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Les aventures de Mr Pickwick tome 2
Date de parution : 07/06/2017
Éditeurs :
Archipoche

Les aventures de Mr Pickwick tome 2

Date de parution : 07/06/2017
Un matin de Noël, la joyeuse troupe des « Picwickiens », aimables gentlemen partis au hasard des campagnes anglaises pour rendre compte de leurs « explorations » aux correspondants de... Un matin de Noël, la joyeuse troupe des « Picwickiens », aimables gentlemen partis au hasard des campagnes anglaises pour rendre compte de leurs « explorations » aux correspondants de leur club, se prépare à une séance de patinage.  Quand Samuel Pickwick, leur membre fondateur, s’élance à son tour sur... Un matin de Noël, la joyeuse troupe des « Picwickiens », aimables gentlemen partis au hasard des campagnes anglaises pour rendre compte de leurs « explorations » aux correspondants de leur club, se prépare à une séance de patinage.  Quand Samuel Pickwick, leur membre fondateur, s’élance à son tour sur la glace, celle-ci cède sous le poids de son auguste bedaine… Mais, après tout, l’objet du club n’était-il pas de témoigner du danger des voyages, quand bien même ils ne conduiraient pas plus loin que le Kent ?  Cette scène, l’une des plus fameuses de la littérature britannique, est l’oeuvre d’un jeune auteur de 24 ans que son premier roman, paru en feuilleton en 1836-1837, propulsa vers la gloire. 
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EAN : 9782377350421
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 415
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782377350421
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 415
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • l-ourse-bibliophile 25/04/2023
    C’était confiante, enthousiaste et impatiente que j’attendais de lire Charles Dickens, ce qui allait être une première (en excluant la version abrégée de La Petite Dorrit que j’avais quand j’étais enfant). Or, même si je n’avais jamais entendu parler de ce titre qui dormait dans ma PAL depuis des années – une vieille édition récupérée je ne sais où – et même si j’en ignorais totalement le sujet, je n’imaginais pas que la découverte put mal se passer. Mon avis au fil de ma lecture, le voici… Cette lecture fut incroyablement laborieuse et, si j’ai persévéré jusqu’au bout, c’est uniquement parce que c’était court. On y suit un Mr Pickwick qui, après un obscur papier sur les étangs de Hampstead et la théorie des têtards (ne demandez rien…), se lance avec l’aval du Pickwick-Club dans des expéditions pour y faire des observations de tout et n’importe quoi. Etudes qui seront à peine évoquées ici ou là et qui ne seront en réalité qu’un vague prétexte à des mésaventures qui toucheront Pickwick et ses compagnons de voyage. Le récit – le premier roman de Dickens – est composé d’un ensemble de chapitres plus ou moins décousus, peut-être lié à son statut de roman-feuilleton à la base (quoique je n’ai jamais eu cette sensation avec Dumas ou Eugène Sue par exemple), d’une succession de péripéties qui mettront à mal la dignité et la naïveté de Pickwick ou souligneront l’imposture d’un Mr Winkle pas si sportif qu’il aimait à le prétendre, la pédanterie de l’un, l’opportunisme d’un autre, ou – classique – l’intelligence et les remarques éclairées d’un domestique à l’esprit et l’œil plus affûtés que les gentlemen. Quelques remarques sont vaguement amusantes ou bien formulées, mais le tout n’a eu, à mes yeux, absolument aucun intérêt. Certaines intrigues sont réglées en trois mots, d’autres ne sont pas conclues, à l’image de l’escroc que Pickwick voulait absolument révéler au monde et qui ne sera jamais démasqué. C’est léger, ce qui pourrait être agréable si bien tourné, mais au final, c’est juste absolument creux. CEPENDANT… Après quelques recherches extrêmement poussées – à savoir la lecture de la page Wikipédia consacrée à ce roman –, je crois que