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Les Bourgeoises
Date de parution : 06/09/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Bourgeoises

Date de parution : 06/09/2012

Comment se fondre dans la jungle parisienne quand on traverse le périph tous les matins ?
Look, manières, codes : la bourgeoisie est un monde à part, on n'y entre...

Comment se fondre dans la jungle parisienne quand on traverse le périph tous les matins ?
Look, manières, codes : la bourgeoisie est un monde à part, on n'y entre pas comme ça...
« La fille de banlieue » va en croiser quelques échantillons - des folles, des méchantes, des bêtes...

Comment se fondre dans la jungle parisienne quand on traverse le périph tous les matins ?
Look, manières, codes : la bourgeoisie est un monde à part, on n'y entre pas comme ça...
« La fille de banlieue » va en croiser quelques échantillons - des folles, des méchantes, des bêtes et des pas mûres, des méprisantes et des sympas. Un gynécée complet, à faire sauter tous les préjugés. Une entomologie de fond sur ces jeunes femmes qui la fascinent. Mais sont-elles vraiment à envier ?
« Drôle et incisive, avec une série de portraits au vitriol. » Xavier Thomann - Le Nouvel Observateur

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EAN : 9782221131800
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221131800
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Galate57 04/01/2017
    A découvrir, c'est corrosif, une auto-critique où beaucoup pourrait se reconnaître dans ce monde du paraître.
  • mariannerose1 11/09/2016
    Un livre touchant
  • rmer 14/03/2015
    « Les bourgeoises », Sylvie OHAYON. Contemporain (et autobiographique semble-t-il), une jeune de banlieue avec une mère juive et arabe grandit en voulant devenir une bourgeoise parisienne qui s’habille chic et cher alors qu’elle ne vient pas de ce milieu. Elle fait un panorama des personnes marquantes qu’elle a pu rencontrer (et ensuite la plupart du temps détester), et en profite pour expliquer sa vision des choses, ses problèmes au boulot… Sa vie quoi. Sur le fond : la jeune à un putain de caractère, comme elle-même le dit « elle est née sans filtre », et elle sort des trucs pas possible aux gens. Ce qui fait que souvent c’est très drôle, notamment quand elle agit juste pour emmerder le monde (ex : elle a une mère étouffante qui vient lui apporter du couscous. Ca l’emmerde, alors elle lui dit qu’elle a pas faim, et rien que pour lui faire comprendre qu’elle veut qu’elle cesse de faire la mère poule, elle prend une pizza juste en dessous de chez elle, et au jambon pour davantage l’emmerder !). Sur la forme : Comment dire… C’est spécial. Au début on a l’impression que l’écriture est soutenue, puis on a des mots d’argots en plein milieu qui viennent tout faire péter. C’est tout un style, vraiment, c’est très intéressant car après de belles réflexions (« J'ai pensé si on suit ton raisonnement, maman, on brule Shakespeare et Proust et Huysmans, et tous les autres, les majeurs, les vrais prêtres du monde. Les écrivains sont la preuve tangible de l'existence de Dieu. Parce qu'ils transcendent, qu'ils touchent à l'universel. Les jours où les hommes auront fini de lire les livres, c'est Dieu qu'on enterrera »), elle sort des trucs énormes (ex : « Il n'y a pas de sot métier mais il y a quand même des boulots de connasse ». « Quand la chance vient te rouler une pelle, Jacob, ne lui mords pas la langue ». « L’honnêteté c’est comme les faux seins, tu vois tout de suite quand c'est de la triche »). CCL : écriture très sympa avec des perles, mais j’ai eu du mal à adhérer à l’histoire. Mais rien que pour goûter à cette écriture, ça vaut le détour. Mais ce n’est que mon avis… « Les bourgeoises », Sylvie OHAYON. Contemporain (et autobiographique semble-t-il), une jeune de banlieue avec une mère juive et arabe grandit en voulant devenir une bourgeoise parisienne qui s’habille chic et cher alors qu’elle ne vient pas de ce milieu. Elle fait un panorama des personnes marquantes qu’elle a pu rencontrer (et ensuite la plupart du temps détester), et en profite pour expliquer sa vision des choses, ses problèmes au boulot… Sa vie quoi. Sur le fond : la jeune à un putain de caractère, comme elle-même le dit « elle est née sans filtre », et elle sort des trucs pas possible aux gens. Ce qui fait que souvent c’est très drôle, notamment quand elle agit juste pour emmerder le monde (ex : elle a une mère étouffante qui vient lui apporter du couscous. Ca l’emmerde, alors elle lui dit qu’elle a pas faim, et rien que pour lui faire comprendre qu’elle veut qu’elle cesse de faire la mère poule, elle prend une pizza juste en dessous de chez elle, et au jambon pour davantage l’emmerder !). Sur la forme : Comment dire… C’est spécial. Au début on a l’impression que l’écriture est soutenue, puis on a des mots d’argots en...
