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Nouveauté
Les Éclats
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
Robert Laffont
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Nouveauté

Les Éclats

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023
Après six romans culte, Bret Easton Ellis revient avec le roman de la maturité, un texte étincelant profondément marqué par l’émotion.
« Vénéneux et puissant. » Le Point
Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il... Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l’âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L’arrivée d’un nouvel élève fait...
Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l’écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l’âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L’arrivée d’un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d’obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?

Dans White, son livre précédent, Ellis écrivait : « Je grandissais au pied des collines de Sherman Oaks, mais juste au-dessous s’étendait la zone grisâtre du dysfonctionnement extrême. Je l’ai perçu à un âge très précoce et je m’en suis détourné en comprenant une chose : j’étais seul. » Les Éclats est le roman de ce détournement et de cette solitude.
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EAN : 9782221267332
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
Robert Laffont
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EAN : 9782221267332
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Archie 11/05/2023
    Allais-je lire jusqu’au bout Les Eclats, le nouveau roman de l’écrivain américain controversé Bret Easton Ellis, ou le lâcherais-je en cours de route, comme American psycho il y a quelques années#8201;? Présenté comme l’œuvre de la maturité de l’écrivain, Les Eclats est un roman d’autofiction. L’auteur se met lui-même en scène, en l’année 1981, soit avec un recul de quarante ans. Agé de dix-sept ans, Bret est le personnage central et le narrateur d’une intrigue complexe, où il est difficile de faire la part de ce qui a été réel et de ce qui est fictif. Bret et un petit groupe de camarades sont en classe de terminale dans une école privée huppée, située dans les (très) beaux quartiers de Los Angeles. Ces adolescents sont issus de familles… — je n’aime pas le qualificatif d’ultra-riche — disons de familles qui dépensent à profusion sans nécessité de compter et qui laissent leurs ados dépenser n’importe quoi, sans (apprendre à) compter : propriétés sublimes, voitures de luxe et/ou de sport à disposition, budgets illimités pour sorties, fringues et accessoires. Dans ce microcosme hyperpermissif et corrompu dès l’enfance par l’argent, les drogues, l’alcool et le sexe, Bret et ses amis, garçons ou filles, ne connaissent... Allais-je lire jusqu’au bout Les Eclats, le nouveau roman de l’écrivain américain controversé Bret Easton Ellis, ou le lâcherais-je en cours de route, comme American psycho il y a quelques années#8201;? Présenté comme l’œuvre de la maturité de l’écrivain, Les Eclats est un roman d’autofiction. L’auteur se met lui-même en scène, en l’année 1981, soit avec un recul de quarante ans. Agé de dix-sept ans, Bret est le personnage central et le narrateur d’une intrigue complexe, où il est difficile de faire la part de ce qui a été réel et de ce qui est fictif. Bret et un petit groupe de camarades sont en classe de terminale dans une école privée huppée, située dans les (très) beaux quartiers de Los Angeles. Ces adolescents sont issus de familles… — je n’aime pas le qualificatif d’ultra-riche — disons de familles qui dépensent à profusion sans nécessité