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Les Colliers de feu
Laurent Philibert-Caillat (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 15/09/2022
Éditeurs :
Presses de la cité
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Les Colliers de feu

Laurent Philibert-Caillat (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 15/09/2022
Ils savent déjà qui a tué les trois étudiants. Maintenant, il veulent savoir pourquoi.
Accusés de vol, trois étudiants de l’université de Port Harcourt, au Nigeria, sont lynchés par la foule avant d’être brûlés vifs.
Quelques mois après la tragédie, le père d’une des victimes...
Accusés de vol, trois étudiants de l’université de Port Harcourt, au Nigeria, sont lynchés par la foule avant d’être brûlés vifs.
Quelques mois après la tragédie, le père d’une des victimes engage Philip Taiwo, criminologue fraîchement rentré des États-Unis, dans l’espoir de découvrir qui sont les vrais responsables de la mort...
Accusés de vol, trois étudiants de l’université de Port Harcourt, au Nigeria, sont lynchés par la foule avant d’être brûlés vifs.
Quelques mois après la tragédie, le père d’une des victimes engage Philip Taiwo, criminologue fraîchement rentré des États-Unis, dans l’espoir de découvrir qui sont les vrais responsables de la mort de son fils.
Assisté de son chauffeur, Chika, Philip commence alors une enquête bien plus complexe qu’il n’y paraît et ravive malgré lui des plaies encore fraîches au sein de la population. Très vite, la tension monte avec les habitants mais aussi avec la police locale, dirigée par l’inspecteur Omereji. 

Dans un Nigeria se débattant entre tradition et modernité forcenée, traversé de multiples ruptures, le premier volume d’une série policière mettant en scène le Dr Philip Taiwo, étranger dans son propre pays…
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EAN : 9782258196209
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Polars_urbains 22/05/2023
    Les colliers de feu – Femi Kayode (2021) La « première enquête de Philip Taiwo », un psycho-criminologue qui vient de rentrer au Nigéria après un long séjour d’études aux États-Unis le conduit dans le sud du pays. Mandaté par le père d’une des victimes, il doit faire la lumière sur les faits qui ont conduit au lynchage de trois étudiants de l’université de Port Harcourt : accusés de vol, les jeunes gens ont été poursuivis par une foule déchaînée, molestés et brûlés vifs. Si l’on se fie à la quatrième de couverture, Les colliers de feu se situe dans « un Nigeria entre tradition et modernité forcenée, traversé de multiples ruptures ». Il y est en effet question des rivalités entre communautés, principalement sur des bases religieuses, et de la force de la coutume qui fait par qu’une ville comme Okriki, où le drame a eu lieu, puisse être contrôlée par une assemblée de notables et d’anciens faisant peu de cas du gouvernement légal du pays. Une situation qui ne favorise pas la tâche de l’enquêteur et que l’on trouve par exemple dans les romans de Moussa Konate (Meurtre à Tombouctou, L’affaire des coupeurs de têtes) ou de Vamba Sherif (Borderland). Mais l’originalité du roman vient du fait qu’il y est fait référence aux fraternités étudiantes nigérianes. Inspirées des fraternités nord-américaines, elles se sont surtout développées dans les régions du sud du pays et, comme l’explique le père de Philip Taiwo à son fils, elles regroupaient à l’origine, dans le contexte d’indépendance de l’époque, des étudiants prometteurs, des « gentilhommes distingués » : « Nous étions des frères. Politiquement conscients, académiquement brillants et, par-dessus tout, des gentlemen. » (2022 : 29). Au fil du temps, ces assemblées animées de nobles et louables intentions et inspirées par de grands idéaux ont évolué vers des sectes secrètes qui ont réorienté leurs activités vers des pratiques – harcèlement, menaces envers d’autre étudiants et des professeurs, vols, trafics de drogue, racket… – proches du crime organisé et entrainant des rivalités pour le contrôle des territoires qui ont fait des centaines de victimes. Cette évolution n’a pas été sans conséquences sur la façon dont sont perçus les étudiants par les communautés vivant dans les villes universitaires. Femi Kayode s’inspire ici directement du lynchage en 2012 des « quatre d’Aluu », une ville proche de Port Harcourt qui sert de modèle à Okriki, par une foule avide de faire justice elle-même (Jungle justice). Mais si le thème est présent dans le roman, il n’est que peu développé. Kayode a en effet fait le choix de privilégier les ressources du thriller et ne fait qu’effleurer certains aspects sociaux et politiques de la société nigériane comme les rivalités religieuses ou la répression des homosexuels. Il se démarque en cela de nombreux auteurs africains (Mongo Beti, Leye Adenle, Janis Otsiemi…) qui ont fait du roman policier un outil de critique et de dénonciation. Bien construit autour de courts chapitres et captant jusqu’à la fin l’intérêt du lecteur, Les colliers de feu se concentre donc sur l’intrigue policière et sur les interactions entre Taiwo et les autres protagonistes : sa complicité avec son père, très attaché aux valeurs qui ont fait le Nigeria moderne et quelque peu désabusé ; ses relations ambiguës