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Les déshérités
Date de parution : 28/08/2014
Éditeurs :
Plon

Les déshérités

Date de parution : 28/08/2014
50 ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, François-Xavier Bellamy fait le constat alarmant d'une rupture des générations, l'une se refusant de transmettre son savoir, son héritage, à l'autre, et compromettant ainsi les fondements et l'avenir de notre société. 
50 ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, François-Xavier Bellamy fait le constat alarmant d'une rupture des générations, l'une se refusant de transmettre son... 50 ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, François-Xavier Bellamy fait le constat alarmant d'une rupture des générations, l'une se refusant de transmettre son savoir, son héritage, à l'autre, et compromettant ainsi les fondements et l'avenir de notre société. 

Cinquante ans après Les Héritiers : les...
50 ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, François-Xavier Bellamy fait le constat alarmant d'une rupture des générations, l'une se refusant de transmettre son savoir, son héritage, à l'autre, et compromettant ainsi les fondements et l'avenir de notre société. 

Cinquante ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, paru en 1964, François-Xavier Bellamy dresse le constat suivant : nous voulons toujours éduquer mais nous ne voulons plus transmettre. Cette crise de la culture n'est pas le résultat d'un problème de moyens, de financement ou de gestion. Il s'est produit, dans nos sociétés occidentales, un phénomène unique, une rupture inédite : une génération s'est refusée à transmettre à la suivante ce qu'elle avait à lui donner, l'ensemble du savoir, des repères, de l'expérience humaine qui constituait son héritage. Dans cet ouvrage, l'auteur pose la question : comment reconstruire le dialogue des générations ? Et trace des pistes pour ne pas laisser dans le dénuement une génération qui crie qu'elle ne veut pas mourir.
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EAN : 9782259229449
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259229449
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • chichi_zibest 11/05/2023
    Je connais François-Xavier Bellamy d'abord en tant que candidat malheureux (c'est peu de le dire) aux élections européennes de 2019, mais aussi car c'est un homme politique qui apporte de la hauteur dans le débat public. Cela, grâce à ses brillantes études de philosophie (Agrégé et Normalien) d'une part, et d'autre part son expérience passée d'enseignant. Son essai, '"Les déshérités", traite de la lente et inexorable tendance que les adultes et le système scolaire ont entamé depuis les années '70 pour réduire la transmission du savoir à l'objectif de produire des individus sans savoir ni culture, mais aptes à la vie professionnel et à 'savoir être'. F.X. Bellamy évoque les trois piliers de cette doctrine : Descartes, Rousseau et Bourdieu. L'auteur place la culture comme étant non pas un outil ou un bagage que chacun doit avoir avec soi, mais un élément indissociable de notre humanité, qui nous accompagne tout au long de notre parcours e vie pour 'Devenir ce que nous sommes'. L'auteur place la médiation comme le vecteur de transmission, et déplore notamment son absence dans le numérique et autre outils digitaux, qui jalonnent de plus en plus le parcours scolaire. Cet essai a pour moi trois mérites, indépendamment de ma souscription à sa vision : 1- Le propos est d'une clarté et d'une structure parfaitement et simplement compréhensibles. 2- A la perspective historique (Descartes, Rousseau, Bourdieu) s'ajoute celle du contemporain et de la prospective, en connexion avec la réalité. Cela via la citation de directives de l'éducation nationale, ou de tragédies concrètes comme les attentats et la difficulté d'intégration d'une certaine jeunesse française. 3- Nulle polémique, ni pamphlet, mais de belles citations parsèment les pages. Cet essai se lit donc rapidement, on en retient l'essentiel du propos facilement, tout en conservant sa propre objectivité puisque l'auteur propose son point de vue (et l'étaye) mais ne l'impose pas. Je connais François-Xavier Bellamy d'abord en tant que candidat malheureux (c'est peu de le dire) aux élections européennes de 2019, mais aussi car c'est un homme politique qui apporte de la hauteur dans le débat public. Cela, grâce à ses brillantes études de philosophie (Agrégé et Normalien) d'une part, et d'autre part son expérience passée d'enseignant. Son essai, '"Les déshérités", traite de la lente et inexorable tendance que les adultes et le système scolaire ont entamé depuis les années '70 pour réduire la transmission du savoir à l'objectif de produire des individus sans savoir ni culture, mais aptes à la vie professionnel et à 'savoir être'. F.X. Bellamy évoque les trois piliers de cette doctrine : Descartes, Rousseau et Bourdieu. L'auteur place la culture comme étant non pas un outil ou un bagage que chacun doit avoir avec soi, mais un élément indissociable de notre humanité, qui nous accompagne tout au long de notre parcours e vie pour 'Devenir ce que nous sommes'. L'auteur place la médiation comme le vecteur de transmission, et déplore notamment son absence dans le numérique et autre outils digitaux, qui jalonnent de plus en plus le parcours scolaire. Cet essai a pour moi trois mérites, indépendamment de...
