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Les Enfants de la discorde - L'Histoire de l'homme qui vengea la Vendée
Date de parution : 29/09/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Enfants de la discorde - L'Histoire de l'homme qui vengea la Vendée

Date de parution : 29/09/2022
Décembre 1793, Nantes.
Quand le jeune soldat républicain Simon Delmotte revient chez lui après avoir participé à la guerre de Vendée, il découvre que sa famille a été victime de la...
Décembre 1793, Nantes.
Quand le jeune soldat républicain Simon Delmotte revient chez lui après avoir participé à la guerre de Vendée, il découvre que sa famille a été victime de la Révolution. Son père a été assassiné, sa mère arrêtée et leur atelier d’horlogerie saisi. Très vite, il soupçonne un homme...
Décembre 1793, Nantes.
Quand le jeune soldat républicain Simon Delmotte revient chez lui après avoir participé à la guerre de Vendée, il découvre que sa famille a été victime de la Révolution. Son père a été assassiné, sa mère arrêtée et leur atelier d’horlogerie saisi. Très vite, il soupçonne un homme : Jean-Baptiste Carrier, l’impitoyable consul qui tient la région d’une poigne de fer.
Avec la complicité du juge Phelippes et de l’intrigante courtisane Charlotte, Simon élabore une vengeance à la hauteur du criminel. Mais face à lui se dresse toute la brutalité de ce nouveau régime dont Carrier contrôle chacune des ficelles.
Pour avoir une chance d’obtenir justice, Simon devra affronter la Terreur et plonger dans les noirceurs de son âme… en prenant garde de ne pas s’y noyer.
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EAN : 9782221261248
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221261248
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ClaudeAttard 12/05/2023
    La Révolution française est une période très complexe. Même les historiens ne sont pas toujours d’accord sur ce qui s’est produit et comment les choses se sont passées. Et aussi, il faut s’y retrouver entre les Chouans, les Vendéens, les Sans-culottes, les révolutionnaires, les contre-révolutionnaires, les quantités de personnages (Robespierre, Saint-Just, Marat, etc) dont certains sont très peu connus. N’oublions pas la chronologie des événements, parce qu’il y a eu énormément de rebondissements en quelques années, parfois de manière presque simultanée dans des endroits différents. Pas de doute, c’est une période extrêmement compliquée, alors il ne faut pas hésiter à réviser un peu ses leçons avant d’aborder ce roman. Car Jonathan Werber, lui, la connaît très bien. Il a effectué un travail de documentation vraiment très poussé, et il parvient à mener le lecteur dans la jungle des péripéties de son intrigue parfaitement alignées sur les évènements de l’Histoire. Le jeune Simon est parti combattre pendant la guerre de Vendée. De retour, il découvre que son père a été assassiné et sa mère emprisonnée. Par qui ? Par ceux qui se prétendent de la République, mais qui en fait en profitent pour s’enrichir (oui, c’est toujours d’actualité). En particulier un... La Révolution française est une période très complexe. Même les historiens ne sont pas toujours d’accord sur ce qui s’est produit et comment les choses se sont passées. Et aussi, il faut s’y retrouver entre les Chouans, les Vendéens, les Sans-culottes, les révolutionnaires, les contre-révolutionnaires, les quantités de personnages (Robespierre, Saint-Just, Marat, etc) dont certains sont très peu connus. N’oublions pas la chronologie des événements, parce qu’il y a eu énormément de rebondissements en quelques années, parfois de manière presque simultanée dans des endroits différents. Pas de doute, c’est une période extrêmement compliquée, alors il ne faut pas hésiter à réviser un peu ses leçons avant d’aborder ce roman. Car Jonathan Werber, lui, la connaît très bien. Il a effectué un