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Les Chants du large
Date de parution : 04/10/2018
Éditeurs :
Les Escales

Les Chants du large

Date de parution : 04/10/2018
Une formidable histoire de départs, de traversées et de légendes, le tout porté par l’écriture poétique et mélodieuse d’Emma Hooper.
Du haut de ses onze ans, à travers le brouillard, le vent et la pluie, Finn compte les bateaux de pêche, de moins en moins nombreux à Big Running, son... Du haut de ses onze ans, à travers le brouillard, le vent et la pluie, Finn compte les bateaux de pêche, de moins en moins nombreux à Big Running, son village natal situé sur une île du fin fond du Canada. Il n’y a plus de poissons à pêcher, donc... Du haut de ses onze ans, à travers le brouillard, le vent et la pluie, Finn compte les bateaux de pêche, de moins en moins nombreux à Big Running, son village natal situé sur une île du fin fond du Canada. Il n’y a plus de poissons à pêcher, donc plus de travail. Peu à peu, les maisons se vident et les habitants quittent l’île.
Le jour où ses parents se retrouvent obligés de travailler un mois sur deux, chacun leur tour, dans l’Alberta, Finn est inquiet. Sa vie, telle qu’il l’a toujours connue, risque d’être à jamais bouleversée. Alors quand sa soeur elle-même, après avoir repeint toutes les maisons abandonnées de l’île aux couleurs de différents pays, finit par partir, il décide que c’en est trop. Avec les caribous, le lichen et le vent comme seuls compagnons, il échafaude un plan fabuleux pour sauver à la fois sa famille et son île.
Une histoire tendre et fantasque, d’une incroyable beauté, portée par l’écriture poétique d’Emma Hooper.
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EAN : 9782365694032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782365694032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Une fable envoûtante. »
 
Booklist

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ChtiBaboun 21/09/2022
    Terre Neuve. Une famille vivant à Big Running dans les années 1990. Il y a les parents , Martha et Aidan et les enfants Cora et Finn. La plupart des habitants de Big Running vivent de la pêche. Mais le poisson se raréfie et les habitants quittent Big Running. A leur tour Martha et Aidan sont confrontés à ce départ. Ils décident de partir à tour de rôle quelques mois dans l’Alberta pour travailler. Pendant ce temps Cora refait le monde et les pays en décorant les maisons abandonnées tandis que Finn essaye de faire revenir le poisson pour sauver son île et son enfance. Au milieu de cela , le brouillard, la brume, les frimas, le chant des sirènes qui nous happent et entoure cette histoire grave d’un halo de poésie et d’envoûtement. C’est la magie de l’écriture d’Emma Hooper. Elle nous entraîne dans les confins de Terre-Neuve où tout devient possible. Il faut se laisser prendre par le chant des sirènes, par les contes racontés par les anciens. Il faut comme Finn compter les étoiles et les lumières des bateaux. Il faut entrer avec Cora dans ses maisons qu’elle a décoré. Entre rêve et magie la réalité est bien présente et dure : sans poisson Terre-Neuve n’est rien. Le départ est inéluctable. Comment vit on ce départ quand on est enfants ou adultes ? Tout cela est traité avec finesse au plus de cette famille et des chants de marins ou de sirènes. Et dans le brouillard de Terre-Neuve, les ombres et les lumières sont evanescentes et permettent au lecteur de laisser filer son imagination. Terre Neuve. Une famille vivant à Big Running dans les années 1990. Il y a les parents , Martha et Aidan et les enfants Cora et Finn. La plupart des habitants de Big Running vivent de la pêche. Mais le poisson se raréfie et les habitants quittent Big Running. A leur tour Martha et Aidan sont confrontés à ce départ. Ils décident de partir à tour de rôle quelques mois dans l’Alberta pour travailler. Pendant ce temps Cora refait le monde et les pays en décorant les maisons abandonnées tandis que Finn essaye de faire revenir le poisson pour sauver son île et son enfance. Au milieu de cela , le brouillard, la brume, les frimas, le chant des sirènes qui nous happent et entoure cette histoire grave d’un halo de poésie et d’envoûtement. C’est la magie de l’écriture d’Emma Hooper. Elle nous entraîne dans les confins de Terre-Neuve où tout devient possible. Il faut se laisser prendre par le chant des sirènes, par les contes racontés par les anciens. Il faut comme Finn compter les étoiles et les lumières des bateaux. Il faut entrer avec Cora dans ses maisons qu’elle a décoré. Entre rêve et...