de compter et qui laissent leurs ados dépenser n’importe quoi, sans (apprendre à) compter : propriétés sublimes, voitures de luxe et/ou de sport à disposition, budgets illimités pour sorties, fringues et accessoires. Dans ce microcosme hyperpermissif et corrompu dès l’enfance par l’argent, les drogues, l’alcool et le sexe, Bret et ses amis, garçons ou filles, ne connaissent pas de limites. Ils sont très beaux, habillés à la dernière mode et sous l’emprise permanente de divers tranquillisants, euphorisants et autres dopants qu’ils n’ont aucune difficulté à se procurer. Ils évoluent l’esprit vide, dans un état de torpeur mentale dans lequel ils se sentent à l’abri de tout risque présent et futur. 1981, c’était avant le sida, les contrôles d’alcoolémie, les ceintures de sécurité. Autre temps, autres mœurs. Il était surtout mal venu d’être reconnu comme homosexuel. Et justement Bret, qui travaille déjà à son premier roman, est lucide sur son homosexualité. Auprès de ses proches, il s’astreint à jouer le rôle d’un jeune homme conforme aux attentes, à afficher une relation hétérosexuelle stable, tout en ayant sous le manteau, si l’on peut dire, des aventures sexuelles avec des hommes. L’arrivée dans l’école d’un nouvel élève, encore plus beau que les autres et aux antécédents mystérieux, va déstabiliser Bret, écartelé entre désir et aversion. Doué d’un profil mental d’écrivain créatif, il a tendance à échafauder des fictions narratives à partir du moindre incident. A tort ou à raison, Bret va imaginer un lien entre ce nouvel élève et un tueur en série qui sévit alors sur Los Angeles. Car Les Eclats est un thriller, mais il ne le devient que vers la fin, disons à partir de la page quatre cent. Qui est le serial killer#8201;? Sera-t-il mis hors d’état de nuire#8201;? Fera-t-il de nouvelles victimes#8201;? Ce ne sont pas les bonnes questions. L’écrivain concepteur de ce type de fiction joue à faire tourner le soupçon sur plusieurs personnages et il clôt l’intrigue comme bon lui semble. Il peut désigner un coupable… ou laisser son lecteur dans la perplexité. Bret Easton Ellis est un écrivain de grande classe. Il montre quelques éclats de l’explosion finale et laisse lectrices et lecteurs rassembler le reste à leur idée. Et les quatre cents premières pages, me direz-vous#8201;? Elles sont en effet problématiques, très longues, très insignifiantes, très ennuyeuses. En dépit de phrases parfois interminables, l’écriture est fluide, facile, mais bavarde. L’étalage de marques branchées, l’énumération de tubes musicaux, l’évocation de stars hollywoodiennes finissent par agacer, et je passe sur les trajets en voiture à travers LA, qui ressemblent à des rapports de GPS. Certains apprécieront l’atrocité des mutilations imputées au tueur et la verdeur des scènes de cul. L’écrivain Bret assume aujourd’hui son homosexualité et les descriptions des rapports sexuels du jeune Bret sont carrément trash, au point d’être gênantes à lire quand on est hétéro. Pour ma part, j’ai été à deux doigts de refermer le livre, comme American psycho. Qu’importent mes réactions#8201;! Ce livre, tantôt plaisant, tantôt déplaisant, a été écrit en toute conscience par Bret Easton Ellis. Plusieurs récits se superposent et s’entremêlent, sans qu’il soit aisé de distinguer ce qui appartient à la fiction conçue par l’écrivain quinquagénaire, au souvenir de ce qu’il avait vécu à dix-sept ans, aux péripéties rapportées par le jeune Bret, ou à l’imagination paranoïaque de ce dernier. Dans sa construction comme dans son écriture, Les Eclats cadre probablement à la conception qu’a Bret Easton Ellis de la littérature. Sur ce plan, il faut reconnaître un sans-faute.