travail de documentation vraiment très poussé, et il parvient à mener le lecteur dans la jungle des péripéties de son intrigue parfaitement alignées sur les évènements de l’Histoire. Le jeune Simon est parti combattre pendant la guerre de Vendée. De retour, il découvre que son père a été assassiné et sa mère emprisonnée. Par qui ? Par ceux qui se prétendent de la République, mais qui en fait en profitent pour s’enrichir (oui, c’est toujours d’actualité). En particulier un dénommé Jean-Baptiste Carrier, consul de la région nantaise, qui fait régner sa loi, abusant de sa position pour être intouchable, et aidé par quelques milices sans scrupules (je vous le disais, rien n’a changé). Simon veut se venger. Il veut obtenir justice et envoyer Carrier à la guillotine. Il n’est pas le seul, il trouve des alliés en la personne de la courtisane Charlotte et du juge Phelippes. Évidemment, ce n’est pas simple, car même si les crimes de Carrier sont prouvés, il reste au-dessus des lois. Je l’ai dit, la fusion du roman dans l’Histoire est parfaite. Carrier a vraiment existé, il y a d’ailleurs relativement peu de personnages fictifs dans cette histoire très prenante malgré la complexité du contexte et celle de l’intrigue. J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce jeune auteur. Encore un peu de pratique pour assouplir son style et ça ira, ça ira, ça ira…
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  • dermaut 07/04/2023
    J'ai adoré ce livre . C'est le premier que je lis venant de la liste d'un membre de Babelio. C'est très documenté et les personnages sont crédibles sachant que certains ont réellement existés . Les situations sont aussi pour la plupart tirés de faits réels. Les lieux sont décrits de façon précise mais pas lourde. La lecture est linéaire et aisée. Une belle surprise.
  • candlemas 04/02/2023
    Jonathan Werber, Werber... le nom vous dit forcément quelque chose. Eh bien le prénom mérite aussi l'attention. Ce 2ème roman est pour moi très réussi, et le fils a su mobiliser les conseils de son père "il maîtrise l'art de relance, quel que soit ce qui va se passer par la suite, il sait faire une histoire où on a envie de tourner les pages" tout en y mettant sa jeunesse et sa personnalité : "fais plus de conflits, plus d'adversité ; pour lui c'est le sel". https://www.youtube.com/watch?v=ZfkTvl6CL1A Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique. La composition du livre lui-même est très bien faite, entre le titre, la couverture, et les références. Ce roman historique nous transporte au temps des guerres révolutionnaires en Vendée, le drame d'une guerre civile très dure, et plus précisément à Nantes puis à Paris , autour du sinistre personnage historique de Jean-Baptiste Carrier. Bon sujet, très noir , que cet horrible passage de l'Histoire de France et de Nantes. Pour ma part je connaissais assez bien cette histoire, ainsi que les guerres de Vendée et la chouannerie et, ayant beaucoup aimé Quatrevingt-treize de Victor Hugo,... Jonathan Werber, Werber... le nom vous dit forcément quelque chose. Eh bien le prénom mérite aussi l'attention. Ce 2ème roman est pour moi très réussi, et le fils a su mobiliser les conseils de son père "il maîtrise l'art de relance, quel que soit ce qui va se passer par la suite, il sait faire une histoire où on a envie de tourner les pages" tout en y mettant sa jeunesse et sa personnalité : "fais plus de conflits, plus d'adversité ; pour lui c'est le sel". https://www.youtube.com/watch?v=ZfkTvl6CL1A Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique. La composition du livre lui-même est très bien faite, entre le titre, la couverture, et les références. Ce roman historique nous transporte au temps des guerres révolutionnaires en Vendée, le drame d'une guerre civile très dure, et plus précisément à Nantes puis à Paris , autour du sinistre