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  • ma_chouette_litherapie 01/12/2021
    Un brin nostalgique, Un brin mélancolique, Un brin poétique, Un brin écologique, Un conte pour adultes raconté par un enfant Finn à double temporalité qui nous relate sa volonté et celle de sa famille à vouloir sauver leur île à Terre Neuve au Nord du Canada qui se désertifie faute de poissons à pêcher. La pêche qui était la principale activité de l'île et il n'existe pas d'autres ressources pour leur permettre de vivre. Finn du haut de ses onze ans veut lutter. Pour cela, il.se nourrit des traditions, des légendes de son île. Le récit se déroule dans les années 1992 mais aussi dans les années 1972 et relate la rencontre de ses parents. La musique et le chant sont très présents dans le livre. Mes sentiments : + les paysages magnifiques + la volonté et persévérance de Finn + l'amour qui lie ses parents + la relation qui lie Finn à sa sœur Cora + la poésie qui se dégage du livre + la musicalité qui se dégage du récit et qui donne un ton particulier au livre. Un brin enchanteur, un brin envoûtant + tout comme Finn on a envie d'y croire et de garder espoir.
  • Kyokoandbooks 12/11/2021
    J'aime beaucoup découvrir au hasard d'un titre ou d'une jolie couverture, des romans qui étaient passés sous mon radar. C'est le cas des Chants du Large. Je l'ai trouvé à la médiathèque et le titre m'a appelé. Nous sommes dans un roman à double temporalité, à cheval entre les années 90, où nous suivons Finn et sa sœur Cora, et les années 70, où nous assistons à la rencontre de leurs parents Aidan et Martha. En 1992, Finn a dix ans et vit sur une petite île de pêcheurs de Terre-Neuve avec sa famille. Malheureusement, ici, les poissons sont partis, et les habitants aussi. La famille de Finn fait partie des derniers irréductibles qui refusent de quitter l'ile. Mais pour combien de temps encore? Ce qui marque avant tout, dans ce roman, c'est le style de l'autrice. Elle a une écriture très particulière : des phrases hachées, non terminées ; des répétitions, beaucoup ; des non dits aussi, beaucoup d'implicite. On a parfois l'impression qu'elle dit ce qui n'a pas d'importance, pour que nous comprenions ce qui en a. Cette écriture est très poétique, dans sa forme, dans la sonorité des mots utilisés. Souvent, quand certains personnages racontent des légendes, quand on assiste à la rencontre d'Aidan et Martha, on a l'impression d'être dans un conte de fées. D'ailleurs, le livre commence comme tel : Il était une fois une sirène… Il y a quelque chose de très mélancolique également (comme les vrais contes de fées, finalement, ceux qui ne finissent pas toujours bien, ceux où la petite sirène se dissous en écume...) Je pense que cette écriture touche ou rebute. J'ai eu un peu de difficultés à entrer dans le roman au départ, mais j'ai mieux réussi à m'y plonger en privilégiant de longues plages de lecture qui me permettait de mieux m'immerger dans l'histoire. Et alors, j'avais beaucoup de mal à reposer le livre ! Sur le fond, c'est un roman de l'absence, de la solitude. On suit une famille et pourtant, on suit surtout des individus qui communiquent de moins en moins. On découvre en filigrane une dénonciation de la surpêche des années 70, de la destruction des écosystèmes marins, sujet écologique on ne peut plus d'actualité. On nous dit dès le début comment cela finira pour cette famille. Trente ans plus tard, on sait aussi très bien ce qu'on a fait à notre planète. Mais comme Finn, on ne peut presque pas s'empêcher d'espérer. Car « à la fin, l'eau, noire et vide, attendait, prête. »J'aime beaucoup découvrir au hasard d'un titre ou d'une jolie couverture, des romans qui étaient passés sous mon radar. C'est le cas des Chants du Large. Je l'ai trouvé à la médiathèque et le titre m'a appelé. Nous sommes dans un roman à double temporalité, à cheval entre les années 90, où nous suivons Finn et sa sœur Cora, et les années 70, où nous assistons à la rencontre de leurs parents Aidan et Martha. En 1992, Finn a dix ans et vit sur une petite île de pêcheurs de Terre-Neuve avec sa famille. Malheureusement, ici, les poissons sont partis, et les habitants aussi. La famille de Finn fait partie des derniers irréductibles qui refusent de quitter l'ile. Mais pour combien de temps encore? Ce qui marque avant tout, dans ce roman, c'est le style de l'autrice. Elle a une écriture très particulière : des phrases hachées, non terminées ; des répétitions, beaucoup ; des non dits aussi, beaucoup d'implicite. On a parfois l'impression qu'elle dit ce qui n'a pas d'importance, pour que nous comprenions ce qui en a. Cette écriture est très poétique, dans sa forme, dans la sonorité des mots utilisés. Souvent, quand certains personnages racontent des légendes, quand on assiste à...
