoire du siècle » permet de faire un point sur la question délicate de l’épuration dans les milieux intellectuels. Il y eut des cas où justice fut faite (je n’ai aucune compassion pour les pousse au crime ou les traîtres par intérêt) mais aussi beaucoup d’injustice ( certains furent épargnés qui ne le méritaient pas) , ou de punitions excessives . Il y eut aussi quelques sombres règlements de compte (le cas de Giono par exemple) et des gens comme Aragon n’en sortent pas grandis . Pour plus ample information lire Aron ou Amouroux .
  • moravia 04/04/2013
    Un bon début avec ce livre pour explorer cette période pas jolie-jolie où les haines s'exacerbent, et les rancoeurs ressurgissent. A ne pas ignorer pour comprendre tout un pan de notre littérature. Un seul livre ne suffit pas pour juger de cette période très complexe.
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