personnage historique de Jean-Baptiste Carrier. Bon sujet, très noir , que cet horrible passage de l'Histoire de France et de Nantes. Pour ma part je connaissais assez bien cette histoire, ainsi que les guerres de Vendée et la chouannerie et, ayant beaucoup aimé Quatrevingt-treize de Victor Hugo, et Les Chouans de Balzac, je m'attendais à lire quelque chose d 'assez moyen. Que nenni ! On ne s'ennuie pas une seconde. D'abord de par la qualité du "scénario" (Jonathan est scénariste de formation, et ça se voit) ; ensuite parce que le travail de broderie sur le contexte historique, bien respecté et retranscrit, est réussi ; enfin par ce que Les Enfants de la Discorde parvient à trouver son propre souffle, , son propre rythme, par dessus la grande Histoire. Ce roman de 480 pages et donc un bon moment de lecture, assez léger, mais où l'on apprend tout de même des choses. C'est l'histoire d'un vengeance, et d'une recherche de justice, longuement poursuivie par Simon Delmotte, Charlotte, Phelippes, contre l'impitoyable Carrier, archétype des tyrans sanguinaires qu'un soubresaut historique de violence comme la Terreur est capable de faire émerger. Cela reste un roman juvénile sur certains aspects : le rapport père-fils construit autour de l'amour de la chasse, en début et fin d'ouvrage, l'histoire du coffre à fleurs de lys, qui mériteraient un peu plus de subtilité, par exemple, et certains retournements de situations ; et les personnages secondaires comme Blaise, et même Charlotte, sont un peu caricaturaux ; mais cela ne gâche pas la fraîcheur et l'énergie générale du roman. Mention spéciale pour l'intelligence de compréhension de cette rude époque, que Jonathan Werber transmet au lecteur grâce à son travail préalable et à la qualité de sa plume.
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  • domi_troizarsouilles 10/01/2023
    Pour commencer ce commentaire qui arrive bien plus tard qu’il ne devrait, résultat d’une baisse drastique de lecture en décembre dernier, mois de réception de ce livre, je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont de me l’avoir confié dans le cadre d’une Masse critique privilégiée. J’avais été attirée par le titre, même si le sujet de la Révolution française (de quoi d’autre parlerait donc un livre qui « venge[a] la Vendée » ?) n’est pas le plus facile ni celui vers lequel je vais le plus spontanément, et aussi par la couverture qui ne me plaît même pas réellement, car elle est trop chargée à mon goût, mais elle est suffisamment atypique pour attirer l’œil ! Quant au sujet, de nombreux autres chroniqueurs ainsi que le résumé le disent clairement : un jeune Nantais, Simon Delmotte, engagé dans ce qui a été une véritable guerre civile entre révolutionnaires d’un côté, et ces fameux Vendéens restés monarchistes et catholiques en face, rentre chez ses parents après une dernière bataille, pour y retrouver une maison dévalisée, et d’apprendre que son père a été assassiné et sa mère emprisonnée, tandis que le nouveau consul tient la ville sous une poigne de fer non sans... Pour commencer ce commentaire qui arrive bien plus tard qu’il ne devrait, résultat d’une baisse drastique de lecture en décembre dernier, mois de réception de ce livre, je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont de me l’avoir confié dans le cadre d’une Masse critique privilégiée. J’avais été attirée par le titre, même si le sujet de la Révolution française (de quoi d’autre parlerait donc un livre qui « venge[a] la Vendée » ?) n’est pas le plus facile ni celui vers lequel je vais le plus spontanément, et aussi par la couverture qui ne me plaît même pas réellement, car elle est trop chargée à mon goût, mais elle est suffisamment atypique pour attirer l’œil ! Quant au sujet, de nombreux autres chroniqueurs ainsi que le résumé le disent clairement : un jeune Nantais, Simon Delmotte, engagé