je dois principalement incriminer mon édition de 1934. Car, en parcourant le résumé détaillé, je me suis aperçue qu’il me manquait bon nombre d’épisodes, de développements ainsi que des histoires intercalées avec le récit principal, ce qui nuit sans doute à la cohérence globale du récit. Rien n’est indiqué (ce que je trouve inadmissible !), ni qu’il s’agit d’une version abrégée ou d’une traduction libre, ni même le nom du traducteur, mais, de toute évidence, il me manque des choses et ces amputations expliquent sûrement que ce texte m’ait semblé si mauvais, disons-le. Je suis donc bien désappointée de ce rendez-vous manqué, de cette perte de temps qui confirme mon aversion pour les versions incomplètes. Voilà un livre que je ne vais pas garder et, même si je ne me sens pas de retrouver Pickwick dans l’immédiat, il ne fait aucun doute que je relirai Dickens avec des textes connus, des traductions plus récentes et des éditions intégrales ! Et peut-être que je repasserai un jour au Pickwick Club et que j’écrirai alors une chronique très différente…C’était confiante, enthousiaste et impatiente que j’attendais de lire Charles Dickens, ce qui allait être une première (en excluant la version abrégée de La Petite Dorrit que j’avais quand j’étais enfant). Or, même si je n’avais jamais entendu parler de ce titre qui dormait dans ma PAL depuis des années – une vieille édition récupérée je ne sais où – et même si j’en ignorais totalement le sujet, je n’imaginais pas que la découverte put mal se passer. Mon avis au fil de ma lecture, le voici… Cette lecture fut incroyablement laborieuse et, si j’ai persévéré jusqu’au bout, c’est uniquement parce que c’était court. On y suit un Mr Pickwick qui, après un obscur papier sur les étangs de Hampstead et la théorie des têtards (ne demandez rien…), se lance avec l’aval du Pickwick-Club dans des expéditions pour y faire des observations de tout et n’importe quoi. Etudes qui seront à peine évoquées ici ou là et qui ne seront en réalité qu’un vague prétexte à des mésaventures qui toucheront Pickwick et ses compagnons de voyage. Le récit – le premier roman de Dickens – est composé d’un ensemble de chapitres plus ou moins décousus, peut-être lié à son statut de roman-feuilleton...
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  • Lamifranz 23/11/2022
    Le saviez-vous ? Le premier roman de Dickens n’était pas consacré à l’enfance malheureuse, et ne poussait pas le lecteur à fondre en larmes… ou alors de rire ! Car « Les Aventures de Monsieur Pickwick » est un roman essentiellement satirique et comique. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir une certaine épaisseur sociale et un intérêt psychologique réel. Et pourtant, « Pickwick » a failli ne jamais exister, ou en tous cas pas chez Dickens ! Au départ c’est un dessinateur, Robert Seymour, qui composa une série de planches humoristiques mettant en scène des membres d’un club londonien, le Nemrod Club censé regrouper des « sportsmen » accomplis, qui se révèlent en fait des chasseurs maladroits et volontiers ridicules. L’éditeur chercha désespérément un écrivain pour écrire un texte d’accompagnement à ces pochades humoristiques. Il finit par trouver un jeune homme appelé Boz, auteur déjà de quelques « Esquisses ». C’était bien sûr notre ami Charles Dickens qui n’avait encore rien écrit de véritablement important. Et c’est ainsi que tout a démarré. Mais Dickens, on le sait, était un jeune homme plutôt indépendant, et dès qu’il fut dans la place, il imposa ses points de vue : Monsieur Pickwick qui était maigre, devint gras, la chasse passa à l’arrière-plan dans les activités du club, et celui-ci commença à prendre un autre visage. L’éditeur était content, le dessinateur s’inclina (mais, devenu neurasthénique, il se suicida quelque temps après). Mais le succès était là et il n’allait jamais se démentir. Monsieur Pickwick, c’est comme qui dirait une version