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  • Clairereadsandknits 10/06/2021
    Au large d'une île isolée, battue par les vents et les embruns, les poissons ont disparu. Petit à petit, les habitants les ont suivi. Ils ont pris la route du travail, sur le continent, abandonnant tout derrière eux. Finn et sa famille sont parmi les derniers à rester dans le village. Du haut de ses onze ans, le petit garçon y croit. Les poissons vont revenir. Il suffit de les attirer. Les bateaux de pêche reviendront avec eux. Ce sera sa mission. Il y consacrera toute son énergie. Ses parents seront dépassés, tiraillés entre cette vie à l'écart du monde qu'ils apprécient tant et constitue ce qu'ils ont toujours connu, et les contraintes financières, prosaïques. Sa sœur voyage dans chaque maison de l'île qu'elle occupe. Tous ont baissé les bras, tous sont prêts à renoncer. Tous sauf Finn. Innocent. Rêveur. Préservé du monde extérieur. Avec poésie et tendresse, Emma Hopper nous entraîne aux confins du Canada, entre le lichen et les caribous. On sent l'humidité de la brume sur notre visage, nos lèvres ont un petit goût iodé, et il est impossible de ne pas avoir les pieds un peu froids à rester si longtemps dans l'eau, au bord de la plage, à compter les lumières des bateaux. Roman contemplatif tout autant que fantasque, il m'a cueillie. Peut-être parce que la mer me manquait particulièrement, et que d'un rivage à l'autre, il y a ce même amour pour l'air marin...Au large d'une île isolée, battue par les vents et les embruns, les poissons ont disparu. Petit à petit, les habitants les ont suivi. Ils ont pris la route du travail, sur le continent, abandonnant tout derrière eux. Finn et sa famille sont parmi les derniers à rester dans le village. Du haut de ses onze ans, le petit garçon y croit. Les poissons vont revenir. Il suffit de les attirer. Les bateaux de pêche reviendront avec eux. Ce sera sa mission. Il y consacrera toute son énergie. Ses parents seront dépassés, tiraillés entre cette vie à l'écart du monde qu'ils apprécient tant et constitue ce qu'ils ont toujours connu, et les contraintes financières, prosaïques. Sa sœur voyage dans chaque maison de l'île qu'elle occupe. Tous ont baissé les bras, tous sont prêts à renoncer. Tous sauf Finn. Innocent. Rêveur. Préservé du monde extérieur. Avec poésie et tendresse, Emma Hopper nous entraîne aux confins du Canada, entre le lichen et les caribous. On sent l'humidité de la brume sur notre visage, nos lèvres ont un petit goût iodé, et il est impossible de ne pas avoir les pieds un peu froids à rester si longtemps dans l'eau, au bord de la plage, à...