avec une jeune avocate appelée à défendre des membres de la communauté suspectés d’avoir participé au lynchage ; ses contacts tendus avec le chef de la police locale, fils du responsable de la communauté d’Okriki. Sans oublier ses conversations avec Chika, le jeune homme chargé de l’épauler, qui, en quelque sorte, remettent à jour sa connaissance du pays. Car, si Taiwo n’est pas vraiment « un étranger dans son propre pays » comme l’indique l’éditeur, il a parfois du mal depuis son retour des États-Unis à se faire aux habitudes et aux pratiques locales. On peut ici regretter que le roman ne développe pas ce thème, très présent dans la littérature policière écrite par des auteurs africains. Si l’on s’en tient à l’histoire policière proprement dite, en alternant les retournements de situation et en multipliant les fausses pistes, Les colliers de feu se révèle être finalement un roman plus complexe qu’il n’y paraît, même si le lecteur perspicace aura vite compris en lisant les chapitres en italiques intercalés dans l’histoire principale que la solution de l’intrigue – « Ils savent déjà qui a tué les trois étudiants. Maintenant ils veulent savoir pourquoi. » – n’était pas là où on pouvait le penser. Le procédé relève de l’atelier d’écriture mais cela dit, le roman reste intéressant et peut constituer une bonne entrée dans la littérature policière africaine contemporaine. Femi Kayode, Les colliers de feu, trad. fr. de Lightseekers (2021) par Laurent Philibert-Caillat, Paris, Les presses de la cité, coll. Sang d’encre, 2022. Les colliers de feu – Femi Kayode (2021) La « première enquête de Philip Taiwo », un psycho-criminologue qui vient de rentrer au Nigéria après un long séjour d’études aux États-Unis le conduit dans le sud du pays. Mandaté par le père d’une des victimes, il doit faire la lumière sur les faits qui ont conduit au lynchage de trois étudiants de l’université de Port Harcourt : accusés de vol, les jeunes gens ont été poursuivis par une foule déchaînée, molestés et brûlés vifs. Si l’on se fie à la quatrième de couverture, Les colliers de feu se situe dans « un Nigeria entre tradition et modernité forcenée, traversé de multiples ruptures ». Il y est en effet question des rivalités entre communautés, principalement sur des bases religieuses, et de la force de la coutume qui fait par qu’une ville comme Okriki, où le drame a eu lieu, puisse être contrôlée par une assemblée de notables et d’anciens faisant peu de cas du gouvernement légal du pays. Une situation qui ne favorise pas la tâche de l’enquêteur et que l’on trouve par exemple dans les romans de Moussa Konate (Meurtre à Tombouctou, L’affaire des coupeurs de têtes) ou de Vamba Sherif...
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  • SunsetAvenue 31/03/2023
    Philip Taiwo, un criminologue réputé installé aux Etats-Unis, revient vivre avec sa femme et ses enfants au Nigeria. On lui demande d'enquêter sur l'affaire des "trois d'Okrikis", trois jeunes étudiants lynchés et brûlés vifs par la foule. Il accepte et est aidé par Chicka, son chauffeur. Le duo d'enquêteurs part donc pour Port Harbourt pour tenter de découvrir la vérité. Je n'ai pas l'habitude de voir des polars qui se passent au Nigeria. Je suis ravie d'être sortie des sentiers battus et d'avoir découvert le Nigeria, son contexte politique tendu et toute l'histoire autour de l'enquête. La première scène du roman nous plonge dans le bain direct ! Elle est d'une violence insoutenable, encore plus quand on apprend à la fin du livre, dans les notes de l'auteur, que c'est inspiré de faits réels et que le lynchage des étudiants a réellement eu lieu ! Triste monde, dans lequel nous vivons ! On rentre très vite dans le roman. C'est bien écrit et l'auteur pique notre curiosité. Les fins de chapitres nous laissent souvent sur notre faim donc on veut connaître la suite. Petit bémol : les passages avec un dénommé John Paul...je n'ai pas compris ce que ça vient faire dans l'histoire. Je n'ai pas compris qui était ce John Paul. Les colliers de feu est une enquête originale et intrigante, qui mérite d'être lue et appréciée. Philip Taiwo, un criminologue réputé installé aux Etats-Unis, revient vivre avec sa femme et ses enfants au Nigeria. On lui demande d'enquêter sur l'affaire des "trois d'Okrikis", trois jeunes étudiants lynchés et brûlés vifs par la foule. Il accepte et est aidé par Chicka, son chauffeur. Le duo d'enquêteurs part donc pour Port Harbourt pour tenter de découvrir la vérité. Je n'ai pas l'habitude de voir des polars qui se passent au Nigeria. Je suis ravie d'être sortie des sentiers battus et d'avoir découvert le Nigeria, son contexte politique tendu et toute l'histoire autour de l'enquête. La première scène du roman nous plonge dans le bain direct ! Elle est d'une violence insoutenable, encore plus quand on apprend à la fin du livre, dans les notes de l'auteur, que c'est inspiré de faits réels et que le lynchage des étudiants a réellement eu lieu ! Triste monde, dans lequel nous vivons ! On rentre très vite dans le roman. C'est bien écrit et l'auteur pique notre curiosité. Les fins de chapitres nous laissent souvent sur notre faim donc on veut connaître la suite. Petit bémol : les passages avec un dénommé John Paul...je n'ai pas compris ce que ça...