victorienne de Don Quichotte : un doux rêveur qui prend ses rêves pour des réalités, qui vit dans un monde inventé, certes, mais c’est le sien, et celui où il entraîne une poignée de disciples les « Pickwickiens ». Et comme Don Quichotte avait son Sancho Panza, Monsieur Pickwick a Sam Weller, son domestique, qui a la particularité de ne s’exprimer qu’en cockney (argot londonien). Imaginez Passepartout parlant à Philéas Fogg avec la langue de Gavroche ou pire, celle des malfrats d’Albert Simonin ou d’Auguste Le Breton. Très vite, le cadre du club se révèle trop étroit, et Monsieur Pickwick entraîne ses amis dans un voyage à travers l’Angleterre. L’occasion de vivre un certain nombre d’aventures cocasses où sa naïveté, sa bonne foi (souvent trahie), son étourderie, et en même temps sa bonté et sa placidité sont mises en avant. L’occasion aussi pour l’auteur d’égratigner quelque peu les institutions britanniques, avec lesquelles il a quelques comptes à régler. Dickens a ainsi créé un type. Beaucoup d’écrivains de tous les pays reprendront ce personnage un peu replet, bonhomme et sympathique, mais gaffeur et maladroit comme il n’est pas possible (Vous avez dit M. Bean ?). S’il n’y avait pas eu Monsieur Pickwick, l’humour british aurait manqué quelque chose, peut-être même n’aurait-il pas existé avec autant de force et de présence. Pourtant l’humour, qui est l’ingrédient n° 1 de ce roman, ne suffit pas à expliquer son succès : ce qui est attachant dans « Les aventures de Monsieur Pickwick », c’est que dans « cet étrange voyage, ce sont les voyageurs – surtout le principal d’entre eux – qui se transforment. Non pas dans leurs traits, ni dans leur débit, ni dans leurs attributs immuables, mais dans leur cœur » (Pierre Leyris). Dickens ne serait pas Dickens si au-delà de la satire, il n’y avait pas dans le roman, cette pétillance de l’œil qui marque aussi bien l’intelligence et la finesse que l’affection et l’amour. Le saviez-vous ? Le premier roman de Dickens n’était pas consacré à l’enfance malheureuse, et ne poussait pas le lecteur à fondre en larmes… ou alors de rire ! Car « Les Aventures de Monsieur Pickwick » est un roman essentiellement satirique et comique. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir une certaine épaisseur sociale et un intérêt psychologique réel. Et pourtant, « Pickwick » a failli ne jamais exister, ou en tous cas pas chez Dickens ! Au départ c’est un dessinateur, Robert Seymour, qui composa une série de planches humoristiques mettant en scène des membres d’un club londonien, le Nemrod Club censé regrouper des « sportsmen » accomplis, qui se révèlent en fait des chasseurs maladroits et volontiers ridicules. L’éditeur chercha désespérément un écrivain pour écrire un texte d’accompagnement à ces pochades humoristiques. Il finit par trouver un jeune homme appelé Boz, auteur déjà de quelques « Esquisses ». C’était bien sûr notre ami Charles Dickens qui n’avait encore rien écrit de véritablement important. Et c’est ainsi que tout a démarré. Mais Dickens, on le sait, était un jeune homme plutôt indépendant, et dès qu’il fut dans la place, il imposa ses points de vue : Monsieur Pickwick qui était...
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  • SoWond 19/06/2022
    C'est par ce récit, publié d'abord en feuilleton dans le journal, que la carrière d'écrivain de Charles Dickens à prit son envol. Le concept est fort simple, M. Pickwick et ses comparses se croient investis d'une mission d'alerter la bonne société contre les certains fléaux qui les guettent. Ils leurs arrivent, alors, quelques mésaventures. Malgré le jeune âge de Dickens au moment de l'écriture de ce feuilleton, nous reconnaissons déjà la plume qui donnera le ton à ses autres oeuvres. Ses dialogues amusants et ses descriptions si précises. Un petit récit fort agréable mais qui nécessite une curiosité pour l'époque de Dickens, son langage et ses valeurs.
