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Les Fruits de l'hiver
Date de parution : 27/10/2016
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Fruits de l'hiver

Date de parution : 27/10/2016
Roman sur la vieillesse, la solitude, et hommage aux parents de l’auteur, Les Fruits de l’hiver a été couronné par le prix Goncourt en 1968. « Les Fruits de l’hiver est à la fois un témoignage passionné de l’amour maternel
et l’expression d’un remords. » Michel Ragon

 
Les années terribles de la guerre prennent fin, à Lons-le-Saunier dans le Jura. Heureusement ces temps oppressants poussent le voisinage à plus d’entraide, à une vraie solidarité
Mais les privations quotidiennes,...
Les années terribles de la guerre prennent fin, à Lons-le-Saunier dans le Jura. Heureusement ces temps oppressants poussent le voisinage à plus d’entraide, à une vraie solidarité
Mais les privations quotidiennes, le travail incessant des jours, l’occupation allemande, leur vie en vase-clos pèsent sur le vieux couple Dubois. Sans baisser les...
Les années terribles de la guerre prennent fin, à Lons-le-Saunier dans le Jura. Heureusement ces temps oppressants poussent le voisinage à plus d’entraide, à une vraie solidarité
Mais les privations quotidiennes, le travail incessant des jours, l’occupation allemande, leur vie en vase-clos pèsent sur le vieux couple Dubois. Sans baisser les bras, Paul part chaque jour dans son petit jardin, y puiser ce qu’il peut en tirer ; sa femme fait aussi de son mieux…
Et les Dubois se tracassent également pour leurs deux enfants : l’attente du retour de Julien, qui a déserté on ne sait où, pour échapper au STO et Paul, l’épicier, qui fricote de très près avec la milice…
Une histoire de vie  bouleversante.
 
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EAN : 9782258144224
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258144224
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 04/12/2022
    « Les Fruits de l’hiver » est le quatrième et dernier roman de « La Grande patience », cette très belle saga où l’auteur raconte, de façon semi-autobiographique, ses années de guerre. Avant de parler directement du thème de ce livre, il faut dire quelques mots sur sa sortie et sur sa nomination au prix Goncourt, qui nous prouve (si besoin était) que l’intérêt des prix littéraires touche plus à la vanité des écrivains et aux profits des éditeurs qu’à la valeur (réelle) des œuvres présentées. Cette année-là étaient finalistes Bernard Clavel (pour « Les Fruits de l’hiver ») et François Nourissier (pour « Le Maître de maison »). Cinq voix iront à Bernard Clavel contre cinq à François Nourissier, mais la voix du président (Roland Dorgelès) comptera double et départagera les candidats : Les Fruits de l’hiver l’emporteront contre Le Maître de maison. Louis Aragon, dont Nourissier était le « poulain », claquera la porte de l’Académie, après à peine un an de présence. Les causes réelles restent inconnues, la haute qualité des œuvres présentées n’étant pas du tout en cause. O tempora ! O mores ! (comme disait Cicéron). Quoi qu’il en soit, « Les Fruits de l’hiver » mérite amplement sinon le prix Goncourt, du moins l’adhésion du public : c’est là un magnifique roman dans le prolongement des trois premiers, avec une grande pudeur. Pudeur est sans doute, en effet, le mot qui qualifie le mieux ce portrait des vieux parents de Julien qui terminent la guerre dans une sorte d’isolement, où, unis dans l’attente, le chagrin, la nostalgie et la crainte de l’avenir, ils vivent (ou survivent) comme