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  • benoitr 08/05/2023
    Avec les éclats, Ellis nous livre un de ses récits les plus romanesques qui soit. À la fois thriller et roman d’apprentissage, ce livre dans lequel la paranoïa est présente de bout en bout, évoque le passage de l’innocence de l’enfance à la dure réalité du monde adulte et qui s’inspire en partie des souvenirs de l’auteur dont l’enfance a été marquée par les meurtres de Charles Manson et des tueurs en série semaient la terreur dans le Los Angeles dans les années 70. . Un récit dans lequel l’auteur se met en scène alors qu’il est étudiant à Los Angeles en 1981 et qu’il travaille sur son premier roman, Moins que zéro. L’action se situe sur quelques mois à peine, et notamment durant la période estivale, alors que Bret, âgé de 17 ans, se retrouve seul à la maison. Issu d’un milieu aisé, comme la plupart de ses amis de lycée, Bret roule dans une belle voiture, a une piscine et une employée de maison. Pour tuer le temps et calmer ses névroses, avec ses mais il organise des fêtes, consomme énormément de tranquillisants. Mais la vie de ces jeunes va se trouver bouleversée quand débarque dans la ville un certain... Avec les éclats, Ellis nous livre un de ses récits les plus romanesques qui soit. À la fois thriller et roman d’apprentissage, ce livre dans lequel la paranoïa est présente de bout en bout, évoque le passage de l’innocence de l’enfance à la dure réalité du monde adulte et qui s’inspire en partie des souvenirs de l’auteur dont l’enfance a été marquée par les meurtres de Charles Manson et des tueurs en série semaient la terreur dans le Los Angeles dans les années 70. . Un récit dans lequel l’auteur se met en scène alors qu’il est étudiant à Los Angeles en 1981 et qu’il travaille sur son premier roman, Moins que zéro. L’action se situe sur quelques mois à peine, et notamment durant la période estivale, alors que Bret, âgé de 17 ans, se retrouve seul à la maison. Issu d’un milieu aisé, comme la plupart de ses amis de lycée, Bret roule dans une belle voiture, a une piscine et une employée de maison. Pour tuer le temps et calmer ses névroses, avec ses mais il organise des fêtes, consomme énormément de tranquillisants. Mais la vie de ces jeunes va se trouver bouleversée quand débarque dans la ville un certain Robert Mallory. Un garçon beau et mystérieux auquel l’on découvre un passé psychiatrique. Il n’en faut pas plus pour que Bret imagine les pires choses à son sujet, d’autant qu’un tueur en série baptisé le Trawler sévit dans les rues de Los Angeles, tuant des jeunes femmes dans des mises en scène macabres. Est-ce que Robert Mallory a quelque chose à voir avec ce serial Killer ? C’est la question qui taraude Bret ainsi que le lecteur durant les 600 pages que dure le roman. Nous voilà donc embarqué dans un formidable page-turner, dans lequel se succèdent, confessions intimes, scènes de sexe explicites, moment d’une jeunesse dorée et mal dans leur peau ne pesant qu’à la baise, l’alcool et la drogue. Tour ça sur fond de références à la pop music de l’époque et au cinéma du Nouvel Hollywood. Car Bret Easton Ellis, en plus d’être un formidable raconteur d’histoire, est également une mémoire vivante sur le cinéma et la musique du tout début des années 80. Autant dire que certains vont y retrouver des références très parlantes. Ainsi, se succèdent au fil des pages, les noms de Billy Joel, Duran Duran, Billy Idol, Blondy, Devo, ou encore Depeche Mode, mais aussi Joan Didion ou Stephen King, pour la littérature, De Palma ou Kubrick pour le cinéma. Chaque nom cité dans le livre renvoie à une chanson qui correspond à un moment précis de l’histoire, montrant à quel point la culture a toujours été très présente dans la vie de Bret Easton Ellis. Haletant, ponctué de scènes incroyables qui paraissent si réalistes mais aussi de passages parfois un peu redondants ou longuets, Les éclats est un livre d’une grande efficacité, dans lequel on plonge tout entier pour revivre cette époque, à déambuler aux côtés de Bret sur Mulholland Drive, à écouter de la variété Californienne, à frissonner de terreur, à se repaître de ces histoires croustillantes et vénéneuses vécues par ces adolescents tous accros au sexe, à l’alcool et aux drogues.
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  • etiennebp7 04/05/2023
    Un livre génialissime que j’ai dévoré en quelques jours seulement ! On y retrouve tout Bret Easton Ellis : le je-m’en-foutisme de la jeunesse de fils de riches américains, le sexe, la drogue (le rock and roll, bien sûr), la mort… J’avais l’impression d’être dans Moins que zéro dopé à American Psycho. J’ai adoré la présentation de la vie des années 1980 avec ses répondeurs, l’absence d’instantanéité et la honte de l’homosexualité. Et bien sûr, en tant qu’écrivain, voir (ou imaginer) Moins que zéro s’écrire est vraiment palpitant. Le roman est addictif. On veut savoir qui est ce Trawler, si Bret a raison ou totalement sombré dans la folie. Et le saura-t-in vraiment ? Et surtout ce retournement narrateurial (oui, j’ai envie de tenter le néologisme) à la fin est un mind blowing (oui, j’ose en plus l’anglicisme) ! Il répond cette interrogation qui m’étreignait tout le long de la lecture. Je n’en dirai pas plus. À vous de le lire maintenant !