dans ce qui a été une véritable guerre civile entre révolutionnaires d’un côté, et ces fameux Vendéens restés monarchistes et catholiques en face, rentre chez ses parents après une dernière bataille, pour y retrouver une maison dévalisée, et d’apprendre que son père a été assassiné et sa mère emprisonnée, tandis que le nouveau consul tient la ville sous une poigne de fer non sans oublier son profit personnel. Bienvenue chez Poutine… ah non ? en fait il s’agit de Jean-Baptiste Carrier, un personnage historique qui s’est fait un nom sous la Terreur, qu’il illustre à merveille, entre détournements de biens publics à son profit, et répression plus que sanglante, au nom de la Révolution, de tout qui s’opposait à lui… Le décor ainsi planté, on va assister à la (très lente) vengeance de Simon, soutenu, ou même plutôt dirigé par l’étrange coalition formée par un juge, le personnage historique Phelippes-Tronjolly, qui vénère réellement l’idée de la Justice même en ces temps troublés, et une courtisane (pour ne pas dire autre chose) qui a ses propres motivations et, surtout, un accès privilégié à la personne de Carrier. Il est indéniable que la base historique est véridique et bien documentée. L’auteur cite ses sources, apparemment bien sérieuses, en fin de volume, et on ne peut s’empêcher de consulter l’ami Google au sujet des personnages réels, dont l’histoire est effectivement tout à fait respectée. On y ajoute une dose de mystère autour d’un coffre – dont le contenu ne sera révélé que tout à la fin, même si la façon d’ouvrir ce coffre apparaît évidente très, très rapidement pour le lecteur attentif, alors que l’auteur en fait tout un mystère à mon sens inutile (peut-être est-ce mon habitude de lire des polars qui a aiguisé cette perception ?) – et une pincée de romance qui ne se dit jamais, mais qui flotte vaguement dans l’air (juste assez pour intriguer, mais sans jamais "déranger"), et ainsi le tour est joué pour avoir un roman qui tient la route du début à la fin. L’écriture est plaisante et dynamique, ce qui fait qu’on poursuit cette lecture avec entrain, peut-être pas à l’allure d’un « page-turner », mais ceci s’explique par au moins deux raisons. D’une part, on l’a dit : ce livre parle de la Terreur, et de la répression très dure qui s’est abattue sur la ville de Nantes, entre exécutions arbitraires et noyades en masse (!!) comme « solution » (je n’ose ajouter « finale », pourtant il s’agit bien de ça, à l’échelle d’une ville) pour désengorger les prisons surpeuplées, foyers contaminants de diverses maladies infectieuses qui auraient fini par toucher la ville entière. L’auteur ne nous épargne pas certaines scènes à la limite de l’insoutenable, tandis que Simon assiste à tout cela dans un rôle qu’on appellerait aujourd’hui une infiltration, et franchement, plus d’une fois j’ai dû interrompre ma lecture, prise de nausées, pour m’y replonger ensuite (sans mauvais jeu de mots) et aller plus loin. Dans ces moments-là, sans vouloir se perdre dans l’horreur pour autant, l’auteur joue sur un ultra-réalisme marquant, qui révèle toute la noirceur de l’Homme dans certaines situations, et même si ce sont des faits historiques connus, ils font frémir. Faits historiques, mais qui ont trop tendance à se répéter jusqu’à nos jours… D’autre part, la plume a beau être entraînante, l’histoire même se traîne, se traîne, se traîne et Simon est contraint à la patience : une vengeance se construit peu à peu, par petits bouts, en ces temps devenus fous sans doute plus encore qu’autrement. Mais l’impatience de Simon finit par gagner le lecteur (moi, en tout cas !) qui n’en peut plus de voir que rien ne bouge vraiment, qu’un pas en avant est suivi de deux pas en arrière, et pendant ce temps il faut endurer l’insupportable aux côtés du jeune homme – pour cet aspect, je ne sais si c’est délibéré, mais l’auteur a réussi