s’ils étaient dans un monde à part. Julien n’est toujours pas rentré. Paul, lui, fricote avec les occupants et les collabos. Les deux vieux coupent leur bois, font leur pain, se recroquevillent en une espèce d’autarcie, ne demandant rien à personne, par pudeur (les malveillants disent par orgueil). Attendre. C’est toute leur vie. Les visites de Paul et de sa femme de temps à autre, coupent un peu la routine, mais la porte refermée c’est leur enfer intérieur qui recommence. Attendre. Julien, le petit, la mère ne le verra pas revenir. Et le père… Mais n’est-il déjà pas trop tard ? Ce livre est bouleversant. On sent que toute l’émotion que l’auteur met dans ces pages, ne doit rien au savoir-faire littéraire : c’est du vécu. Le père Dubois, c’est mon père, c’est le vôtre, c’est cet homme qui, quand il s’en va, vous laisse tout nu, en pleurs et disant « si j’avais su… » La qualité d’un grand écrivain, c’est d’abord d’être humain, pour pouvoir parler à ses lecteurs et ses lectrices, de ce qui les touche. Bernard Clavel, dans ce livre-là en particulier, est particulièrement émouvant. Et c’est l’une des principales raisons de sa popularité. Ces messieurs-dames des prix littéraires, ou de l’intelligentsia intellectuelle (on retrouve les mêmes, aujourd’hui aussi) affichent un certain mépris pour les écrivains dits « populaires ». Pourtant ce sont bien ceux-là qui parlent de la vraie vie, de la vraie souffrance et de la vraie mort. Sans ostentation, ni pathos. Avec pudeur. Et c’est souvent à ceux-là qui ne se mettent pas en avant, qui demeurent dans l’humilité, la pudeur, la simplicité que devrait aller notre reconnaissance. Bernard Clavel, malgré sa célébrité, est de ces écrivains qu’on lit parce qu’on les aime, mais qu’on aime parce qu’on les lit, et parce qu’ils sont ce qu’ils sont, y compris hors des projecteurs. « Les Fruits de l’hiver » est le quatrième et dernier roman de « La Grande patience », cette très belle saga où l’auteur raconte, de façon semi-autobiographique, ses années de guerre. Avant de parler directement du thème de ce livre, il faut dire quelques mots sur sa sortie et sur sa nomination au prix Goncourt, qui nous prouve (si besoin était) que l’intérêt des prix littéraires touche plus à la vanité des écrivains et aux profits des éditeurs qu’à la valeur (réelle) des œuvres présentées. Cette année-là étaient finalistes Bernard Clavel (pour « Les Fruits de l’hiver ») et François Nourissier (pour « Le Maître de maison »). Cinq voix iront à Bernard Clavel contre cinq à François Nourissier, mais la voix du président (Roland Dorgelès) comptera double et départagera les candidats : Les Fruits de l’hiver l’emporteront contre Le Maître de maison. Louis Aragon, dont Nourissier était le « poulain », claquera la porte de l’Académie, après à peine un an de présence. Les causes réelles restent inconnues, la haute qualité des œuvres présentées n’étant pas du tout en cause. O tempora ! O mores ! (comme disait Cicéron). Quoi qu’il en soit, « Les Fruits de l’hiver »...
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  • jack56 16/08/2022
    Un roman d'hier qui surprend un peu, avec du recul, sur ce choix pour le prix Goncourt 1968, année de contestation et de renouveau ! Quoi qu'il en soit c'est un beau roman de terroir sur la vieillesse, dans une France fracturée à la fin de la guerre et qui montre bien l'incompréhension entre les générations, qui vivent des époques différentes. Par contre, je n'ai pas lu les trois premiers tomes mais cela ne m'a pas gêné dans la compréhension du dernier.
