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Les Fables
Jean-Marc Daniel (préface de), Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Date de parution : 29/08/2019
Éditeurs :
12-21

Les Fables

Jean-Marc Daniel (préface de), Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Date de parution : 29/08/2019
« Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. » Qui ne connaît ce célèbre adage rentré dans la mémoire collective ? Nous le devons en réalité à Jean-Pierre de... « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. » Qui ne connaît ce célèbre adage rentré dans la mémoire collective ? Nous le devons en réalité à Jean-Pierre de Claris de Florian, fabuliste de talent qui vécut dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ce siècle béni que domina... « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. » Qui ne connaît ce célèbre adage rentré dans la mémoire collective ? Nous le devons en réalité à Jean-Pierre de Claris de Florian, fabuliste de talent qui vécut dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ce siècle béni que domina la France par le brio de sa production intellectuelle. Florian dont l’œuvre est aujourd’hui éclipsée par l’autorité de La Fontaine a connu de son temps une véritable notoriété. Cette édition, préfacée par Jean-Marc Daniel, est une occasion unique de redécouvrir un fabuliste majeur trop largement méconnu.
 
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EAN : 9782823873191
Code sériel : 436
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823873191
Code sériel : 436
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 04/07/2022
    Quel est le plus grand fabuliste ? La Fontaine, m'sieur. Très bien, mon petit. Vous aurez dix sur dix en récitation. Plus un bon pour aller à la SPA chercher un chat, une belette et un petit lapin. Cela dit, c'était facile : par son enseignement léger, son aisance d'écriture et l'empathie qu'il fait naître, notre Jeannot national est bien le n° 1 des auteurs de fables. Mais qui est le n° 2 ? Un homme politique, peut-être ? Non, les politiques sont hors concours, pour ce qui est des fables. Remarquez, c'est bien la politique qui a tué notre homme : emprisonné pendant la Révolution et libéré in extrémis par la chute de Robespierre, il est mort des conditions de sa détention qui ont aggravé une tuberculose qui le rongeait depuis longtemps. Notre homme s'appelle Jean-Pierre Claris de Florian, et nous le connaissons essentiellement pour deux choses : ses Fables, qui rappellent celles de La Fontaine, et une chanson qui fait partie de notre patrimoine "Plaisir d'amour". Oui, c'est lui qui l'a écrite, en 1784. Florian (1755-1794) avait conscience que La Fontaine avait placé la barre très haut. Il avait quelques une des qualités du grand fabuliste (aisance d'écriture, vision lucide du monde, une certaine empathie avec le lecteur) mais il restait quand même dans cet esprit du XVIIIème siècle plus gracieux et élégant que véritablement profond. Les morales de ses fables sont moins tranchées que celles de La Fontaine, plus douces, et plus consensuelles : " Pour vivre heureux, vivons cachés " (Le Grillon), " Chacun son métier, les vaches seront bien gardées " (Le Vacher et le Garde-chasse) " Sans un peu de travail on n'a point de plaisir" (La guenon, le singe et la noix) ou " L'asile le plus sûr est le sein d'une mère " (La Mère, l'Enfant et les Sarigues). La Fontaine, à l'occasion, pouvait se montrer ironique, ou même sarcastique, Florian ne l'est qu'à de rares occasions. Ce qui n'enlève rien toutefois, au charme de ses fables. Voyez "Le Grillon" : LE GRILLON Un pauvre petit grillon Caché dans l'herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie. L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ; Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs, Prenant et quittant les plus belles. Ah! disait le grillon, que son sort et le mien Sont différents ! Dame nature Pour lui fit tout, et pour moi rien. je n'ai point de talent, encor moins de figure. Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas : Autant vaudrait n'exister pas. Comme il parlait, dans la prairie Arrive une troupe d'enfants : Aussitôt les voilà courants Après ce papillon dont ils ont tous envie. Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ; L'insecte vainement cherche à leur échapper, Il devient bientôt leur conquête. L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ; Un troisième survient, et le prend par la tête : Il ne fallait pas tant d'efforts Pour déchirer la pauvre bête. Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ; Il en coûte trop cher pour briller dans le monde. Combien je vais aimer ma retraite profonde ! Pour vivre heureux, vivons caché. Bien sûr, ce n'est pas La Fontaine, mais on n'en est pas très loin, ne trouvez-vous pas ? Il y a quelque injustice dans le fait que ces "Fables" ne soient plus éditées : leur valeur intrinsèque, en dehors de toute comparaison avec La Fontaine, est bien réelle, et justifierait amplement une réhabilitation. Quel est le plus grand fabuliste ? La Fontaine, m'sieur. Très bien, mon petit. Vous aurez dix sur dix en récitation. Plus un bon pour aller à la SPA chercher un chat, une belette et un petit lapin. Cela dit, c'était facile : par son enseignement léger, son aisance d'écriture et l'empathie qu'il fait naître, notre Jeannot national est bien le n° 1 des auteurs de fables. Mais qui est le n° 2 ? Un homme politique, peut-être ? Non, les politiques sont hors concours, pour ce qui est des fables. Remarquez, c'est bien la politique qui a tué notre homme : emprisonné pendant la Révolution et libéré in extrémis par la chute de Robespierre, il est mort des conditions de sa détention qui ont aggravé une tuberculose qui le rongeait depuis longtemps. Notre homme s'appelle Jean-Pierre Claris de Florian, et nous le connaissons essentiellement pour deux choses : ses Fables, qui rappellent celles de La Fontaine, et une chanson qui fait partie de notre patrimoine "Plaisir d'amour". Oui, c'est lui qui l'a écrite, en 1784. Florian (1755-1794) avait conscience que La Fontaine avait placé la barre très haut. Il avait quelques une des qualités du grand fabuliste (aisance d'écriture, vision lucide du monde,...