  • steph_bookin 23/04/2023
    Je n'avais plus lu le sulfureux auteur américain depuis mes années fac. Entre répulsion et fascination, j'avais dévoré dans un même élan « American Psycho » et « Lunar Park » et j'avais décidé que j'en avais lu assez. Et puis la sortie de ce dernier roman m'a donnée envie de retenter l'aventure Ellis. Et je dois dire que ça a été une réussite totale ! Entre autobiographie fictionnelle d'un écrivain à peine sortie de l'adolescence et thriller paranoïaque, je me suis complètement laissée prendre au jeu de cet année 1981, sous haute tension. Une fin de lycée bien dérangeante pour le jeune Bret, et ses amis Thom, Susan, Debbie et les autres. La jeunesse dorée de Los Angeles version 80's évolue dans une liberté totale et décomplexée, de fêtes décadentes au bord des piscines, en virées en Porsche, sexe à gogo, et autre consommation intensive de drogues en tous genres. Jusqu'à l'arrivée de Robert Mallory. Celui qui pourrait bien bousculer les apparences, révéler les mensonges, et contaminer le récit de sa folie. Que la présence d'un serial killer particulièrement tordu vient renforcer encore. L'atmosphère de ce roman m'a complètement bousculée et embarquée. C'est violent, frénétique et définitivement paranoïaque, troublant, répugnant et complètement... Je n'avais plus lu le sulfureux auteur américain depuis mes années fac. Entre répulsion et fascination, j'avais dévoré dans un même élan « American Psycho » et « Lunar Park » et j'avais décidé que j'en avais lu assez. Et puis la sortie de ce dernier roman m'a donnée envie de retenter l'aventure Ellis. Et je dois dire que ça a été une réussite totale ! Entre autobiographie fictionnelle d'un écrivain à peine sortie de l'adolescence et thriller paranoïaque, je me suis complètement laissée prendre au jeu de cet année 1981, sous haute tension. Une fin de lycée bien dérangeante pour le jeune Bret, et ses amis Thom, Susan, Debbie et les autres. La jeunesse dorée de Los Angeles version 80's évolue dans une liberté totale et décomplexée, de fêtes décadentes au bord des piscines, en virées en Porsche, sexe à gogo, et autre consommation intensive de drogues en tous genres. Jusqu'à l'arrivée de Robert Mallory. Celui qui pourrait bien bousculer les apparences, révéler les mensonges, et contaminer le récit de sa folie. Que la présence d'un serial killer particulièrement tordu vient renforcer encore. L'atmosphère de ce roman m'a complètement bousculée et embarquée. C'est violent, frénétique et définitivement paranoïaque, troublant, répugnant et complètement addictif. Ellis y raconte avec justesse la solitude infinie de ces jeunes nantis, l'insupportable nécessité de dissimuler son homosexualité pour son personnage, les névroses d'une Amérique pourrie par le culte de l'apparence, et aussi, sa vocation d'écrivain, l'envie de raconter une époque révolue mais révélatrice des maux de nos sociétés. Troublant et implacable, un grand roman américain qui comme toujours chez Ellis, ne peut pas laisser indifférent !
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  • Menexene 22/04/2023
    Un récit d'une grande puissance, sombre et captivant. Le décor, minutieusement décrit, mobilise tous les sens du lecteur et l'embarque dans les quartiers huppés de Los Angeles au contact d'une jeunesse engluée dans la fortune, les addictions, le sexe et les mensonges. A la fois touchante et repoussante, cette petite société dérive tout au long du roman dans la tension croissante et éprouvante d'un vrai thriller, vers une conclusion qu'on attend et qu'on redoute. Rien ne laisse complètement indifférent dans cette histoire magistrale et fiévreuse que les passionnés de culture américaine dévoreront avec bonheur.
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