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  • RonanBreizh 29/09/2017
    François-Xavier Bellamy est un esprit brillant et une plume très agréable à lire. Il livre dans cet essai un regard critique sur l'école, dont il est pourtant un ardent serviteur, mais plus encore de notre société. Son propos: sans culture nous nous ensauvageons puisque c'est la culture qui nous humanise. Or notre société profondément marquée par Descartes, Rousseau et Bourdieu considère la transmission comme l'ennemie de la liberté. Impasse mortifère. Par voie de conséquence, nous avons un devoir de transmission impérieux. La démonstration est limpide, sans appel et mérite d'être lue quelque soit l'idéologie ou l'appartenance philosophique que l'on professe. Je remercie l'auteur d'avoir su m'interroger sur ce sujet ô combien important pour le père, l'éducateur et le citoyen que je suis. Ce livre est à mettre entre toutes les mains de toute urgence. "Le seul chemin par lequel l'éducateur sait servir l'humanité des hommes, c'est la culture."
  • Vermeer 12/01/2017
    Un auteur très jeune et intellectuellement brillant, un essai d'un grand intérêt. Notre société dans son ensemble est coupable du refus de transmettre notre héritage culturel, le savoir; elle crée de ce fait des déshérités. Ce refus de transmission est ancré loin dans notre culture même si la mise en oeuvre est assez récente. Ainsi, le marronnier mai 68 n'est même pas cité. Non F.X Bellamy lie ce refus de transmettre à Descartes, Rousseau et bien sûr Bourdieu. Descartes parce qu'il prétendait chercher la vérité uniquement en soi-même grâce à la raison et douter de tous les autres savoirs. Rousseau pensait que la culture éloignait l'homme de l'état de nature ("le seul moyen d'éviter l'erreur est l'ignorance"!) Ainsi les enfants devraient être éloignés des livres et de la culture. Enfin, Pierre Bourdieu en 1964 affirme que la culture bourgeoise et dominante, celle qui est enseignée à l'école permet aux "héritiers" la "distinction" et le maintien de la domination sur la société. L'école se présente comme égalitaire mais est violente. Au lieu d'enseigner la culture livresque, classique, bourgeoise (choix selon lui arbitraire), elle devrait être utilitaire. Le marxiste rejoint ainsi dans ses propos le rêve de capitalistes libéraux rêvant d'une main d'oeuvre corvéable ! Au passage, Pierre Bourdieu, fils d'un ouvrier agricole du Béarn aurait-il eu la moindre chance d'intégrer la prestigieuse E.N.S si l'école ne lui avait transmis que des méthodes et pas de savoirs ? La découverte de Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron avait pourtant prouvé que sans éducation, l'homme ne peut être lui-même. L'homme est par nature un être de culture. En outre et contrairement à l'animal, l'homme n'est pas un être d'immédiateté. Bellamy évoque également Roland Barthes pour qui "la langue est fasciste" car contraignante., aliénante. Pourtant sans maîtrise du langage, comment une pensée pourrait-elle émerger? se construire ? Nous croyons être plus libre sans passé, sans héritage, alors que c'est le contraire. La culture n'enferme pas, n'aliène pas, elle affranchit. Il faut hériter pour choisir, s'affranchir, être libre. le refus de transmettre, le déconstruction aboutit à l'ensauvagement de notre civilisation, à la violence. L'école ne peut comme elle le prétend éduquer à la tolérance, à l'humanisme sur du vide, si elle ne transmet plus. Notre culture, notre civilisation ne sont pas supérieures aux autres mais ce sont les nôtres et pour s'ouvrir aux autres, encore faut-il en hériter. Un auteur très jeune et intellectuellement brillant, un essai d'un grand intérêt. Notre société