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  • johaylex 16/01/2013
    Nul ne sait plus grand malheur que d’être aimé en ayant faim : les baisers remplacent-ils les morsures ? L’affection n’est qu’un baume de malheur sur la violence d’un estomac qui se tord. On embrasse comme on voudrait mordre, et l’on croque comme on devrait aimer. Qui subit cela peut renoncer à aimer ou à manger ; qui subit cela peut se dessécher ou mourir. Car il faut choisir entre la soumission ou la révolte. On aime alors comme l’on mange, vorace. Cet amour n’est pas un luxe, il porte inscrite en lui l’intensité de la faim. Après un premier roman remarqué et salué (« Papa was not a Rolling Stone », prix de la Closerie des lilas 2011), Sylvie Ohayon nous livre avec « Les bourgeoises » (éditions Robert Laffont) un texte fragmenté en une série de portraits à l’écriture incisive. Lili, l’héroïne, est un cauchemar pour sociologues, mais une bénédiction pour un écrivain. De la cité des 4000 à La Courneuve, elle a grandi sans père mais non sans talent. Boursière ambitieuse, elle va découvrir Paris pour la conquérir, et les parisiennes, « les bourgeoises », pour les croquer – pour les soumettre, non pour les peindre. Et l’on suit cette conquérante, brillante et courageuse, plutôt hussarde que Rastignac, plus écorchée vive que stratège, réussir, grandir, et tenter de trouver où planter ses racines. Car, même si « Les Bourgeoises » semble être au premier abord une peinture de caractères à la façon de La Bruyère, le roman est avant tout celui de Lili ; et si chaque chapitre évoque une rencontre, une femme – une amie, une mère, une ennemie, une ridicule, une malfaisante –, mis bout à bout, ils dévoilent le destin de cette attachante boule de nerfs. Lili a faim ; sa morale dévore sa colère sans jamais la digérer ; Lili est anorexique. Une poche vide de plus, quelle importance, n’est-ce pas ? Mais Lili a sa lumière : sa grand-mère est son phare dans sa nuit de père. Les chapitres sur la relation grand-mère / petite-fille sont ainsi parmi les plus bouleversants du roman ; la violence s’y dit aussi dans l’affection, et l’on peut parfois éteindre toute marque d’amour car on ne saurait s’étreindre moins qu’à l’étouffement. Le roman ne peut donc que surprendre. S’il est profondément matérialiste et individualiste – l’argent y est une question essentielle à laquelle Lili aspire sans vouloir changer le monde mais en changeant de condition – il n’est pas pour autant celui d’une ambition à accomplir, ni même celui d’une victoire, comme une impression préalable pourrait le faire croire. Il se veut avant tout le texte d’un manque que l’on cherche à combler. La phrase de Sylvie Ohayon n’essaie pas d’y parvenir par la beauté ; son style ne porte pas les oripeaux douteux qui étoufferaient les cris dans un décorum élégant et feutré. Non, Lili entre et elle gueule. Et elle gueule toujours fort. Chacun de ses mots se veut direct à l’estomac, des bourgeoises et des lecteurs, comme si Sylvie Ohayon avait nourri son écriture de sa colère, heurtant les touches du clavier comme avec un marteau. Sa langue, hybride, témoigne avec intelligence des victoires sociales et morales de son héroïne. [Tout petit bémol d’ailleurs, le propos perd de sa force lorsque, de moraliste, il devient parfois moralisateur (dans un seul chapitre, en fait) : son côté donneur de leçons a alors heurté le plaisir de lecture, car il suintait plus la mesquinerie inopportune que la puissance d’évocation du reste de l’ouvrage.] En ses prémisses, la langue accroche logiquement celle des cités à celle des bourgeoises. Puis, par suite des découvertes de Lili sur elle-même, par l’apaisement qui va poindre comme une aube, la langue se fait plus sûre. Car l’héroïne est devenue Femme, et sa complexité trouve enfin un lieu qui la