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  • frandj 29/04/2019
    Florian (1755-1794) n'a jamais bénéficié d'une renommée comparable à celle de Jean de la Fontaine, mais c'est un fabuliste estimable. Ses cent poésies, largement inspirées du fonds commun des fables, sont bien enlevées et agréables à lire. Certaines des "morales" proposées sont maintenant passées dans la langue française courante. Sait-on, par exemple, que « Rira bien qui rira le dernier » est une expression tirée d'une des fables de Florian ? Moi, je l'ignorais. Ce petit recueil est une jolie découverte pour moi.
  • HORUSFONCK 09/03/2018
    Le nom de Florian m'était juste connu, mais pas ces beaux vers. Jean-Pierre Claris de Florian est infiniment moins célèbre pour ses fables que Jean de La Fontaine... Et c'est bien dommage. L'homme était sage, qui vécut en cette fin du dix-huitième siècle. Il est le continuateur et l'héritier de ces fabulistes, héritiers d'une tradition multi-séculaire remontant des conteurs de l' Asie et même peut-être de l' Inde. Beaucoup de pépites, dans ces cent textes souvent éclairés, que j'ai lu dans l'édition numérique du domaine public. Florian, comme La Fontaine ont donné aux animaux ce qui leur manquait: La parole, pour mieux la faire entendre à l'homme. Un recueil délicieux, comme une bonne adresse où l'on vient retourner des pages pour en reprendre quelques mots.
  • cicou45 09/10/2015
    Attirée par la couverture, quelque peu alléchante et par le titre, je me suis laissée tenter par cet ouvrage qui était délicatement déposé bien en vue sur un des rayonnages de la médiathèque et j'ai été conquise ! D'une part, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur jusqu'à présent (donc cela ne pouvait qu'accroître un tout petit peu ma culture littéraire) et d'autre part, j'avais envie de lire quelque chose de léger et d'agréable (entendez par léger, quelque chose dont l'écriture glisse, qui se lise rapidement mais nous fasse cependant réfléchir et pour le coup, ces trois qualités se retrouvent réunies ici). Dans son essai qui est placé en guise d'introduction "Le la fable", Jean-Pierre Calaris de Florian explique bien au lecteur qu'il est parfaitement conscient qu'avec ses fables, il, n'égalera probablement jamais celles de Jean de la Fontaine mais il s'y risque néanmoins et à juste titre, puisque si certaines de ses fables ressemblent étrangement à celles du dit auteur, elles sont néanmoins totalement différentes. Jean-Pierre Calaris de Florian imite, s'inspire, sans jamais le cacher, d'autres fables écrites par des auteurs étrangers sans pour autant, ô grand jamais, plagier ! Disons simplement qu'il redonne une autre vie, autre façon de penser, autre façon d'interpréter puisque publiées dans un contexte historique différents, ces fameuses fables qui nous donnent de fameuses leçons de vie ! Un ouvrage, comme je l'ai dit, agréable à lire mais si, je n'ai pas attribué la note maximale à cet ouvrage, c'est que parmi ces 120 fables, j'ai bien peur de ne pas les avoir toutes comprises à leur juste mesure et certaines sont d'ailleurs déjà plus ou moins oubliées. Un ouvrage qui mériterait donc, tout comme les fables de La fontaine, d'être non seulement mais aussi relu et encore relu, pourquoi pas d'être apprises par coeur comme l'on faisait si bien avec son prédécesseur et incontournable maître dans l'art de la fable ! A découvrir et à faire découvrir ! Attirée par la couverture, quelque peu alléchante et par le titre, je me suis laissée tenter par cet ouvrage qui était délicatement déposé bien en vue sur un des rayonnages de la médiathèque et j'ai été conquise ! D'une part, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur jusqu'à présent (donc cela ne pouvait qu'accroître un tout petit peu ma culture littéraire) et d'autre part, j'avais envie de lire quelque chose de léger et d'agréable (entendez par léger, quelque chose dont l'écriture glisse, qui se lise rapidement mais nous fasse cependant réfléchir et pour le coup, ces trois qualités se retrouvent réunies ici). Dans son essai qui est placé en guise d'introduction "Le la fable", Jean-Pierre Calaris de Florian explique bien au lecteur qu'il est parfaitement conscient qu'avec ses fables, il, n'égalera probablement jamais celles de Jean de la Fontaine mais il s'y risque néanmoins et à juste titre, puisque si certaines de ses fables ressemblent étrangement à celles du dit auteur, elles sont néanmoins totalement différentes. Jean-Pierre Calaris de Florian imite, s'inspire, sans jamais le cacher, d'autres fables écrites par des auteurs étrangers sans pour autant, ô grand jamais, plagier ! Disons simplement qu'il redonne une autre vie, autre...
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