dans son ensemble est coupable du refus de transmettre notre héritage culturel, le savoir; elle crée de ce fait des déshérités. Ce refus de transmission est ancré loin dans notre culture même si la mise en oeuvre est assez récente. Ainsi, le marronnier mai 68 n'est même pas cité. Non F.X Bellamy lie ce refus de transmettre à Descartes, Rousseau et bien sûr Bourdieu. Descartes parce qu'il prétendait chercher la vérité uniquement en soi-même grâce à la raison et douter de tous les autres savoirs. Rousseau pensait que la culture éloignait l'homme de l'état de nature ("le seul moyen d'éviter l'erreur est l'ignorance"!) Ainsi les enfants devraient être éloignés des livres et de la culture. Enfin, Pierre Bourdieu en 1964 affirme que la culture bourgeoise et dominante, celle qui est enseignée à l'école permet aux "héritiers" la "distinction" et le maintien de la domination sur la société. L'école se présente comme égalitaire mais est violente. Au lieu d'enseigner la culture livresque, classique, bourgeoise (choix selon lui arbitraire), elle devrait être utilitaire. Le marxiste rejoint ainsi dans ses propos le rêve de capitalistes libéraux rêvant d'une main...
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  • Jean_Avesnes 02/12/2016
    François-Xavier Bellamy est philosophe. Cela lui permet de nous transmettre des idées claires qui sont bien exprimées, et qui nous sont accessibles. C’est très agréable d’un point de vue intellectuel. Il y a un beau travail de vulgarisation aussi, en ce qui concerne les pensées de Descartes, Rousseau et Bourdieu sur le thème qui est traité. Cet ouvrage permet d’assumer enfin pleinement le beau rôle qu’est celui d’éducateur ou de parent. En effet, on peut en être fier, une fois que l’on a compris combien la transmission d’un savoir est nécessaire à l’accomplissement de l’homme. François-Xavier Bellamy me transmet dans son ouvrage le désir d’acquérir davantage de culture, non pour briller en société mais pour m’accomplir, pour atteindre mon être propre, pour accéder pleinement à mon humanité. J’ai compris combien la culture n’était pas accessoire mais essentielle. J’avais cette intuition, mais on a souvent besoin qu’une autre intelligence exprime clairement ce qui est alors encore confus. Voilà chose faite et je ne pense pas être le seul qui en ai eu besoin.
  • fklevesque 21/11/2016
    Un ouvrage remarquable qui montre brillamment comment notre société a saboté la pensée sociétale à travers les idées perverses de certains "grands" penseurs tels DESCARTES, ROUSSEAU et BOURDIEU. L'auteur a travers un style simple et compréhensible par tous met en exergue les écueils rencontrés par les "éducateurs", notamment les parents et enseignants. Ecueils qui prennent depuis quelques années une ampleur considérables sous une impulsion politique irresponsable et qui conduisent nos sociétés contemporaines dans une crise des Valeurs entraînant des séismes violents où les individualités tendent à prendre le pas sur l'Homme et sa dimension sociétale. Une moitié de l'ouvrage est dédiée à la contre-argumentation des thèses insidieuses évoquées. La conclusion de l'ouvrage nous montre que la chute n'est par forcément fatale pour peu que les Peuples s'éveillent et s'approprient leur culture et leur devoir de transmission en s'attachant à grandir l'Homme à travers la puissance de son esprit, sa volonté de prendre intellectuellement toute sa dimension et de léguer un trésor intellectuel à ses descendant afin de leur permettre de devenir des Hommes sages et responsable dans le cadre d'un véritable Devenir humaniste. Un message d'espoir à ne pas rater.
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