  • lebelier 18/05/2022
    Le « Pickwick Club », qui, comme son nom l’indique, a été fondé par l’honorable M. Pickwick, et qui inclut quatre membres éminents, parmi lesquels Winkle, Snodgrass et Tupman, se propose de voyager à travers l’Angleterre pour « étudier la nature humaine ». On trouve, dans ce premier roman de l’écrivain, paru en feuilleton, composé un peu au fur et à mesure, comme on pouvait justement voyager à cette époque et assemblé grâce à ses personnages récurrents , formant un tout un peu picaresque, une série de tableaux, de photographies, de miniatures de l’Angleterre du XIXème siècle et dans lesquels transparaissent les thèmes chers à Dickens : la naïveté un peu angélique(Pickwick) , l’amitié désintéressée (Wardle ), la fidélité des serments (Sam Weller) ainsi que le personnage du profiteur,Jingle, préfiguration du Uriah Heep de David Copperfield ou du Skimpole de la maison d’âpre-vent mais qui reçoit la leçon convenue. L’originalité de Dickens à l’époque, bien sûr encore, à 24 ans lorsqu’il écrit le roman, encore influencé par ses lectures et notamment les romans picaresques de Smollet ou de Goldsmith ainsi que par le Don Quichotte de Cervantes ou le Gil Blas de Lesage, est d’avoir attribué à son héros, un serviteur digne de Sancho Pança en la personne fictive de Sam Weller et d’avoir utilisé les origines cockneys du personnage et de son père, figure éternelle du taxi-driver londonien, en les faisant parler « cockney sur le papier, où les « W » deviennent des « v » et vice versa. Le langage « oral » des deux personnages est un régal. Comme tout roman « picaresque » il est donc question de rencontres, de retrouvailles fortuites, d’aventures en tout genre et d’intrigues amoureuses qu’il faut résoudre : convaincre les parents et aider aux rencontres clandestines. Ce à quoi s’emploient M. Pickwick et son fidèle serviteur. De la même façon, Dickens introduit ce comique de situation très anglais, ce fameux « humour » qui nous a poursuivi jusqu’à Mr Bean, où la naïveté, la bonne foi et l’étourderie de Monsieur Pickwick le mènent parfois dans de drôles de draps, dans la chambre d’hôtel d’une dame par exemple, tant le personnage s’est fourvoyé dans le dédale des couloirs à la nuit tombée. Dickens excelle à narrer ce genre d’histoires avec style, vocabulaire choisi et juste ce qu’il faut de truculence (je n’aime pas ce mot mais je n’en ai pas d’autre qui me vienne….) Cet aspect donquichottesque du roman permet la distanciation nécessaire à l’attaque assez virulente contre les hommes de loi sans scrupules, fil rouge de l’œuvre dickensienne, qui emprisonnent les pauvres criblés de dettes à «The Fleet » où se retrouve même notre héros qui est accusé d’avoir rompu une promesse de mariage qu’il n’a faite que par quiproquo, enflammant l’imagination de sa veuve de logeuse. Monsieur Weller père d’ailleurs dit de toujours se méfier des veuves. Surtout, ces hommes de loi ne cherchent qu’à s’enrichir en poussant les gens à porter plainte : ils récupéreront toujours leurs fonds. Telle est la spécialité du cabinet Dodson et Fogg (qui profite bien du « brouillard » des lois !) Dickens montre comment, dans ces conditions, peut germer l’idée de vengeance. Les aventures de Monsieur Pickwick sont en fait une longue série d’anecdotes assez souvent, du moins au début, racontées par un personnage haut en couleurs rencontré ici ou là au fur et à mesure des voyages des protagonistes du Pickwick Club. Dickens utilise donc à l’envi le procédé de l’histoire dans l’histoire, mises en abymes des expériences humaines parfois teintées de fantastique (apparition de fantômes et comique de situation). On notera, chez Dickens une grande subtilité stylistique qui s’adapte à chaque situation ou personnage et multiplie les impressions sur le lecteur ainsi, ce lyrisme grand teint de la description du mois d’août m’a beaucoup touché¨ : "There is no month in the whole year in which nature wears a more beautiful appearance than in the month of August. Spring has many beauties, and May is a fresh and blooming month, but the charms of this month of year are enhanced by their contrast with the winter season. August has no such advantage. It comes when we remember nothing but clear skies, green fields and sweet- smelling flowers- when the recollection of snow and ice and bleak winds has faded from our minds as completely as they have disappeared from the earth. " (Il n’est pas un mois dans l’année où la nature a plus belle allure qu’au mois d’août. Le printemps a bien des beautés et mai est un mois rafraîchissant et fleuri, mais les charmes de ce mois de l’année sont renforcés par contraste avec la saison hivernale. Août n’a pas un tel avantage. Il arrive