Le roman de Ricciotto Canudo, Les libérés, est accompagné d'une préface de Tobie Nathan, d'une postface de Jean Malaurie, ainsi que d'un court essai d'Anouck Cape.
Ecrivain et ethnopsychiatre, Tobie Nathan nous livre dans sa préface, en écho au roman de Ricciotto Canuodo, sa vision des difficultés que rencontre l’institution pour soigner la folie.
(Tobie Nathan a obtenu en 2012 le prix Fémina Essai pour Ethno-Roman, et a fondé en 1993 le Centre Georges-Devereux.)
Dans sa postface, Jean Malaurie, fondateur et directeur de la collection Terre Humaine, souligne, quant à lui, l’importance de l'oeuvre de Ricciotto Canudo, témoignant de la nécessité d’un contrôle sans indulgence des centres psychiatriques.
(Jean Malaurie est naturaliste de formation, ethno-historien, et très engagé dans la défense des droits des peuples arctiques. Il apparaît, dans l’histoire des idées contemporaines, comme une personnalité inclassable dont l’influence à travers ses écrits et ses combats ne fait que croître.)
Anouck Cape explore dans son essai les divers enjeux du texte contestataire de Ricciotto Canudo.
(Anouck Cape est docteur en littérature et spécialiste des représentations culturelles de la folie.)