fait plénitude : l’écriture. Lieu de miroir, lieu où l’écrivain peut enfin oser se regarder sans se détruire. Semble-t-il autobiographique, « Les Bourgeoises » dépasse son destin particulier. De par son écriture coup de poing mais maîtrisée, la sincérité de ses émotions, et le jusqu’au-boutiste de son auteure, le roman touche un point singulier en chacun qui peut résonner en chacun. Le rêve que l’engagement total dans notre vie, c’est-à-dire la prise à bras-le-corps de notre existence, ne nous rendra pas forcément plus riches, mais, assurément, nous rendra moins vides.Nul ne sait plus grand malheur que d’être aimé en ayant faim : les baisers remplacent-ils les morsures ? L’affection n’est qu’un baume de malheur sur la violence d’un estomac qui se tord. On embrasse comme on voudrait mordre, et l’on croque comme on devrait aimer. Qui subit cela peut renoncer à aimer ou à manger ; qui subit cela peut se dessécher ou mourir. Car il faut choisir entre la soumission ou la révolte. On aime alors comme l’on mange, vorace. Cet amour n’est pas un luxe, il porte inscrite en lui l’intensité de la faim. Après un premier roman remarqué et salué (« Papa was not a Rolling Stone », prix de la Closerie des lilas 2011), Sylvie Ohayon nous livre avec « Les bourgeoises » (éditions Robert Laffont) un texte fragmenté en une série de portraits à l’écriture incisive. Lili, l’héroïne, est un cauchemar pour sociologues, mais une bénédiction pour un écrivain. De la cité des 4000 à La Courneuve, elle a grandi sans père mais non sans talent. Boursière ambitieuse, elle va découvrir Paris pour la conquérir, et les parisiennes, « les bourgeoises », pour les croquer – pour les soumettre, non pour les peindre. Et...
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  • pyrouette 25/10/2012
    J’ai tellement de choses à dire sur cette histoire et pourtant je sais déjà que peu de mots passeront. Lili a grandi dans une barre comme moi. La différence ? La façon de vivre sa vie. Ma génération était contente de vivre en cité et se contentait de peu. Pourtant le sida et le début de la crise sont arrivés dans notre adolescence en plein dans une liberté de vie que nous avions. Est-ce à partir de là que tout a changé ? Est-ce à partir de là que les « petits frères » ne se contentaient plus de ce qu’ils avaient ? J’aurais pu lire ce récit en critiquant l’auteur pour sa haine bien visible, sa jalousie, ses aspirations et son vocabulaire. J’ai traqué Lili dans sa vie, son parcours pour en faire ressortir les failles, la sensibilité, sa cuirasse qui la protège de l’extérieur. Elle a reçu des claques la Lili, mais elle est restée debout, nettoyant avec rage ce qui la gênait sur sa route, protégeant les siens contre l’invasion des bourgeoises dans son monde. Tu sais Lili, tu as raison on est toujours l’arabe de quelqu’un et on sera toujours comme l’étranger de Camus, sans racines, se cherchant toujours. L’apaisement et la sérénité arriveront peut-être un jour, quand tu comprendras que tu n’as plus rien à prouver, que tu es toi et ce toi est une belle personne. Il ne me reste plus qu’à lire ton premier roman ! Je remercie Babélio et sa 16ème édition de masse critique et les éditions Robert Laffont. J’ai tellement de choses à dire sur cette histoire et pourtant je sais déjà que peu de mots passeront. Lili a grandi dans une barre comme moi. La différence ? La façon de vivre sa vie. Ma génération était contente de vivre en cité et se contentait de peu. Pourtant le sida et le début de la crise sont arrivés dans notre adolescence en plein dans une liberté de vie que nous avions. Est-ce à partir de là que tout a changé ? Est-ce à partir de là que les « petits frères » ne se contentaient plus de ce qu’ils avaient ? J’aurais pu lire ce récit en critiquant l’auteur pour sa haine bien visible, sa jalousie, ses aspirations et son vocabulaire. J’ai traqué Lili dans sa vie, son parcours pour en faire ressortir les failles, la sensibilité, sa cuirasse qui la protège de l’extérieur. Elle a reçu des claques la Lili, mais elle est restée debout, nettoyant avec rage ce qui la gênait sur sa route, protégeant les siens contre l’invasion des bourgeoises dans son monde. Tu sais Lili, tu as raison on est toujours l’arabe de quelqu’un et on sera toujours comme l’étranger...
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