un parfait scénario d’identification au protagoniste ! Dans ce contexte historique aussi fidèle que très réaliste, dans une écriture qui parvient à rendre les choses avec une capacité d’assimilation saisissante pour le lecteur, je relève un seul petit bémol qui, sans pour autant gâcher les choses, est assez présent pour être soulevé et m’a plutôt étonnée. Le titre pouvait déjà le laisser penser : l’auteur parle bien de « venger la Vendée ». N’est-ce pas étrange, pour un Français d’aujourd’hui (je re-précise au passage que je suis belge, et même si je ne suis pas particulièrement royaliste, j’aime l’idée que la Belgique soit un Royaume, et que le titre du roi soit le « Roi des Belges », donc de son peuple, pas d’une entité géographique) ; bref, n’est-ce pas étrange de considérer la Vendée, qui fut quand même l’ennemie de la République, comme ayant besoin d’être vengée ? Certes, je l’ai dit, on parle là d’une véritable guerre civile émaillée de massacres, qui n’a rien eu de juste ni de mesuré, mais le mot de « vengeance » est quand même très fort ! Ainsi, j’ai eu peur (si l’on peut dire), plus d’une fois, que l’auteur ne nous serve un discours monarchiste même plus ou moins voilé – je n’aime pas comparer les livres, mais c’est un aspect qui m’avait énervée dans un tout autre roman, le tome 4 de la série Nicolas Le Floch (précisément « L’affaire Nicolas Le Floch ») de Jean-François Parot, où la mort de Louis XV est tellement sur-dramatisée que je n’avais plus eu envie de lire la suite de cette série, alors qu’elle m’avait beaucoup plu jusque-là ! Ouf, Jonathan Werber évite ce écueil-là… … pour mieux tomber dans un autre ! C’est que sa vision de la plupart des religieux, religieuses et autres prêtres que l’on croise ici ou là, est beaucoup trop moderne pour être crédible, et finirait par nuire au réalisme de l’ensemble s’ils étaient plus nombreux ! En effet, à part les quelques prêtres cités qui ont adhéré à la Révolution en reniant leurs engagements, pour s’en mettre plein les poches, l’auteur ne propose qu’une vision de religieux bienfaiteurs qui n’auraient jamais rien fait d’autre de leur vie que prier et aider leur prochain. Sérieusement ?? S’il y a effectivement de telles figures parmi les gens d’Église, s’il y a eu des prêtres et religieux/ses qui ont tenté d’adoucir le sort des Vendéens et d’autres en ces temps affreux de la Terreur, s’il y a eu des monastères qui ont accueilli des enfants juifs en 1939-45 au péril de leur vie, ça me semble extrêmement dangereux (et faux !) de les présenter quasi-exclusivement sous cet angle bienveillant. Jonathan Werber a presque l’air de dire que seul le roi et quelques nobles méritaient la guillotine, mais certainement pas ces « pauvres » religieux ! Je ne jugerai pas de qui mérite la guillotine ou pas, mais j’ai un gros doute que l’Église et ses représentants, en cette fin de XVIIIe siècle, aient été si proches du peuple, si détachés des choses matérielles, etc., etc. Même si rien ne justifie jamais la répression et les meurtres (même de guerre), ce n’est quand même pas par hasard si les religieux au sens large ont ainsi été pris pour cibles à l’occasion de la Révolution française ! Eh oui ! « saint » n’est pas un synonyme de « religieux », et c’est dommage de l’avoir oublié dans un tel livre. Quoi qu’il en soit, et malgré ce bémol qui prend finalement une certaine place car il touche à un sujet sensible (la religion), j’ai bien aimé cette lecture réellement instructive portée par une plume dynamique, basée sur des faits historiques réels retranscrits de façon très accessible, avec un ultra-réalisme parfois insoutenable, malgré une vision trop moderne des hommes d’Église pour être tout à fait crédible. Il y a bien quelques lenteurs, mais qui participent au fort sentiment d’identification au protagoniste que l’auteur est parvenu à créer : c’est très réussi.