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  • gromit33 06/03/2023
    Un sacré roman policier que ce texte qui se passe au Nigeria. Accusés de vol, trois étudiants de l'université de Port Harcourt, au Nigeria, sont lynchés par la foule avant d'être brûlés vifs, d'où le titre car des pneus ont été utilisés pour ce lynchage. Quelques mois après la tragédie, le père d'une des victimes, un riche banquier, engage Philip Taiwo, criminologue fraîchement rentré des États-Unis, dans l'espoir de découvrir qui sont les vrais responsables de la mort de son fils. Assisté de son chauffeur, Chika, cet universitaire formé aux Etats Unis va commencer alors une enquête bien plus complexe qu'il n'y paraît et raviver malgré lui des plaies encore fraîches au sein de la population. Très vite, la tension monte avec les habitants mais aussi avec la police locale. Ce texte est une enquête dans le Nigeria, et en particulier, sur un campus. L'auteur va nous parler de la société nigérienne. Il parle aussi du retour de jeunes, formés à l'étranger et qui décide de rentrer au pays. Le personnage principal est très intéressant dans son enquête, apprenti détective, il a une vision un peu universitaire de sa quête (il a fait une thèse sur les comportements collectifs, et ce lynchage en est un exemple flagrant) mais là, il va mener une véritable enquête, avec des témoignages à recouper, des visites et même une scène de crime. Notre universitaire va devenir au fils des pages un réel détective, associé avec le chauffeur du banquier, qui va l'aider et ils vont former un sacré duo de détectives. L'auteur va alors nous parler de la société nigérienne, de la corruption, de la vie sur les campus et, en particulier, du rôle des fraternités (des fraternités comme il y en a dans les universités américaines mais qui vont se transformer en véritable sectes avec des règles et lois propres). Ce texte va aussi tenter de comprendre comment une foule décide de lyncher d'autres hommes. Il parle aussi des rapports entre les communautés, communautés religieuses, sociales. Ce texte nous entraîne dans les paysages du Nigéria, dans les villes, dans les grands hôtels ou les gargotes de bord de route (avec des plats que le personnage principal est content de retrouver). Ce roman, avec des scènes terribles est très noir mais il est aussi le portrait de personnages, dont on suit le cheminement au fils des pages, que ce soit ce personnage principal, mais aussi son "chauffeur", que ce soit une mystérieuse inconnue rencontrée dans l'avion et qui n'est peut être pas concerné par cette affaire, que ce soient ces jeunes étudiants et leur vie avant ce lynchage. Ce texte est le premier d'une série et hâte de retrouver ce duo d'enquêteurs. #LesColliersdefeu #NetGalleyFranceUn sacré roman policier que ce texte qui se passe au Nigeria. Accusés de vol, trois étudiants de l'université de Port Harcourt, au Nigeria, sont lynchés par la foule avant d'être brûlés vifs, d'où le titre car des pneus ont été utilisés pour ce lynchage. Quelques mois après la tragédie, le père d'une des victimes, un riche banquier, engage Philip Taiwo, criminologue fraîchement rentré des États-Unis, dans l'espoir de découvrir qui sont les vrais responsables de la mort de son fils. Assisté de son chauffeur, Chika, cet universitaire formé aux Etats Unis va commencer alors une enquête bien plus complexe qu'il n'y paraît et raviver malgré lui des plaies encore fraîches au sein de la population. Très vite, la tension monte avec les habitants mais aussi avec la police locale. Ce texte est une enquête dans le Nigeria, et en particulier, sur un campus. L'auteur va nous parler de la société nigérienne. Il parle aussi du retour de jeunes, formés à l'étranger et qui décide de rentrer au pays. Le personnage principal est très intéressant dans son enquête, apprenti détective, il a une vision un peu universitaire de sa quête (il a fait une thèse sur les comportements collectifs, et ce lynchage en est...
