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Les Journalistes se slashent pour mourir
La presse face au défi numérique
Date de parution : 21/04/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Journalistes se slashent pour mourir

La presse face au défi numérique

Date de parution : 21/04/2016

Internet a-t-il tué le journalisme ?
À l’heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et, de préférence, « faire anglais » via...

Internet a-t-il tué le journalisme ?
À l’heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et, de préférence, « faire anglais » via les hashtags et les tweets, dans une langue friendly, tel semble être le credo du nouveau journaliste.
Google, en formatant à...

Internet a-t-il tué le journalisme ?
À l’heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et, de préférence, « faire anglais » via les hashtags et les tweets, dans une langue friendly, tel semble être le credo du nouveau journaliste.
Google, en formatant à l’extrême le contenu des articles, fait-il réellement peser une menace sur l’identité de la profession ? Le journalisme héroïque, libre et engagé, à la manière d’Albert Londres, a-t-il vécu ? Ou atteint-on aujourd’hui le stade ultime d’une évolution à l’oeuvre depuis les origines d’un métier dont l’objectif principal est d’être lu par le plus grand nombre ? Enfant de Kessel et du Web, Lauren Malka déconstruit les nombreuses mythologies qui s’attachent à une vision souvent idéalisée de cette profession qui n’a sans doute pas fini de se réinventer.