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  • Biblioroz 01/05/2021
    Cette lecture, c’est une envie, un besoin de s’y perdre, de rejoindre ce petit village déserté par les hommes tout en savourant l’attachement profond et émouvant du jeune Finn pour son île toute proche de Terre Neuve. Un couple de poissons est imprimé sur le pull de Finn, un poisson est gravé sur la flasque d’alcool glissée dans la boîte à gants de la voiture, mais la mer en est vide, vide de poissons. En cette année 1992, le travail est ailleurs que sur ce petit bout d’île alors les parents de Finn et Cora vont chacun leur tour en Alberta pour gagner de quoi vivre. De sa fenêtre, Finn compte les feux de navigation des bateaux, enfin, il les comptait avant qu’il n’y en ait plus aucun à briller sur les eaux tranquilles ou agitées de la baie. À Big Running, le seul bateau qui part du quai est le ferry et il emmène bien plus qu’il ne dépose. Cora, elle, rêve d’une vie normale, loin de cet endroit vide de sens et de relations humaines. Pour tromper sa solitude, elle se glisse dans les maisons désormais inhabitées et les décore entièrement aux couleurs de pays étrangers, puisant les images dans les livres du biblio-bateau. Finn, le cœur lourd, voit avec angoisse les personnes quitter l’île les unes après les autres. Alors il téléphone à Mrs Callaghan, sa professeure d’accordéon, pour l’entendre encore une fois raconter l’histoire de ses parents. C’est l’occasion de basculer dans les années soixante-dix et de suivre Martha, la mère de Finn, qui vit avec ses trois sœurs après la disparition en mer de leurs parents. Sur le rivage, chaque soir, Martha confectionne des filets de pêche, chante et entend le chant des sirènes alors que le jeune Aidan pêche des jours durant, entonnant les chansons de marins de son répertoire. Pour qui désire se perdre dans l’atmosphère de ce roman, il faut tout d’abord respirer pleinement le vent et la neige, sentir la glace qui se forme et craquelle sous les coups de rames, voir les barques abandonnées gisant sur le rivage, effleurer la plume de pétrel dans la poche d’Aidan et ne pas la laisser tomber. Cette partie nord de l’île où le village se vide, c’est un paysage de rochers et de tourbières, de lichen à préserver et de caribous qui le broutent au loin. Il faut aussi comprendre l’amour de Finn pour cette terre insulaire, sa tendre détermination à vouloir y rester. « Ils reviendront » affirme-t-il, et en attendant, il construit des cairns et sort sur sa barque avec sa canne à pêche ; éternelles pêches sans poisson, jour après jour, sauf une fois avec l’espoir, bien fugace, d’une reprise des sorties en mer, des bateaux scintillant au loin. Il faut, avant tout, apprivoiser l’écriture d’Emma Hooper avec ses passages parfois hachés, ses trios de répétitions pour accentuer les propos, ses dialogues minimalistes, mais une grande impression de délicatesse qui envoûte et nous fait ressentir les respirations, les mains qui se serrent, tout plein de petits détails qui émeuvent. La musique de Finn et Cora, à l‘accordéon ou au violon, ainsi que les innombrables chants folkloriques, donnent un fond auditif qui comble les silences et tissent l’espoir. J’ai été très sensible face à la ténacité de cette petite famille qui désire rester jusqu’au bout, jusqu’à la cassure qui commence par une fine lézarde, imperceptible, mais qui s’élargit, mois après mois pour devenir une crevasse qui ébranlera ce quatuor familial. J’y ai trouvé la sensation de tissage d’une toile arachnéenne avec de grands vides laissés par la désertion des habitants, par la mer amputée de ses poissons, par la solitude grandissante. Les fils n’en sont que plus solides, confectionnés avec l’amour de Martha et d’Aidan, avec la tendresse fraternelle entre Finn et Cora, avec cet immense espoir de Finn de voir revivre son village. Car, à la lueur d’une histoire contée par Mrs Callaghan, l’amoureux de son île élabore un plan pour pouvoir y demeurer en famille. Dans les pensées et les actes de ce petit garçon de onze ans, la tristesse de quitter un lieu aimé qui ne peut plus offrir la possibilité d’y vivre submerge. Cette lecture, c’est une envie, un besoin de s’y perdre, de rejoindre ce petit village déserté par les hommes tout en savourant l’attachement profond et émouvant du jeune Finn pour son île toute proche de Terre Neuve. Un couple de poissons est imprimé sur le pull de Finn, un poisson est gravé sur la flasque d’alcool glissée dans la boîte à gants de la voiture, mais la mer en est vide, vide de poissons. En cette année 1992, le travail est ailleurs que sur ce petit bout d’île alors les parents de Finn et Cora vont chacun leur tour en Alberta pour gagner de quoi vivre. De sa fenêtre, Finn compte les feux de navigation des bateaux, enfin, il les comptait avant qu’il n’y en ait plus aucun à briller sur les eaux tranquilles ou agitées de la baie. À Big Running, le seul bateau qui part du quai est le ferry et il emmène bien plus qu’il ne dépose. Cora, elle, rêve d’une vie normale, loin de cet endroit vide de sens et de relations humaines. Pour tromper sa solitude, elle se glisse dans les maisons désormais inhabitées et les décore entièrement aux couleurs de pays étrangers, puisant les images dans les...
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