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Les Enfants de l'école du diable
Collection : Terres de France
Date de parution : 16/05/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Enfants de l'école du diable

Collection : Terres de France
Date de parution : 16/05/2013

Une chronique villageoise dans les années 1950 en Bretagne rurale et le regard d’une petite fille sur sa mère institutrice à l’école laïque, l’école du diable…
 

Ils s’appellent Marie, Hervé, Roger, Nadège..., orphelins de l’Assistance, sans le sou, cancres, bons à rien, et sont les élèves de l’école laïque de Brennac. Au cœur de la Bretagne...

Ils s’appellent Marie, Hervé, Roger, Nadège..., orphelins de l’Assistance, sans le sou, cancres, bons à rien, et sont les élèves de l’école laïque de Brennac. Au cœur de la Bretagne rurale des années 1950 où l’église régente tout, l’école sans Dieu, républicaine, gratuite et mixte, est encore l’école du diable...

Ils s’appellent Marie, Hervé, Roger, Nadège..., orphelins de l’Assistance, sans le sou, cancres, bons à rien, et sont les élèves de l’école laïque de Brennac. Au cœur de la Bretagne rurale des années 1950 où l’église régente tout, l’école sans Dieu, républicaine, gratuite et mixte, est encore l’école du diable !
Mais les jets de cailloux de « ceux du privé », le mépris des « bien-pensants », l’hostilité du maire qui refuse le plus petit centime pour acheter des craies ou un poêle à une classe déjà dépouillée de tout n’altèrent en rien l’énergie de l’institutrice, Julia, qui, en un véritable sacerdoce, s’acharne envers et contre tous à mener dignement ses protégés vers un minimum de « savoir-faire à défaut de savoir ».
Elsa, huit ans, raconte ici son enfance imprévisible et brosse un bouleversant portrait de sa mère, héroïne des temps modernes. Ainsi défile une chronique profondément humaine sur l’engagement et l’école pour tous.