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  • Ogrimoire 05/01/2023
    La première question que ce livre soulève n'a rien à voir avec la Révolution. Elle a à voir avec la génétique. L'auteur, Jonathan Werber, est le fils de Bernard, auteur des Fourmis, entre autres. La littérature est-elle donc codée quelque part dans nos gènes ? Probablement non, du moins je l'espère... Mais à défaut d'atavisme, il doit y avoir, comme pour les autres professions, une forme d'émulation, d'habitude, de désacralisation... Chez Ô Grimoire, lorsque cette Masse critique privilégiée nous a été proposé, le simple fait que le livre parle de la Révolution et, qui plus est, en Vendée, était une raison suffisante pour que nous participions. Et nous avons eu le plaisir d'être retenus, ce dont, naturellement, nous remercions Babelio. Après, la fin d'année ayant été ce qu'elle a été, nous avons peiné pour tenter de tenir les délais impartis... et nous y avons finalement échoué. Mais venons-en à ce livre. Beaucoup des protagonistes de cette histoire ont véritablement existé, l'auteur ayant fait un travail très sérieux de repérage et de préparation. Parmi les personnages principaux, seuls les deux héros, Simon et Charlotte, sont issus de l'imagination de l'auteur. Simon le soldat, qui, de retour chez lui, découvre la boutique de son... La première question que ce livre soulève n'a rien à voir avec la Révolution. Elle a à voir avec la génétique. L'auteur, Jonathan Werber, est le fils de Bernard, auteur des Fourmis, entre autres. La littérature est-elle donc codée quelque part dans nos gènes ? Probablement non, du moins je l'espère... Mais à défaut d'atavisme, il doit y avoir, comme pour les autres professions, une forme d'émulation, d'habitude, de désacralisation... Chez Ô Grimoire, lorsque cette Masse critique privilégiée nous a été proposé, le simple fait que le livre parle de la Révolution et, qui plus est, en Vendée, était une raison suffisante pour que nous participions. Et nous avons eu le plaisir d'être retenus, ce dont, naturellement, nous remercions Babelio. Après, la fin d'année ayant été ce qu'elle a été, nous avons peiné pour tenter de tenir les délais impartis... et nous y avons finalement échoué. Mais venons-en à ce livre. Beaucoup des protagonistes de cette histoire ont véritablement existé, l'auteur ayant fait un travail très sérieux de repérage et de préparation. Parmi les personnages principaux, seuls les deux héros, Simon et Charlotte, sont issus de l'imagination de l'auteur. Simon le soldat, qui, de retour chez lui, découvre la boutique de son père, horloger, dévastée. Son père a été tué, sa mère faite prisonnière. Et le coupable ne fait pas de doute : Jean-Baptiste Carrier, l'odieux consul de Nantes, envoyé à Nantes pour y faire régner la Terreur. Et Dieu que cette phase de la Révolution porte bien son nom ! Simon veut tuer Carrier, mais il en est d'abord empêché par Charlotte, jeune femme aux moeurs légères. Elle a autre chose à lui proposer. Mais qui est-elle exactement ? Et où tout cela va-t-il les emmener ? Ce qui est très habile, dans ce livre, c'est d'avoir choisi, pour cette histoire pleine d'énigmes, cette période de l'Histoire de France. Le chaos est générateur d'opportunité, on le sait. Et du chaos, il yen a, alors. Et tous ceux qui ont l'audace d'essayer d'en tirer profit ont leur chance... s'il parviennent à passer entre les mailles du filet. C'est d'ailleurs un des intérêts de ce livre que de nous montrer comment l'opportunité peut rapidement provoquer l'opportunisme, et l'opportunisme conduire aux pires excès. Rappel loin d'être inutile et particulièrement pertinent de nos jours, non ? Complots, décapitations à la chaîne, prisons insalubres qui débordent, saleté et violence, sont au rendez-vous. Et c'est d'autant plus frappant que l'on n'est pas surpris d'apprendre que l'auteur est d'abord scénariste : certaines scènes semblent avoir été conçues pour être portées à l'écran. Ce gros pavé, riche en rebondissements, se lit très bien, tout en nous replongeant dans une période agitée et palpitante.
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