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  • kareen735 09/02/2023
    Il est parfois si difficile de décrire une lecture aussi bonne. Je ne connais le Nigeria que de nom et je crois que c’était la première fois que je lisais un livre sur ce pays. C’est en tout cas les premières remarques que je me suis faites. A cela s’ajoute également, une appréciation franche du style d’écriture qui, je le sens, ne va me poser aucun problème. Et c’est le cas. Je n’ai pas eu envie de lâcher cette histoire, les personnages et leurs comportements sont faciles à lire grâce aux guidances du Dr Taiwo. Personnage principal auquel on s’attache vite qui s’éloigne du gros bras blagueur, que l’on peut trouver souvent dans les policiers. Cette histoire est tout de même basée sur un évènement horrible qui ne cessera de hanter chaque page. Je reste tout de même sur ma faim mais, j’ai accepté cet état de fait. Je soupçonne que l’on se rencontrera de nouveau Dr Taiwo et moi ... Peut-être avec un certain T. aussi ?
  • celineavignon 06/02/2023
    Au Nigeria, trois étudiants de l’université de Port Harcourt, accusés de vol, sont lynchés par la foule et brûlés vif, un pneu autour du cou. Désireux de retrouver les responsables de la mort de son fils, le père d’une des victimes engage quelques mois plus tard Philip Taiwo, psychocriminologue spécialisé dans l’étude des scènes de crime. Ce dernier, Nigérian de retour des États-Unis et tentant de se réadapter à la vie locale, se retrouve plongé dans une enquête complexe et aux ramifications ambigües. Au fur et à mesure qu’il progresse, il se heurte à l’hostilité de la police locale et ravive les tensions au sein de la population. Que s’est-il passé pour les Trois d’Okriki? Le roman débutant In Medias Res par la description du crime des trois étudiants, une scène très visuelle, nous plonge immédiatement dans la bestialité la plus primitive. Dès lors, la question ne cesse de nous hanter: comment des êtres humains ont-ils pu se transformer en foule meurtrière? Philip Taiwo, criminologue engagé pour y répondre, est un étranger dans son propre pays. Il redécouvre une nation en proie aux tensions raciales, à la corruption politique, à l’affrontement entre croyances ancestrales et accès à la modernité. Subtile et efficace dans l’écriture, l’auteur met en lumière un jeu de faux-semblants, dans lequel les frontières entre les uns et les autres sont floues, voire mouvantes. Philip, aidé de son chauffeur, va en faire la dangereuse expérience. Ce roman de feu et de sang dans une nation édictant ses propres lois ne prend pas partie. Il invite chacun à se questionner, se positionner, revoir ses a-priori et les transcender. Un roman policier en terre africaine mais aussi un récit ethnographique et sociologique, premier roman d’une série à venir.Au Nigeria, trois étudiants de l’université de Port Harcourt, accusés de vol, sont lynchés par la foule et brûlés vif, un pneu autour du cou. Désireux de retrouver les responsables de la mort de son fils, le père d’une des victimes engage quelques mois plus tard Philip Taiwo, psychocriminologue spécialisé dans l’étude des scènes de crime. Ce dernier, Nigérian de retour des États-Unis et tentant de se réadapter à la vie locale, se retrouve plongé dans une enquête complexe et aux ramifications ambigües. Au fur et à mesure qu’il progresse, il se heurte à l’hostilité de la police locale et ravive les tensions au sein de la population. Que s’est-il passé pour les Trois d’Okriki? Le roman débutant In Medias Res par la description du crime des trois étudiants, une scène très visuelle, nous plonge immédiatement dans la bestialité la plus primitive. Dès lors, la question ne cesse de nous hanter: comment des êtres humains ont-ils pu se transformer en foule meurtrière? Philip Taiwo, criminologue engagé pour y répondre, est un étranger dans son propre pays. Il redécouvre une nation en proie aux tensions raciales, à la corruption politique, à l’affrontement entre croyances ancestrales et accès à la modernité. Subtile et efficace dans l’écriture,...
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