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EAN : 9782258105102
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258105102
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karenbzh 25/07/2019
    Elsa prend la plume pour raconter un épisode marquant de son enfance. Brennac, bourgade fictive du Centre Bretagne, dans les années 50. Simon et Julia se retrouvent parachutés dans un univers où laïcité et religion sont encore rivales. Ils découvrent, abasourdis, la guerre des écoles. Julia devra se battre, becs et ongles contre les sœurs mais surtout contre le puissant maire de la commune. Si Simon est cartésien, Julia est catholique pratiquante. Ce n'est pas suffisant. Elle reste la représentante de l'école du diable et on a de mauvais souvenirs dans le pays de 1905. Simon, professeur de lettres classiques à Rennes, s'échappe un peu de ce vase clos mais pour Julia, il n'y a pas d'échappatoire. Sur tous les fronts, elle rêve de transformer les mentalités et de faire parvenir à un semblant d'éducation ces enfants, majoritairement de l'assistance publique, rejetés de tous et si attachants. Création d'une cantine, bal, projection de cinéma, fête de Noël, elle met tout en œuvre pour faire évoluer les mentalités. Heureusement, ils ont quelques alliés qui osent fréquenter des "rouges". Certains aimeraient bien les approcher mais la pression est trop forte. Mais elle tire trop sur la corde, son abnégation devient nocive, pour elle-même, ses enfants, son mari. Mais l'avenir est en marche même si ça prend parfois du temps.Elsa prend la plume pour raconter un épisode marquant de son enfance. Brennac, bourgade fictive du Centre Bretagne, dans les années 50. Simon et Julia se retrouvent parachutés dans un univers où laïcité et religion sont encore rivales. Ils découvrent, abasourdis, la guerre des écoles. Julia devra se battre, becs et ongles contre les sœurs mais surtout contre le puissant maire de la commune. Si Simon est cartésien, Julia est catholique pratiquante. Ce n'est pas suffisant. Elle reste la représentante de l'école du diable et on a de mauvais souvenirs dans le pays de 1905. Simon, professeur de lettres classiques à Rennes, s'échappe un peu de ce vase clos mais pour Julia, il n'y a pas d'échappatoire. Sur tous les fronts, elle rêve de transformer les mentalités et de faire parvenir à un semblant d'éducation ces enfants, majoritairement de l'assistance publique, rejetés de tous et si attachants. Création d'une cantine, bal, projection de cinéma, fête de Noël, elle met tout en œuvre pour faire évoluer les mentalités. Heureusement, ils ont quelques alliés qui osent fréquenter des "rouges". Certains aimeraient bien les approcher mais la pression est trop forte. Mais elle tire trop sur la corde, son abnégation devient nocive, pour...
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  • Mamiechou21 30/08/2016
    Beau roman qui me rappelle quelques souvenirs...en pire !
  • biblia 10/01/2014
    j'ai beaucoup aimé ce livre ceux qu'on appelait "les hussards de la République", fraichement sortis de l'Ecole Normale devaient se battre contre l'obscurantisme et l'inculture, ces jeunes instituteurs avaient une très haute idée de leur mission, passionnés, dévoués, humanistes. Mon père était de ceux-là, je n'ai pas connu une situation pareille, trop jeune sans doute pour réaliser...mais je crois que cela se passait vraiment ainsi dans les campagnes.
  • Ptitgateau 24/07/2013
    Titre évocateur des tensions qui existaient dans les années 50 en Bretagne, terre de catholicisme exacerbé. L’histoire : sans doute classique à cette époque : années cinquante : un couple d’enseignants, Simon et Julia Mondrieux, arrive de la région parisienne car l’école dans laquelle ils œuvrent pour les enfants en difficultés est fermée. Simon est nommé à Rennes et Julia à Brennac, commune des côtes du nord (aujourd’hui côte d’Armor). Ils arrivent à Brennac en milieu fort hostile : l’école n’est ni habitable pour le couple et leurs cinq enfants, ni fonctionnelle, ils n’ont aucun mobilier, aucun matériel et doivent commencer par défricher le terrain, ne recevant que très peu d’aide de la population locale sous le joug des religieuses, du maire, un noble opposé à l’ouverture de cette « école du diable », mal accueillis, prévenu par des collègues de Lamballe que les enfants de l’école des sœurs « caillassent » ceux de l’école laïque. Julia qui devra assurer l’éducation des enfants inscrits n’est pas au bout de ses peines : elle reçoit des enfants que l’on qualifierait aujourd’hui d’enfants en grande difficulté (voir citation), de petits « sauvageons » qui n’ont pas pu recevoir une éducation parce qu’ils sont orphelins pour la plupart, et dont les sœurs ne souhaitent pas assurer l’éducation. elle fera pourtant de son métier, un sacerdoce, risquant d’y laisser sa santé, son moral, sa vie de couple. Ce livre expose la façon dont on a pu instrumentaliser la religion catholique, alors encore largement pratiquée en Bretagne dans ces années. Je savais qu’il y avait eu des oppositions très fortes entre les laïques et les cléricaux, particulièrement dans les années qui suivirent la séparation de l’église et de l’état au début du siècle, et que cette situation avait perduré, et que dans les années cinquante, les on faisait encore la différence entre ceux qui allait dans le public et ceux du privé pour en avoir entendu parler par mes aînés, alors que je