lorsque nous ne nous rappelons que les ciels clairs, les vertes prairies et les fleurs aux doux parfums – lorsque le souvenir de la neige, de la glace et du vent âpre s’est estompé de notre esprit aussi entièrement qu’ils ont disparu de la surface de la terre -) Lorsque tout est résolu, à la fin, le narrateur passe en revue ce que sont devenus tel ou tel et Pickwick, ange bienfaisant, dissous son club et va vivre sa paisible retraite et nous refermons le volume (de 863 pages chez Penguin) en pensant que nous sommes devenus meilleurs et surtout qu’on relira du Dickens l’an prochain. Le « Pickwick Club », qui, comme son nom l’indique, a été fondé par l’honorable M. Pickwick, et qui inclut quatre membres éminents, parmi lesquels Winkle, Snodgrass et Tupman, se propose de voyager à travers l’Angleterre pour « étudier la nature humaine ». On trouve, dans ce premier roman de l’écrivain, paru en feuilleton, composé un peu au fur et à mesure, comme on pouvait justement voyager à cette époque et assemblé grâce à ses personnages récurrents , formant un tout un peu picaresque, une série de tableaux, de photographies, de miniatures de l’Angleterre du XIXème siècle et dans lesquels transparaissent les thèmes chers à Dickens : la naïveté un peu angélique(Pickwick) , l’amitié désintéressée (Wardle ), la fidélité des serments (Sam Weller) ainsi que le personnage du profiteur,Jingle, préfiguration du Uriah Heep de David Copperfield ou du Skimpole de la maison d’âpre-vent mais qui reçoit la leçon convenue. L’originalité de Dickens à l’époque, bien sûr encore, à 24 ans lorsqu’il écrit le roman, encore influencé par ses lectures et notamment les romans picaresques de Smollet ou de Goldsmith ainsi que par le Don Quichotte de Cervantes ou le Gil Blas de Lesage, est d’avoir attribué à son héros,...
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  • Blok 18/04/2021
    C'est le premier roman de Dickens. Auparavant il avait seulement écrit des chroniques humoristiques sous le pseudonyme de Boz. C'est dans cet esprit qu'il commence la rédaction des Picwick Papers. Au départ,ce n'est qu'une parodie des ouvrages scientifiques, où l'auteur se présente comme l'éditeur des papiers ( procès-verbaux, correspondances) d'un club imaginaire. Assez vite cependant, il se débarrasse de cette convention pesante et entreprend un roman picaresque. Picwick et ses disciples quittent Londres, pour... tout simplement pour voyager. Mais ils ne voyagent pas dans l'Angleterre moderne de la Révolution Industrielle, avec ses manufactures, ses taudis, ses misérables. Cette Angleterre là, Dickens en sera le meilleur témoin dans ses romans suivants. Là, c'est une Angleterre rurale, mais une Angleterre rurale idéalisée, la Merry Old England, parfois identifiée à l'Angleterre Elisabéthaine, mais qui n'a jamais vraiment existé, pas plus que notre Bon Vieux Temps. Et cependant les Anglais de la Révolution Industrielle en sont orphelins. Alors Picwick va la visiter pour eux. Et pour nous. Entrons donc dans cette auberge, asseyons nous près du feu avec Picwick et ses amis, buvons notre bière, le repas sera bientôt prêt. Et demain nous sommes attendus chez le Squire Wardle. Alors lisez ce livre. Il est peut-être moins accompli que les grands romans de Dickens. Mais c'est sans doute celui de ses ouvrages que je préfère.C'est le premier roman de Dickens. Auparavant il avait seulement écrit des chroniques humoristiques sous le pseudonyme de Boz. C'est dans cet esprit qu'il commence la rédaction des Picwick Papers. Au départ,ce n'est qu'une parodie des ouvrages scientifiques, où l'auteur se présente comme l'éditeur des papiers ( procès-verbaux, correspondances) d'un club imaginaire. Assez vite cependant, il se débarrasse de cette convention pesante et entreprend un roman picaresque. Picwick et ses disciples quittent Londres, pour... tout simplement pour voyager. Mais ils ne voyagent pas dans l'Angleterre moderne de la Révolution Industrielle, avec ses manufactures, ses taudis, ses misérables. Cette Angleterre là, Dickens en sera le meilleur témoin dans ses romans suivants. Là, c'est une Angleterre rurale, mais une Angleterre rurale idéalisée, la Merry Old England, parfois identifiée à l'Angleterre Elisabéthaine, mais qui n'a jamais vraiment existé, pas plus que notre Bon Vieux Temps. Et cependant les Anglais de la Révolution Industrielle en sont orphelins. Alors Picwick va la visiter pour eux. Et pour nous. Entrons donc dans cette auberge, asseyons nous près du feu avec Picwick et ses amis, buvons notre bière, le repas sera bientôt prêt. Et demain nous sommes attendus chez le Squire Wardle. Alors lisez ce livre. Il est...
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