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EAN : 9782221137130
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221137130
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • QueLire 14/07/2016
    Un essai sur le métier de journaliste à l'ère du numérique Et quel essai ! Dans « Les journalistes se slashent pour mourir », Lauren Malka nous livre une vraie réflexion sur l'évolution du métier de journaliste à l'ère du numérique. le métier a-t-il tant changé que cela ou les jeunes journalistes n'auraient-ils pas tendance à idéaliser ce métier en lui imaginant un passé uniquement glorieux ? L'ère du tout papier était-elle réellement celle du journalisme d'investigation, d'ailleurs ce type de journaliste a-t-il tout à fait disparu aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'être journaliste à l'ère du numérique ? Est-ce toujours écrire des articles à plus-value pour le lecteur ou est-ce uniquement une course effrénée au référencement imposée par Google ? le journaliste numérique doit-il se plier aux règles de la rédaction web, suivre les consignes de consultants peuplant les rédactions et passant leur temps à prêcher la parole Googleïenne ? Plus que le contenu, un texte bien rédigé peut-il se résumer à 300 mots comprenant 1 titre entre 5 et 8 mots contenant un mot clé qui lui-même devra se retrouver 5 fois dans l'article en plus de deux ou trois variantes, article divisé en 2 ou 3 paragraphes de 70 mots chacun et qui devra comporter une méta description entre 10 et 15 mots et être suivie d'une introduction de plus ou moins 30 mots ? Un bon article serait-il plus régi par des règles typographiques ou des mises en forme destinées à être bien vues par le roi Google que par la qualité de l'écriture et de la recherche ? Pas tout à fait, car si les sites gratuits produisent des articles dont le seul but est de générer des vues, d'autres publications parfois payantes, mais ayant une partie de leur publication en lecture libre publient des articles de qualité digne du plus grand intérêt. Ce que le lecteur veut, Google le lui donne ! Au fond de quoi se plaint-on ? Google analyse et met à jour presque en temps réel une liste des sujets les plus recherchés par les internautes. Les journalistes puisent dans cette liste pour traiter les sujets brûlants, ceux qui vont générer des vues. Doit-on les blâmer vu qu'ils produisent des textes sur des sujets qui intéressent les lecteurs. Faut-il s'étonner si en mai 2016, on nous a assommés d'articles sur le divorce de Johnny Depp et si en juin nous n'avons pu échapper à l'Euro 2016 ? N'avons-nous pas cliqué nous aussi sur ces articles ? Inconsciemment, n'avons-nous pas demandé aux journalistes ou rédacteurs web de produire du texte sur ces sujets vu que se sont ceux qui remportent le plus de succès ? Alors, le journalisme d'avant était-il si différent ? N'avait-il pas vocation à traiter lui aussi les sujets « brûlants » ? Mon avis sur « Les journalistes se slashent pour mourir » Un essai clair et très bien rédigé dont le sujet me passionne vu que je suis rédactrice web. Je ne suis pas journaliste, mon métier consiste à rédiger des textes en suivant un cahier des charges précis à la demande d'un client. J'ai appris à maîtriser les règles de l'écriture web pour plaire à Google, mon métier, c'est ça, je ne suis pas journaliste. L'une des phrases de ce livre qui résume bien la situation est : Ne dites pas à ma mère que je travaille sur le web, elle croit que je suis journaliste ! Je pense que le vrai journaliste n'a pas de crainte à avoir, dans le livre de Lauren Malka, il y a un passage très intéressant sur « La Gazette » de Théophraste Renaudot, premier journal de France. Lui-même s'interrogeait déjà sur comment élargir son lectorat. On est en 1630 et force est de constater que l'analyse marketing existait déjà. Comment plaire au plus grand nombre ? Une guerre des chiffres et des lettres comme l'explique Lauren Malka qui trouvera une solution en 1836, par la solution de « La Presse », premier journal à vivre de ses encarts publicitaires. L'enjeu, trouver le point d'équilibre entre le prix de l'abonnement suffisamment bas pour que le journal se vende bien et des rentrées publicitaires suffisantes pour pouvoir maintenir un prix d'abonnement bas amenant un grand nombre de lecteurs. S'il faut que les articles destinés au web soient optimisés pour que la lecture sur écran ou sur portable soit agréable, internet n'a pas influencé nos goûts et nos centres d'intérêt. Tout au plus, en a-t-il créé de nouveaux, liés aux nouvelles technologies. Un essai à lire par tous les passionnés du web pour s'immerger dans un monde où le bon et le moins bon s'additionnent mais ne s'annulent pas. J'ai apprécié cette lecture qui entre dans ma catégorie coup de coeur pour : — L'analyse entre le passé et le présent du métier de journaliste — La façon dont a été traité le sujet, une correspondance entre un jeune « naïf » et un historien — le sujet d'actualité — La fluidité du récit qui facilite la lecture et la compréhension — Les références aux prémices du journalisme Livre lu dans le cadre d'une Massa Critique Babelio. Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture. Un essai sur le métier de journaliste à l'ère du numérique Et quel essai ! Dans « Les journalistes se slashent pour mourir », Lauren Malka nous livre une vraie réflexion sur l'évolution du métier de journaliste à l'ère du numérique. le métier a-t-il tant changé que cela ou les jeunes journalistes n'auraient-ils pas tendance à idéaliser ce métier en lui imaginant un passé uniquement glorieux ? L'ère du tout papier était-elle réellement celle du journalisme d'investigation, d'ailleurs ce type de journaliste a-t-il tout à fait disparu aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'être journaliste à l'ère du numérique ? Est-ce toujours écrire des articles à plus-value pour le lecteur ou est-ce uniquement une course effrénée au référencement imposée par Google ? le journaliste numérique doit-il se plier aux règles de la rédaction web, suivre les consignes de consultants peuplant les rédactions et passant leur temps à prêcher la parole Googleïenne ? Plus que le contenu, un texte bien rédigé peut-il se résumer à 300 mots comprenant 1 titre entre 5 et 8 mots contenant un mot clé qui lui-même devra se retrouver 5 fois dans l'article en plus de deux ou trois variantes, article divisé en 2 ou 3 paragraphes de 70 mots chacun et qui...