  • jcjc352 09/04/2021
    Un livre qui relate la vie d’un vieux couple dans le Jura pendant la seconde guerre mondiale et l’après guerre . Clavel avec parcimonie nous raconte le quotidien de ce vieux couple qui vit en vase clos dans la solitude et dont les enfants sont absents Julien l’un en fuite pour ne pas aller au STO et l’autre Paul, né d’un premier mariage qui fricote avec les miliciens Un livre sur la vieillesse et la solitude. les privations quotidiennes, le travail incessant notamment la corvée bois malgré l’âge avance du père aidé par la mère soutien sans faille un couple uni dans l’adversité Une ambiance de sous entendus entre le couple car ils sont assez différents Le père qui ne fait pas de politique et vit égoïstement que pour lui-même, sa famille , sa maison et sa tranquillité essayer de garantir un traitement égal entre ses deux fils la mère plus partisane car son fil est en fuite et en danger et qui pose un autre regard sur la guerre et qui nourrit pour l’autre fils (qui n’est pas le sien) une réelle aversion chacun reste dans sa solitude le père qui essaye de ménager son fils Paul et cherche à comprendre son fils Julien artiste peintre dont il ne comprend pas les valeurs Le couple ne comprend pas non plus l’évolution autour d’eux un monde nouveau apparaît et il est très différent de celui dans lequel ils ont vécu Une bonne appréciation de la guerre dans le Jura Une occupation somme toute paisible par les allemands mais une ambiance sournoise due à la milice. Baroud d’honneur des maquisards à l’arrivée des américains qui se solde par des exécutions de dernière minute et quelques violences de représailles qui auraient pu être évitées si la guerre avait été laissée aux professionnels , baroud qui n’ a pas apporté grand-chose de significatif. Après guerre la solitude du couple reste la même ne comptant que sur la force de leur travail ils se passent de l’aide des enfants Paul vit à coté mais il ne vient que parce qu’il est intéressé par les biens du père et l’autre parti pour faire sa vie à Lyon avec une jeune femme communiste avec laquelle il va avoir un enfant Une famille éparpillée comme le veut la vie moderne. Rancœur des vieux qui ressassent le temps d’autrefois tout juste illuminée par la promesse d’un petit-enfant Clavel un écrivain du terroir et de littérature populaire qui s’est fait lui-même Classique par son écriture il a eu a subir les foudres d’écrivains plus modernes et surtout plus intellectuels et méprisants comme Aragon, Queneau et d’autres lors de son attribution de prix Goncourt et lors de son admission à l’académie Française dont il démissionnera On n’aura même pas le temps de lui donner un statut d’honorariat Comme quoi la littérature est bien souvent une affaire d’intellectuels qui vit pour elle-même , par elle-même et gare à celui qui vient du peuple Est-ce que les choses ont changé aujourd’hui Pas sûr ! Du tout ! nuple Est-ce que les choses ont changé aujourd’hui Pas sûr ! Du tout ! Un livre qui relate la vie d’un vieux couple dans le Jura pendant la seconde guerre mondiale et l’après guerre . Clavel avec parcimonie nous raconte le quotidien de ce vieux couple qui vit en vase clos dans la solitude et dont les enfants sont absents Julien l’un en fuite pour ne pas aller au STO et l’autre Paul, né d’un premier mariage qui fricote avec les miliciens Un livre sur la vieillesse et la solitude. les privations quotidiennes, le travail incessant notamment la corvée bois malgré l’âge avance du père aidé par la mère soutien sans faille un couple uni dans l’adversité Une ambiance de sous entendus entre le couple car ils sont assez différents Le père qui ne fait pas de politique et vit égoïstement que pour lui-même, sa famille , sa maison et sa tranquillité essayer de garantir un traitement égal entre ses deux fils la mère plus partisane car son fil est en fuite et en danger et qui pose un autre regard sur la guerre et qui nourrit pour l’autre fils (qui n’est pas le sien) une réelle aversion chacun reste dans sa solitude le ...
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  • perlederosee28 11/08/2020
    Je trouve que ce livre a mérité son prix Goncourt. Il n'est pas ennuyeux du tout et même l'écriture est fluide. Les personnages sont bien décrits et attachants. Vraiment c'est un bon moment de lecture, je le recommande.
  • Thomas_Harnois 08/05/2020
    Avec un prix Goncourt largement mérité, « Les fruits de l’hiver » conclut en beauté la série « La grande patience ». Clavel boucle sa boucle, racontant dans un style puissant et naturaliste, la vie d’un vieux couple de Jurassiens pendant la Seconde guerre mondiale, écartelé entre deux fils, l’un collaborateur proche des Allemands, l’autre fantasque et plutôt enclin à la Résistance.
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