vivais moi-même en Bretagne, mais je n’imaginais pas qu’un maire puisse refuser toute aide à une école, jusqu’au chauffage pour des enfants, accordant une aide financière uniquement à ceux qui s’inscrivent chez les sœurs qui, dans la logique, ouvertes à tous, refusaient les enfants perturbés, handicapés, de parents dits communistes sous prétexte qu’il ont des relations avec quiconque sympathise avec le diable. Au début le style m’a paru lourd à force de phrases alambiquées et kilométriques pleines d’appositions et de propositions relatives pour expliquer qu’un train arrive en gare ou présenter des personnages. Puis on s’installe confortablement dans ce roman que je qualifierais de documentaire fortement romancé tant la documentation de l’auteure est sérieuse et approfondie. Ce qu’il faut retenir de ce livre, c’est que, bien que nous ne soyons plus dans les années cinquante et que les mentalité aient évolué, dans toutes les religions, il y a les intolérants, les personnes qui se permettent de juger comme si elles étaient Dieu en personne, sans pour autant agir, et puis d’autres qui vivent leur foi en s’ouvrant aux autres , et encore d’autres qui ne pratiquent aucune religion mais vivent chaque jour de leur vie comme une mission, aujourd ‘hui plus que jamais, pas seulement en Bretagne… Je remercie Babélio et les éditions Presse de la Cité pour ce partenariat. Titre évocateur des tensions qui existaient dans les années 50 en Bretagne, terre de catholicisme exacerbé. L’histoire : sans doute classique à cette époque : années cinquante : un couple d’enseignants, Simon et Julia Mondrieux, arrive de la région parisienne car l’école dans laquelle ils œuvrent pour les enfants en difficultés est fermée. Simon est nommé à Rennes et Julia à Brennac, commune des côtes du nord (aujourd’hui côte d’Armor). Ils arrivent à Brennac en milieu fort hostile : l’école n’est ni habitable pour le couple et leurs cinq enfants, ni fonctionnelle, ils n’ont aucun mobilier, aucun matériel et doivent commencer par défricher le terrain, ne recevant que très peu d’aide de la population locale sous le joug des religieuses, du maire, un noble opposé à l’ouverture de cette « école du diable », mal accueillis, prévenu par des collègues de Lamballe que les enfants de l’école des sœurs « caillassent » ceux de l’école laïque. Julia qui devra assurer l’éducation des enfants inscrits n’est pas au bout de ses peines : elle reçoit des enfants que l’on qualifierait aujourd’hui d’enfants en grande difficulté (voir citation), de petits « sauvageons »...
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  • Aurore666 09/07/2013
    Masse critique mai 2013: Un véritable coup de coeur que ce livre. J'aime les romans qui parlent de la guerre ou de l'après guerre, mais j'en lis de moins en moins ces dernières années, car j'ai plutôt tendance à vouloir sortir de mon quotidien par des genres littéraires imaginaires.. Je suis ravie d'avoir eu l'opportunité de lire celui-ci. Et pourtant... Ce livre me rappelle ô combien il est difficile d'être institutrice dans une école laïque avec des enfants de milieu défavorisé, ce qui est en fait mon cas... d'autant plus que je travaille dans une école spécialisée. Donc, au premier abord, je me demandais si cette lecture allait me plaire. Quel plaisir que cette lecture! L'auteure fait bien passer chacune des émotions, on passe du rire aux larmes... La narratrice est Elsa, la fille de Julia, l'institutrice qui s'est lancée dans la folle aventure de faire revivre "L'école du diable" à Brennac. Elle nous narre avec ferveur son ressenti face à l'entreprise de sa mère, à laquelle elle n'adhère pas tout à fait... Les personnages sont attachants (pour la plupart) et exacerbants pour d'autres. On sent bien les tensions d'après guerre, les tentatives du clergé et des politiques de soumettre toute une population à leur autorité. L'auteure s'est bien documentée sur le sujet de la vie après guerre, sur les tensions entre école religieuse et laïque, et même sur le dialecte local. On sent que ce roman a été réfléchi. En conclusion, il s'agit ici d'un roman à lire, magnifique, bouleversant, poignant!Masse critique mai 2013: Un véritable coup de coeur que ce livre. J'aime les romans qui parlent de la guerre ou de l'après guerre, mais j'en lis de moins en moins ces dernières années, car j'ai plutôt tendance à vouloir sortir de mon quotidien par des genres littéraires imaginaires.. Je suis ravie d'avoir eu l'opportunité de lire celui-ci. Et pourtant... Ce livre me rappelle ô combien il est difficile d'être institutrice dans une école laïque avec des enfants de milieu défavorisé, ce qui est en fait mon cas... d'autant plus que je travaille dans une école spécialisée. Donc, au premier abord, je me demandais si cette lecture allait me plaire. Quel plaisir que cette lecture! L'auteure fait bien passer chacune des émotions, on passe du rire aux larmes... La narratrice est Elsa, la fille de Julia, l'institutrice qui s'est lancée dans la folle aventure de faire revivre "L'école du diable" à Brennac. Elle nous narre avec ferveur son ressenti face à l'entreprise de sa mère, à laquelle elle n'adhère pas tout à fait... Les personnages sont attachants (pour la plupart) et exacerbants pour d'autres. On sent bien les tensions d'après guerre, les tentatives du clergé et des politiques de soumettre toute une population...
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