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  • Auwor 03/07/2016
    Lauren Malka aborde un sujet d'actualité, le journalisme et sa survie sur Internet, de manière très claire et pédagogue. Elle construit sa réflexion sous forme de récit, racontant l'histoire d'une rencontre entre – entre autres personnages – un journaliste récemment formé à la rédaction sur le web et un historien spécialisé dans la presse et le journalisme. A travers les échanges entre ces deux personnages, l'auteure démystifie le métier de journaliste (sans pour autant le dénigrer) et nous raconte son évolution à travers l'Histoire. Si l'essai n'est pas mon genre préféré, je n'ai eu aucun mal à adhérer à celui-ci, découvert à la masse critique. L'auteure nous met face aux interrogations du journaliste face au « Dieu Google », à l'écriture optimisée pour le web et à la course aux clics qui peut faire craindre l'appauvrissement du métier. Elle nous explique, avec de nombreux exemples, que la peur naît bien souvent du changement mais que ce dernier va de paire avec le changement des technologies et de la société. L'ouvrage se conclut de manière très optimiste et donne envie d'aller plus loin ! Vous l'aurez compris, le seul point négatif de cet essai est qu'il est trop court. Ce n'est pas que Lauren Malka survole le sujet, au contraire, c'est juste qu'on voudrait en savoir plus. Heureusement pour nous, elle nous cite de nombreux ouvrages sur le sujet afin de nous permettre d'aller creuser encore plus du côté de l'histoire et de l'évolution du journalisme.Lauren Malka aborde un sujet d'actualité, le journalisme et sa survie sur Internet, de manière très claire et pédagogue. Elle construit sa réflexion sous forme de récit, racontant l'histoire d'une rencontre entre – entre autres personnages – un journaliste récemment formé à la rédaction sur le web et un historien spécialisé dans la presse et le journalisme. A travers les échanges entre ces deux personnages, l'auteure démystifie le métier de journaliste (sans pour autant le dénigrer) et nous raconte son évolution à travers l'Histoire. Si l'essai n'est pas mon genre préféré, je n'ai eu aucun mal à adhérer à celui-ci, découvert à la masse critique. L'auteure nous met face aux interrogations du journaliste face au « Dieu Google », à l'écriture optimisée pour le web et à la course aux clics qui peut faire craindre l'appauvrissement du métier. Elle nous explique, avec de nombreux exemples, que la peur naît bien souvent du changement mais que ce dernier va de paire avec le changement des technologies et de la société. L'ouvrage se conclut de manière très optimiste et donne envie d'aller plus loin ! Vous l'aurez compris, le seul point négatif de cet essai est qu'il est trop court. Ce n'est pas que Lauren Malka survole...
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  • aude33950 20/06/2016
    Un grand merci à Babelio et à la masse critique du mois de mai pour la découverte de ce très bon essai de Lauren Malka. En effet, je ne suis pas du tout adepte de ce genre de littérature mais j'ai tout de suite adhéré à la lecture de cet ouvrage. L'essai est très bien écrit et clair et structuré, les chapitres sont courts. Je trouve que Lauren Malka vulgarise bien son sujet qu'elle maîtrise à la perfection. On a envie de lire pendant des heures comme on pourrait l'écouter parler sur la question du métier de journaliste. Entre passé et présent, elle s'interroge sur l'avenir des journalistes à l'heure d'internet. Lisez-le, pour que le métier de journaliste n'ait plus aucun secret pour vous.
  • Malice 08/05/2016
    La grande réussite est d'avoir questionné le passé pour mieux comprendre le présent et ses nouvelles technologies. Cet un excellent essai, très bien écrit, très clair aussi. Il questionne et fait réfléchir le lecteur, de ce point de vue cet essai est bien réussis. J'ai vraiment pris un grand plaisir à lire cet essai très agréable, voir passionnant. Lauren maîtrise bien son sujet, elle a déposé tous ses doutes et ses interrogations, sa vision concernant le métier de journaliste. Dans cet essai, elle a regroupé le passé l'historien, le présent et le futur avec une très belle conclusion qui fait écho à son joli billet intitulé : Pour qui sonne le Carillon ? C'est pour toi qu'il sonne . Il n'y a pas de rejet du net mais une continuité, il faut tout simplement accepter le net, son nouveau langage et ses codes pour retrouvé une ouverture, une liberté de ton oubliée. Le point très positif de l'essai de Lauren est véritablement dans l'ère du temps. Car, dans un numéro de Polonium (sur Paris Première), un débat a eu lieu sur le métier de journaliste. Le débat était intitulé : Média, Pourquoi n'a ton plus confiance ? Ce débat posait les mêmes question que Lauren et en conclusion la même note d'espoir. La grande réussite est d'avoir questionné le passé pour mieux comprendre le présent et ses nouvelles technologies. Cet un excellent essai, très bien écrit, très clair aussi. Il questionne et fait réfléchir le lecteur, de ce point de vue cet essai est bien réussis. J'ai vraiment pris un grand plaisir à lire cet essai très agréable, voir passionnant. Lauren maîtrise bien son sujet, elle a déposé tous ses doutes et ses interrogations, sa vision concernant le métier de journaliste. Dans cet essai, elle a regroupé le passé l'historien, le présent et le futur avec une très belle conclusion qui fait écho à son joli billet intitulé : Pour qui sonne le Carillon ? C'est pour toi qu'il sonne . Il n'y a pas de rejet du net mais une continuité, il faut tout simplement accepter le net, son nouveau langage et ses codes pour retrouvé une ouverture, une liberté de ton oubliée. Le point très positif de l'essai de Lauren est véritablement dans l'ère du temps. Car, dans un numéro de Polonium (sur Paris Première), un débat a eu lieu sur le métier de journaliste. Le débat était intitulé : Média, Pourquoi n'a ton plus...
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